Il est des rencontres au sommet qui nécessite un environnement calme, serein, apaisé. De ces instants de grâce où les différends s'estompent momentanément, puisqu'il faut parvenir à s'entendre.
En contrepartie, certains jours, le sort s'acharne : vous devez prendre un avion, et finalement ce dernier vous échappe. Coquin de sort.
Pire : vous attendiez quelqu'un à l'aéroport de Rodez, quelqu'un avec qui discuter de choses sérieuses. Pas graves, mais importantes. Et voilà qu'un SMS vous parvient et qu'un représentant de grand groupe d'édition annule tout.
Diante ! Fichtre ! Diable ! Que faire ?
Pourtant des milliers de libr... non, soyons raisonnables... des centaines de libraires attendaient impatiemment, les yeux chargés de larmes et d'espoirs, des pleurs de joie, presque, que vous puissiez rencontrer votre interlocuteur...
Vous qui les représentez, qui êtes leur porte-parole...
Mais non. Ce rendez-vous si important est annulé.
Comme ça.
Alors que vous aviez même prévu le petit-déjeuner et acheté les croissants...
Que vous aurez mangés seul, finalement...