#Economie

Will Self : “La prose est une façon très insuffisante de refléter les vérités absolues”

ENTRETIEN – Ce Britannique improbable semble être romancier depuis toujours, et journaliste avec la même assiduité. Quand il raconte qu’à 10 ans, il avait dévoré Dune de Frank Herbert, Ballard ou encore les livres de Philip K. Dick, on ne peut imaginer que le garçon tourne mal. Son personnage, lez psychiatre londonien Zack Busner, est de retour, dans les années 70. Avec Requin, publié à L’Olivier, on jubile. Et plus encore en rencontrant le bonhomme...

Le 26/12/2017 à 12:47 par Auteur invité

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Publié le :

26/12/2017 à 12:47

Auteur invité

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ActuaLitté
propos recueillis par Fabrice Colin

ActuaLitté : Pour les lecteurs les plus, disons, « conventionnels », pour ceux, aussi, auxquels votre œuvre ne serait pas familière, la trilogie entamée avec Parapluie – et dont Requin est le deuxième tome –, peut paraître quelque peu intimidante. 

Certains spécialistes prétendent que le Finnegan’s Wake de Joyce est plus simple à appréhender lorsqu’on le lit à haute voix. De même, pensez-vous qu’il existe une bonne façon de lire Parapluie ou Requin ? Une sorte de méthode ? 

Will Self : Il me semble que n’importe quel lecteur abordant cette trilogie avec un cœur brave et un esprit aiguisé retirera beaucoup de sa lecture. Voici ce que disait le Daily Mail de Requin : « La lecture peut en sembler austère, mais, après quelques pages, c’est comme se laisser glisser dans un bain chaud et parfumé. » Vous mentionnez Finnegan’s Wake, mais, en vérité, ma trilogie est loin d’être aussi impénétrable que ce roman. Elle est même beaucoup moins compliquée à lire qu’Ulysse. (La raison pour laquelle les critiques contemporains qualifient mon œuvre de « difficile » réside, me semble-t-il, dans le fait que, le roman ayant perdu sa place prépondérante au sein de notre culture, les gens ne s’attendent plus à ce qu’un texte présente la moindre difficulté : ils cherchent à ce qu’on les distraie, pas à ce qu’on les éveille.) 

En aucun cas je ne me livre aux jeux de mots alambiqués chers à Joyce, et les allusions culturelles que je me permets – même quand elles sont obscures – se réfèrent à notre monde contemporain, non à un Dublin vieux de plus d’un siècle. D’une certaine façon, la forme que revêtent les trois romans de ma trilogie reflète la façon dont notre lecture d’un texte est désormais impactée, à l’âge des médias digitaux, s’entend. Le roman, en tant que forme, était jadis tributaire du codex – de l’objet-livre – et, à l’instar du codex, il se devait d’être entièrement explicite, autoréférentiel. 

À présent que le texte peut être lu sur des supports digitaux, le roman n’est plus soumis aux confinements du codex – il serait possible d’établir une édition de Requin et du reste de la trilogie dans laquelle les lecteurs auraient juste à effleurer les passages qu’ils ne comprennent pas et les allusions qui leur échappent, afin qu’une exégèse détaillée leur soit fournie. Le côté monolithique des romans – Parapluie ne contient pas de chapitres, les deux autres ne sont même pas séparés en paragraphe, et les passages d’un personnage à l’autre ne sont pas annoncés – rappelle également les flux RSS ou les lignes de cotations boursières défilant en continu – un monde saturé de sens et de signification. À cet égard, je marche dans les pas de mes prédécesseurs modernistes, qui n’hésitaient pas à intégrer les techniques émergentes du montage cinématographique au sein de leurs propres textes.

Les lecteurs à qui j’ai pu parler évoquent, à propos de leur lecture, une expérience hypnotique et onirique, et j’en suis heureux (un point commun avec Joyce, j’imagine), car qu’est-ce que la vie, sinon « un rêve qui nous empêche de dormir » ? Il existe d’excellentes versions audio des romans en anglais et, sans doute, lire des passages à voix haute peut aider à s’approprier la cadence de la prose, voire à en mettre le sens en évidence. Mais la vérité, c’est que ce commentaire ne s’applique qu’à la version anglaise des textes, non aux traductions de Bernard Hoepffner dont je ne puis juger la musicalité.  

À propos de Bernard Hoepffner, justement : a-t-il travaillé seul, ou vous a-t-il posé des questions à un moment donné ? Je suppose qu’il est très important, avec un texte d’une telle ampleur, d’être certain – autant que possible, en tout cas – que le traducteur adopte le ton juste, qu’il a bien compris votre travail, n’est-ce pas ?

Will Self : Que ce soit pour Parapluie ou pour Requin, j’ai eu de longues discussions avec Bernard Hoepffner. Pour être franc, à présent qu’il est mort, je ne sais pas du tout si nous serons en mesure de retrouver un traducteur d’un tel niveau, quelqu’un capable de s’attaquer au troisième volet de la trilogie. Bernard a longtemps vécu en Angleterre, et il possède une connaissance approfondie des mœurs anglaises et de l’argot associé. Reste que les textes lui ont parfois donné des sueurs froides – notamment parce que les références culturelles et les allusions afférentes sont souvent tordues, pour ne pas dire distordues. 

Je parle un peu français et, quand lui et moi nous sommes penchés sur la manière dont il devait retranscrire certaines de ces références particulières et parfois obscures, j’ai commencé à souffrir en songeant à la façon dont mon texte le faisait souffrir, si vous voyez ce que je veux dire. J’ai eu le sentiment qu’il « maîtrisait » ce qu’il faisait, et je lui reste immensément reconnaissant du travail fourni, mais je ne suis pas en mesure de juger de la qualité de ses traductions et je suis forcé, en la matière, de m’en remettre à l’avis de collègues ou d’amis français.

