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Et si la solution à la problématique apparemment insoluble de la bibliothèque et du livre numérique existait ? Et si elle provenait Laboratoire sur l'innovation de la bibliothèque à l'université d'Harvard ? C'est en tout cas ce que soutient Jeff Goldenson, designer Web et spécialiste de la communication multimédia de son état. Selon lui, ce laboratoire expérimental est en train de mettre sur pied un schéma possible pour l'avenir de la bibliothèque et de l'édition : La Library License.

L'internaute est-il devenu incapable de vivre sans pirater ? Et sans trembler, l'idée ne reviendrait-elle pas à envisager que la technologie soit finalement nocive pour l'humain ? « Les gens qui travaillent l'information électronique sont continuellement distraits. Ils changent d'activité basique en moyenne toutes les trois minutes, et de projet toutes les dix minutes. Il est juste impossible pour eux de s'investir entièrement dans quoi que ce soit si l'on change de sujet aussi rapidement ». 

Framasoft, association de promotion du logiciel et de la culture libres, et l'association pour le partage de la connaissance Wikimédia France, se sont associés afin de proposer l'encyclopédie Wikipédia... stockée non pas en ligne mais sur une clé USB.  L'offre a été annoncée par communiqué de presse ce 8 octobre. Elle constitue une avancée majeure pour les usagers qui n'ont pas forcément un accès permanent au réseau internet, et s'accompagne par ailleurs de nombreux logiciels libres.

En Espagne, la TVA sur les ebooks ne cesse de faire parler d'elle. Début septembre, des modifications avaient été apportées, faisant passer la TVA des livres numériques de 18 % à 21 %, sans toutefois varier le prix acheteur de l'ebook (voir notre actualitté). De son côté, le livre imprimé, considéré comme un produit culturel, reste taxé à 4 %. Dans ce cadre, le Groupe éditorial Planeta a affirmé la nécessité de mettre la taxe des ebooks à 4%, comme des livres papiers.

Ça rappellerait presque l'un des plus célèbres emprunts de la littérature française, que Molière avait chipé à Cyrano de Bergerac : « Que diable allait-il faire, dans cette galère ? » Mais ici, l'intéressée est une intéressée : la PDGère Grande-Bretagne de Little, Brown, maison d'édition filiale elle-même de Hachette UK. Dans un courrier dévoilé dans la presse cette semaine, on découvre que celle-ci tente de convaincre les auteurs de sa maison de renoncer à l'abandon des DRM. Fumeux !

Le petit monde de la lecture numérique s'est brusquement ébranlé la semaine dernière lorsque Txtr, une société allemande qui propose ses services de distributeur numérique de l'autre côté du Rhin, a annoncé en grande pompe qu'elle se lançait dans la bataille des lecteurs ebook. Une annonce qui aurait pu passer inaperçue si le prix de l'appareil en question n'avait pas été si bas: avec un prix de lancement à 9,99€, difficile de faire mieux. (voir notre actualitté)

A l'âge d'à peine 5 ans, Sophia Moss n'a certes pas encore toutes ses dents, mais elle est déjà une dévoreuse hors norme de lectures. Actuellement en classe de maternelle, au sein de la T.S. Cooley Elementary Magnet School de Lake Charles, en Louisiane, l'insatiable lectrice aurait lu non moins de 875 titres en l'espace d'une seule année scolaire. Une consommation remarquable de livres qui lui aura néanmoins laissé le temps d'écrire le sien !

L'auteur britannique de science-fiction Arthur C.Clarke est décédé en mars 2008. Et pourtant son code génétique va voyager dans l'espace, comme annoncé samedi 22 juin 2013 par NBC News. Le vol du de Sunjammer a été planifié pour novembre 2014 depuis la base de lancement de Cap Canaveral (Floride). Le Sunjammer tire son nom du vaisseau spatial solaire d'un récit de Clarke intitulé The Wind from the Sun. S'il y a résurrection, elle risque d'être solaire.

AcademicPub vient de lancer un nouveau service : « Off the Shelf ». Le principe est plutôt simple et devrait faciliter la vie des chercheurs et autres universitaires. AcademicPub est une plateforme qui permet à un professeur d'exploiter en toute légalité un certain nombre de contenus. Une fois les fichiers sélectionnés, ils peuvent être transformés en ebook ou imprimés à la demande. Moyennant finance bien sûr. « Off the Shelf » permet à une bibliothèque universitaire de savoir de quels droits elle dipose déjà.

La Foire de Leipzig a ceci de particulier que contrairement à d'autres elle est consacrée aux lecteurs. Des rendez-vous et discussions grand-public qui ont permis de noter l'émergence du livre numérique outre-Rhin. Et ce grâce à des dynamismes éditoriaux plus proches du marché américain que français. Signe des temps, la Foire a couronné les premiers lauréats de autoren@Leipzig Preis. Prix qui consacre un autoédité numérique selon la qualité littéraire mais aussi sa réception sur internet.

