L'écriture du fantasme. Le cycle des "novelas árabes" d'Isaac Muñoz (1881-1925)

Véritable référence dans le genre de la science-fiction, Fondation d’Isaac Asimov a longtemps été réputé inadaptable. Ce n’est pas l’avis d’Apple — dont l’objectif est de faire concurrence à Netflix et Amazon — qui vient d’obtenir le droit de développer et de diffuser la série. 

Attendue pour 2021 sur Apple TV+, la série Fondation, dirigée par David S. Goyer et Josh Friedman, doit relever l'immense défi, s'il en est, d'adapter une partie du Cycle de Fondation de l'écrivain américano-russe Isaac Asimov. Quelques images ont été diffusées...

Des images et des mots qui parlent d'archives ministérielles en partance pour le pilon : à chaque élection, nous avons droit aux mêmes clichés. Pourquoi ce fantasme du broyeur, à chaque changement de gouvernement ? Est-ce la fascination pour le secret d'un pouvoir forcément occulte, soucieux d'effacer tout témoin de son activité ? Les archives détruites comme symbole de l'alternance politique, dans une démocratie pourtant reconnue comme « apaisée » ?

Avis à ceux qui auraient cru que seul le choix des mots importait dans la littérature. Tandis que l'impression de caractères en relief négatif sur les couvertures semble revenir à la mode ces dernières années, la Folio Society a réédité les oeuvres de Shakespeare de manière à refléter l'élégance de leur contenu. Après huit années de fabrication, à la main, la collection serait à la hauteur des attentes des amateurs de cuir et de dorures.

HIVER2024 - Chef-d’oeuvre injustement méconnu de la fantasy britannique du XXe siècle, Gormenghast est une oeuvre étrange et enivrante, à la fois gothique et résolument contemporaine. Un monument étrange, à l’image du château qui occupe le centre du récit, qu’il est urgent de (re)découvrir. 

Le Collectif SavoirsCom1 a lancé le projet d’un calendrier de l’avent tourné vers le partage des savoirs. Chaque jour, durant le mois de décembre, une personnalité dont l’œuvre entrera dans le Domaine public est mise en avant. Aujourd’hui, retour économique avec John Meynard Keynes, présenté par Jonathan Keller.

Comme tous les graphistes, l'Égyptien Mahmoud Tammam entretient une foi indéfectible en la puissance de l'image : pour un de ses projets au long cours, il transforme ainsi l'écriture arabe pour que les mots prennent la forme de ce qu'ils désignent.

« Welcome to Tijuana... »

Deux tomes composent pour l’instant Amabilia d’E.T. Raven. Le premier tome d’Amabilia est du point de vue d’un homme, celui de Simon. Lors d’une soirée costumée, un homme déambule sans trop savoir pourquoi il a accepté cette invitation. Ses pensées s’égarent sur les mains d’une inconnue qu’il a remarquée. De là, le fantasme naît crescendo. La rencontre entre les deux se fait très vite, comme des aimants ils s’attirent... 

Cette étrange trilogie critique se conclut avec une saga phare en Espagne, qui vient de débarquer en France chez Bayard jeunesse : Idhun. De l'autre côté des Pyrénées, Idhun et son auteur, Laura Gallego Garcia, sont un véritable phénomène national avec plus de 350 000 exemplaires vendus et autant des fans qui se reconnaissent comme ihunites. Pourtant cette série est fustigée par les premiers critiques qui l'ont lue depuis sa sortie en France : une écriture maladroite, des révélations que l'on voit venir des pages à l'avance, et le fait que tout cela rappelle beaucoup un certain Eragon. Et justement, comme pour ce dernier, la clé du succès d'Idhun est peut-être à chercher dans notre inconscient.

Lors de son édition 2013, le Jerusalem International Book Fair remettra le Prix Jérusalem à l'écrivain espagnol Antonio Muñoz Molina, rapporte The Leterary Saloon. Cette récompense vient distinguer, tous les deux ans, un auteur qui a traité, dans ses œuvres, de la liberté de l'individu, de la société, de la politique et des gouvernements.

Il est né en 1942 à Buenos Aires, quelque dix-huit années avant que l'écrivain d'origine algérienne ne périsse dans ce triste accident de voiture. Mais José Muñoz va avoir l'occasion de renouer avec Camus, dans le courant de l'année, et chez son éditeur Futuropolis.  

Rencontres / Débats - Vendredi 9 mars 2012 à 20h00 - A la librairie

Le RoyaumeJournal de Spirou,

Un groupe de jeunes gens loue un local et crée au sous-sol une pièce totalement noire. Dans ce lieu, ils expérimentent de nouvelles formes de relations, en particulier sexuelles, protégés par l’anonymat que leur donne l’obscurité.

