J'avais laissé Henri Calet dans le sud de la France, après son évasion d'Allemagne, libre enfin d'écrire. Il voulait faire un grand roman qui se serait passé en Amérique du sud, il n'y parvint pas (Un grand voyage sera un échec). Cela ne l'intéressait pas ou plus. Ce qu'il avait à dire n'avait rien à voir avec le tourisme, l'aventure, c'était de lui dont il voulait parler, de sa vie quotidienne, de Paris, sa ville fétiche.