Saviez-vous, quand vous vous êtes lancé dans Parapluie, que ce roman allait devenir le premier tome d’une trilogie ? Aviez-vous une idée générale de ce que vous alliez raconter ? Est-ce que l’écriture, le genre d’écriture que vous utilisez dans ces livres, vous est venue naturellement ?

Will Self : Le style s’est déployé de façon très naturelle – ou, plutôt, il me semblait très naturel de prendre ce virage moderniste. Voici ce que j’entends par là : focalisation sur une seule conscience à la fois ; abandon de la distinction entre représentations diégétique et mimétique ; déroulement de l’action dans un présent continu. Pour quelle raison cela m’apparaît-il comme naturel ? Parce que c’est à cela que la vie ressemble en vrai. La plupart du temps, on ne nous pas les choses : on nous les montre. Tout nous arrive directement, sans filtre, sans l’intercession de quelque narrateur omniscient qui s’exprimerait à la 3e personne ; et tout nous arrive maintenant, pas au cœur de quelque passé illusoire. 

Je ne vais pas le nier : au moment où j’écrivais Parapluie, j’éprouvais quelques craintes quant à la façon dont le livre serait accueilli. Mais paradoxalement, écrire de cette façon était plus simple pour moi que de recourir à une prose dite « conventionnelle ». 

Et, non : quand j’ai commencé ce livre, je ne savais pas du tout qu’il s’agirait de la première partie d’une trilogie – j’en aurais été, je crois, formidablement intimidé. C’est seulement quand je l’ai terminé, et que j’ai commencé à songer à ce que j’allais faire ensuite que l’idée des deux romans suivants est née en moi. Parapluie constituait le lien entre la psychopathologie de masse et la technologie émergente, dans le contexte des charniers de la Première Guerre mondiale. Mon idée était de considérer les itérations de cette relation contrariée dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre d’Irak. Je ne dis pas que Requin et Téléphone (le troisième roman de la trilogie, qui vient de sortir en Angleterre) me sont venus d’un coup – mais une bonne partie quand même. 

Quel était le point de départ de Requin ? Une image ? Une pensée ?

Will Self : L’étincelle initiale est une image de Parapluie. Ne croyant pas aux médicaments miracles, Zack Busner, mon psychiatre de protagoniste, réfléchit à la façon dont il a administré du LSD à une patiente dans le cadre d’une psychothérapie. Les remèdes miracles n’existent pas, se dit-il. « Cette conclusion, [il] y était arrivé trois ans plus tôt quand, fixant des yeux avec horreur le morceau de miroir au-dessus du lavabo dans les toilettes exiguës au sous-sol de la Willesden Concept House, il avait vu son nez se détacher d’au-dessus de sa lèvre et commencer un circuit hésitant – mais néanmoins indéniablement réel – de son visage. » Raison pour laquelle l’action de Requin est située avant celle du premier roman, au sein de la « Concept House » en question. 

L’image du nez de Busner évoquant la nageoire dorsale d’un requin m’a mené à la tragédie du USS Indianapolis, par l’intermédiaire du fameux monologue de Quint dans Lesdents de la mer de Spielberg, quand le chasseur de requins (joué par Robert Shaw) révèle à ses compagnons qu’il était l’un des 900 soldats contraints d’abandonner son navire après que ce dernier a été torpillé par un sous-marin japonais – soldats qui, de fait, ont dû subir la pire attaque de requins connue de l’histoire. Le fait que l’Indianapolis était le navire qui transportait la charge nucléaire de Little Boy, la bombe d’Hiroshima, pourrait être considéré comme… providentiel. Quoi qu’il en soit, c’était cohérent avec mon schéma liant psychopathologie, guerre et technologie.  

Vous semblez priser la forme courte, les nouvelles... et mépriser le naturalisme en tant que moyen de refléter la réalité. Votre trilogie entend-elle relier entre elles une myriade de petites histoires, les agréger en une plus vaste pour donner naissance, disons, à une certaine vérité diffractée — une vérité qui ne pourrait être exprimée sous la forme d’un roman « classique » ?

Will Self :Requin est peut-être le plus sauvage de mes trois romans ; il n’en est pas moins doté d’une intrigue resserrée et d’un arc narratif bien défini. J’ai tendance à considérer cet état de fait comme un échec personnel – une porte dérobée ouverte sur les consolations plus classiques de la fiction. Loin de mépriser le naturalisme, je crois simplement que les formes conventionnelles de fiction en prose font montre d’un pseudo-naturalisme dénaturé. Mon autre problème, avec les romans conventionnels, est qu’ils adhèrent à la maxime de Stendhal selon laquelle « l’art est le miroir de la vie », une assertion ridicule, de mon point de vue : Dieu est mort, et la vie d’une personne ne saurait constituer un récit per se. La prose est une façon très insuffisante de refléter les vérités absolues : un mot n’est pas une petite image d’un objet réel – sa signification est définie par son usage, et il en va de même pour la fiction.

Il me semble beaucoup plus plausible que les gens se comportent comme les personnages des romans parce qu’ils lisent trop de romans : une circularité étouffante est à l’œuvre dans nombre de soi-disant « fictions littéraires ». Mon premier recueil d’histoires, Théorie quantitative de la démence, présentait la vérité fictive comme étant la cohérence de certains récits les uns avec les autres, plutôt que leur correspondance avec un monde extérieur statique.

Depuis lors, mon œuvre suit le même programme : les récits s’interconnectent, des personnages réapparaissent – parfois mis en scène de différentes manières ; l’ensemble, je l’espère, crée un sentiment d’absurdité aussi crédible que possible. Il en va de même pour la vraie vie : car le monde dans lequel nous vivons est à peine crédible.

