Pei-hsiu Chen

« Je les quitte parce que je n'ai plus confiance en eux », nous explique l'auteure Wei Wei, qui parle ainsi de la maison des Éditions de l'Aube chez qui elle a publié divers ouvrages.

Accusant de promesses répétées non tenues l'éditrice, évoquant des paiements de droits d'auteur plus qu'en retard, Wei-Wei est agacée par un manque de communication et de savoir-vivre qui a finalement distendu les premiers pas agréables qu'elle avait faits dans cette maison.

Alors que la maison faisait face à des difficultés financières en novembre 2008, la procédure engagée par l'auteure résonne étrangement, dès lors que l'on parle de sommes dues et selon ses propres paroles « de fautes graves répétées ». À ce moment, l'éditeur devait trouver 300.000 € et effectuait un appel aux investisseurs intéressés.

Contacté, l'avocat de la maison d'édition, nous avait confirmé qu'une instance était en cours au Tribunal de grande instance d'Avignon, avec une audience prévue demain et que la position tenue serait claire : on conteste de bonne foi les propos de l'auteure.

En outre, Marion Hennebert, l'éditrice, que nous avions jointe au téléphone, nous expliquait que le retard des paiements avaient été reconnus, que Wei Wei avait accepté l'échéancier proposé et que selon leurs derniers calculs, cette dernière aurait peut-être même perçu plus que ce qui aurait dû lui revenir.

Contacté à plusieurs reprises, l'avocat de l'auteure n'avait manifestement pas le temps de nous répondre : nous ne connaîtrons donc pas les motifs exacts de la plainte. Reste que l'on attendra donc demain pour en savoir plus...

L'auteure Wei Wei, qui fut publiée aux Éditions de l'Aube avait intenté une action en justice suite à plusieurs exactions commises par la maison. En effet, le paiement de ses droits d'auteurs avait été plus que tardif et l'usage de ses livres incorrect.

Le 25 février, le Tribunal de Grande Instance d'Avignon avait condamné la maison, reconnaissant que l'auteure avait résilié le contrat qui la liait à l'éditeur, « à la suite d'un manquement de bonne foi de l'exécution de ces contrats par cet éditeur ». Reste que les Éditions de l'Aube devaient justifier par tous les moyens qu'elles n'exploitaient plus les livres publiés : Fleurs de Chine et Une fille Zhuang.

La maison aurait alors dû se confirmer à l'ordonnance du TGI en date du 4 mars, qui comportées les points suivants :

« Mais à ce jour, l’Aube n’a exécuté aucun de ces termes », avons-nous appris aujourd'hui, alors même que la maison n'a pas fait appel de la décision du TGI.

En outre, un éditeur portugais, Editional Noticias, a acheté les droits de Fleurs de Chine, et publié le livre au Portugal en 2003, élément que Wei Wei aurait découvert par elle-même. L'Aube n'aurait jamais demandé à l'auteure son accord pour cette cession de droits « ni l’avait informée de la cession, ni lui avait payé son dû », nous explique une source proche du dossier.

Dans ce contexte, Wei Wei « se voit donc obligée d’envisager une action en justice contre l'Aube sur le plan pénal », précise notre source.

Vous en avez peut-être déjà entendu parlé…si vous n’êtes pas totalement allergique à tout ce qui tourne autour des sciences physiques…Il s’appelle Walter Lewin, professeur de physique du très célèbre Massachusetts Institute of Technology.

Sa particularité ? Mettre en ligne des cours de physique en vidéo. Autre particularité, et non des moindres ? Ses cours suscitent l’intérêt des plus réfractaires ! Il sait rendre ses explications vivantes. Tout le contraire du cours magistral traditionnel.

Ses démonstrations sont diffusées par le MIT dans le cadre du programme OpenCourseWare. Mais elles jouissent également d’une côte élevée sur la plateforme vidéo Youtube.

Ce ne sont pas simplement des étudiants qui viennent regarder ses cours, c’est un large public qui se retrouve captivé par ses démonstrations. Walter Lewin dit que l’enseignement, c’est la vie. Et même s’il est âgé de 71 ans, ses vidéos n’en demeurent pas moins d’une vivacité remarquable.

Le New York Times lui consacre un portrait, et de nombreux sites à thématique scientifique ne tarissent pas d’éloges à son égard.

Au début, le Chien-chien vivait dans un refuge pour animaux. Dès qu'il vit sa mémère, il sentit qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Et en effet, quand elle vit sa queue qui remuait tant, elle le ramena chez elle. Rapidement ils formèrent un véritable couple : il l'aidait dans les tâches ménagères, lui préparait de bons petits plats, la soignait quand elle était malade. Elle l'emmenait chez ses amies, au cinéma, à la piscine. Jusqu'au jour où Mémère rencontra Pépère...

nous raconte, sur le mode de l'humour, une histoire d'amour et de jalousie : comment un chien voit son train-train quotidien bouleversé par l'arrivée dans la vie de sa maîtresse d'un charmant monsieur au regard brillant. Difficile pour un gentil chien de lutter contre un tel concurrent. Mais tellement jouissif pour le lecteur de voir ce brave toutou faire tout son possible pour se débarrasser du nouvel amour de sa mémère.

Les illustrations de Clothilde Delacroix, en nous donnant une version un peu différente, plus réaliste, de ce que ce brave animal apporte à sa maîtresse, renforcent le côté humoristique du Chien-chien à sa mémère. Les dessins au trait sont juste rehaussés d'un peu de rouge, seule couleur qui apparaît par touche sur chaque illustration comme symbole de la passion qui unit ces deux êtres.

Un album terriblement drôle à conseiller aussi bien aux enfants qu'à leurs parents.

