4e Match pour le titre de champion du monde d'échecs. Wilhelm Steinitz - Mikhaïl Tchigorine

Paid Content, l'ancienne habitude des éditeurs qui visait à recycler leurs anciens titres en format numérique, pour doper leurs ventes, laisserait peu à peu place à une autre stratégie marketing. Ainsi, les éditeurs auraient désormais davantage tendance à se focaliser sur leurs best-sellers... mais sans toutefois oublier leurs backlist, qui peuvent être remises au goût du jour, en regroupant vieux titres et nouveaux au sein de coffrets et autres offres promotionnelles.

(Shutterstock)

L'expérience est actuellement tentée par des entreprises averties comme StoryBundle ou encore la startup Ganxy. Ces derniers proposent, aux auteurs comme aux lecteurs, des offres de regroupement de titres. Et tandis que le premier cité met à disposition des présélections définies en amont, sur un système pay-what-you-wish, Ganxy laisse le regroupement de titres au libre-choix des auteurs et lecteurs.

Comme le présente Laura Owen de PaidContent : « Ganxy permet déjà aux auteurs et éditeurs de créer des vitrines d'ebooks qui peuvent être tweetées et embarquées sur des sites comme Facebook, ou peuvent être autonomes comme sites Web. Avec la nouvelle fonctionnalité de regroupement, les auteurs et éditeurs peuvent créer des coffrets d'ebooks et vendre les paquets directement à leur public à travers la vitrine. Ils peuvent également ajuster rapidement les prix et proposent des ventes flash. »

Un principe de regroupement qui peut en premier lieu trouver son utilité pour les petits éditeurs de presse, à ceux tournés principalement vers le numérique, ou encore aux indépendants.

L'avantage pour les ayants droit des livres serait de ne pas avoir à développer séparément leurs efforts de marketing. Tandis que les lecteurs pourraient y trouver leur compte en découvrant des titres et auteurs à côté desquels ils seraient passés si ceux-ci ne figuraient pas dans un pack.

Hier soir ma meilleure amie a débarqué à l’improviste et m’a dit : « Laurianne, on ne se fait une soirée entre copines » ce à quoi j’ai répondu : « Chouette, laisse-moi le temps de… », elle me coupe la parole et conclue : « Ah, j’étais sûre que tu accepterais de garder mon fils ! Allez à demain, je te raconterai ». Et me voilà avec Barnabé, quatre ans.

« Non, Barnabé, on ne touche pas la guitare, tu pourrais lui coincer les cordes. Hein ? Et tes doigts ? Ouais, accessoirement ». « Non, Barnabé, ne fais pas ton Nicolas Hulot à escalader mes étagères imposantes de CD et Vinyles » et là, il se roule au sol, m’insulte en latin à l’envers, bave, les yeux injectés de sang, la tête en rotation à 180° et hurle : « Ta mère écoute du Mireille Mathieu et t’as que du vieux chez toi ! »

Bon, je n’avais pas de crucifix sur moi, alors j’ai pris un album de Ike et Tina Turner en citant des textes de Amy Winehouse qui a eu pour même effet de le calmer. Après l’avoir sanglé au canapé et bâillonné, je lui ai dit : « J’ai peut-être du vieux, p’tit morveux, mais il y a aussi des choses nouvelles, certes quelquefois partent à la poubelle. En revanche ici, j’ai de la folk fort sympathique, après tout, je n’écoute que de la bonne musique ! » et je lui ai montré le dernier album de Lightspeed Champion.

Lightspeed Champion une folk toute joyeuse !

Alors, Barnabé sache que même si le monde dans lequel tu es né ne tourne pas rond, Devonté Hynes, la voix de Lightspeed Champion, a décidé qu’il en allait être autrement avec son album Life Is Sweet ! Nice To Meet You. Et le meilleur moyen de s’en convaincre c’est d’écouter son album qui respire les jolies petites histoires qui se finissent bien aux riffs de guitares endiablés! Les envolées instrumentales dignes d’un opéra-rock comme en témoigne « Etude Op. 3 « Goodnight Mikelak » » ou des références pop blues des années 60 (« I don’t Want To Wake Up Alone ») ponctuent l’ensemble. Barnabé que du vieux chez moi ? Oui, mais Lightspeed Champion s’en sert aussi !

