Catalogue de tableaux modernes, aquarelles, dessins par Brissot, Couder, Couture

Ce troisième tome du Sabre de Shibito de Missile Kakurai (pour les dessins) et de Hideyuki Kikuchi (pour le scénario) est une belle et grande surprise. Si le premier tome nous avait laissés curieux mais un peu perplexes, et le deuxième tome intrigués mais en attente, le tome 3 lui nous a conquis.

Shibito a découvert l'entrée d'une grotte poussé certainement par une sorte de souvenir vaporeux. Les compagnons de route de ce dernier vont pouvoir s'y reposer un peu. Un décide pourtant de le suivre à l'intérieur de la grotte. Il s'agit de Kinzô l'apothicaire toujours à la recherche d'un peu d'or. Il n'y trouvera pas ce qu'il escomptait et manque de faire écraser par un mystérieux samouraï de deux mètres de haut.

En fait, de samouraï il s'agit plutôt d'un automate. Et ce que recèle la grotte est encore plus troublant. On y trouve entre autres des armes de guerre d'une autre époque. De notre époque. Kinzô ne voit pas bien comment cela peut fonctionner et quel est l'intérêt de ces armes qui ont l'air trop massives pour être efficaces sur un champ de bataille. Shibito, lui ne dit rien mais semble en savoir plus...

Le tome que l'on attendait

Voilà enfin, le tome que l'on attendait ! Celui qui lance l'histoire et nous accroche définitivement aux pages du manga. Si les précédents tomes manquaient d'un héros fort et charismatique du fait du réveil un peu long de Shibito, ce troisième tome nous sert l'imminence du réveil complet de celui-ci. L'histoire commence à se développer de manière intéressante et de nouveaux éléments sont mis en place. Le tome 3 relance très agréablement ce titre qui aurait encore pu basculer dans une lecture insipide.

Petite précision ce tome se compose de deux parties. La première est la continuation de l'histoire des deux tomes précédents, et la deuxième est une préquelle. Cette deuxième partie qui coupe l'histoire principale nous laisse sur un double suspens intenable et ne pas attaquer le tome 4 dans la foulée serait bien difficile.

Une préquelle qui arrive à point nommé

Cela dit le moment était idéalement choisi pour glisser la préquelle, et on comprend enfin quel type d'homme était Shibito, et on entrevoit le destin qui lui est réservé. Beaucoup de questions y trouvent leur réponse comme la raison de l'éclair de lucidité qui a frappé Shibito lorsqu'il a affronté la princesse du clan Kaguragi ou encore la spécificité de son sabre. Un point qui a son importance quand même puisque le manga s'intitule Le sabre de Shibito.

Au niveau des dessins on appréciera le charac-design et particulièrement les expressions du visage très réalistes et finement esquissées. Certains arrières-plan et décors sont plutôt bien fouillés avec des détails bien nets. Le tout reste dessiné dans un style assez clair et si les trames sont un peu plus utilisées le mangaka nous gratifie quand même à l'occasion de quelques-uns de ses très bons crayonnés. Les combats enfin sont toujours aussi clairs et dynamiques.

Le Sabre de Shibito tome 3 est donc la révélation que l'on attendait. Le personnage principal prend corps et l'on attend un bel héros, de nouveaux éléments de l'intrigue se mettent en place, et un petit coup d'oeil astucieux vers le passé nous permet de saisir un peu mieux les événements qui vont avoir lieu. Le dessin comme toujours est de bonne qualité.

Le Sabre de Shibito tome 3 de Missile Kakurai (au dessin) et de Hideyuki Kikuchi (au scénario) est édité par 12 Bis. Et vous pourrez dévorer ses 192 pages pour 6,50 €.

Dans l’espace, on dort mal. Une étude publiée dans The Lancet Neurology explique que les astronautes et autres scientifiques n’arrivent pas à dormir correctement. Du coup, ils utilisent un peu trop de somnifères. L’étude a observé le sommeil de 64 astronautes envoyés dans l’espace entre 2001 et 2011. Une comparaison a été menée entre le sommeil sur terre avant le départ et le sommeil une fois dans l’espace.

C’est une équipe de la faculté de médecine à l’Université de Harvard, dirigée par Laura Barger, qui est à l’origine de l’étude, par ailleurs financée par la Nasa. Au total, ce sont 4 000 nuits sur terre et 4 200 nuits dans l’espace qui ont été analysées pour les besoins de l’étude, notamment grâce à un actigraphe (un appareil qui permet de mesurer les cycles de veille et de sommeil). 

Loin d’être anecdotique dans la mesure où il n’est pas anodin de prendre des somnifères dans l’espace, l’étude révèle que la durée moyenne du sommeil dans l’espace est d’un peu moins de six heures (5,96) pour les astronautes à bord des navettes spatiales et d’un peu plus de six heures (6,09) à bord de la Station Spatiale Internationale. 

Côté pharmacie, le Zolpidem (plus connu en France sous le nom de Stilnox) fait partie des médicaments consommés pour lutter contre l’insomnie. 75 % des astronautes de l’ISS interrogés disent avoir eu recours à des somnifères. 78 % dans le cas des navettes spatiales. 

Il va sans dire que ce n’est pas forcément une bonne chose. Comme le rappelle Laura Barger, « la capacité pour un membre d’équipage à agir de façon optimale s’il est réveillé par un signal d’urgence peut être compromise par l’utilisation de médicaments contre l’insomnie. » Reste donc à trouver d’autres moyens pour faciliter le sommeil des voyageurs de l’espace.

