Journal particulier 1935

En s'appuyant sur la plateforme Famili, Cyberlibris vient d'annoncer la création d'un nouveau service aux bibliothèques, qui revêt les couleurs de son partenaire, le Groupe Express Roularta. L'établissement virtuel, nommé E-biblio et « donne accès à plusieurs bouquets de livres numériques, consultables en ligne de façon illimitée pendant la durée de votre abonnement », explique Cyberlibris.
Avec des centaines d'ouvrages récents réunis, et tirés des catalogues des meilleurs éditeurs, l'internaute pourra profiter de trois bouquets thématiques et choisir celui ou ceux qu'il préfère. De fait, Cyberlibris a proposé une présélection des titres contenus dans ses bibliothèques, avant de les soumettre aux rédactions, nous précise François Lascaux, directeur général. « Cela s'est déroulé de manière interactive, en somme », nous confie-t-il. Et les résultats sont les suivants :

Chacune de ces collections a été élaborée avec les équipes éditoriales des magazines concernés, et l'internaute pourra y accéder sur la base d'un abonnement forfaitaire mensuel. En outre, le site profite également de la dernière version du lecteur créé par Cyberlibris pour offrir tout à la fois de meilleures performances et des fonctionnalités nouvelles.

La version pour iPod Touch et iPhone devrait être disponible dans le courant de l'année, pour la rentrée de septembre, nous explique-t-on. « Cette nouvelle initiative marque une nouvelle fois notre volonté d’innovation permanente et de recherche de nouvelles opportunités de diffusion et de mise en scène de vos contenus auprès de populations bien ciblées », explique François Lascaux.

« Nos services vont aller croissant, avec prochainement une plus grande ouverture vers une communauté d'utilisateurs qui pourront partager leurs notes, échanger autour des livres », conclut-il.

Encore un bel « objet » qui s'apparente à la littérature jeunesse. Ce n'est pas réellement un livre bien qu'il y ait beaucoup de chose dedans. c'est un peu comme un tiroir secret qui renfermerait plus que des mots. Tellement intime qu'il nous donne l'impression d'être un peu trop curieux. Plutôt réservé pour les filles, ce magnifique petit journal aidera son possesseur à lui faire des confidences, à trouver son gri-gri ou à réussir à créer un code secret pour que personne d'autre ne puisse le lire.

Dans ce « tiroir » qu'est Mon journal intime, c'est aussi un peu l'invasion de toutes sortes de détails tous aussi charmant les uns que les autres, de la fabrication d'un vœu à la réalisation de sa signature…
Un beau mélange qui ressemble à un album jeunesse pour les plus grands avec des collages, des dessins au crayon, au feutre, à l'encre...
Plus intéressant qu'un simple carnet blanc pour y écrire ses émotions, ce journal intime est surtout un concentré d'inspiration pour laisser parler ses envies, ses sentiments, ses peurs etc…
En quelques mots, un très beau livre-objet qui trouvera certainement sa place dans le cartable des collégiennes inspirées…

Tim Burton a aujourd'hui 57 ans ! Bel anniversaire à lui !

L'histoire ne dit pas si le réalisateur l'a fêté sur le tournage de qu'il tourne actuellement.

Depuis quelques jours, plusieurs photos circulent, certaines sont officielles, d'autre appartiennent à l'auteur de la série des romans Ransom Riggs.

Plusieurs acteurs très connus sont prévus au casting, dont Éva Green dans le rôle-titre, Samuel L. Jackson, et le jeune Asa Butterfield, pour le rôle de Jacob. Le jeune acteur n'est pas à ses débuts dans les adaptations de roman puisqu'il a déjà participé à des films comme Le garçon au pyjama rayé, Nanny McPhee et le Big Bang, Hugo Cabret et La Stratégie Ender.

Le film est prévu pour mars 2016.

Jacob Portman, un adolescent américain, écoute depuis son enfance les récits fabuleux de son grand-père, avec qui il entretient une relation fusionnelle. Ce dernier, un Juif polonais, a passé une partie de sa vie sur une minuscule île du pays de Galles, où ses parents l'avaient envoyé pour le protéger de la menace nazie.
Le jeune Abe Portman y a été recueilli par Miss Peregrine Faucon, la directrice d'un orphelinat pour enfants « particuliers ». Selon ses dires, Abe y côtoyait une ribambelle d'enfants doués de capacités surnaturelles censées les protéger des « Monstres ».
Aujourd'hui Jacob a quinze ans, et son grand-père, devenu un vieillard, perd la tête. Un soir, il le découvre agonisant, sauvagement agressé par une créature qui s'enfuit sous ses yeux. Le vieil homme meurt dans ses bras après lui avoir confié ses dernières volontés, sous forme d'énigme. Bouleversé, Jacob décide de retourner sur l'île pour comprendre ce qui a tué son grand-père. Il réalise bientôt avec angoisse qu'Abe n'a rien inventé.

