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Whistlers

Extraits

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Science-fiction

Whistlers

Dans la jungle péruvienne, une équipe de scientifiques découvre une espèce animale inconnue, particulièrement agressive. Elle parvient à la ramener pour l'étudier dans un laboratoire secret du centre de New York. Profitant d'une erreur de surveillance, les créatures échappent à leurs gardiens et s'évaporent dans la ville. Peu de temps après, les lieutenants Phil Parker et Horace Walett, du NYPD, sont appelés sur des crimes étranges : toutes les victimes ont les yeux arrachés, et leur cerveau a disparu...

12/2018

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Beaux arts

Connaissez-vous James A. Whistler

Personnage époustouflant et peintre merveilleux que cet américain venu s'installer en Europe peut-être pour mieux planer au-dessus du monde matérialiste et se consacrer à celui des idées. Dandy seulement attiré par la recherche du sublime, ce provocateur eut plus d'ennemis que quiconque. Du portraitiste courtisé des années 1880 à Londres aux aspirations japonaises, Whistler finira par révolutionner la peinture de paysage, et s'attirer les pires ennuis.

02/2016

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Guides étrangers

Vancouver, Victoria et Whistler. 10e édition

Découvrez Vancouver, Victoria et Whistler avec Ulysse, tous les attraits, des propositions d'activités et circuits, de l'information sur la culture, et les meilleurs hôtels, restaurants et boutiques. Avec le guide de voyage Ulysse Vancouver, Victoria et Whistler, découvrez la dynamique et irrésistible métropole de la Colombie-Britannique, Vancouver, avec ses quartiers multiethniques et ses magnifiques parcs. De Gastown, Kitsilano, False Creek et Burrard Inlet à Mount Pleasant, Granville Island et Stanley Park, les différents circuits de ce guide Ulysse vous dévoilent toutes les splendeurs de la célèbre "ville de verre". Visitez aussi l'Inner Harbour et la Scenic Marine Drive de Victoria, la capitale de la Colombie-Britannique à la couleur britannique légendaire, et voyagez jusqu'à Whistler, paradis du plein air, où vous pourrez pratiquer une foule d'activités extérieures en toutes saisons. Des excursions dans l'île de Vancouver et dans les Southern Gulf Islands sont également proposées, pour ceux qui désirent découvrir la splendide nature de la côte ouest du Canada. Ce guide agrémenté de nombreuses photographies en couleurs s'attarde particulièrement à la vie culturelle de Vancouver, Victoria et Whistler, et offre une sélection étendue de restaurants, d'hôtels, de bars et de boutiques pour tous les goûts et tous les budgets. Une vingtaine de cartes et plans de ville sont proposés, pour mieux vous repérer dans cette superbe région du Canada.

09/2018

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Beaux arts

La peinture anglaise 1830-1900. De Turner à Whistler

"Je suis très curieux de découvrir les peintres anglais, nous voyons si peu d'oeuvres d'eux, car presque tout reste en Angleterre", Vincent van Gogh. Notre livre met en lumière trois générations de peintres actifs durant l'ère victorienne, à commencer par J. M. W. Turner, l'un des plus célèbres paysagistes britanniques de son temps, dont l'oeuvre magistrale annonce l'impressionnisme. La part belle sera aussi faite à la confrérie préraphaélite, fondée en 1848 par des jeunes étudiants de la Royal Academy de Londres, dont John Everett Millais et Dante Gabriel Rossetti. Ce mouvement de courte durée, qui entend s'affranchir des conventions académiques, prône un retour à la nature et s'inspire des maîtres italiens primitifs, en suivant les préceptes du critique d'art John Ruskin. Dans les années 1860, une seconde génération d'artistes emmenée par Edward Burne-Jones - généralement désignée sous le nom d'Aesthetic Movement – se nourrit de sources multiples, dont les légendes médiévales, la littérature, la poésie et le théâtre britannique ou encore l'Antiquité. Cette dernière est au coeur de la pratique de Lawrence Alma-Tadema, qui connaît un immense succès de son vivant grâce à la précision de ses représentations antiques. En point d'orgue, des figures singulières de la période victorienne seront également mises à l'honneur : Whistler, ou encore Sargent, deux artistes cosmopolites d'origine américaine. Une chance donc de pouvoir découvrir - ou redécouvrir - une peinture souvent méconnue. L'illustration sera enrichie d'une section dédiée à la photographie victorienne. Seront représentés les plus importants photographes britanniques du XIXe siècle. L'ouvrage illustre la richesse et la fascinante originalité de l'art anglais au XIXe siècle. L'âge d'or de l'Empire britannique et les profonds bouleversements induits par la révolution industrielle inspirent des scènes de genre saisissantes qui enregistrent les diverses facettes de la vie moderne : l'essor des villes et des transports en commun, la naissance de la classe moyenne ou le travail à domicile. En contrepoint, de nombreux artistes embrassent des thèmes antiques ou littéraires pour parfaire leur idéal de beauté, alors que d'autres se tournent vers la peinture de paysage.

