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Oussama Ben Laden : des conseils de lecture aux USA

David Diop n'a pas raflé la mise, ce 15 novembre, lors de la cérémonie des National Book Awards, récompenses littéraires très convoitées des États-Unis. Cette année, la cérémonie a été marquée par un appel collectif des finalistes pour un cessez-le-feu à Gaza, qui a provoqué le retrait de deux sponsors des prix. 

Depuis des mois, les syndicats de professionnels et Google books se bichonnent un accord qui devait mettre un terme à la plainte pour violation de droit d'auteur : l'Authors Guild et l'Association of American Publishers percevraient, indirectement, 125 millions $ pour que Google soit autorisé à jouir des oeuvres sous droit négligemment numérisées.

Mais vendredi, le ministère de la Justice, ou DoJ, s'est prononcé contre cet accord. « Tel qu'il est actuellement rédigé, le règlement proposé ne correspond pas aux normes juridiques que cette cour doit appliquer. »

Rejeter le règlement, certes, mais surtout inciter à discuter de nouveau pour trouver une autre solution, et selon Paul Aiken, directeur de l'AG, c'est une invitation à trouver le moyen pour que cette bibliothèque universelle puisse réellement voir le jour.

Alors, tout le monde s'en retourne à sa planche de travail, et tout particulièrement sur le problème des oeuvres orphelines, ces livres sous droit, mais dont on ne parvient pas à retrouver les ayants droit.

Or, dans ce rejet du DoJ, il ne faut pas lire un refus du règlement, attendu que le ministère souhaite véritablement que l'on parvienne à ouvrir ce centre d'accès à une somme de connaissances démentielle. Entre autres réflexions, celles qui atténueraient le risque de position dominante de Google, en donnant accès à des concurrents aux oeuvres orphelines par exemple.

Il est donc très probable que les parties revoient leur copie, encouragées par ce qui est finalement moins un refus qu'une invitation à corriger ce qui ne va pas. Reste que nous sommes probablement encore loin d'une résolution définitive.

Rencontrant un grand succès, la série Under the Dome, inspirée par le roman éponyme de Stephen King, en est à sa deuxième saison. Et, pour le tournage de cette suite, le romancier a souhaité lui-même participer à l'écriture d'un épisode.

Le casting du long-métrage Deadpool pourrait bien avoir révélé tous ses secrets : Ryan Reynolds en mercenaire masqué, Morena Baccarin en Copycat, T.J. Miller sous les traits de Weasel... Et désormais, Ed Skrein, qui campera le super vilain de cette production attendue en salles pour le mois de février 2016.

Connu pour ses oeuvres jeunesse, Roald Dahl n'aurait pas qu'une seule corde à son arc, finalement... Au cours de la Seconde Guerre mondiale, l'écrivain aurait agi comme un véritable James Bond, mais pas uniquement dans le domaine de l'espionnage. Tout aussi bien dans celui des conquêtes féminines à rallonge.

Au sein de l'univers cinématographique Marvel, le film consacré à Gambit semble être l'un des plus difficiles à concrétiser : le réalisateur Rupert Wyatt a laissé tomber, remplacé par Doug Liman, et la production du film a été repoussée au printemps 2017. Simon Kinberg a insisté sur la complexité du personnage, et assure que Gambit a le potentiel pour être aussi bien accueilli que Deadpool, le mercenaire roublard.

Si l'on exclut les univers Marvel et DC, il est finalement assez rare que des bandes dessinées soient adaptées en jeux vidéo : on compte à ce palmarès XIII, Astérix, les Schtroumpfs et Tintin, Titeuf, et quelques grosses licences du type Judge Dredd ou The Walking Dead. 100 Bullets, série de comics scénarisée par Brian Azzarello et dessinée par Eduardo Risso, publiée entre 1999 et 2009 chez Vertigo (DC Comics) aurait du s'ajouter à la liste.

C'est une véritable habitude dans le monde des manga à succès : dès lors que la fin d'une série best-seller est annoncée, elle est immédiatement suivie par un spin-off consacré à un personnage, ou par le tournage de nouveaux animes ou films. Le manga Bleach, succès mondial depuis 2001, ne déroge pas à la règle : la série de Tite Kubo s'arrêtera à l'automne prochain, mais un film live action est en préparation.

Ça commence à se savoir, mais on aime bien les GIF, chez ActuaLitté. Ces mises en boucle d’images issues de films, séries, dessins animés, reportages, jeux vidéo ou captations amateurs font désormais partie de nos moyens d’expression, au même titre que les emojis et messages éphémères de Snapchat. Tout ça pour vous dire qu’on a ouvert un répertoire des GIF littéraires, les GIF avec des livres et des lecteurs, pour mieux exprimer notre <3 pour la lecture.

