Anesthésie du patient à haut risque

Merci ! Les plus grands d'entre vous savent de qui je parle, pour les plus jeunes, est une journaliste de France Inter qui chaque matin parle de notre époque en invitant un ministre, un chanteur, une ancienne participante d'émission de télé réalité, etc…

Bref, mardi matin, dans son émission « Comme on nous parle », Pascale Clark recevait deux auteurs, Olivier Adam et Luc Blanvillain.

Deux auteurs, cela n'a rien d'exceptionnel, sauf que là, il s'agissait d'auteurs jeunesse qui écrivent également pour les adultes…

Et là, moment de grâce qui va faire plaisir à tous les auteurs jeunesse, les questions étaient intelligentes, les réponses l'étaient encore plus et c'est à ce moment que l'on se demande pourquoi les auteurs jeunesse ne sont pas plus souvent invités dans les émissions littéraires, radio comme télé. Et même, et là je n'hésite pas à avoir « l'idée du siècle », pourquoi ne pas faire une émission entièrement consacrée à la littérature jeunesse et à ses auteurs? (Il existe bien entendu l'excellente toute petite émission de Denis Cheyssous L'as-tu lu mon p'tit loup ?, mais c'est trop peu, non ?)

En attendant d'avoir la réponse, je vous laisse écouter (et regarder )...

Olivier Adam et Luc Blanvillain
envoyé par franceinter. - L'info video en direct.

Afin d’honorer deux événements de poids autour du dramaturge Eugène Ionesco (1909-1994), la Bibliothèque nationale de France propose une exposition organisée en huit thèmes qui se tiendra du 6 octobre 2009 au 3 janvier 2010.

En effet, 2009 correspond au centenaire de la naissance de l’écrivain mais aussi au don de ses archives à la Bnf par Marie-France Ionesco, sa femme. Lors de cette exposition, près de trois cents pièces seront visibles.

D’origine roumaine, Eugène Ionesco apparaît pour beaucoup comme le fondateur du « théâtre de l’absurde », aux côtés de l'Irlandais Samuel Beckett. L’auteur des Chaises fut déjà célébré de son vivant et fit notamment son entrée dans la célèbre bibliothèque La Pléiade avant sa mort.

Cette exposition offre une approche de son écriture dramatique à travers manuscrits, notes personnelles, correspondances, croquis et photographies des principales mises en scène françaises et étrangères.

Ayant bien senti le vent tourné, le groupe français d’imprimerie met en place un plan de modernisation de ses entreprises de grande ampleur. Ce recadrage pour répondre à des demandes se concentrant de plus en plus sur des faibles et moyens tirages se poursuivra jusqu’en 2011.

Si l’on connaît peu les trois lettres dénommant l’ensemble du groupe, on a, en revanche, l’habitude de voir écrit le nom des différentes entreprises du groupe sur les livres que nous lisons : Bussière, Brodard et Taupin, Aubin imprimeur, Hérissey, France-Quercy et encore Firmin Didot.

Face à une demande accrue en faibles tirages, le groupe s’adapte. Cette évolution va entraîner la création de 40 nouveaux postes mais aussi la perte de 120 emplois en parallèle. Cependant, les employés ne sont pas pris de court. Il reste à chacun d’arriver à trouver sa voie dans ces nombreuses mutations.

L’imprimerie Bussière, à Saint-Amand-Montrond (Cher) va subir une métamorphose importante. Jusqu’à présent, cette entreprise produit chaque année 70 millions de titres, essentiellement au format poche. Deux nouvelles presses numériques devraient y débarquer prochainement pour assurer l’impression de faibles tirages. D’autre part, une nouvelle rotative ainsi qu’une chaîne de brochage sont prévues pour le site de Brodard et Taupin, à La Flèche (Sarthe).

Le groupe CPI est présent dans cinq pays à travers seize imprimeries, dont six dans l’hexagone. Il représente un total de 4000 salariés.

Nos confrères de BibliObs ont mis en ligne l'enregistrement vidéo par l'AFP des obsèques de Maurice Druon, qui ont eu lieu lundi dernier à l'Église Saint-Louis des Invalides à Paris.

Maurice Druon était le doyen de l'Académie française. Il avait notamment coécrit le Chant des partisans. Il est aussi l'auteur des Rois Maudits.

À l'annonce de sa mort, Nicolas Sarkozy avait déclaré : « un grand écrivain, un grand résistant, un grand homme politique, une grande plume et une grande âme. [...] Il a risqué sa vie en Résistant, et cette flamme, cette passion de la France et de la liberté, ne l'a jamais quitté ».

Pour voir l'enregistrement vidéo des obsèques de Maurice Druon, il vous suffit de suivre notre lien jusqu'au site de nos confrères de Bibliobs.

Toutes les études confirment que l’apprentissage est un mode de formation de plus en plus plébiscité tant par les étudiants que par les entreprises. Si, par le passé, ce type de cursus était majoritairement mis en place dans les formations courtes, on le retrouve désormais de plus en plus dans les cycles supérieurs.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes avec, en 2006, 408,000 étudiants qui se trouvaient en apprentissage. Depuis 2003, on observe une hausse de 13 % des effectifs. Pour le ministère de l’Education, l’objectif est même d’atteindre 500,000 jeunes.

Si l’on retrouve encore majoritairement l’apprentissage pour l’obtention du CAP, après bac, il est présent déjà dans de nombreuses formations. Ce développement est né dans les années 90. Il permet, en effet, dans un contexte d’emploi pour les jeunes difficile, de mieux les insérer dans la vie active.