01/2019

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Beaux arts

L'anti-origine du monde. Comment Whistler a tué Courbet

Les noms de Courbet et Whistler sont étroitement liés. De leur vivant, ils furent proches confrères et amis. A l'automne 1865, lors d'un séjour sur la côte normande considéré comme l'acmé de leur connivence, Courbet appelle Whistler "mon élève", terme qu'il n'a utilisé en aucune autre circonstance pour aucun autre peintre. Durant la même villégiature, Whistler, de quinze ans son cadet, pastiche une ancienne composition du maître, illustrant le dialogue étroit que les deux peintres entretinrent. Plus tard, Whistler n'appellerait plus cette toile que : "mon Courbet". Le possessif dans la bouche de chacun parlant de l'autre en atteste : Whistler eut son Courbet comme Courbet eut son Whistler. Mais si Courbet et Whistler furent étroitement liés de leur vivant par leur art, leurs affinités et leurs cercles communs, leurs noms le sont plus encore aujourd'hui - et pour un tout autre motif. Cent cinquante ans plus tard, les deux hommes ont pour plus petit dénominateur commun le plus célèbre et le plus scandaleux nu de l'histoire de la peinture. Chacun pourra le vérifier sur le premier ordinateur venu : en googuelisant les deux mots Courbet Whistler, L'Origine du Monde s'affiche aux premières occurrences de la première page du moteur de recherche. Whistler Courbet = L'Origine du Monde. Le présent ouvrage se propose de rencontrer au plus près le Courbet de Whistler et le Whistler de Courbet, et de comprendre comment l'intersection de leur deux noms aboutit, pour des centaines de millions d'internautes, à ce sexe de femme anonyme, une image de 1866 encore considérée, sur le web, en 2017, comme pornographique. Où l'on verra qu'une toile du XIXe en dit long sur la toile du XXIe. Où l'on verra aussi comment la relation de deux artistes qu'une génération sépare a été dévoyée, par un siècle et demi d'Histoire de l'art et de rumeurs, en une vulgaire affaire de moeurs oedipienne. Une épineuse rivalité sexuelle autour d'une même femme, Joanna, qui mérite amplement relecture et réserve bien des surprises.

05/2017

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Histoire de l'art

Au-delà des frontières : Edgar Degas (1834-1917) et James McNeill Whistler (1834-1903)

Degas et Whistler, personnalités phares des avant-scènes artistiques de Paris et de Londres dans la seconde moitié du XIXe siècle, partagent une conscience précoce de l'importance de créer de nouvelles modalités d'expositions pour sensibiliser leurs contemporains à un art singulier, résolument en marge de celui présenté par les Institutions : des affiches annonçant leurs expositions aux titres qu'ils leur donnent, des catalogues qu'ils conçoivent à leurs parti-pris muraux originaux ou l'attention remarquable qu'ils portent à leurs cadres, leurs innovations font date dans l'histoire de l'art contemporain et participent à la construction de leur identité artistique, au-delà des frontières.

08/2023

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Romans policiers

Le braconnier du lac perdu

Engagé pour pourchasser les braconniers qui pillent les eaux sauvages de son île natale des Hébrides, à l'ouest de l'Ecosse, Fin Macleod retrouve Whistler, son ami de jeunesse. Promis à un bel avenir, celui-ci a pourtant refusé de quitter l'île où il vit aujourd'hui comme un vagabond ; sauvage, asocial, privé de la garde de sa fille unique. Quand Fin se voit contraint de le traquer, Whistler le conduit jusqu'à un lac qui abrite depuis dix-sept années l'épave d'un avion.