Que l'on soit Lannister ou Targaryen, il faut toujours un siège où poser son séant. Aegon I Targaryen, aussi appelé Le Conquérant, n'avait pas fait les choses à moitié en créant un immense trône à partir des armes des ennemis abattus au cours de la conquête des Sept Royaumes. Le tout forgé par le feu d'un immense dragon. Si, par hasard, tous ces éléments ne sont pas à disposition, d'autres solutions existent selon TheWeek.

Foisonnante toile, où les auteurs ont trouvé un espace de pubication infini. Espaces personnels, blogs, Tumblr, internet est un véritable vivier : on y rencontre le pire et le meilleur, mais assurément la plus grande diversité. Des revues aux textes, Guillaume de Lacoste Lareymondie, directeur du Poème de la quinzaine reste pourtant sceptique. « Faute de maîtriser correctement ce média encore neuf, la presque totalité des textes en ligne est illisible ou introuvable. Les moyens d'y remédier sont pourtant simples. »

Depuis juin 2012, l'ICANN est en effervescence : 2000 demandes avaient été enregistrées pour la création de futurs extensions de noms de domaines, parmi lesquels .LOVE, .PIZZA ou encore, .BOOK. Or, ces extensions sont gérées par un organisme à but non lucratif, logiquement, qui a été créé en 1998 par le Département du Commerce américain. Autrement dit, les adresses offertes par l'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, ou ICANN, dépendaient du gouvernement des États-Unis.

Dans un foyer britannique lambda, une étude a démontré que plus de la moitié des livres présents dans la bibliothèque n'avaient pas été lus. En réalité, les deux tiers des répondants ont un attachement particulier à tel ou tel ouvrages, qu'ils conservent en vue de le lire plus tard. Mais un quart des sondés a juste une sainte horreur de jeter quoi que ce soit. Moralité : on stocke, un peu comme on collectionnerait les timbres. 

ENTRETIEN – Ce Britannique improbable semble être romancier depuis toujours, et journaliste avec la même assiduité. Quand il raconte qu’à 10 ans, il avait dévoré Dune de Frank Herbert, Ballard ou encore les livres de Philip K. Dick, on ne peut imaginer que le garçon tourne mal. Son personnage, lez psychiatre londonien Zack Busner, est de retour, dans les années 70. Avec Requin, publié à L’Olivier, on jubile. Et plus encore en rencontrant le bonhomme...

Il suffit d'avoir eu la tâche de réaliser un quelconque tract, ou, pire encore, une affiche ou une infographie pour le savoir : sélectionner une police n'est pas forcément aisé, dès lors que l'on veut sortir des sentiers battus. Mais alors, combiner plusieurs polices de caractères, cela peut rapidement devenir l'enfer. Pour que la typographie ne devienne pas un purgatoire, découvrez Fontjoy, une plateforme web qui vous aide à associer harmonieusement les polices.

À l'heure où le livre n'est plus le médium dominant auprès des plus jeunes, il peut-être bon de se souvenir que le texte n'est pas sa propriété exclusive. On trouve ainsi des informations écrites dans les jeux vidéo, où elles occupent parfois une place centrale. Le groupe Penguin Random House et l'organisation représentative des éditeurs de logiciels et de jeux vidéo vont se pencher sur cette relation pour en tirer quelques enseignements.

Le développement des technologies liées aux intelligences artificielles, couplé aux possibilités de traitement de masse des données, a ouvert un nouveau champ dans l'étude des émotions liées à l'expérience culturelle. Avec de premières applications intéressantes dans le domaine de la recommandation : le site Love for Livres propose ainsi de découvrir sa prochaine lecture en fonction des émotions que l'on recherche, ou que l'on ressent sur le moment. Entretien avec Céline Mas, sa cofondatrice.

Aux États-Unis et au Canada, le mois de février est, depuis quelques années, le « Black History Month », une période où l'on met un peu plus en avant les œuvres de créateurs afro-américains, ou plus généralement issus de la diaspora africaine. Des élèves de 6e d'un collège de la ville de Milwaukee, dans le Wisconsin, se sont emparés d'œuvres qu'ils ont étudiées en se mettant en scène « dans » les couvertures des ouvrages.

Quand il revêt sa robe rouge et enfile sa perruque blonde, August Crimp devient Dragman, le super-héros qui vole au secours des passants maltraités et lutte contre les voleurs d'âme. On l'aperçoit parfois planer au-dessus de la ville, flanqué de son acolyte, Dog girl, ou vautré dans les salons feutrés du Pretty Pretty, un lieu discret où des hommes travestis accueillent les clients, dont pas mal sont membres des forces de police.