Beaucoup d’auteurs ont essayé d’exprimer la réalité de ce que l’on ressent sous l’influence de la drogue : vivre, penser, parler tout en consommant des produits stupéfiants est-ce que votre écriture, dans ce livre, procède aussi d’une tentative de le faire d’une nouvelle manière ?

Will Self : L’idée d’un roman entier « contenu » dans des confins perpétuellement distordus et en mutation ontologique permanente ne peut que me séduire. Dès le début, Zack Busner est fourni en acide par Roger Gourevitch – et il ne retrouve pas une once de sobriété avant la fin du roman. J’ai assimilé le délire de la drogue au délire de l’approche de la causalité mis en œuvre dans ce roman : dans la logique de ma trilogie, les humains sont privés de la « puissante autonomie » qui leur donne l’illusion qu’ils créent et contrôlent le « progrès » technologique. Cette croyance est assimilée à une psychose, du même ordre que celle déclenchée par le LSD ou, en l’occurrence, les troubles de stress post-traumatiques. Dans cette perspective, le requin du titre symbolisait le retour du refoulé de Freud. 

Pour ce qui est d’écrire sur les drogues, de la transmettre cette expérience d’une « nouvelle manière » – non, pas particulièrement. Je ne voudrais pas paraître présomptueux (ce qui serait étrange, étant donné le sujet), mais ma propre vie a été littéralement saturée de substances intoxicantes, et cela fait maintenant trente ans que j’écris sur elles et à travers elles : je pense que j’ai réussi à faire toutes les choses auxquelles vous faites allusion dans votre question et, à cet égard, je n’ai absolument rien à prouver.

Mary Sweeney, l’une des ex-femmes de David Lynch, prétendait qu’elle était heureuse de le savoir cinéaste — que c’était un bon moyen pour lui d’éviter la thérapie. L’écriture d’un roman est-elle un moyen de questionner les névroses du monde... ou les vôtres ?

Will Self : Je me rends chez un thérapeute pour suivre une thérapie, j’écris pour m’exprimer. La mauvaise psychothérapie – en grande partie issue de l’école freudienne – a eu un effet délétère sur le roman, encourageant les écrivains à équiper leurs personnages d’une « psychologie profonde » pour le moins spécieuse. Si les gens voient l’écriture comme une catharsis, ils échoueront – il n’en reste pas moins que l’écriture de fiction (qui, si elle est correctement abordée, s’apparente toujours à une forme d’auto-analyse), peut se révéler hautement cathartique.

Les écrivains semblaient jadis travailler pour la postérité ; il semble que ce ne soit plus le cas aujourd’hui. Un livre remplace l’autre, et la plupart des gens n’ont pas le temps de lire de gros romans sérieux, de ceux qui mériteraient d’être analysés en profondeur. Qu’est-ce qui vous motive encore, dans ce contexte ? 

Will Self : Je partage votre point de vue. Même si, bien sûr, les romans complexes (voire impénétrables) du passé n’avaient pas beaucoup de lecteurs non plus, du moins pas jusqu’à ce qu’ils soient reconnus par les institutions. Mais il demeurait, chez la plupart des lecteurs, une aspiration à se mesurer aux cimes les plus élevées de l’art littéraire. À présent que le roman a perdu sa centralité culturelle, cette « culture d’aspiration » est perdue. 

Votre question suggère qu’en tant qu’artiste, je pourrais répondre d’une manière ou d’une autre aux conditions du marché ou aux attentes des lecteurs – et, bien sûr, rien n’est plus loin de la vérité. J’ai étudié l’écriture de roman pendant trois décennies, je crois que l’évolution de mon style représente une nouvelle maîtrise de la forme, et je ne serais guère capable de « revenir en arrière ». Mais ce qui m’ennuie le plus, à propos de cette perte d’envie, de la part des lecteurs, de se diriger vers une conception plus imaginative et stimulante de la littérature, c’est que, loin d’être complexe, ma trilogie est en réalité parfaitement lisible.

Pour autant, vous attendez-vous à ce que les lecteurs, même les plus érudits, détectent tous les schémas de niveau profond existant dans vos livres et, dans le cas contraire, pourquoi les y avez-vous intégrés ? En d’autres termes, ces allusions souterraines (à la fission nucléaire, à Joyce, etc.) étaient-elles strictement nécessaires à la construction de votre roman ? 

Will Self : L’écriture de ces romans s’apparente plus à la composition musicale qu’à l’écriture conventionnelle : la création de motifs modaux, les imbrications de scènes dans la scène, les intuitions dans l’ignorance, les métaphores dans les descriptions sont plus musicales que les tropes littéraires. Je pense que les schémas que Joyce a fournis à Gilbert et Linati relevaient — au moins partiellement – de la taquinerie. 

J’ai produit des schémas similaires pour la trilogie, mais ils ne sont en aucun cas artificiels. Les trois romans représentent réellement différentes itérations des mêmes phénomènes interdépendants – psychopathologie humaine, guerre et technologie – les allusions enfouies, et les thèmes persistants et récurrents sont vraiment l’expression de ces phénomènes non causaux, mais coïncidant.

Je crois que le lecteur saisit la structure de ces schémas profonds dans le texte – tout comme il sait si un endroit décrit dans un texte a vraiment été visité par l’auteur, même si lui-même n’y est jamais allé. Les schémas de niveau profond rassurent le lecteur sur le fait que l’écrivain est « en contrôle » – un paramètre dont, j’en suis certain, vous reconnaîtrez le bien-fondé, si toutefois ledit lecteur entend naviguer en pleine confiance à travers les eaux psychiques turbulentes de mon Requin.