L’élargissement des formations proposées à l’apprentissage a permis une féminisation relative des effectifs avec 30,5 % en 2006 contre 28,8 % en 1996. Désormais, on retrouve aux côtés des formations classiques de niveau CAP ou BEP, des spécialités proposées dans le supérieur avec l’informatique, la communication ou encore le commerce.

Depuis le début du mois dernier, études, réflexions, rétrospectives en tous genres sur mai 68 nous sont servies à toutes les sauces et à tous les repas, mais finalement rien ne nous fait réellement avancer.

Peut-être devrions-nous nous tourner du côté des pays étrangers pour trouver quelque chose de nouveau, de plus frais ou de plus décalés. Le Festival des écrivains de Prague, nous en avait donné un bon aperçu. On pourrait aussi se tourner vers l'article d'un journaliste espagnol, qui travaille pour Público, Andrés Pérez. Il propose de se pencher sur le cas de ceux à qui mai 68 a réellement profité.

Des noms très connus des médias comme Daniel Cohn-Bendit ou André Glucksmann. Le premier est devenu député vert au Parlement européen en 1994 et pourtant on entend peu parler de son combat pour l'écologie... en tout cas bien que d'autres dont Nicholas Hulot pour ne citer que lui.

Le deuxième, très apprécié des médias, est un philosophe. Auteur très prolifique, il se trouve aisément en librairie, pourtant selon le journaliste espagnol « rares sont les facultés de philosophies de la planète qui concèdent une importance à son apport au savoir humain ».

Mai 68 et les marques

De grandes marques ont été fondées par des anciens de mai 68, si on voulait en citer quelques-unes on pourrait nommer Sonia Rykiel, Jet Tour, Président, Calvin Klein, Jacques Vabre ou encore . Ainsi mai 68 aura propulsé la carrière de certains jusqu'au sommet.

Et de nos jours, avec tout le rabattage médiatique que l'on fait à propos de cet événement, mai 68 en deviendrait presque une marque. Une marque temporaire, qui est vouée à n'être vendue que tous les dix ans, mais une marque efficace.

Des graffitis ou des pancartes mai 68 ont été vendus aux enchères à prix d'or. 4 000 euros pour une pancarte avec écrit dessus « La beauté est dans la rue », un autre où l'on pouvait lire « Nous sommes tous des Juifs allemands » à presque 3 000 euros. Un ensemble d'affiches (environ 300) a même été retiré des ventes parce que leur propriétaire estimait que leur valeur allait certainement augmenter. Et il y a fort à parier que dans dix ans, lorsque nous célébrerons les 50 ans de mai 68, ces affiches atteignent des prix incroyables.

Les éditeurs avaient eux aussi misé sur la marque mai 68, mais ça n'a pas été une grande réussite de ce côté-là. Un libraire déclare « Il y a une telle compétition qu'aucun de ces livres ne s'est bien vendu ».

S'il est un objet précieux à tout lecteur chevronné c'est bien le marque-page. Ce petit bout de carton souvent offert par les librairies ou avec l'achat d'un bouquin, qui permet de ne pas perdre le fil de la lecture, et de devoir tout relire depuis le début.

Pourtant certains de nos lecteurs, nous ont envoyés des courriers pour nous demander de trouver une solution à un problème de taille concernant cet accessoire. En effet, il semblerait que nombre d'entre vous ai du mal a ouvrir le livre pile à la page retenue par le gardien de nos lectures. Pire certains déclarent même que lors de cette opération délicate ils auraient perdu leur marque-page, ce qui pose par la suite un problème considérable.

La solution

Nous avons trouvé la solution pour vous. Un marque-page à air comprimé crée par trois designers de génie Jung-Hyun Lee, Rhea Jeong, et Won-Sik Chae. Et cet objet révolutionnaire se nomme tout simplement le marque-page ABRACADABRA.

Simple d'utilisation

Il s'utilise très facilement. Il vous suffit de glisser la partie gonflée dans le livre et la partie à plat en dehors. Vous refermez le livre et là, la magie opère le poids du livre exerce une pression sur la partie gonflée qui transmet l'air à la partie à plat. La page est ainsi marquée.

Des pages bien gardées

Maintenant pour ouvrir le livre il vous suffit d'appuyer sur le bout du marque-page en dehors de celui-ci. Et le processus inverse à celui décrit plus haut se produit, créant un petit espace entre les pages qui vous permettra de glisser vos doigts et d'ouvrir le livre pile là où vous le désiriez.

Très pratique tout ça, n'est-ce pas ? Pourtant, on se demande tout de même si le marque-page restera bien en position dans le livre. Peut-être qu'avec un modèle plus grand...

« Avoir une nationalité, un amant, une famille, un collègue, un voisin… la mère voit bien que toutes ces attaches sont fondamentalement absurdes, étant donné qu’elles sont accidentelles – mais elles sont en même temps les tyrans de toute vie. » 

Blandine Watkins, mystique fascinante, vit avec trois colocataires dans un HLM d'Indiana. Victime d'un passé troublé et de relations tendues, elle trouve refuge dans la spiritualité pour surmonter l'âpreté du monde. Tess Gunty, dans son premier roman « Écoutez-moi jusqu'à la fin »,lauréat du National Book Award 2022, dépeint l'Amérique postindustrielle et ses victimes du capitalisme par une multitude de points de vue. Humour, bizarrerie et réalisme magique s'entrelacent pour illustrer les ravages sociaux, économiques et culturels de cette Amérique dérangée. Une œuvre dense sur la solitude, la fragilité, et la quête de liberté.