Fort de ses 37 éditions, le Livre sur la Place fait figure d'institution littéraire dans le Grand Est, avec un revers pour cette médaille : on prend les mêmes et on recommence, résument certains observateurs. Heureusement, la cité ducale abrite des empêcheurs de tourner en rond, qu'il était possible de croiser à quelques mètres de la Place Carrière, à la MJC Lillebonne ou dans la rue Stanislas. Microédition et maxi ambitions ont permis de varier les expériences littéraires.

En 2013 sortait une adaptation de l’histoire fascinante d’un géant vaincu par un haricot. Ou presque. Eh bien, en 2018, Disney sortira l’histoire d’un haricot qui vient à bout d’un géant. Ou presque. Pour mémoire, le studio avait déjà réalisé une version, qui n’avait rien à voir, de Mickey, et le haricot magique, datée de 1947. Mais cinquante ans plus tard, on peut toujours raviver le feu sous les vieilles marmites.

Le Parlement roumain a récemment adopté une loi mémorielle visant à interdire le négationnisme, les organisations, les symboles fascistes ainsi que le culte des personnes reconnues coupables de génocides ou de crimes contre l’humanité. Le but pour le pays ? Assumer son histoire et bannir tous écrits élogieux de ces drames historiques. La législation inquiète alors les intellectuels roumains, avec pour question sous-jacente : peut-on désormais lire Émil Cioran ou Mircea Eliade sans être accusé de sympathies fascistes ? 

Les Enfoirés, on les aime, ou l’on ne s’avise surtout pas de les critiquer. Invité sur MFM Radio, le chanteur Pascal Obispo a mis les points sur les « i » prenant la défense du collectif. « Les gens qui attaquent c’est des trous du cul [...] Ils ne se rendent pas compte de ce que ça fait… » C’est que les piques et polémiques, depuis quelques années, ne manquent pas. Et le chanteur tente de défendre son implication.

On compte déjà plus de 500 signataires, dont cinq lauréats du Nobel de littérature — Orhan Pamuk, J.M. Coetzee, Elfriede Jelinek, Günter Grass et Tomas Tranströmer. Auteurs, intellectuels, personnalités politiques, écrivains, tous demandent que cessent les abus en matière de surveillance sur la toile et que l'on protège les données. Hanif Kureishi, Björk, Arundhati Roy, Don DeLillo, Ian McEwan, Tom Stoppard, Margaret Atwood ou Martin Amis, autant de noms prestigieux, aux voix puissantes, qui se rassemblent.

Le site Mythologica, adossé à la revue du même nom, est désormais en ligne sous sa nouvelle mouture. Dédiée à l'imaginaire sous toutes ses formes, cette page parle des livres, des films, des jeux ou encore de la musique. Pour ceux qui aiment la fantasy, le fantastique ou encore la science-fiction Mythologica est d'une grande richesse. On trouve un contenu complémentaire de la revue papier avec une équipe de rédaction dédiée à la version en ligne.

Cory Doctorow revient très largement dans une analyse que présente le Guardian, sur la question de la protection du droit d'auteur, ou plus précisément du copyright, avec l'adjonction de DRM. Ces outils numériques sont ce que l'on présente plus concrètement comme des verrous numériques, chargés d'empêcher des utilisations proscrites par l'ayant droit. En somme, restreindre les usages du consommateur, que l'on soupçonne par avance, d'être un contrefacteur en puissance.

Savez-vous planter des choux, à la mode du Wisconsin ? On ne les plante ni avec les pieds, pas même avec le front ou le nez, non, dans l'État américain on se sert désormais des bibliothèques publiques. Tandis que se popularise l'habitude de « consommer-local », le nouveau service de prêt consiste à fournir le lectorat, en graines prêtes à semer. L'emprunteur rapporte quant à lui les semences qu'aura ultérieurement produites sa plantation. Pratique.

À force de voir le mal partout, et la censure erratique d'Apple en particulier, on finit par s'aveugler un peu. Brian K. Vaughan - et la presse avec lui - s'enflammait hier : le tome 12 de son comics, SAGA, était censuré, croyait-il. Et d'accuser Apple d'être à l'origine de cette situation, estimant que deux petites vignettes, où l'on voyait une fellation administrée par un homme, avaient provoqué le refus d'Apple. 

Chez E-Ink, on accuse le coup de pertes en parts de marché (voir notre actualitté), mais on garde la primeur des idées. La preuve avec un prototype de smartphone un peu spécial. Verso, c'est un téléphone-smart comme il y en a des milliers, écran LCD rutilant ; recto, c'est un dispositif d'affichage à encre électronique, pour accéder à des informations en plein soleil ou lorsque la batterie montre des signes de faiblesse.