Fantasme… Quel mot plus érotique-voilé, magique-circonstanciel, explosante-fixe dans le vocabulaire français ?une quintessence de ce qui nous hante infiniment :

Remonter le temps pour trouver les justifications de ses actes peut être la meilleure des méthodes pour contrer ses opposants. Publiées pour la première fois en 1942 dans la nouvelle Runaround, les trois lois de la Robotique d'Isaac Asimov présentent les règles de fonctionnement des machines dans le plus grand respect de la vie humaine.

Après près d’une décennie de travail, l’universitaire David Stromberg a publié, chez Princeton University Press le 17 mai dernier, Old Truths and New Cliches (Anciennes vérités et nouveaux clichés) : une compilation des écrits inédits de l’auteur de langue yiddish, Isaac Bashevis Singer. En février de cette année, les éditions Stock ont également publié un roman inédit du Prix Nobel 1978, Retour rue Krochmalna (trad. Marie-Pierre Bay et Nicolas Castelnau-Bay).

Aujourd’hui, c’est une amie d’enfance qui peine à lui raconter le fin mot de son souci dans cette chambre d’hôtel où elle tourne et retourne, enragée.

 Dans son appartement, aujourd’hui, impossible de travailler, car les charpentiers qu’il a fait venir s’escriment à faire un raffut de tous les diables pour monter cette bibliothèque qu’il a commandée.

Isaac Newton n’est pas uniquement ce sympathique personnage dont le dessinateur Gotlib vanta la capacité d’analyse, la fulgurance de l’esprit et le goût pour les pommes. Ce fut également un scientifique du XVIIe siècle, qui appréciait l’alchimie et la redécouverte d’un de ses anciens manuscrits vient amplement confirmer ce penchant. C’est que Newton partant à la recherche de la transmutation des métaux, ça vaut bien une compote. 

"Monsieur Quatorze"... L'auteur, un véritable ensablé, s'appelait François Fosca, de son vrai nom Georges de Traz, citoyen suisse, romancier, peintre et critique d'art. Gide ne parle pas de lui dans son fameux Journal, mais de son frère, Robert (1884-1951), fondateur de la Revue de Genève, qu'il rencontre à Pontigny en 1922 et pour lequel il a écrit. On trouvera sur Wikipédia (cliquer ici) les (maigres) informations dont on dispose à propos de ce François Fosca, qui prit aussi le nom de Coram pour écrire des romans policiers. On lira aussi la (riche) préface de François Ouellet à ce Monsieur Quatorze réédité fin 2014 par Infolio.

Salué dés son premier roman, il n'en a guère écrit d'autres. En 1956, Francis Garnung signe chez Pierre Horay et sous le parrainage de René de Obaldia un texte audacieux et lyrique qui raconte la valse hésitation d'un satyre autour d'une enfant dont il cherche à provoquer le consentement tout en s'effrayant de ce qu'il est en train de faire. Précédant "Lolita" de deux ans, ce roman ne rencontrera pas son public, et son auteur, aprés un second livre, préférera se retirer et ne publiera plus qu'à compte d'auteur.

Les éditions NeoBook ont lancé jeudi 28 Mars leur nouvelle collection, NeoVelas, des nouvelles 100 % numérique. Chaque semaine est publiée une nouvelle courte, environ 45 à 60 minutes de lecture, tous genres confondus. 

INFOGRAPHIE – Aujourd’hui, certains verseront une larme. On célèbre en effet, comme chaque 6 avril depuis 25 ans, la mort de l’écrivain Isacc Asimov, pionnier du genre littéraire de la science-fiction. Pour l’occasion, notre partenaire Stampaprint propose une infographie se concentrant sur sa production littéraire très vaste, en se concentrant sur les cycles de Fondation, de l’Empire et des Robots. Elle évoque aussi, au passage, les trois lois de la robotique élaborées par l’auteur.

La vie des écrivains entre fantasme et réalité

Mercredi 5 juin 2013, l'écrivain espagnol Antonio Muñoz Molina a remporté le prix Prince des Asturies pour la catégorie Lettres. Il succède à l'américain Philip Roth , lauréat de l'année dernière, et devient ainsi le gagnant dans son propre pays, dont le prix tient ses origines. Il a été salué par le jury pour « son engagement littéraire ».

Le Magicien d'Oz, ça vous parle ? Forcément ! Mais connaissez-vous les 13 autres tomes qui composent le cycle ?