Perle

« Les récompenses des plus beaux livres de l’année. » C’est ainsi que se décrit le prix des Perles du Beau livre, qui revient cette année pour une 2e édition. Prix grand public, il récompense les meilleurs talents et réalisations dans 8 catégories différentes, écrits ou traduits en langue française. Les lauréats ont été désignés ce mardi 15 mars, au restaurant Chéper, à Paris. 

Organisé par l'association homonyme, Les Perles du beau livre s'efforcent chaque année de mettre en lumière des titres remarquables de cette catégorie éditoriale, à partir des préférences d'un jury de libraires. Une expertise professionnelle qui a distingué 8 ouvrages, pour ce palmarès 2024.

Virginie HannaRenato aide le Père NoëlMaud Legrand

Le père de Louis ne ressemble pas au personnage héroïque du super papa ; il n’appartient pas non plus à la famille du clown distrait et maladroit mais intensément drôle que l’on trouve aussi, souvent dans les livres pour enfants. Non, le père de Louis ne fait pas rêver. Vulnérable et fragile, mélancolique, il fait parfois honte à Louis. Surtout lorsqu’il boit et “pleure pour distraire sa douleur” .

Auteur de Autobiographie d’une courgette, le roman adapté en film d’animation et de multiples fois couronné, Gilles Paris a collaboré avec l’illustratrice Aline Zalko, pour un roman d’apprentissage. Entre école, enfance et douleurs, Inventer les couleurs, c’est la relation entre un père et son fils qui se dévoile.

Si tout le monde connaît le nom de Bob Morane, bien peu savent vraiment qui se cache derrière ce personnage devenu symbole de l'aventure. C'est pour remédier à une telle situation qu'Henri Vernes, qui a signé plus de deux cents romans racontant les péripéties de son héros, publie ses mémoires.

La très attendue biographie de Steve Jobs, qui sortira lundi aux Etats-Unis, dépeint, selon l'AFP, un homme aux multiples facettes, souvent intransigeant dans ses choix, y compris face au président des Etats-Unis.

C’est son fils Horatio qui aurait tué le vieux roi pour avoir abusé de lui, et non pas son frère par bête et méchante envie d’avoir la couronne. Ce n’est pas la première fois que cette version recolorée paraît, mais elle a eu droit à une critique ravageuse dans la revue Rain Taxi qui a mis le feu aux poudres.

Ce premier roman, naturaliste par son thème, ancré dans la réalité ouvrière, ne se contente pas de décrire les conditions de travail au sein des Fonderies et Aciéries du Midi dans les années 60-70. Non, il va bien au-delà, pénètre l'intimité d'une famille, les pensées les plus secrètes, les moins avouables d'un fils, le plus jeune, ébranlé, affaibli, façonné par la mort accidentelle d'un père ;   qui se construit et grandit dans l'ombre du mort, s'efforce d'y échapper, de s'en démarquer pour devenir, à son tour un homme.

Ce week-end, la toile littéraire nous apprenait que la mort de Shakespeare était beaucoup plus célébrée que celle de Cervantes — ils seraient tous deux morts le même jour, un 23 avril — aussi voici un article pour faire pencher la balance vers l’auteur espagnol, dont la vie fut aussi aventureuse que celle de son héros.

Passées les ruelles du Carmine, ses commerçants et sa belle nature, c'est l'enfance du narrateur que nous traversons avec délicatesse. Dans cette ville d'Italie au pied du mont « Cidnéo », la vie quotidienne semble rythmée par les saisons et l'école. Pourtant, c'est avec grande justesse que le lecteur se trouve face au deuil, à la confrontation d'un enfant de neuf ans avec la compassion adulte, aux interrogations qui ne cesseront plus d'arpenter son esprit, dorénavant. 

Jennifer Grant écrit sur son blog que, pour gagner au Monopoly, il faut être impitoyable. Elle aurait pu ajouter qu'il faut être féroce pour vendre un livre à la gloire de son père. Elle n'hésite pas à relancer des rumeurs sur la sexualité de Cary Grant, quelques jours avant la parution de ses mémoires (, Alfred A. Knopf) !

« L’Autofictif » ne se raconte pas : il se déguste. Du 18 septembre 2009 au 17 septembre 2010, Éric CHEVILLARD accumule les aphorismes au rythme effréné de trois par jour ! S’y glissent, de temps en temps, quelques brins de poésie rimée mais y figurent surtout quelques sentences parfois acerbes, acérées souvent inquiètes et introspectives.

