Raphaële Enjary, Alice Brière-Haquet

La programmation d'avril s'achève à la maison de la poésie, et deux programmations seront à découvrir ces prochains jours : le chanteur Raphaël, pour une carte blanche Musique et littérature, et en duo, Olivier Cadiot et Gisèle Sapiro, qui présenteront une approche thématique, Fiction littéraire contre storytelling. 

Le chanteur, auteur-compositeur et écrivain Raphaël, lauréat du Prix Goncourt de la nouvelle 2017 pour Retourner à la mer (Gallimard), sera le président du jury de l'édition 2018 du Grand Prix Poésie RATP. Les amateurs pourront partager leur texte sur un site dédié à partir du 14 mars prochain, et peut-être voir leur poème publié dans un recueil édité en partenariat avec Gallimard.

AVANT-PARUTION – Adaptation BD de Roland Monpierre du célèbre roman Le Gouverneur des dés de Raphaël Confiant. Évocation d’une Martinique des années 1950-60 encore vibrante de ses traditions ancestrales et originalement écrit en créole, ce roman, traduit en français par Gerry L’Étang, met en scène un personnage hors du commun : Rosalien Saint-Victor, entrepreneur en bâtiment, joueur de dés professionnel, amateur de combats de coqs et polygame assumé.

Il avait décidé de prolonger sa carrière dans l’aventure des éditions Ring, mais Raphaël Sorin, éditeur historique, et directeur de collection, laissera surtout une carrière grandiose. Il aura traversé l’édition française, de Seuil à Albin Michel, en passant par Flammarion ou Fayard. C’est aussi lui qui mettra le pied à l’étrier d’un certain Michel Houellebecq, publiant deux romans de l’écrivain.

Le décès de l’éditeur Raphaël Sorin a frappé toute l’industrie du livre : à l’âge de 78 ans, il aura offert aux lecteurs des auteurs monstrueux, pas toujours commodes, d’ailleurs. Si personne n’a oublié la séquence historique d’Apostrophes, où Charles Bukowski ivre se fait houspiller par Bernard Pivot, l’apparition de Raphaël Sorin, elle, n’avait pas marqué. Et pourtant…

Raphaël Confiant, lauréat du prix littéraire 2010 de l'AFD

Aujourd'hui et sur le week-end du 3 et 4 février, la Ville de Saint-Raphaël et la Librairie Charlemagne organisent une nouvelle édition de Livres en fête. Au programme : des rencontres avec des auteurs et autrices, et des activités, ateliers et spectacles ouverts pour petits et grands.

Les journalistes du Monde, Ariane Chemin et Raphaëlle Bacqué, ont reçu le Prix Bernard Mazières 2018 du livre politique pour leur ouvrage La Communauté, publié par les éditions Albin Michel. Remis depuis 2014 en mémoire de Bernard Mazières, journaliste politique assassiné en décembre 2010, il est décerné chaque année au meilleur livre aux thèmes politiques publié l'année passée.

Paru en avril 2015, Richie (Grasset, 288 pages, 18 €), surnom donné à Richard Descoings, revenait sur le parcours de l’ancien directeur de Sciences Po disparu en avril 2012. Mais les révélations de la journaliste Raphaëlle Bacqué n’ont pas été du goût de tout le monde. C’est dans ce cadre que le banquier d’affaires Emmanuel Goldstein a assigné en justice l’auteure et sa maison d’édition, Grasset, rapporte l’AFP.

Avec le retour de l’automne, on a plaisir à voir les forêts prendre des couleurs jaune oranger. Mais cette saison est aussi celle qui voit l’arrivée du bulletin annuel de la Société des amis de Saint-Pol-Roux. Même si 2020 est une année singulière, fort heureusement, nous ne sommes pas privés d’une nouvelle livraison de ce bulletin. Ce numéro double (11-12) nous propre de découvrir une pièce inédite du poète, un drame en trois actes intitulé Raphaëlo le pèlerin.

Le prix de la traduction Inalco en partenariat avec le Festival Vo-Vf, récompense une traduction effectuée en français à partir d’une de la centaine de langues enseignées à l'Institut. Il s'accompagne d'une dotation de 2500 € et a pour objectif de mettre en lumière certaines littératures moins connues du public français car moins diffusées.

Petite anthologie de la bière, ce recueil de textes témoigne de l'importance de cette boisson fermentée dans les textes littéraires de l'ancienne Egypte jusqu'à nos jours.

Le service de publication de documents et de lecture en streaming, Scribd, annonce que sa bibliothèque compte désormais 300.000 titres, ce qui en fait le second plus important acteur derrière Kindle Lending Library, qui compte 475.000 ebooks. Avec le soutien de plusieurs éditeurs, Scribd est considéré par beaucoup comme le Netflix des livres numériques.

Dimanche 27 janvier, l'Association des bibliothécaires de France a annoncé la constitution de son nouveau bureau national et a procédé à l'élection de sa nouvelle présidente. Alice Bernard, responsable du numérique de la médiathèque Michel Serres de Saint-Avertin (Indre-et-Loire), succède ainsi à Xavier Galaup. 