Si ces semblent assurément moins réalistes que les chroniques de Jérusalem de Guy Delisle, elles relèvent pourtant, si l'on y regarde d'un peu plus près, d'une inspiration sans doute assez autobiographique, toute imprégnée de rêverie, de douce dérision et de poésie charmante.

Derrière ce pseudo suédois, se cache un jeune homme français, remarqué à plusieurs reprises déjà par son blog "Chroniques suédoises" dont ce livre reprend d'ailleurs les meilleures publications.

Passionné par ce pays nordique qu'il connaît bien, fidèle également aux clichés que tout Français possède du peuple suédois, il présente un pays, une société, un "modèle", sous une forme humoristique et décalée, jamais méchante, proche de l'univers de Sempé.

Ainsi de ce pays "idéal", qui prône l'égalité et la tolérance, soucieux de l'environnement et avant-gardiste en matière d'écologie, raisonnable et consensuel, pragmatique, hyper-connecté, à l'écoute de ses enfants, prévoyant et doté d'un fort sens civique, l'auteur, avec beaucoup de fantaisie et de fraîcheur, une certaine candeur aussi,  offre au lecteur une vision carrément fantasmée, encore improbable (quoique…)  de ce pays scandinave ; une vraie terre de rêves et d'utopies, séduisante et drôle.

La Suède, c'est le Paradis, même l'hiver.

De l'usage du métro au jeu de loto, tout est fait pour approcher au plus près le bien être des individus, restaurer l'estime de soi, rendre heureux. Avec un Etat désirable, attentif et bienveillant à l'égard de ses citoyens, capable d'apporter la campagne dans les villes, d'imaginer des bureaux de vote itinérants pour aller à la rencontre des électeurs, de créer des jeux citoyens ou des couloirs de piscine à la place de couloirs de bus, capable même d'attraper les aurores boréales pour illuminer les villes du pays entier ou de domestiquer les abeilles, c'est inévitable, le lecteur adhère avec enthousiasme au petit grain de folie, à cette ambiance farfelue mais pas idiote, qui pointe même parfois toute l'absurdité de nos sociétés modernes (cf. le train de sevrage des nouvelles technologies, chronique du temps perdu).

L'air de rien, empruntant une tonalité joyeuse et facétieuse, Thomas Lapanouse dépeint une société moderne pleine de contradictions et d'incohérences, observe avec acuité un peuple issu d'un modèle social juste et respectueux mais pourtant tenté aujourd'hui, ça et là, d'emprunter des chemins plus populistes et individualistes.

Souriante et intelligente, cette vingtaine de chroniques, parfois inconcevable, parfois visionnaire s'amuse des préjugés, caricature en douceur l'Etat providence, la culture et le peuple suédois et invite à prolonger le voyage, imaginaire ou non.

Ha en trevlig resa !

Cécile Pellerin

Maux bien souvent invisibles voir invisibilisés, les maladies psychiques sont une réalité. Dans ce recueil de nouvelles introduites par Gringe sont rassemblées dix auteurs qui ont fait de la santé mentale leur muse le temps d’un texte.

Les écrits s’enchaînent sans se ressembler abordant tour à tour bipolarité, dépression, anxiété et addictions faisant entrer ces pathologies et ceux qui en souffrent dans nos réalités.

Sans tabou, Olivier Adam, Julia Kerninon ou encore Mathias Malzieu nous montre comment laisser une place à ceux qui sont souvent discriminés, car méconnues et mal compris.

Babar est certainement l'éléphant le plus classe de la littérature jeunesse. Rarement habillé autrement qu'avec son costume trois pièce, le Roi Babar est un véritable symbole d'élégance... « à la française ! »

Maintenant c'est à vous de vous habiller en … Pour ce faire, la marque Soulland propose en relation avec le magasin à Paris, une collection de vêtements à l'effigie du fantastique personnage. T-Shirt, Chemise, Bermuda entre 47 et 190 euros…

Défense d'éléphant de dire que c'est cher, on est hispter ou on ne l'est pas !

Pour fêter cette collection, le 3 avril de 16h à 18h, le magasin Colette s'ouvre à la jeunesse en proposant un conteur qui racontera deux des premières aventures de Babar, un atelier coloriage, un atelier maquillage et un atelier couture.

C'est bien entendu sur inscription et le goûter est offert… Chanceux que vous êtes !

Voilà l'histoire de Rex. Et Rex, voyez-vous, il en a plein la truffe qu'on lui parle comme à un bébé ! Oui, vraiment, il en a ras la gamelle des “où il est mon ti chien! Hein ? Où il est mon toutou !” et autres “Tu veux un susucre ? Hein ?” Il n'en peut plus, de cette vie de chien, et se prend à rêver. Il se verrait bien en papillon pour s'envoler si haut que sa niche ne serait plus qu'un point ridicule. Ou bien en poisson, pourquoi pas, pour faire trempette. Tout y passe, dans sa tête: chat, chauve-souris, caméléon, vase ou coussin, bonnet pourquoi pas! Tout, tout sauf cette vie de clébard, quoi ! Mais quand il tombe museau à museau avec la jolie chienne du quartier, il se demande si changer est une si bonne idée...

Mon ti chien est un livre si joyeux qu'on en remue presque la queue ! , dans son style inimitable toujours sobre et efficace, se fait traducteur canin et nous invite à regarder le monde depuis la moquette. Merveilleusement servie par les crayonnés habiles d', cette histoire rigolote fera la joie des lecteurs de tous poils ! Alors “on va chercher, hein, on va chercher le gentil livre dans la librairie ! Allez on y va ! Mais oui on y va !”