Les créanciers d'Alan Duff convoitent ses droits d'auteur
Comment Alan Duff se sauvera-t-il de la faillite ? Créditeur de 200.000 $ néo-zélandais auprès de ses créanciers, l'espoir est venu lors d'une séance à la haute cour de Napier. En effet, l'auteur avait contracté une dette de 32.000 $ auprès de la Mutual Finance d'Auckland voilà deux ans.
En septembre 2006, Duff s'achète une maison et emprunte 300.000 $ à l'organisme. Peu après la maison est vendue est l'auteur rembourse 306.615,75 $, mais le calcul des intérêts dus montre un manque de 32.615,72 $.
Se saisissant de la justice Mutual Finance entend bien récupérer la somme que l'auteur n'a pas remboursée. Et pour ce faire, les droits d'auteur de ses livres pourraient servir. Selon l'avocat de Mutual Finance, si Duff ne dispose pas de la somme « alors nous irons saisir ses biens. Nous nous intéressons en particulier aux droits qu'il pourrait percevoir dans les mois à venir, issus de ses films et livres ». Lesquels permettraient alors de recouvrir la dette de l'auteur.
Les royalties pour payer ses dettes ? Royal !
En moyenne, les auteurs perçoivent entre 7,5 et 10 % en Nouvelle-Zélande et Alan Duff a annoncé être en négociations avec un éditeur étranger ; étant dans l'impossibilité de payer son dû, les droits d'auteur générés pourraient alors être salvateurs.
Le romancier maori doit être en France actuellement selon nos informations. Nous n'avons cependant pas pu obtenir plus d'éléments.
28/07/2008 - 13:32