Alice Munro va désormais pouvoir admirer son portrait en 26 mm sur 32 mm et en noir et blanc. La poste canadienne a émis, depuis vendredi dernier, un timbre à l’effigie de l’écrivaine de 84 ans. L’auteure d’un seul roman et quatorze recueils de nouvelles, a reçu le prix Nobel de littérature en 2013. 

C’est en publiant Alice au pays des merveilles que Lewis Carroll connut le succès. 2015 marque les 150 ans de cette histoire qui a fait le bonheur de millions d’enfants mais aussi d’adultes. En Angleterre, de nombreuses festivités sont organisées pour célébrer le père spirituel d’Alice.

Merveille des Merveilles, voici Alice et son blanc lapin, accompagnés d'un fou chapelier et d'un lièvre de mars en rut. C'est un jour d'été 1862, c'était un mardi, d'ailleurs, et la Lune était encore lointaine, Charles Lutwidge Dodgson se promène dans le courant d'une Tamise pure. Avec lui, un collègue et les trois jeunes filles du chancelier de l'université Henry Liddell.

La nouvelle Prix Nobel de littérature, la Canadienne Alice Munro, associe à une silhouette frêle un plume féminine d'une force rare (voir notre actualitté) Il ne faut donc pas se fier aux apparences. Aux yeux de son éditeur français, Olivier Cohen, qui est à la tête des Editions de L'Olivier, c'est tout simplement « une force de la nature sur le plan littéraire », rapporte l'AFP.

Après s'être retirée de son propre chef de la lice du Prix TS Eliot 2011, en guise de protestation contre ses nouvelles sources de financement privées, la poétesse Alice Oswald vient de se voir attribuer le Prix Warwick pour l'écriture, fondée en 2009 et gérée par l'Université de Warwick.  En sus de la cagnotte de 25.000 £, elle aura l'occasion de faire un stage au sein de l'université. Il s'agit de la première fois que la récompense revient à une plume du registre poétique.

La littérature est visiblement le filon qui marche en littérature populaire. Il n'y a pas que EL James qui en profite : ses épigones aussi profitent de l'engouement. C'est le cas de Melinda DuChamp qui a écrit un Fifty Shades d'Alice au pays des merveilles, livre publié le 23 juillet dernier. Elle envisage maintenant d'écrire une vingtaine de livres. 

Les bouquins relatant des aventures extravagantes ou évoquant des protagonistes complètement déjantés ne manquent pas, et parfois c'est bien ce qui donne au récit son caractère. La déglingue en littérature, c'est souvent une bonne raison de quitter sa petite routine pour se laisser absorber au sein d'univers inconnus. Mais si on devait vivre dans la peau de ces personnages qui peuvent perdre le sens de la réalité, ça pourrait virer à l'enfer. Si bien que plus d'une « maladies mentales » se sont vues attribuer des noms de personnages fictifs.

Qui mieux que Dali pour illustrer le chef-d'oeuvre de Lewis Carroll ? L'édition de 1969 d'Alice au pays des merveilles avait fait appel aux talents de l'artiste espagnol. Un résultat à la hauteur de ce que l'on est en droit d'attendre de l'un des grands artistes du siècle dernier. 

BONNES FEUILLES – Avec un regard désenchanté mais d’une précision chirurgicale implacable, et maniant une ironie savamment dissimulée, Alice Ceresa dresse le portrait intimiste d’une famille ordinaire, pour mettre au jour la structure profonde de la famille patriarcale et l’aliénation qui, inexorablement en découle.

Merveilleuse Alice, dans un pays merveilleux : la chronique

Alice Ferney évoque sans ambages son Paradis conjugal

Sous son imposante reliure de basane noire, c’est un intimidant in-quarto de plus de sept cent pages ; sur le plat figure un lourd médaillon de cuivre doré légendé Raphael Sanctius, représentant en buste le profil d’un homme jeune, aux cheveux longs, coiffé d’une barrette aux revers élégants.

A l’abri de cette présentation austère, dorment en sûreté, sous les serpentes qui craquent encore sous le doigt, de riches illustrations. Le trésor des notes critiques, le précieux catalogue des œuvres et la substance d’un texte éloquent font à ce livre un fermoir invisible dont seules la curiosité du savant et l’intrépidité de l’érudit possèdent la clef. C’est un livre réservé aux études profondes et au calme des bibliothèques, parlant à voix basse dans le silence des lampes. Le temps venu, on en soulève la lourde couverture comme on pousse la porte d’un ami qu’on ne se savait pas avoir.

Pour la promotion de son nouveau roman, le Bonheur commence maintenant, qui doit sortir le 27 mars, Thomas Raphaël a choisi l'originalité. On trouve sur YouTube ainsi que sur son

BONNES FEUILLES - Roman policier procédural au plus près du travail de terrain, questionnant le lien entre crime et maladie mentale, mais aussi l’usage des armes au sein de la police... Claire Raphaël pose plus d'une question, avec S'ils n'étaient pas si fous.