Comme Shakespeare outre-Manche, le volume et la qualité des oeuvres de Molière lui ont attiré quelques soupçons de malversations littéraires. Ainsi Pierre Louÿs, en 1919, émet-il l'hypothèse : Molière aurait été un prête-nom pour Pierre Corneille, notamment pour Amphitryon (1668). Depuis, la théorie a trouvé ses adeptes, mais deux chercheurs du Laboratoire Interdisciplinaire des Énergies de Demain (CNRS/Université de Paris) et de l'École nationale des chartes (Université Paris Sciences et Lettres) affirment pouvoir lui régler son compte.