Vivre de paysage. Ou L'impensé de la raison

Ce lundi 28 septembre, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot-Narquin a présenté le projet de loi de finances 2021 pour la culture et les médias, détaillant au passage le plan de relance destiné au secteur du livre. Bibliothèques et librairies sont concernées par les aides mises en place pour faire face à la crise provoquée par le coronavirus.

Le Japon inaugurait ce 27 octobre la Semaine de la lecture : occasion idéale pour produire une étude autour… du livre audio. Ainsi, le fournisseur Audiobook.jp fournit quelques données résultant d’une enquête. Cette dernière ne change pas grand-chose aux grandes lignes remarquées partout dans le monde concernant la consommation d’audiobook. Elle conforterait plutôt les tendances bien connues.

Examinée ce mercredi 29 septembre par la Commission des affaires culturelle de l'Assemblée nationale, la proposition de loi visant à conforter l’économie du livre et à renforcer l’équité et la confiance entre ses acteurs a recueilli un large consensus des députés. Pourtant, la rapporteure elle-même a souligné les limites de sa principale disposition, qui porte sur les frais de port des livres commandés sur internet.

Non traduit en français, le roman de l'écrivain américain N. Richard Nash (1913-2000), Cry Macho, est porté à l'écran par le réalisateur Clin Eastwood dans un film homonyme. Prévu en salles le 10 novembre prochain, le film réunira Clint Eastwood lui-même, Eduardo Minett, Natalia Traven ou encore Dwight Yoakam.

La confirmation est donnée : si aucun des 480 romans de la rentrée d'hiver ne vous donne satisfaction, il restera toujours l'un des 166 ouvrages politiques qui sortiront entre janvier et mars. Certains porteront sur Nicolas Sarkozy, mais il est de plus en plus probable que l'un d'entre eux soit signé de Sarko.

Poussiéreux, le livre audio ? Il est vrai qu'en France, ce format n'a jamais vraiment décollé, contrairement à l'Allemagne (111 millions d'audiolivres vendus entre janvier et octobre, selon GfK) ou aux pays nordiques, qui y sont plus sensibles. 

C'est une révolution que le gouvernement australien amorce, dans l'industrie du livre. Depuis des années, le commerce est en effet pris en tenaille par une législation imposant de multiples limitations pour l'importation d'ouvrages. En effet, conformément à la loi, un délai de trente jours doit être respecté par tout libraire, avant de recourir à l'import. 

Invitée sur France Inter ce matin, la vice-présidente de la Banque Publique d'Investissement, Ségolène Royal, a assuré que son prochain livre n'était pas du tout reporté, contrairement à ce qu'affirmait Bruno Duvic. La question était sournoise, la présidente de la Région Poitou-Charentes l'a balayée d'un rire...

Un de nos lecteurs avait eu ce commentaire assez frappant, à l'occasion d'un sujet traitant des méthodes marketing pour le livre numérique, pratiquées chez Amazon. « C'est évident que ça doit tout de même sérieusement emmerder les éditeurs d'avoir sous les yeux une comparaison entre le prix du papier et le prix d'une version numérique pour un même titre. »

Depuis ce soir 18 h, le festival Saint-Maur en poche s'est achevé, après deux journées entières de rencontres, et une belle affluence, concluent les organisateurs, dans un communiqué.

Comme il avait vu juste, cet humoriste qu’on pendrait aujourd’hui par les orteils, poil aux groseilles, lorsqu’il lançait : « Tous nous sommes fauchés un jour par le croche-pied rigolard de la mort imbécile, et les droits de l’homme s’effacent devant les droits de l’asticot. » Ah, Pierre, qu’aurais-tu pensé de cette campagne, où la Mort rigolarde, invite, non à une dernière bière, mais à un petit vers – si tant est qu’on aime la poésie ?

Sorti le 21 mai dernier aux éditions Don Quichotte, le dernier livre de l’ancienne chanteuse Diam’s ne fait pas vraiment recette. On est du moins bien loin des chiffres de son premier opus autobiographique publié en 2012.