Dans une interview accordée à Hazlitt il y a trois ans, vous disiez : « Je pense que la double contrainte, après Hiroshima, devient un phénomène mondial, et que ces pathologies flamboyantes que sont le stress post-traumatique, la psychose et la dépendance procèdent toutes de cette tragédie. » Pensez-vous que notre société sous-estime la manière dont les événements globaux qui nous entourent affectent notre santé mentale ?

Will Self : Elle ne la sous-estime pas : elle la nie complètement. La quasi-totalité de la psychiatrie est épithétique – secrètement, elle rend le patient responsable de sa maladie, invoquant une « mauvaise personnalité ». De même, la conscience est considérée comme un phénomène unitaire ; et l’autonomie et la personnalité sont littéralement exaltées, de sorte que la psychopathologie semble « enfermée » dans le crâne du patient, quand en vérité elle suinte partout autour de lui. La maladie, écrivait Nietzsche, c’est le début de la psychologie. 

Signifiant par là qu’il est intrinsèquement décadent de considérer vos motivations comme n’étant pas consciemment voulues, à ceci près qu’il s’agissait pour lui d’une décadence d’ordre social, une « moralité d’esclave ». Pour moi, la conscience est un phénomène collectif, et c’est au niveau collectif que nous expérimentons la double contrainte post-Hiroshima : nos gouvernements en sont encore à promulguer une propagande post-Siècle des Lumières bienveillante et rationnelle, tout en stockant consciencieusement les outils de notre destruction.

C’est exactement la même chose quand votre mère vous dit qu’elle vous aime à travers ses dents serrées, au moment même où vous êtes un enfant, l’être le plus vulnérable qui soit. Au vingtième siècle, les termes réels de l’existence humaine ont fondamentalement changé : nous évoluons au sein d’environnements entièrement créés par l’homme ; nos destins sont soumis à des forces impersonnalisées ; nous sommes passés d’une société personnalisée à une société anonymisée – et nous sommes censés aller de l’avant comme si de rien n’était.

Will Self, trad. Bernard Hoepffner – Requin – Editions de l’Olivier – 9782823610413 – 24 € / ebook 16,99 €
Les illustrations proviennent de la page Facebook de l'auteur

Par Auteur invité
Contact : contact@actualitte.com

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Requin

Will Self trad. Bernard Hoepffner

Paru le 19/10/2017

422 pages

Editions de l'Olivier

24,00 €

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Terres de Paroles 2025 : l’enfance au cœur d’un printemps littéraire

Le Festival de Seine-Maritime, Terres de Paroles, délaissait l’arrière-saison en 2024 pour s’ancrer dans l'époque du renouveau, où la nature s’éveille. Cette année, il poursuit sur cette lancée printanière, du 17 au 24 mai, avec un thème aussi intime qu’universel, « Quelque chose de l’enfance ». Une invitation à explorer les racines de notre imaginaire et à retrouver ce qui, en nous, continue de dialoguer avec nos premières années.

13/05/2025, 18:42

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Sirène Rhapsodie : écho d’une voix plurielle, entre mythe et mémoire

Au croisement de la fiction post-apocalyptique, du récit intime et du mythe ancestral, Sirène Rhapsodie, le dernier ouvrage de Sylvain Pattieu, se déploie comme une onde mystérieuse et hypnotique. Publié aux éditions Cambourakis, dans la collection Récits d’objets imaginée en partenariat avec le Musée des Confluences à Lyon, ce texte s’inscrit dans un projet singulier : inviter un écrivain à se confronter à un objet du musée et, par ce biais, à en tirer une œuvre littéraire inédite.

09/05/2025, 16:35

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François Audouy : "Nous sommes tous proustiens sans le savoir"

Né en 1985, blogueur, auteur d’un recueil de nouvelles et d’un essai littéraire, François Audouy co-dirige, avec Illios Chailly, la revue Echo : Antonin Artaud, entièrement dédiée à l’œuvre de l’écrivain maudit. Par Etienne Ruhau. 

02/05/2025, 12:15

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Jean-Paul Delfino : l'écrivain le plus brésilien de France

Pierre Barouh, un des principaux passeurs de la musique brésilienne dans l’hexagone, se nommait lui-même dans Samba Saravah « le français le plus brésilien de France ». Son ami et successeur, Jean-Paul Delfino, est sans nul doute l’écrivain français le plus brésilien de France. Nous l'avons rencontré à l'occasion de la parution de la collection MPB chez Istya & Cie : un ensemble de bouquins coécrit avec Helena Crudeli sur les principaux artistes et mouvements de la musique brésilienne. 

29/04/2025, 17:38

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Trajectoire Kaotique de Karine avec un K

Il y a autant de vies que d’êtres humains sur Terre et aucune vie n’est vraiment identique à une autre. Si un modèle familial idéal s’impose dans un imaginaire ou un désir collectif, la réalité est toute autre. Rien ne va être épargné à Karine, avec un « K » précise sa mère le jour du baptême devant un curé peu enclin à accepter l’orthographe moderne du prénom, rien ne va aller simplement ni gentiment. Rencontre avec Karine Van Cayzeele.

25/04/2025, 13:06

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Dimension 2025 : le salon où la science se lit comme un roman

Le Salon du Livre de Palaiseau, Dimension, poursuit son ambition : faire se rencontrer la tradition littéraire de la ville et son ancrage scientifique contemporain. Après une première belle édition en 2024, le format se répète cette année avec de nouveaux auteurs, parmi lesquels Nicolas Martin et Aurélie Jean, marraine du salon 2025. Nous nous sommes entretenus avec Grégory Hermant, responsable du service événementiel à la ville de Palaiseau, pour savoir ce que nous promet cette nouvelle édition.