L'opposition ne date pas d'hier, et c'est sur elle que repose tout le conflit entre la France et le Luxembourg, et la Commission européenne : le livre numérique, ce n'est pas un livre. Et c'est la raison pour laquelle on lui applique une TVA plein pot, contre l'acceptation d'une TVA réduite pour les formats papier. Mais la Commission n'est pas seule à avoir décidé de ce fait. Les écoles en font également la douloureuse expérience.

L'affaire n'aura pas traîné : les Rencontres nationales de la librairie de Bordeaux sont encore chaudes dans les esprits que déjà députés et sénateurs planchent sur la mise en application des projets de la ministre de la Culture. Aurélie Filippetti, remontée fort logiquement contre Amazon, avait assuré devant les libraires indépendants réunis à Bordeaux, qu'elle travaillerait à la question de la gratuité des frais de port et de la remise de 5 %. L'objectif : empêcher le cumul de ces deux éléments. 

La 55e Assemblée générale de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle s'est ouverte hier à Genève, sur une note positive qui concerne les finances au beau fixe de l'OMPI. Le directeur général, Francis Gurry, s'est par ailleurs félicité du besoin renouvelé de la propriété intellectuelle et la protection qu'elle peut apporter, au moment où « le savoir, la technologie et la création sont au cœur de l'économie contemporaine ». L'IPA, Union Internationale des Éditeurs, a apporté un bémol.

Le Fondation créée par George Arthur Forrest, riche homme d'affaires belge d'origine néo-zélandaise, est au centre d'une polémique. Mediapart s'interrogeait, ce lundi, sur la nature intéressée de l'achat d'une collection de livres estimée à 60.000 €, auprès des éditions À Dos d'âne. Une société, maison d'édition, que dirige Véronique Cazeneuve, parallèlement femme du ministre de l'Intérieur français. La fondation dénonce une « fausse polémique » autour de cet achat, dont elle serait victime. ​

Les auteurs ne sont pas seuls à être restés de marbre devant le pamphlet de l’avocat Richard Malka, écrit pour le compte du SNE. On y trouvait tout à la fois des choses contre la réforme du droit d’auteur, au niveau européen, et d’autres sur la loi numérique d’Axelle Lemaire. Mais dans l’ensemble, non seulement l’opération virale tourne à vide, mais elle compte des détracteurs peu décidés à se laisser embarquer dans ce faux combat.

L’idée que l’on puisse considérer le prêt de livres comme une fraude dénote tout de même une certaine orientation psychologique. Suite à la visite de l’inspection des fraudes, la société Booxup est tombée des nues : elle propose une solution pour simplifier le prêt, avec un outil commercial qui intrigue. Et surtout, laisse craindre que l’exploitation d’œuvres, sans que les auteurs ne soient rémunérés. Neil Jomunsi, auteur, se lance dans le débat : le prêt, c’est la confiance, non ? 

On apprenait en avril dernier que 93 % de l’offre éditoriale sont encore inaccessibles aux personnes en situation de handicap. Ce constat, Virginie Brivady le pointe du doigt depuis trois ans, particulièrement pour les livres jeunesse. Depuis 2012, son site dénommé Livres-Accès propose de répertorier les œuvres adaptées au handicap. Désormais, elle va plus loin : non seulement certains ouvrages peuvent être directement achetés sur son site, mais il devient également accessible aux personnes avec des troubles cognitifs, moteurs et visuels.

La société Inkshares a ouvert ses portes début 2014, avec comme mantra la fusion entre édition traditionnelle et collecte de fonds. Un ou plusieurs auteurs indépendants publient leur projet de livres, et l'équipe d'Inkshares se charge d'informer les lecteurs et autres intéressés, qui manifestent leur soutien aux idées en suivant leur développement, en précommandant ou en participant à la création elle-même. Visiblement, pour atteindre ces soutiens et les impliquer, Facebook et l'email sont des moyens efficaces.

Fin 2012, la société Oyster ne pesait pas énormément dans la balance : quand elle assurait qu'un Netflix du livre numérique aurait toute sa place sur le Web, et son public, il était permis de sourire. À présent, l'huître a trouvé sa perle et vient concurrencer Amazon ou Scribd sur le terrain de la lecture illimitée. Preuve de sa bonne foi auprès des éditeurs, le service propose désormais les achats à l'acte, en plus de la lecture illimitée.

L’écriture de nouvelles est particulière, car elle entraîne le lecteur dans des petites histoires courtes. Il faut, donc, que l’écriture soit précise comme taillée au scalpel, ciselée. Edgar Allan Poe brillait dans cet exercice littéraire fort compliqué. Fouad Laroui, en écrivant Les noces fabuleuses du Polonais, opte pour ce type d’écriture très particulier où il excelle (il a reçu en 2012 le prix Goncourt de la nouvelle pour son livre : L’étrange Affaire du pantalon de Dassoukine, Julliard).