L‘idée même d’une création de zone de « livre » échange ne manque pas d’intérêt. La Sharjah Publishing City doit être créée à la fin de l’année, structurée par les Émirats Arabes Unis, qui cherchent des solutions pour élargir leur marché. Il s'agit d'une zone franche, développé autour de l'industrie de l'édition. Originellement baptisé Sharjah Book City, le projet est monté en partenariat avec l’International Publishing Association et l’Association des éditeurs des Émirats.

L'avis était attendu, et la Médiatrice du livre, Laurence Engel, l'avait remis cette semaine à la ministre de la Culture. Dans la foulée, Fleur Pellerin disposait donc des arguments qui confortaient sa première intervention. L'abonnement illimité « ne semble pas conforme à la loi », expliquait-elle en décembre 2014. Désormais, l'avis de la Médiatrice est rendu, et conforte la position prise par la rue de Valois. 

Habitué des projections sur le marché, le cabinet Deloitte a dévoilé une étude sur les tendances médias, technologies et télécommunication. Une vision mondiale des évolutions à venir, avec en tête de liste la téléphonie, qui prendra un nouveau souffle, avec le paiement intégré, et de nouveaux types d'appareils.

La reconnaissance faciale est au cœur d'une application développée par Thijs Biersteker, membre de l'agence néerlandaise de design, Moore. Un prototype a été développé, pour inverser la grande sentence : « Ne pas juger un livre sur sa couverture. » Cette fois, c'est en effet le lecteur qui est jugé : si le visage arbore un sourire béat ou une expression de contrariété, il sera impossible d'ouvrir le bouquin en question.

L'adolescente pakistanaise Malala Yousafzai, que les talibans avaient tenté d'assassiner, n'a pas fini de subir leur colère. Selon Dawn, les libraires seraient même menacés de représailles, s'ils commercialisaient les mémoires de la jeune fille. Son ouvrage, Moi Malala, je lutte pour l'éducation et je résiste aux talibans, a été publié par Calman Lévy en France. Mais au Pakistan, sa diffusion est particulièrement surveillée.

Avec son premier livre jeunesse, publié ce 17 décembre en sa version numérique enrichie, l'acteur hollywoodien aux zygomatiques bien rodés entend parler aux enfants de leurs angoisses personnelles, afin d'en minimiser l'impact néfaste sur leur psychologie. How Rolland Rolls se décline en trois formats ebook : un pour le Nook et un second pour l'iPad, comprenant tous les enrichissements de contenu, ainsi qu'une troisième version simplifiée, compatible avec le Kindle et autres appareils de lecture numérique.

Le maître de l'horreur Stephen King trahirait-il ses fans ? Le prochain roman de l'écrivain sera en tout cas un thriller, intitulé Mr. Mercedes. Prévu pour une parution en 2014, les droits d'exploitation ont été achetés par l'éditeur britannique Hodder qui promet « une histoire aussi terrifiante qu'un roman d'horreur ou supernaturel ».

L'application Apple Store pour iPhone a été enrichie début août, d'un programme de distribution de contenus gratuits en téléchargement. Avec la dernière mise à jour, le rayon téléchargement gratuit s'est étoffé d'un nouveau livre numérique, en fonction du pays où l'on se trouve. L'offre est valable jusqu'au 27 août en France avec le titre Mission Basilic de David Weber. 

Le week-end dernier, Radio France organisait, pour la deuxième année consécutive, « Radio France fête le livre ». Avec 200 auteurs invités à rencontrer le public, à la fois en direct, sous des chapiteaux devant la Maison de Radio France, et à l'antenne, l'événement a vu défiler pas moins de 6000 visiteurs sur deux jours.

L'Académie du Jazz vient de remettre ses nombreuses récompenses, congratulant le guitariste Sylvain Luc du prix Django Reinhardt, qui couronne le musicien français de l'année.