25/04/2025, 11:29

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“La littérature prend du temps” : Muriel Beyer (L’Observatoire)

L’Observatoire entre dans une nouvelle phase de son histoire éditoriale. Intégrant le groupe Albin Michel, la structure, filiale d’Humensis, prépare une rentrée littéraire particulièrement soignée. Muriel Beyer, fondatrice de L’Observatoire et directrice générale adjointe du groupe, revendique désormais un équilibre entre fiction et non-fiction. Entretien.

24/04/2025, 11:31

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Cette autrice chronique les plumes de l’autoédition

Quand on rencontre pour la première fois Evelyne Chamaillé , on est séduit par son énergie et son enthousiasme communicatif. Animatrice radio, journaliste numérique, rédactrice en chef de son propre magazine et romancière, Evelyne Chamaillé est toujours à l’écoute des autres et donne l’impression de la connaître depuis longtemps.

14/04/2025, 10:13

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Prix Talent Cultura, Koh-Lanta... l'incroyable parcours de Cassandre Lambert

Cassandre Lambert n'a pas encore 25 ans, mais déjà sept romans à son actif. Elle a commencé tôt, ça aide : un premier livre accepté à 19 ans et publié à 21, pour lequel elle a remporté le Prix Talent Cultura. Trois ans après sa première participation, elle revient cette année aux Escales du Livre de Bordeaux. La Lyonnaise y présente notamment le deuxième tome de sa série Atalante, paru chez Didier Jeunesse en mars dernier.

06/04/2025, 16:14

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Aurore Petit : "Ce sont peut-être les enfants qui font grandir les adultes"

LeLivreaMetz25 — L'autrice de littérature pour enfant Aurore Petit est une des invitées d'honneur de cette édition du Livre à Metz. En amont du festival, nous avons échangé avec elle sur les rendez-vous à venir pour ce week-end, sur sa série d'albums autobiographiques à succès, et sur ses projets à suivre.

04/04/2025, 09:00

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“La montagne est une femme, solide, ancrée, comme une géante tranquille”

LeLivreaMetz25 — Dans le cadre du festival Le Livre à Metz, qui se tiendra le week-end prochain, nous avons rencontré Marie Pavlenko, récompensée par le prix du festival pour Traverser les montagnes, et venir naître ici. L’occasion de parler de ce roman porté par deux figures féminines puissantes, mais aussi d’aborder son rapport au vivant, à la poésie, et au sens des mots qu'on utilise.

04/04/2025, 08:00

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"Pendant un mois, c’est toute la ville d’Amiens qui entre en fête"

En 2024, avec ses 21.366 visiteurs et ses près de 35.000 personnes touchées par les projets dans l’espace public et hors les murs, les Rendez-vous de la bande dessinée d’Amiens confirmaient leur statut de rendez-vous incontournable du 9ᵉ art. Le festival revient les trois premiers week-ends de juin avec, parmi ses temps forts, plusieurs expositions événement. Deux d'entre elles sont consacrées au grand mangaka Naoki Urasawa, invité d’honneur de cette édition et auteur de l’affiche officielle.

02/04/2025, 18:20

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Changer de genre ? "Une mission impossible en édition"

Vous faites sans doute partie des 2.8 millions de spectateurs qui ont vu et apprécié Papa ou maman, sorti en 2015. À l’origine de ce film interprété par Laurent Lafitte et Marina Foïs, un scénario original, celui de Guillaume Clicquot. Ce script subissant les affres de la réécriture durant quatre ans, il le « novelisa » et le publia chez Hugo sous le titre : Garde tout, surtout les gosses ! (Pocket, 2025)

31/03/2025, 11:17

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“La BD fantasme la chute de notre société depuis les années 70”

 La bande dessinée de science-fiction connaît une véritable mutation, portée par une nouvelle génération d’auteurs et d’autrices qui réinventent ses codes. À l’occasion de l’exposition Plus Loin - La Nouvelle science-fiction à la Cité de la BD d'Angoulême, le co-commissaire Lloyd Chéry revient avec nous sur cette installation de haute voltige.

27/03/2025, 12:19

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En cinq éditions, le Prix Frontières a tracé sa voie

Le Prix littéraire Frontières, initié en 2021 par l'Université de Lorraine en collaboration avec l'Université de la Grande Région, s'est imposé comme un événement majeur célébrant les œuvres explorant la thématique des frontières. Entretien avec l'un de ses créateurs, Grégory Hamez.

21/03/2025, 14:49

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Maroc : pour une rentrée scolaire citoyenne et solidaire

Depuis de nombreuses années, les librairies marocaines accusent les écoles privées de concurrence déloyale, en vendant directement les manuels et les fournitures scolaires aux élèves, en violation des circulaires ministérielles. La rentrée scolaire approchant, l'Association des librairies indépendantes du Maroc (ALIM) et le Collectif de la nouvelle édition marocaine alertent sur les pratiques de certaines structures d'importation et de distribution du pays et appellent les parents d'élèves à la solidarité envers les professionnels du livre.

11/07/2025, 09:57

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No pasaran ! Dans les bibliothèques, “la vigilance est de mise”

Fin juin, des militants d'extrême droite ont filmé un autodafé allumé par leurs soins, visant des ouvrages d'éducation sexuelle ou présentant des personnages LGBTQIA+, avant de dénoncer la présence d'autres titres au sein de la médiathèque Elsa-Triolet de Lanester. L'Association des bibliothécaires de France appelle à la résistance antifasciste et à une défense de la liberté d'expression, contre les incitations à la haine. Nous reproduisons ci-dessous le texte de l'organisation.

09/07/2025, 09:47

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Dyslexie : ce que la société refuse encore de voir !