Ce 23 avril, à l'initiative de l'UNESCO, est organisée la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur. Demain, dans la ville de Sherbrooke, la ministre de la Culture et des Communications du Québec, Hélène David, présentera le Plan du livre. Ce dernier doit principalement comprendre des mesures en faveur des librairies. Une décision assez compréhensible : elle avait mandaté Luc Fortin, son adjoint parlementaire et député Sherbrooke, pour prendre en charge une mission autour des aides à la librairie. 

Les superpoductions internationales bouderaient la France comme lieu de tournage. Mais pas question que l'Hexagone soit à la traîne en la matière, a estimé Fleur Pellerin, qui permet depuis le mois dernier aux films étrangers de plus de 4 millions € de budget de bénéficier d'un crédit d'impôt plus élevé. Elle s'est rendue à Hollywood pour faire savoir que son pays était un lieu de tournage idéal.  L'opération séduction aurait fait succomber, de Marvel à Cinquante nuances plus sombres...

L’association France urbaine demande dans un communiqué qu’une évaluation précise de la réforme des rythmes scolaires au primaire soit engagée. Cette association née de la fusion de l'Association des Maires de Grandes Villes de France et de l'Association des Communautés Urbaines de France, regroupe les élus des métropoles, des grandes communautés et des villes centres ou périphériques. Elle compte, au 31 décembre 2015, 99 membres de toutes tendances politiques confondues, représentant près de 30 millions d'habitants.

Le Syndicat national de l’édition annonce l’arrivée de deux personnes, dès ce 1er février. Karen Politis Boublil et Axelle Chambost sont les dernières recrues, indique le SNE dans un communiqué. Karen Politis Boublil sera chargée de mission, en remplacement de Gabriel Zafrani. Elle animera les Commissions économique, environnement, adhésion et livre audio. Axelle Chambost rejoint l’équipe du SNE, en tant que chargée de mission de la Commission sociale et du groupe Religion, en remplacement de Claire Gorrias.

Il était prévu de longue date, pour la fin du mois seulement. Mais les polémiques sur la place des femmes dans le milieu de la bande dessinée, suite aux nominations du Grand Prix d’Angoulême notamment, ont fait avancer la date de son lancement à... aujourd’hui. Pénélope Bagieu lance le blog de bande dessinée « Les Culottées ». Chaque lundi, nous pourrons donc nous délecter d’une nouvelle page consacrée à la vie d’une femme « qui ne fait que ce qu’elle veut ».

Qu’est-ce que la creative non-fiction ? Les spécialistes traduisent cette expression en français par « non-fiction narrative » ou « non-fiction romancée », mais le terme original reste le plus utilisé. Pour le moment ce genre littéraire fait surtout parler de lui dans les pays anglo-saxons, là où il est né. À mi-chemin entre le reportage, le documentaire et le roman, de quoi la creative non-fiction est-elle le nom ? Que se cache-t-il sous ce terme alambiqué ?

Stop. Le procès d’intention qu’on a fait à l’auteur sur les réseaux sociaux avec ce livre et avec cette phrase en particulier « Mais qu’est-ce que j’en ai marre.... », phrase qu’elle reprend, en effet, en boucle dans un paragraphe dans le premier quart du livre, est juste dégueulasse. Sortie de son contexte, comme d’autres qui ont été reprises et moquées avec une condescendance rare, ce bout de phrase n’a évidemment aucun sens. ​par Laurence Biava

La chanteuse Taylor Swift, qui domine les charts avec son album 1989, également son année de naissance, s'est engagée depuis quelque temps dans la promotion de la lecture et de l'éducation pour les plus jeunes. Elle participe ainsi à l'initiative Open a World of Possible, qui distribuera prochainement 25.000 livres aux élèves de 25 écoles de New York. Avec comme objectif final la lutte contre les inégalités économiques, dont les répercussions sur l'éducation sont importantes.

Pour la publication de son premier livre Dear Beneficiary, l'auteure Janet Kelly a organisé sa campagne promotionnelle qu'elle estime à hauteur de 200.000 £, du jamais vu selon son agent littéraire. Le titre est paru le 19 mars chez l'éditeur indépendant Cutting Edge Press, qui se réjouit forcément d'une auteure aussi volontaire. L'indépendance laissée à l'auteur en matière de publicité, arrivée dans l'édition traditionnelle après l'autopublication, laisse pourtant craindre des inégalités de taille.

Surnommée « la petite fiancée de l'Atlantique », pour avoir été la première femme à remporter la Route du rhum, la navigatrice Florence Arthaud, fille de Jacques qui fut un temps le directeur de la maison d'édition Arthaud, est décédée ce lundi 9 mars en Argentine. Avec 10 autres personnes, dont 8 Français, elle se trouvait à bord de l'un des deux hélicoptères qui se sont percutés, sur le tournage de l'émission de télé-réalité de TF1 : Dropped.