Chrétien au Cambodge (Un)

Michelle de Krester a reçu à Sydney hier le prix Christina Stead, plus importante récompense littéraire du New South Wales, et avec lui la somme de 40.000 $. Lost Dog, son livre avait également obtenu le titre de Book of the Year et une dotation de 10.000 $.

Mais c'est le premier ministre Frank Sartor qui a créé l'événement en annonçant que désormais les 10 premiers prix seraient désormais dotés d'un montant de 290.000 $. Il est normal selon lui que le Premier's Literary Awards, initié par le gouvernement de l'État, soit le plus riche et le plus prestigieux. « Le gouvernement est favorable à ce que ce prix reflète sa conviction en l'importance de l'écriture », expliqua-t-il.

Lost dog met en scène Tom, le chien du titre qui est arrivé en Australie depuis l'Inde alors qu'il était enfant. Une histoire à mettre en parallèle avec les origines sri-lankaises de Michelle, partie pour l'île aux kangourous quand elle était adolescente. « Je voulais vraiment montrer une Australie pluriculturelle où les gens ont conscience de leur passé bien que ça ne les définisse pas. Ils ont des amis qui sont Australiens et blancs et d'autres venus d'Asie, dans un grand melting-pot. »

Mais l'histoire est avant tout authentique, puisqu'inspirée par la disparition de son chien durant 13 jours dans les Gippsland, au sud est de l'Australie. Elle n'y avait alors pas décelé le potentiel pour un roman « et à mesure que le temps passe, vous commencez à entrevoir une fiction se dessiner ».

Juste pour avoir l'indication, 10.000 dolllars australiens font environ 6.150 €.

Un premier roman immédiatement censuré, cela provoque une légitime colère pour l'écrivain. C'est ainsi que commence la cérémonie des Muslim Writers Awards, qui s'est toujours proclamée non-religieuse, mais qui a pourtant choisi de ne pas inclure dans son examen, le livre du Dr Max Malik.

Vainqueur l'an passé, et suffisamment stimulé pour passer une année entière sur 'The Butterfly Hunter', où il examine le choc des civilisations, à travers le regard d'islamistes, son livre touche également les questions délicates qui affluent en Angleterre concernant la communauté musulmane, les attentats-suicides, l'abus de drogues, la pédophilie et les agressions sexuelles.

Le livre était retenu par le jury pour concourir cette année, mais les organisateurs n'ont manifestement pas soumis l'ouvrage aux juges. « J'avais reçu des commentaires très positifs des organisateurs, et en tant que précédent lauréat, on m'avait informé que j'avais de bonnes chances de remporter cette année l'édition », explique Max.

Retenu mais pas présenté au jury

Mais les jurés, du roman, n'en ont vu goutte. « C'est à ce moment que j'ai compris que j'avais été censuré du prix des écrivains musulmans. » Colère et indignation se succèdent alors, Max estimant que son effort créatif est vu comme « indigne et souillé. Il est clair que pour cette édition il a été décidé que le roman est si funeste qu'ils préfèrent l'enterrer ».

Censure déplorable

Un esprit puritain choquant, d'autant que la compétition invite à découvrir de nouvelles formes d'expression. Et si certains des personnages ne sont pas des citoyens musulmans modèles, c'est que le livre souhaite refléter les questions qui se posent pour eux. « Mon livre est traité comme s'il s'agissait d'une nouvelle version des Versets sataniques. J'ai créé une oeuvre de fiction, qui n'est ni blasphématoire, ni irrespectueuse envers un groupe ou un individu. »

Pour Imran Arkam, directeur de l'édition 2008, le prix ne doit pas tolérer la censure, ni étouffer le droit à l'expression artistique. Mais comment considérer que le directeur ignorât que le livre ne fût soumis aux juges ? D'autant que l'organisation nie formellement toute censure. Est-ce l'imam gay présent dans l'histoire qui a choqué outre mesure ?

Fait divers ou faits à répétition ?

Une enquête est en cours, mais cette affaire n'ira pas sans rappeler le brusque revirement de la maison Random House, qui toucha le livre de Sherry Jones, 'The Jewel of Medina'. Ce dernier fut subitement retiré de la liste des publications, de peur d'une montée de violence de la part des communautés islamistes.

"Comment ne pas y avoir pense? plus to?t ?" se diront certains en de?couvrant Au secours, Noe?l revient ! Cet ouvrage semble tellement de circonstance, qu'on peut en effet se demander pourquoi il aura fallu l’attendre jusqu’en 2013.

C'est le livre que l'on aura envie de lire et d'offrir cette année, à Noël. 