Einstein ? La théorie des cordes est prouvée !

Il est dit que les mondes se croisent et s’entrecroisent et qu’il y aurait même neuf mondes parallèles au nôtre . J’en ai la preuve avec cet album. Quinze pistes qui respirent la santé dans le monde du psychédélique et d’un opéra-rock avec un piano (se rapprochant parfois de celui de Mika) qui se déchaîne sur « The Big Guns Of Highsmith ». La voix interpelle la période des débuts des années 2000 Starsailor avec « Dead Head Blues ».

Les moments instrumentaux à la Archive (« Intermission » et « A Bridge And A Goodbye ») s’inscrivent comme des entractes et posent l’album saupoudré d’humour rock avec « Madame Van Damme » ou encore « Sweetheart » (titre qui nous pousserait presque à crier un « Blondin ? ») donnant du relief à l’opus ! Petit clin d’œil au refrain de « Middle Of The Dark” qui évoquerait de loin par temps de brouillard un Indochine tout de même, avec une fin de morceau beatlessienne. Il fallait oser et c’est la folk psychédélique par excellence. Ainsi, nous venons de démontrer la fameuse théorie des cordes de guitares qui se lâchent !

Serge n’est jamais loin

Le Gainsbourg a toujours inspiré les autres surtout avec l’album L’Histoire de Melody Nelson sorti en 1971. Et c’est donc tout naturellement que les notes encouragent le groupe sur « Marlene », et la partition d’« Hotel Particulier » se ressent sur « Middle Of The Dark ». Un album par conséquent plein de vie, posé, centralisé.

Quand ma meilleure amie est venue récupérer son fils, Barnabé avait adopté Lightspeed Champion comme son nouveau doudou !

Depuis quelques jours, nous avons officialisé la naissance de Maestro, un outil de communication et de diffusion sur internet à destination des professionnels du livre. Tous. Parce qu'on n'est pas vraiment exclusifs, sur ActuaLitté. Mais Maestro, à quoi cela sert-il ? C'est particulièrement simple et diablement efficace.

Sur internet, tout repose sur la visibilité, lorsque vous voulez faire valoir des informations commerciales ou relatives à un événement. Les exemples foisonnent, en voici trois  :
la parution d'un ouvrage, s'accompagne généralement d'un envoi de communiqués de presse, dit argumentaire, ou encore 4e de couverture. Autant le dire franchement, 9,9 sur 10, cet email atterrit dans la poubelle. Avec Maestro, il suffit de copier-coller le corps du texte, avec la couverture et d'autres champs à renseigner (ISBN, nombre de pages, prix, auteur, genre, etc.) et hop, le communiqué est publié chez nous et relayé vers plusieurs sites partenaires (qui publient l'intégralité du texte rédigé) - ainsi que sur Google actualités. Autrement dit, la visibilité est réelle, effective et diffuse.

La librairie et la bibliothèque : qui souhaitent communiquer sur une dédicace, l'invitation d'un auteur, une table-ronde, une lecture, ou tout autre événement qui se déroule dans son établissement, peut également recourir à Maestro, tout en profitant des mêmes services de diffusion à large échelle.

L'auteur autoédité : qui n'obtient jamais d'article dans la presse, ou n'a de visibilité qu'à travers son blog ou sa page Facebook, peut également augmenter largement son audience en profitant de Maestro.

Mais l'outil n'aurait qu'un intérêt limité s'il s'arrêtait là. En effet, outre les champs à remplir, nous avons adjoint des outils supplémentaires :

En outre, Maestro offre de faire la promotion du site de l'auteur, l'éditeur, la librairie ou la bibliothèque, en permettant de joindre un lien actif, pour rediriger l'internaute, s'il le souhaite.

Mais surtout, nous avons réservé trois emplacements pour indiquer les sites de vente en ligne où l'on peut se procurer l'ouvrage en question. Cela permet évidemment de faciliter l'impulsion, si le lecteur a été séduit par le livre dont il vient de découvrir la présentation.

Voilà en quelques mots ce qu'offre Maestro. Nous proposons pour ce faire différents tarifs, à partir de 30 € pour la diffusion d'un communiqué jusqu'à 280 € pour 12 communiqués (avec deux offerts). Si les besoins sont plus importants, n'hésitez pas à nous contacter, évidemment...