Les Tours de Bois-Maury Intégrale

Comment ça va vous ne connaissez pas Michel ??? Ça tombe bien, ce début d'année nous régale avec la sortie du nouvel album de la série, "La bataille des Dombarelles" et le recueil des trois premiers tomes, Tête de cortège ! 

Avec Michel, Pierre Maurel met en scène un personnage attachant, engagé et authentique. Journaliste radio présent sur tous les fronts, il mène l'enquête et dénonce les injustices sociales au cœur de nos villes et jusque dans nos campagnes. 

L'auteur développe des récits sous forme d'enquête d'investigation (Michel serait-il la Élise Lucet de la bande dessinée ?) particulièrement bien ficelées, mêlant humour et critique sociale se concluant toujours de manière inattendue mais très ingénieuse. On retrouve l'engagement de Lupano avec ses Vieux fourneaux, l'humanité de Ken Loach et la légèreté de Bruno Heitz. 

Une des grandes richesses de l'écriture de Pierre Maurel est de toujours revenir à l'humain : la trame principale n'est pas toujours celle qu'on pense, et les grands enjeux politiques soulevés ne passent jamais avant les vicissitudes des différents acteurs de cette série dont on se prend vite d'affection. 

Et que dire du dessin de Pierre Maurel, virtuose sans en mettre plein la vue, vivant, précis, habité par un plaisir de faire qui participe pleinement à l'atmosphère de gaieté qui se dégage de ces albums. 

Impossible de choisir un album préféré, alors autant tous les lire ! 

Signalons au passage le soin apporté par L'employé du moi à l'édition des titres, proposant des livres soignés sans être trop luxueux, à peine moins larges que le format traditionnel, fine délicatesse qui se fait le reflet de ces belles histoires. 

Watchmen, V pour Vendetta, La Ligue des Gentlemen Extraordinaires, From Hell, Promethea, Lost Girls, Batman the Killing Joke... On chauffe, on brûle ? Oui, évidemment, c'est Alan Moore. 

Véritable génie de la bande dessinée moderne, ses créations ont profondément bouleversé le monde de la BD et des comics. Originaire de Northampton, en Angleterre, il fut révélé, comme de nombreux autres grands auteurs britanniques, au sein du magazine hebdomadaire culte 2000 AD.

Pendant la période allant de 1980 à 1986, Moore a donné vie à une multitude d'histoires courtes, mélangeant habilement humour, science-fiction et une satire brillante de nos sociétés contemporaines. Ces récits forment le cœur même de ce recueil.

Cette nouvelle publication rassemble donc, non seulement les célèbres récits Future Shocks et Twisted Tales, mais aussi des histoires inédites qui n'avaient jamais été rendues publiques auparavant.

Pour enrichir cette édition complète, l'éditeur a inclus les premières histoires que Moore a réalisées pour 2000 AD, et qui n'avaient jamais été publiées jusqu'à présent !

Le sacré, que l’on soit croyant ou non, à toujours eu une place importante dans le conscient collectif. Il suffit de voir quels efforts ont fait les pompiers de Paris pour sauver la Couronne d’épines de la cathédrale Notre-Dame en feu en avril 2019.

Cette même couronne qui illustre ici ce livre intitulé « Le Trésor des rois », écrit par la maîtresse de conférence HDR à l’université Sorbonne Paris et publié aux éditions Perrin .

Car ne nous méprenons pas, ici trésor est quasiment synonyme de saintes reliques et après l’épisode des rois maudits, de la peste noire et en pleine guerre de Cent Ans, un peu de ferveur religieuse et de sacré dans la vie des français et de leurs souverains ne seraient pas du luxe. 

Dans cette étude précise et accessible, l’historienne nous éclaire sur les possessions de ces reliques et sur les obligations qu’elles entraînaient vis à vis du cérémonial religieux. 

Ce trésor servira aussi, et surtout, d’outils de communication pour le pouvoir en place, Charles V en France pour commencer, afin de renforcer le « corps politique » et rassurer le peuple voire le contenir. D’où cette frénésie qui gagna toutes les cours d’Europe. 

Suivez donc ces rois dans la confection de leurs collections saintes puis dans leurs pèlerinages et quêtes du salut.

Les langues étrangères ne sont pas la spécialité des Français. On peut même dire que nous sommes carrément mauvais en la matière. Pourtant, il existe des raisons d’espérer. 

D’abord, en faisant un minimum d’efforts, on peut arriver à un résultat satisfaisant. Enfin, tout dépend de la langue que l’on choisit d’apprendre. Il faut faudra plus de temps pour maîtriser le chinois que l’espagnol. Le tout est de prendre une langue proche de la votre. Un anglophone mettra ainsi beaucoup moins de temps à apprendre l’espagnol que le coréen, 600 heures dans le premier cas contre 2 200 dans le second. Bon à savoir.