BONNES FEUILLES - « Mon père ne devait pas souffrir », écrit Benoit Cohen. Dix ans après, l’auteur revient sur la disparition de son père, mort d’un cancer du pancréas. 

Révérend Patrick Brontë : père autoritaire de Charlotte

RentreeLitteraire2023 - Malgré cette sorte de douceur ou de réserve élégante, entre nous la drôle de guerre n’avait jamais cessé. Et il y avait par-dessus tout cette habitude d’être ailleurs, un ailleurs sans véritable endroit où personne, pas même mes frères aînés, me disais-je, ne tentait de le suivre, ne sachant dans quelle direction le chercher.

À l'occasion de la sortie lundi prochain de l'album Parages du vide,qui met en musique des poèmes de Michel Houellebecq, Jean-Louis Aubert est revenu sur la genèse de ce projet original, ainsi que sur sa collaboration avec l'auteur. « Des gens qui n'ont jamais lu un de ses bouquins vont peut-être connaïtre un de ses poêmes par coeur. C'est merveilleux », a-t'il declaré à l'AFP.

Alors que le très attendu Ghost in the Shell vient de sortir dans les salles, les esprits sont déjà tournés vers une autre adaptation de manga : celle d’Akira. Et depuis quelques jours, des noms de réalisateurs circulent.

Quand on est arrêté par les forces de l’ordre après avoir commis une faute de conduite, il y a ceux qui reconnaissent en toute bonne foi leur erreur, et puis il y a les autres. C’est à ces derniers qu’Alexandre Despretz, ancien motard de la police nationale, consacre une bande dessinée intitulée Brèves de volant (48 pages, 12,50 €).

Il était colère, ce matin, François Morel : de passage sur France Inter, il s’est réjoui de ce que les autorités parisiennes aient sévi. Deux ouvrages diaboliquement licencieux ont été mis à l’index, pour protéger la jeunesse et les écoles. 

La passion amoureuse, racontée par des hommes et des femmes, à travers leurs livres... le programme de La Grande librairie cette semaine aura des notes romantiques... ou pas. C'est désormais le mercredi à 20.50 que le magazine littéraire vous donne rendez-vous chaque semaine. 

Cette fois, les revendications ne proviennent plus simplement des bibliothécaires bénévoles en charge des livres recueillis au parc Zunotti. Suite à la descente de police contre la bibliothèque en marge du mouvement Occupy Wall Street, cette dernière a bel et bien été saccagée, le 15 novembre dernier.

C'est le lot et le jeu du gouvernement, autant que de ses ministres. Selon le baromètre Ipsos/Le Point et TNS/Figaro, la ministre de la Culture vient de prendre un peu de plomb dans l'aile, niveau popularité. Ce mois d'octobre signe une nouvelle baisse dans la carrière ministérielle d'Aurélie Filippetti, avec 3 points perdus en regard de septembre et 4 par rapport à août. 

Vous ne le saviez peut-être pas, mais le 5 octobre, c'était la Journée mondiale des enseignants. C'est l'occasion qu'a choisie Camille Bedin, secrétaire nationale de l'UMP, pour publier une lettre ouverte à l'attention des professionnels de l'éducation.

Le mercredi, la rédaction traîne les pieds, et l'on se court les uns après les autres, avec un Saint Graal à la clef, un Préssssssieux : le Canard enchaîné. Inutile de le cacher : la rédaction est accro. Sauf peut-être le rédacteur en chef qui l'utilise pour aromatiser son thé du matin, vers 15h30...

Ancienne directrice de Elle et aujourd'hui à la tête de La Revue des deux mondes (voir notre actualitté), Valérie Tornanian prend la plume pour raconter l'histoire de sa grand-mère arménienne.

Dans son rendez-vous « Dernières pages avant la nuit », diffusé juste avant minuit, la radio France Info a donné la parole à Yves Cochet, ancien ministre de l'Environnement sous Jospin. Ce dernier nous parle de ses lectures.

C'est un article de Slate.fr qui avait mis le feu aux commentaires. Dans cet article, nos confrères faisaient état d'une violation de la propriété intellectuelle des utilisateurs de Twitter. Dans un ouvrage, Les perles des Tweets et du net, relatant des messages 100 % véridiques, l'éditeur aurait manifestement oublié de solliciter les auteurs des messages. 

Si certains croient Frédéric Lefebvre isolé dans sa situation de lecteur qui s'emmêle dans les titres d'œuvres, avec son célèbre Zadig et Voltaire (voir notre actualitté), les libraires peuvent témoigner qu'en la matière, l'homme politique est loin d'être un cas isolé, rapporte Fluctuat.