Le succès des livres de J.K. Rowling n'est plus à démontrer. Mais son devenir pourrait dépendre, selon une récente étude des différents groupes qui composent son lectorat. Ils seraient quatre, et assimilables trait pour trait à l'une des quatre grandes maisons, explique le professeur Brown, de l'université d'Ulster.
Une étude de sept années a ainsi mené aux conclusions suivantes : on peut déterminer quatre groupes majeurs : Poufsouffle et Gryffondor. Si les uns son des lecteurs qui prennent leur temps et relisent les livres de Potter, profitant amplement de la série, les seconds, en lecteurs avides, vont dévorer les livres, mais passer ensuite à autre chose.
De l'autre côté, on trouvera alors les Serpentards, qui préfèrent voir les films, mais disent avoir lu les livres quand cela les arrange. Et en dernier lieu, les Serdaigles qui voient dans ces histoires des motifs à écrire leurs propres aventures ou à diffuser sur YouTube des vidéos frauduleuses.
Une étrange ressemblance les rapproche
Des caractéristiques qui les rapprochent étrangement des étudiants envoyés dans les diverses maisons d'enseignement, remarque le professeur Brown, pour qui cette similitude est étonnante, mais fait sens. On parle ici de fidélité à l'aventure, ou de simple mouvement de mode, voire de désintérêt ou encore de rebondissement.
Intriguant parce que les Griffondors sont les courageux, les Poufsouffle, les fidèles, les Serdaigle, des érudits et les Serpentards, des malins « qui parviennent toujours à leurs fins », lit-on dans le texte.
Les Serdaigles les plus dangereux
Et ce sont les Serdaigles qui pourraient compromettre les ventes futures des livres, en détournant ou piratant les textes, les films, ou avec une activité parodique poussée. Mais alors, quid de la postérité d'Harry Potter ? Selon M. Brown, cette série pourra revenir à la mode, ou disparaître tout bonnement comme toutes les modes. Et les lecteurs se retourneront pour se demander ce qui leur a pris de lire ces bouquins...
Si dans l'acception universitaire du terme, un classique est ce que l'on peut enseigner en classe, et que Potter sert déjà de support de cours, son avenir reste soumis aux aléas du public. C'est probablement là que l'on découvrira si l'oeuvre de Rowling découlait d'un engouement figé dans le temps...