Ce commence par une liste de quinze prénoms. Quinze garçons qui jalonnent le parcours sentimental de notre marathonienne de l'amour qu'est Ruby Oliver. Ruby a quinze ans, des lunettes et trois amies, Cricket, Nora et surtout Kim, son inséparable. Elle va dans un lycée très côté, fréquenté par l'élite de Seattle. Elle vit sur un bateau, avec ses deux parents loufoques et envahissants. Elle est surtout très amoureuse de Jackson, son petit ami très populaire. Tout semble donc aller pour le mieux, dans le meilleur des mondes. Mais en dix jours, tout va basculer... A travers les anecdotes burlesques sur les ratés amoureux, les tribulations affectives, les petites trahisons, les mesquineries amicales et les grandes questions existentielles, Ruby tente de soigner ses peines de cœur et, plus concrètement, ses crises d'angoisse. Cette liste de garçons, c'est sa psy qui la lui à demandée, pour commencer sa thérapie...

Les trentenaires ont Bridget Jones, les adolescentes ont désormais la leur en la personne de Ruby Oliver. L'héroïne décrite par E. Lockhart, un peu gauche, hésitante et attachante, saura vous consoler de vos déboires sentimentaux. Jeunes filles: quelle que soit l'humiliation, la perfidie, la cruauté que vous ayez subi au lycée, vous serez rassurées de voir que Ruby a vu pire. Vous vous sentirez bien moins seules et chagrinées en sa compagnie. Ruby Oliver sera bientôt votre meilleure amie…

Le tome 2 est également paru: Le retour de l'allumeuse.

Entre 1936 et 1938, Robert Desnos s'est fixé une contrainte. Il écrirait chaque soir, vers minuit, un poème. Parfois automatique, parfois plus laborieuse, cette écriture devint un rituel plus ou moins forcé.

Passionné par la radio, l'exercice avait pour but de conserver son lien avec la poésie. Lui qui avait fait partie de l'aventure surréaliste en 1922.

Soixante-dix ans après la disparition de l'auteur, ce trésor a été découvert par le bibliophile Jacques Letertre dans quatre carnets de 1940.

Et bien que demain
La mort soit plus proche qu’aujourd’hui
Je serai demain
Plus vivant plus vivant qu'aujourd'hui

La « bonne guerre » américaine prend racine avec la Seconde Guerre Mondiale, époque où le pays du général Patton est entraîné dans le conflit suite à l'attaque japonaise sur Pearl Harbor. Dès 1933, sous l'égide de Roosevelt, les États-Unis commencent à bâtir une armée imposante qui, à la fin du conflit, sera capable de gérer plusieurs fronts simultanément : production massive de navires, chars et canons à une cadence comparable à celle des big macs, et mobilisation de 16 millions de citoyens pour combattre les forces de l’Axe.

Avec l'adoption de la Loi sur la Neutralité dans les années 1930, les États-Unis s'efforcent néanmoins d'éviter toute implication dans les conflits internationaux, tout en se préparant en coulisse à une potentielle nécessité de défense. Le changement de cap survient à la fin des années 1930 et au début des années 1940, alors que les tensions montent en Europe et en Asie. La montée du nazisme en Allemagne, l'expansionnisme japonais en Asie, et l'agressivité de l'Italie fasciste, conduisent le pays de John Ford à revoir leur politique d'isolationnisme.

L'accélération du programme de réarmement s'opère avec la Loi sur le prêt-bail de 1941, qui autorise les États-Unis à fournir un soutien matériel à leurs alliés, en particulier la Grande-Bretagne et l'Union soviétique, sans pour autant s'engager directement dans le conflit. Cette mesure transforme les États-Unis en « arsenal de la démocratie », les préparant à assumer un leadership mondial dans la lutte contre les forces de l’Axe.

#[pub-1]

Les usines du pays, réorientées vers les besoins de la guerre, produisent en masse avions, navires, véhicules, armes et munitions. Cette production à grande échelle soutient l'effort de guerre des Alliés avant même l'entrée formelle des États-Unis dans le conflit en décembre 1941, et jette les bases de la suprématie militaire américaine pour les décennies à venir.

De l'Office ovale du Président à la Division des plans de guerre, de la chaîne de production de l'usine Ford à Willow Run aux profondeurs d'un sous-marin de la Navy dans le Pacifique, en passant par un plateau de tournage à Hollywood. Du centre d'internement pour Nisei à Manzanar à la condition contrainte d'un GI dans son trou d'homme en France, Christophe Prime, historien au Mémorial de Caen, révèle l'histoire véritable de « la bonne guerre américaine » (1933-1946).