Et si la dyslexie n’était pas un handicap, mais une autre forme d’intelligence ? Bertrand Descours, cofondateur de Lili for Life, la lampe conçue pour les personnes dyslexiques, appelle à repenser notre regard sur les personnes neuro-atypiques, et de les intégrer pleinement dans notre société, à l’image de ce que font d'autres pays en Europe ou en Amérique du Nord.

08/07/2025, 12:06

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De bonnes pratiques pour les interprètes de rencontres littéraires

Indispensables au dialogue entre les auteurs et les lecteurs, mais souvent méconnus, voire ignorés, les interprètes sont des acteurs cruciaux pour le bon déroulement des salons et autres festivals. Le réseau des événements littéraires, RELIEF, a rédigé un code des bonnes pratiques, afin de promouvoir la qualité de leur travail et améliorer leur situation matérielle et juridique. Nous le publions ci-dessous, en intégralité.

07/07/2025, 12:46

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Pourquoi la détention de Boualem Sansal choque le monde littéraire

Face aux dérives autoritaires, la parole des écrivains demeure un rempart fragile mais essentiel. Aujourd’hui, l’emprisonnement de Boualem Sansal rappelle cruellement combien la liberté d’expression reste un combat. Voilà ce qu'écrit Cécile Oumhani, du Comité de défense des écrivains opprimés, pour le PEN Club français.

06/07/2025, 09:19

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"Violeur !" : dans les coulisses d'un livre choc sur le porno

Il y a eu #MeToo. Il y a eu les viols de Gisèle Pélicot. Et puis, il y a l’affaire de la pornographie amateure : French Bukkake, Jacquie et Michel. Face à ces violences, quinze autrices et journalistes ont uni leurs forces pour créer Sous nos regards, un livre collectif et entièrement bénévole publié aux éditions du Seuil, véritable ovni dans le paysage éditorial. ActuaLitté vous embarque dans les coulisses d’une aventure littéraire hors norme, où solidarité, écriture et engagement ne font qu’un.

03/07/2025, 16:49

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Relire à hauteur de jeunesse : quand le numérique ouvre une nouvelle page

Les jeunes lisent encore, mais autrement. Webtoons, fanfictions, récits interactifs : le livre papier partage désormais l’attention avec de nouveaux formats. Avec Fiole, l’ambition de Quentin Griffon est claire : proposer des histoires fortes, pensées pour leurs usages mobiles, sans renier l’exigence littéraire.

03/07/2025, 11:33

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Les secrets d'écriture de Henrik Ibsen, en Norvège

Nous l’avons suivi. En marchant de son appartement dans lequel il habitait avec son épouse pendant les dernières années de sa vie, sur la rue d'Arbins gade 1 à Oslo (jadis Christiania) vers la brasserie Grand Café, où il se rendait deux fois par jour. 

01/07/2025, 10:55

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“À ce stade, ce n’est plus la mort du livre qu’il faudrait redouter, mais celle du créateur”

Historien spécialiste du livre et de l’édition, Jean-Yves Mollier adresse à ActuaLitté un texte qui met les pieds dans le plat et les points sur les I(A) : avec l'intelligence artificielle, quel avenir pour le livre audio ? Et plus largement, qu'est-ce que le développement de ce format dit de l'industrie de l'édition à l'heure actuelle ?

01/07/2025, 09:01

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Errance hallucinée au Musée international du Manga de Kyoto

Kyoto, 10 heures du matin. Le soleil tape déjà, et j’ai la gueule en vrac à force de traîner mes baskets dans cette ville qui ressemble à un vieux décor de cinéma : des temples en bois, des jardins millimétrés, des touristes hagards… et au milieu de tout ça, un OVNI culturel posé en pleine ville : le Musée international du Manga.

27/06/2025, 12:29

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La seule école de théâtre en langue des signes d’Europe menacée de fermeture

À Toulouse, la seule école de théâtre en langue des signes de France et d’Europe est menacée de fermeture. Faute de financements, l’École de Théâtre Universelle (ETU) pourrait disparaître, privant les artistes sourds d’un accès fondamental à la formation professionnelle. Les fondateurs et le Théâtre du Grand Rond interpellent les pouvoirs publics.

25/06/2025, 18:20

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Livre numérique accessible : ce que change la Directive européenne à partir du 28 juin 2025

Une date à retenir : 28 juin 2025. Ce jour, dans toute l’Union européenne, l’accessibilité des livres numériques cessera d’être un horizon lointain. Et deviendra une obligation inscrite dans le droit. 

 

25/06/2025, 08:00

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Livre neuf ou d'occasion : un combat qui affaiblit la filière

Alors que le projet de taxe sur le livre d’occasion divise la filière, plusieurs acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) appellent à un débat élargi. Face à l’urgence écologique, au recul de la lecture et aux fragilités du secteur, ils plaident pour des états généraux du livre, afin de repenser ensemble l’avenir de cette économie.

24/06/2025, 17:40

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"Le décrochage de la lecture chez les jeunes n'est pas une fatalité"

Chaque année, Partir en Livre organise le Livrodrome, son parc d'attraction littéraire à destination des 11-18 ans. Vous le saviez ? Ceux dont on dit qu'ils ne lisent plus. À quel point est-ce grave ? Chacun en jugera. À la rédaction, la plupart d'entre nous ne lisait pas (ou très peu) à 13 ans, et nous voilà de longues années plus tard en presse littéraire. Alors s'il y a bien une chose qui est vrai, c'est qu'aucun constat n'est une fatalité. Et ça, c'est exactement ce que souhaite prouver le CNL avec le Livrodrome.

21/06/2025, 08:03

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Libraire, un métier passion : que reste-t-il quand elle s’effrite ?

