Jeudi aurait été le 125e anniversaire de la naissance de l'écrivain hongrois, né à Prague, Franz Kafka. Mort à 41 diverses cérémonies étaient organisées de part le monde. Mais aujourd'hui encore, de nombreux manques et vides empêchent les chercheurs d'avoir une vision globale de la vie de l'auteur.
Durant des années, des universitaires se sont tournés vers un appartement de Tel-Aviv, qui, selon eux, abrite une documentation pour l'heure indisponible. Ainsi, des pans entiers de sa vie seraient mis en lumière, par des documents qu'il laissa à son ami Max Brod, qui publia son oeuvre en Palestine.
Mort en 1968, Brod laissa à Esther Hoffe, sa secrétaire, l'héritage kafkaïen, et cette dernière refusa obstinément de remettre ces informations aux chercheurs, qui se désespèrent. Parce qu'entre temps, Esther en a vendu certains lors d'enchères publiques, avec des profits significatifs, mais d'autres auraient été passés en contrebande d'Israël vers la Suisse.
Mais voilà : Esther elle aussi vient de mourir, et ses deux filles ont hérité des documents qui restent. Les chercheurs sont de retour et font le pied de grue, en espérant fermement avoir accès à ces pièces. Une nouvelle biographie de l'écrivain juif pragois serait alors en route... Lundi, nous devrions en apprendre plus.