UN MOIS D’AOÛT CHARGÉ

Ce mois d’août, il se passe pas mal de choses dans l’espace. Après dix ans de voyage, la sonde Rosetta est arrivée à destination, la comète Tchourioumov-Guérassimenko. Il lui a fallu parcourir la bagatelle de 6 milliards de kilomètres pour se place en orbite à 100 kilomètres du noyau de la comète.

La prochaine étape : larguer le robot transporté par l’orbiteur et qui sera la première machine fabriquée par l’homme à se poser sur une comète. La tâche des scientifiques est désormais de trouver le meilleur endroit pour un atterrissage qui sera, quoi qu’il arrive, compliqué.

Le ministère de l’Enseignement supérieur parle même de l’ « un des plus beaux rendez-vous de l’historie spatiale. » En effet, Rosetta est certainement la mission spatiale européenne la plus ambitieuse à ce jour. Après 20 ans de travail, le projet va commencer à porter ces premiers fruits. La secrétaire d’État à la Recherche, Geneviève Fioraso parle d’un « moment d’émotion absolument extraordinaire, à la frontière de la science et de l’aventure. »

Stéphane Gallay

National Air and Space Museum Washington - 017

CC BY 2.0

Sara est une petite sorcière, mais elle n'est vraiment pas douée en magie ; elle ne parvient même pas à avoir son premier examen de sorcellerie. Pas facile à assumer quand on est la fille du célèbre enchanteur Orson l'Horrible et de la belle Arabelle. Mais un jour, toute la famille, excepté Sara et son petit frère Pépin, part pour un important congrès. Restés seuls, les deux bambins s'entraînent à la magie quand ils entendent un grand BOUM ! juste devant chez eux. En sortant, ils découvrent un jeune garçon inconscient, un cobra posé sur le ventre, et près de lui, une sacoche de cuir, une flûte de cuivre et un tapis brodé de fil d'or. Et si c'était le bel inconnu dont Sara rêve tant ?

nous embarque dans les aventures d'une petite sorcière vive et pleine de malice, entourée de son petit frère Pépin qui adore la faire enrager, du beau Gali, jeune fakir amoureux d'elle, de Clarinette, jolie princesse, et de Câlin, Croac et Chapeau, les animaux de compagnie dignes d'une famille de sorciers.

Les aventures riches en magie et en péripéties de Paul Thiès, les illustrations très colorées de Maëlle Cheval, la carte de la Forêt des Sources, les « secrets d'une sorcière », le jeu-questions et le glossaire enchanteront les petits lecteurs de cette nouvelle série qui compte pour l'instant deux tomes : Le garçon tombé du ciel et Prisonnier au château.

De courts romans pour débutants qui mêlent sorcellerie, humour, amour, amitié. Après « Plume de pirate », succès assuré pour la nouvelle série de Paul Thiès…

NdR : Le tome 2 est également paru.

Lectures - Samedi 22 novembre 2014 à 10h00 - A la librairie

Sur les pas d’un vigile
samedi 22 novembre de 10 h à 13 h
Lecture urbaine de , entre Belleville et le Faubourg Saint Antoine.
La balade suivra les pas d’Ossiri, le héros de Debout-Payé, entre son domicile de la rue du Faubourg-du-Temple et son poste de vigile au Camaïeu Bastille (aujourd’hui remplacé par un magasin de chaussures de luxe). Elle fera halte dans toutes les librairies du XIe arrondissement qu’elle croisera sur son chemin.
Dans le cadre de « Paris en toutes lettres ». Les derniers jours de Gauz à Paris.

RDV 10 h ---- Librairie Le Genre urbain 60 rue de Belleville
10 h 30 ------- Chez Ossiri 21 rue du Faubourg-du-Temple
11 h ----------- Librairie Les Guetteurs de vent 108 avenue Parmentier
11 h 30 ------- Librairie L’Imagigraphe 84 rue Oberkampf
12 h ----------- Librairie Terminus Polar 30 avenue Parmentier
12 h 30 ------ Librairie La Manoeuvre 58 rue de la Roquette
13 h ---------- Librairie L’Arbre à lettres 62 rue du Faubourg-Saint-Antoine

rapport extirpé de la bibliothèque nationale polonaise par Sobookonline l'affirme éhontément : 56% des polonais ne lisent aucun livre et son incapable de lire un texte de plus de trois pages.

D'où le lancement, par le journal Gazeta, d'une vaste campagne pour encourager ses compatriotes  à la lecture intensive.
Seulement voilà : comme le relève Marc Jahjah, dont la pratique courante du polonais ne peut que laisser admiratif, ces études sont tronquées.

Et l'ampleur du débat entraîné par la publication du rapport laisse dubitatif. Si 27% des étudiants n'ont rien lu en Pologne au cours de l'année, que les personnalités publiques s'inquiètent de l'image que cela peut donner sur la compétitivité de leur pays face à l'international, que l'économie culturelle risque de s'en trouver affecter, le pays ne pourrait être sauvé que par le numérique (notre actualitté).

En réalité, comme le pointe Marc Jahjah, ces études ne valent pas tripette car tronquées. "Elles témoignent plus d’une crise des discours sur la lecture que d’une crise de la lecture elle-même. Car ce qui est en cause n’est pas la lecture mais le regard que nous portons sur elle.", écrit-il sur son blog.

Car par lecture le rapport de la bibliothèque ne vise que le livre, quand des millions de polonais lisent tous les jours des blogs et des journaux, que 180 000 enfants écrivent des journaux intimes, etc.

Conclusion : "reste donc à englober dans la lecture un ensemble d’objets que nous refusons encore de considérer parce qu’ils divertiraient trop et détourneraient de la « vraie » lecture". Les réactionnaires sont décidément partout.