Je voulais écrire un titre bien plus long, très fin et très intelligent en mettant un subtil jeu de mots sur le « métier passion », quelque chose comme « qui on est sans la passion du métier ou le métier de la passion », mais j’avais peur de me faire contacter par Gallimard pour écrire mon premier roman...

20/06/2025, 07:30

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Lithothérapie : pourquoi de plus en plus de gens se tournent vers les pierres ?

Si les pierres ont un pouvoir encore faut-il en prendre correctement soin : voici tout l'objet du livre d'Amandine Forestier, Purification des pierres & des cristaux. Chaque minéral possède une vibration unique influencée par sa composition et sa structure, explique-t-elle. Pour en tirer pleinement profit, il est essentiel de purifier régulièrement ses pierres afin de préserver leur efficacité énergétique. 

17/06/2025, 10:18

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Fête des Pères : 5 livres qui racontent des papas inoubliables

Offrir un livre pour la Fête des Pères, c’est offrir une histoire où d’autres papas font écho au sien. C’est tendre un miroir, doux ou brut, drôle ou douloureux, mais toujours sincère. La littérature, en cela, sait dire ce que parfois on formuler difficilement : « Merci, papa. »

14/06/2025, 10:45

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Et si l’IA devenait l’alliée discrète des librairies indépendantes ?

Le métier de libraire aura connu bien des (r)évolutions, entre la vente en ligne, les livres numériques et même les réseaux sociaux… Quand l'intelligence artificielle n'épargne aucun secteur d'activité, les librairies disposent-elles d'un outil à apprivoiser ? Entre résistances, expériences concrètes et utopie pragmatique, Bernard Strainchamps pose ici les bases d'une l’IA comme alliée possible — discrète, locale, respectueuse du métier.

14/06/2025, 09:57

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Ce que la peur de l’enfer fait aux vivants : hommage à Valentin-Yves Mudimbe

Valentin-Yves Mudimbe est né le 8 décembre 1941 à Jadothville, actuelle ville de Likasi, dans la province du Katanga. Il est mort le 22 avril 2025 en Caroline du Nord, aux États unis à l’âge de 83 ans. Étrange coïncidence : j’apprenais sa mort au moment même où je commençais à peine à le rencontrer, non pas l’homme mais sa pensée. Il y a quelque chose de troublant dans cette rencontre différée avec une pensée qui, en étant déjà présente dans le paysage intellectuel, ne m’avait pas encore véritablement atteint.

13/06/2025, 12:04

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“Un des agents actifs de la censure en Iran” invité par l'UNESCO

Le 11 juin dernier, à la Maison de l'UNESCO, à Paris, le poète persan Hâfez (vers 1325-vers 1390) était à l'honneur d'une conférence scientifique internationale. L'événement, organisé par le gouvernement de la République du Tadjikistan, en collaboration avec l'Organisation des Nations Unies pour l'Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) et l'Association Rudaki à Paris, a fait intervenir Gholam-Ali Haddad-Adel, membre du haut conseil à la révolution culturelle en Iran. Hengameh Hoveyda, poétesse en exil, y voit une faveur accordée à un régime qui pratique la censure, dans un texte reproduit ci-dessous.

13/06/2025, 09:20

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Réforme de l’apprentissage : un danger pour l’avenir des librairies indépendantes

L’École de la Librairie, fondée en 1972 sous le statut d'association Loi 1901, est l’organisme de formation de référence du secteur de la librairie. Forte d’une équipe d’environ 60 professionnel·les, elle a pour mission de former les libraires d’aujourd’hui et de demain. Son Centre de Formation d’Apprentis (CFA) accueille chaque année près de 200 apprenti·es. Elle adresse une lettre ouverte demandant le maintien de l’apprentissage comme voie de formation initiale, au service de la jeunesse et de la librairie.

10/06/2025, 14:00

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Librairie indépendante : “Combien de temps, avant que tout crame ?”

Les conditions de travail au sein de la librairie indépendante : dans son blog Sodome et Gomorrhe (un lieu pour lire quand tout crame), Hugo Magnier apporte son propre témoignage sur le sujet. Ainsi que d’autres, de salariés, ex-salariés, ex-future patronne pour exposer « ce qui coince dans le modèle de la librairie indé et de ses aspirations ». Ses remarques sont ici reproduites dans leur intégralité.

09/06/2025, 16:36

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Malvoyant : "Le livre audio ne peut se substituer à la lecture sur papier"

Souvent présenté comme une alternative moderne et inclusive, le livre audio facilite l’accès à la lecture pour les personnes atteintes de malvoyance profonde. Mais peut-il réellement remplacer le papier ? Selon la Librairie des Grands Caractères, dont nous reproduisons le texte ci-dessous, la réponse est non : pour celles et ceux dont la vision reste partiellement fonctionnelle, les livres en grands caractères conservent des atouts cognitifs et sensoriels irremplaçables.

05/06/2025, 10:30

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Ismail Kadaré à Paris : sur les traces de l’écrivain albanais

Ismail Kadaré, figure majeure de la littérature albanaise et internationale, est décédé le 1er juillet 2024 à Tirana, à l’âge de 88 ans. Près d'un an plus tard, cinq passionnés de l'auteur de l'Avril brisé fondent l'association Les amis d'Ismail Kadaré. L’objectif : faire vivre l’œuvre et la mémoire du grand écrivain, en rassemblant lecteurs, chercheurs, médiateurs et passionnés autour de son héritage littéraire, afin de le transmettre aux générations futures.

04/06/2025, 17:50

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Utopie, dancefloor et galaxies lointaines : trois jours aux Intergalactiques

Trois jours de réflexion, de lectures, de rires et d’émerveillement. Trois jours pour comprendre que l’imaginaire n’est jamais neutre, et que rêver, c’est déjà agir. Anne-Charlotte Mariette, qui chronique dans nos colonnes et anime le blog Les mots délivrent, a vécu ces trois journées des Intergalactiques 2025.

