Ce matin à Réau en Seine-et-Marne, derrière les murs du Centre Pénitentiaire sud francilien, l'humeur était à l'évasion littéraire. Pour la première fois un jury de détenus, mixte, composé de 5 hommes et autant de femmes, a eu l'honneur de remettre le Prix Paris Diderot, Esprits libres à l'écrivaine Maylis de Kerangal pour son roman Réparer les vivants. Une initiative culturelle et participative réussie. Comme l'a si bien résumé l'un des jurés : « Je suis content qu'on ait ainsi été responsabilisés et je pense qu'on a été au rendez-vous. »