Pour Amazon, le livre numérique en passe de décoller en France

BONNES FEUILLES - Pavel Kiriline, ethnologue, spécialiste des Tlingit, des Algonquins, des Yakoutes, des Tchouktches ou des Toungouses, a beaucoup vécu. Avant même son incarnation actuelle, il a, au fil des siècles, revêtu des formes diverses : hommes, mammifères, poissons...

Attendu en librairie le 29 septembre dernier, Le fin mot de l'Histoire en 200 expressions décapantes, livre coécrit par Nathalie Gendrot et Guillaume Meurice, n'a jamais vu le jour aux éditions Le Robert. Les coauteurs avaient dénoncé un blocage opéré par Editis, en raison d'éléments ayant déplu à la direction du groupe et à son propriétaire, Vincent Bolloré. En réponse, le groupe éditorial pointait des risques de contentieux liés à des propos de l'ouvrage. Ce dernier paraîtra finalement chez Flammarion, propriété d'un concurrent, Madrigall.

Le livre de chevet d'Obama, Netherland, remporte un prix littéraire

Cory Doctorow est blogueur (co-rédacteur en chef de Boing Boing), journaliste, Maître de conférences à l'Open University, président du Centre Annenberg pour la diplomatie publique à l'Université de Californie du Sud et auteur canadien de science fiction. Il est par ailleurs membre de Creative Commons qui propose gratuitement des contrats flexibles de droits d'auteur. Il offre tous ses textes sur son site.

Le 13 Novembre dernier, Cory Doctorow a donné une conférence au Sommet National Reading devant des éditeurs, auteurs, étudiants ou encore des bibliothécaires sur le thème « Comment faire pour détruire le livre ? » . Un discours en quatre parties intitulées « pirates », « le peuple du livre », « sauvez le livre », et enfin « respect du copyright ». Une riche intervention qui a le mérite de discuter clairement des questions liées au droit d'auteur et du livre, numérique ou papier.

Le livre de Katie Price, alias Jordan, boudé par les librairies

Devenez jury d'un prix littéraire avec le livre de poche

Il n'y a pas qu'en France ou en Europe que les étudiants redoutent pour leur avenir : la Chine compte actuellement des millions de jeunes qui se replongent dans le Petit livre rouge de Mao, pour tenter d'y trouver la bonne parole, ou du moins un certain soutien.

Avec 25 millions de chômeurs et des jeunes diplômés sur le carreau, les lecteurs revenant vers Mao ne se comptent plus : dans la librairie Utopia, que dirige Fan Jinggang, les problématiques sociales l'ont emporté sur ses velléités d'établissements alternatif. Bilan, on veut du Mao depuis que la crise est partout, avec des ventes qui seraient 5 fois plus importantes dans cette librairie proche de l'université de Beida.

L'époque Mao semble avoir quelque chose de nostalgique pour ces étudiants qui dépensent pour leurs études, sans être assurés de quoi que ce soit. « À l’époque de Mao, tout le monde était égal, il n’y avait pas de privilèges. Mais, aujourd’hui, seuls les 'officials' sont riches et en bonne santé. L’égalité sous Mao, c’était une bonne chose », rapporte France 24.

Si l'on n'avoue pour autant pas les revenus liés à ces ventes, tout porte à croire qu'ils sont conséquents. De fait, selon ses estimations, il se vendrait 200 exemplaires par mois à l'heure actuelle. Mais l'engouement pour les doctrines maoïstes qui rassureraient les lecteurs est toutefois exempt de toutes les exactions liées à ce mouvement politique, qui a fait plus pour l'anéantissement des droits de l'homme que Marx pour le grand capital.

Manifestement, le gouvernement ne s'oppose pas non plus à la redécouverte du petit livre, et le librairie assure qu'il ne dépend pas de la volonté étatique concernant les livres qu'il propose. On trouve son réconfort où l'on peut...