On ne cesse d'attendre: le soir, demain, le prochain weekend, le suivant, puis les vacances. On croit qu'un jour le temps sera différent, qu'on en profitera pleinement, car on ne profite jamais pleinement du temps. Si l'on est content, la conscience que nous avons de nous-même, et donc du temps disparaît. Ce n'est que le soir venu, après que les amis ont quitté la fête, que les vacances sont finies, qu'on se dit: "J'étais bien".