04/06/2025, 11:34

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“Pour le livre, le marketing ne fait pas que vendre. Il révèle”

Consultante, formatrice, conférencière et coach, Séléna Bernard accompagne depuis plus de 15 ans les professionnel·les du livre, au Québec comme en France. Spécialiste reconnue de la stratégie, du marketing et de la commercialisation du livre, elle conjugue expertise de terrain et regard innovant sur l’industrie. Elle publie Marketing et commercialisation du livre, un ouvrage aux racines ancrées dans son expérience.

04/06/2025, 09:00

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À hauteur d’enfant : la genèse de La Chambre d’Hannah

Dans cette carte blanche, Stéphane Bellat retrace la genèse de La chambre d’Hannah, née de la rencontre avec Robert Goldberg, rescapé de la rafle du Vel d’Hiv. Son récit, centré sur le regard d’un enfant au cœur d’un drame historique, cherche à saisir ce que les plus jeunes ressentent et comprennent d’un événement souvent raconté par les adultes.

03/06/2025, 18:30

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Nettoyer la mort : RIP, une série choc qu'on ne lâche pas

Pour célébrer dignement les 40 années des librairies Momie, ActuaLitté a recruté 7 libraires, qui nous présentent une sélection des ouvrages réalisés en partenariat avec les éditeurs. Reposons en Paix avec Ash, qui depuis la librairie Momie Saint-Malo nous présente la saga de Gaet’s et Julien Monier : RIP.

03/06/2025, 17:43

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Lire sans payer : une promesse de plus en plus crédible

À l’origine, il y avait la parole. Aujourd’hui, ce sont les mots que l’on tape sur nos écrans. Quentin Griffon, créateur de l’application Fiole — une plateforme consacrée à la lecture et à l’écriture — propose une série d’articles consacrés à l’évolution des pratiques numériques. Il y explore les mutations des usages… tout autant que les désirs profonds des utilisateurs.

03/06/2025, 14:02

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Vous souvenez-vous du CDI ? Voici pourquoi il est plus vivant que jamais

Discrets, mais fondamentaux les Centres de Documentation et d’Information (CDI) se révèlent des pôles culturels insoupçonnés au sein de l’Éducation nationale. Dans chaque établissement, ils irriguent la vie scolaire de lectures, de découvertes et de rencontres.  Ce chapitre oublié de la bibliodiversité scolaire mérite qu’on le rouvre, page après page. Par Stéphane Daumay, délégué pédagogique pour l’édition scolaire.

31/05/2025, 18:45

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La santé mentale, grande cause nationale... jusqu'en librairie ?

Comment les libraires peuvent participer à la Grande Cause Nationale "Santé Mentale". Voici l'intitulé de la lettre ouverte et pétition adressée au Syndicat de la Librairie Française. Elle invite « à une plus grande clarté sur l'offre éditoriale en boutique en évitant autant que faire se peut le mélange des genres sur les étals, confondant développement personnel, psychiatrie et ésotérisme », explique le chercheur Mickael Worms-Ehrminger. Elle est ici reproduite en intégralité.

31/05/2025, 12:36

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Libraire ? “J’ai l’impression d’en avoir fini avec ce métier... ou qu’il en a fini avec moi, plutôt”

Il y a des lectures qui tombent à pic, comme si la fiction nous soufflait ce que nous n’osions formuler. Dans une bulle de manga, l’écho d’un doute profond résonne : et si la flamme s’était éteinte ? Alors que la page se tourne sur une décennie en librairie, voici le récit intime d’un adieu en suspens, entre désillusion, résistance, et amour toujours vivace pour les livres.

30/05/2025, 11:04

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"Un miracle ?" : ces biographies sur le pape Léon XIV... qui n’en sont pas

Ce 8 mai 2025, tous les regards étaient braqués sur la loggia centrale de la basilique Saint-Pierre, au Vatican. Alors que le nouveau pape Robert Francis Prevost, alias Léon XIV, se présentait pour la première fois au monde entier, des petites mains s'affairaient en coulisses pour publier les premiers ouvrages sur ce nouveau visage...

27/05/2025, 12:36

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Pourquoi Sherlock Holmes mérite (largement) sa place dans la Pléiade

Les aventures de Sherlock Holmes font leur entrée dans la prestigieuse Pléiade. Quatre romans et soixante nouvelles. Un régal.

25/05/2025, 10:42

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Décrire les images, un casse-tête au service du livre accessible

Rendre un livre numérique véritablement accessible commence par un travail souvent invisible. Avant même d’adapter le contenu aux besoins des personnes en situation de handicap, il faut en analyser chaque composant. Parmi eux, les images posent un défi singulier : comment transmettre visuellement l’essentiel… à ceux qui ne voient pas ? Dans le cadre de son engagement pour un livre numérique plus accessible, De Marque vient de lancer un nouvel outil qui facilite grandement le travail des éditeurs. 

21/05/2025, 12:13

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La Gaîté Lyrique : “Ville de Paris, tenez vos engagements”

Entre décembre 2024 et mars 2025, la Gaîté Lyrique a été le théâtre d’une occupation menée par plusieurs collectifs militants mobilisés pour offrir un abri à plus de 200 mineurs isolés étrangers contraints de vivre à la rue. Après une déclaration commune des partenaires associés du lieu, inquiets pour son avenir, les équipes de la Gaîté Lyrique – salariés, intermittent·es, agents de sécurité et partenaires – dénoncent le retrait de la Ville de Paris et appellent à un sursaut politique. Nous reproduisons leur texte ci-dessous.

16/05/2025, 12:47