De manière générale, les langues les plus difficiles sont, dans l’ordre décroissant, le chinois, le grec, l’arabe, l’islandais et le japonais nous indique le site « Mother Nature Network. » Viennent ensuite le finnois, l’allemand, le norvégien, le danois et le français. 

Quand vous avez choisi quelle langue vous souhaitez apprendre, reste à savoir comment. Plusieurs initiatives qui sortent des sentiers battus existent si les méthodes conventionnelles ont échoué avec vous. Il y a bien sûr l’option numérique, au moyen d’une application comme celle proposée par Babbel. 

Au programme, moyennant un abonnement (5 euros par mois minimum), vous pouvez effectuer une série d’exercices directement sur votre ordinateur ou votre smartphone. Une méthode qui a donc le mérite de la mobilité. De quoi mettre à profit les heures perdues dans les transports. 

FESTIVALS ET DRAGUE

Mais rien ne vaut l’échange avec des personnes réelles pour progresser. Dans ce cas-là, vous pouvez vous tourner vers Education First. L’idée est d’apprendre la langue en question en immersion, c’est le principe bien connu du voyage linguistique. Pour rendre la chose plus attractive, Education First organise un festival en Angleterre, sur le mode des festivals de musique. 

Chaque année, EF organise Summeranza où tous les étudiants qui suivent le programme en Angleterre se retrouvent pour un concert, où il faut bien entendu parler en anglais. Les années précédentes, des artistes prestigieux ont fait le déplacement, Bob Sinclar en 2010, Will.i.am en 2012. Cette année, c’était au tour Apl.de.Ap des Black Eyed Peas. 5000 étudiants ont répondu présent. 

Autre solution : la drague. Il paraît que l’été, c’est la saison des flirts. Et selon Babbel, qui a réalisé un sondage, les Français estiment que c’est un bon moyen d’apprendre une langue étrangère. 21 % des personnes interrogées disent avoir flirté pour apprendre l’anglais, l’espagnol ou l’allemand. 44 % des personnes concernées ont dû faire des efforts d’apprentissage pour mieux communiquer avec leur personne d’élection. 

À relativiser tout de même : le sondage n’a été fait qu’avec 1000 personnes. Et l’on est en droit de douter des résultats linguistiques obtenus in fine... Il est peut-être plus sage d’apprendre sagement ses verbes irréguliers que d’écumer les pubs pour parfaire son anglais. 

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elPadawan

CC BY 2.0

Dans son projet d’urbanisme pour la ville de Paris, le maire socialiste avait dit voir en grand il y a sept ans déjà. Le premier projet est désormais lancé. Installée sur les terrains du parc des expositions de la porte de Versailles, une tour verra le jour dans quatre ans. Mais en fait de tour, il s’agit plus précisément…d’un triangle.

Ce sont les célèbres architectes suisses, Jacques Herzog (né en 1950) et Pierre de Meuron (né la même année) qui viennent ainsi remettre au goût du jour dans le XVème arrondissement de Paris les formes millénaires des pyramides égyptiennes… Ce cabinet d’achitectes, Herzog & de Meuron, a notamment signé le stade olympique de Pékin, (surnommé le « nid d'oiseau ») et la Tate Modern à Londres

Toutefois cette prochaine réalisation n’a que peu de chose à voir avec celle du Louvre. Comptant près de 70.000 m2, elle s’élèvera à 200 mètres au-dessus du sol, un peu plus basse que la Tour Montparnasse (210 mètres). Pour les Parisiens, une perspective de 5.000 créations d’emplois est esquissée. La mairie cède le terrain mais la réalisation sera entièrement prise en charge par l'investisseur Unibail-Rodamco.

Unibail-Rodamco est le premier investisseur et développeur européen d’immobilier commercial. Détenteur d’un patrimoine évalué à 23.9 milliards d’euros, Unibail-Rodamco opère sur trois segments majeurs : les centres commerciaux, les bureaux et les centres de congrès-expositions.

Un projet qui sortira de terre dans quatre ans :

Voici donc le premier projet clairement défini pour la remise à l’honneur d’un Paris en hauteur. Cinq sites restent encore disponibles pour accueillir des projets pharaoniques pouvant dépasser le plafond auparavant fixé à 37 mètres…

Le projet de la "tour triangle" comme on l’appelle déjà mettra cependant du temps à se mettre en route. Guillaume Poitrinal, président du directoire d’Unibail-Rodamco, a parlé d’«un premier coup de pioche dans 18 mois». Il faudrait ensuite un minimum de deux ans de travaux pour monter la tour. Les riverains ne devraient donc pas voir la tour terminée avant quatre ans. Les consultations publiques vont commencer à partir du 15 octobre prochain.