Composé de chroniques ironiques alternant avec des interludes souriants, Au secours, Noël revient ! est, ni plus ni moins, un manuel de survie destiné à traverser la pe?riode de Noël sans trop de dommages. L’on s’y moque gentiment mais fermement de ces quelques semaines de fortes turbulences, dont le retour inéluctable toutes les douze lunes plonge nombre de nos contemporains dans des angoisses aussi profondes qu’inavouables... Courses, recettes, cadeaux, traditions... les sujets les plus brûlants y sont traite?s sans concession et chacun y trouvera son compte.

A l'approche des fêtes de fin d'année, c'est l'ouvrage qu'il faut se hâter de lire pour rire afin d'éviter d'avoir, tôt ou tard, à en pleurer.

Au secours Noël revient! est le premier ouvrage édité par la Bibliothèque rosse chez le Publieur. Sortie 

Vincent Bouffard est re?dacteur dans la communication. Né en plein milieu des trente glorieuses et habitant la petite couronne, il n'en tire aucune fierte? personnelle. GrÄce 0 la publication
d' Au secours, Noël revient !, son premier livre, il est reconnu par ses amis et ses voisins
de palier comme l'un des plus grands spe?cialistes actuels des fêtes de Noël.

L'illustratrice :

Véronique du Corail est parisienne, graphiste et directrice artistique dans la publicite?.
Elle est née à la fin des trente glorieuses et ne les fait vraiment pas. Au secours, Noël revient ! est le premier livre qu'elle illustre et ou? elle s'illustre, avec éclat. 

Textes de Vincent Bouffard Illustrations de Ve?ronique du Corail

le 7 novembre 2013 en librairie.

Le de Seine Saint-Denis vient de se terminer depuis quelques jours et cela a été l'occasion pour plus 161 000 visiteurs de rencontrer auteurs, illustrateurs mais aussi éditeurs. Si les éditeurs importants sont connus de tous, le S.L.P.J est l'occasion de partir à la rencontre des éditeurs les plus modestes. Nous avons choisi de vous en faire découvrir quatre.

Salon du Livre et de la Presse jeunesse 2012par LesHistoiresSansFin

Yann, Luc et Martine ont gagné un séjour d'un mois en Australie grâce aux produits Choco Wizz et débarquent ainsi un beau matin dans le petit village de Paradise Bay. Mais ce qui s'annonçait comme un séjour paradisiaque s'avère rapidement être d'une tout autre nature. Bestioles en tout genre, crocodiles géants dévoreurs d'Hommes, autochtones peu accueillants et jeunes chasseurs de trésors, nos trois français s'apprètent à vivre des vacances pas comme les autres.

nous invite ici à rencontrer les dignes héritiers du Club des Cinq. Chacun avec sa personnalité, les trois enfants nous entraîne dans des aventures rocambolesques et palpitantes. Les animaux ne sont également pas en reste puisque le quatrième héros de ce roman se trouve être Old Gold, la légende des crocodiles que nous allons suivre dans ses pérégrinations maritimes en quête de nourriture mais aussi de vengeance. Farfelu et entraînant, Des crocodiles au Paradis plaira sans aucun doute aux amateurs d'aventures et d'exotisme mais ne réjouira sans doute pas nos amis les crocos ...

Demain, Christine sera à Rennes, tandis que nous serons bien présents. Et non, petits facétieux, ce n'est pas du tout pour le Chouchenn que la ministre rendra visite à la Bretagne libre... Trois après des péripéties nomades, le TNB, ou Théâtre national de Bretagne a retrouvé des locaux salubres et sains, que l'on inaugure demain. À 18 h précisément.

En compagnie de François Pillouer, le directeur, d'Edmond Hervé, maire de Rennes, de Jean-Yves Le Drian, président du conseil régional de Bretagne et de Jean-Louis Tourenne, président du conseil général d'Ille et Vinlaine, le belle Christine sera bien encadrée.

Le bâtiment, réalisé par Antoine Stinco, accueillera les spectateurs avec un bar-restaurant de 200 couverts, une librairie et offre deux salles de spectacle de 264 et 950 places. Avec de plus, et pour le même prix, une salle polyvalente de 120 places, deux salles de ciné, et des locaux dans lesquels l'École supérieure d'Arts dramatiques se réfugiera.

On lira alors La Douleur de Marguerite Duras, et il y aura peut-être un pot pour ceux qui ne se seront pas suicidés durant l'intervalle. Créé en 1949, le Centre dramatique de l'Ouest occupe la quatrième place au rang des centres dramatiques.

Avec l'appartement de Victor, qui est plus une tragédie, d'ailleurs...