10/2021

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BD tout public

Dead Letters Tome 2 : Les saints de nulle part

Ici, c'est la ville que Dieu s'est amusé à créer pour y rassembler les âmes en peine : celles qui ne vont ni en enfer, ni au paradis. Des âmes comme celle de Sam Whistler, un as de la gâchette aussi efficace qu'impitoyable... Alors que la guerre de gang entre Ma et Jones continue de faire rage dans cette métropole surnaturelle, Sam a une nouvelle mission : il doit débusquer une cellule terroriste capable de faire des ravages « Ici »-même !Hommage aux héros hardboiled à la « Inspecteur Harry », Dead Letters est un polar fantastique, survolté et irrévérencieux dans la lignée de Preacher ou Punisher, révélant le talent d'un jeune dessinateur à suivre de très près : Chris Visions.

02/2016

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Poches Littérature internation

Aristote à l'heure du thé

Ce recueil rassemble une trentaine de chroniques et d'articles publiés par Oscar Wilde entre 1877 et 1895. Voici l'auteur du Portrait de Dorian Gray à son meilleur, spirituel, brillant, cocasse et profond. Le journaliste observe la jeune Amérique. Le critique d'art s'occupe de Whistler. Le styliste dissèque une mauvaise traduction de Balzac. Le gastronome n'élude pas " l'importante question des macaronis ". Le politique réfléchit aux rapports de la poésie et du peuple. Le dandy vante les avantages de la cape courte. Le dramaturge règle ses comptes avec la censure. Ceux qui mettent la beauté au-dessus de tout seront comblés par le ton et l'optique wildiens. Paradoxal, charmeur et toujours inattendu, le théoricien de la vérité des masques n'a pas mis son génie que dans sa vie.

02/2010

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Policiers

La trilogie écossaise. L'île des chasseurs d'oiseaux ; L'homme de Lewis ; Le braconnier du lac perdu

En rupture de ban avec son passé, l'inspecteur Fin McLeod, meurtri par la disparition tragique de son fils unique, est de retour sur son île natale où, chaque année, une douzaine d'hommes partent en expédition à plusieurs heures de navigation pour tuer des oiseaux nicheurs. Sur fond de traditions ancestrales d'une cruauté absolue, Peter May nous plonge au coeur d'une enquête déchirante, qui va obliger McLeod à affronter sa propre histoire. Dans L'Homme de Lewis, le passé ressurgit, et avec lui l'histoire des homers, ces orphelins exilés aux Hébrides et corvéables à merci. Dans Le Braconnier du lac perdu, Fin doit prendre en chasse les braconniers qui pillent les eaux sauvages de Lewis. Et le plus brillant des amis de Fin, Whistler, est le plus redoutable des braconniers...

10/2014

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Critique littéraire

Correspondance de Stéphane Mallarmé Tome 10 : Novembre 1897 - Septembre 1898

Ce dixième tome de la Correspondance de Mallarmé nous mène jusqu'à la mort du poète. Les quelque quatre cents lettres échangées avec une centaine de correspondants montrent, dans son ultime épanouissement, son génie pour l'amitié. Il s'arrache à son cher Valvins automnal pour appuyer Whistler et Paul Margueritte dans leurs procès. L'affaire Dreyfus l'afflige, mais il salue "la sublimité qui éclata" dans l'acte de Zola, condamné pour sa lettre "J'accuse". Après le refus du Balzac par les Gens de Lettres, il assure Rodin que "rien ne touche à la sérénité grandiose de l'oeuvre". Il remercie une cinquantaine d'auteurs d'une soixantaine de livres envoyés. Les derniers Mardis réunissent les plus fidèles ; Julie Manet et ses cousines Paule et Jeannie Gobillard y viennent. Aux dîners en ville, Mallarmé préfère les expositions et les concerts, Lamoureux et autres. Il assiste aux Maîtres Chanteurs de Wagner, aux Samedis populaires de poésie de l'Odéon (où l'on récite de ses poèmes), aux récitals de Georgette Leblanc. Dès avril, il regagne Valvins ; il reprend, avec Geneviève, dans des lettres presque quotidiennes, la chronique enjouée et vivante de leur vie. Début juin, il ramène Marie et Geneviève à Valvins. Il y reçoit des amis, dont Valéry, Whistler et Octave Uzanne ("La Cagoule"), qui lui consacre une chronique charmante. Mallarmé publie son dernier sonnet ("Au seul souci de voyager"...). Après un été torride et fatigant, la mort le surprend en plein travail sur Hérodiade, qu'il avait repris en mai. Il avait cinquante-six ans. Une centaine de lettres de condoléances, publiées ici, confirment l'affection et la vénération de ses amis et disciples. Fin août, répondant à une enquête du Figaro, il avait affirmé : "Suffisamment, je me fus fidèle, pour que mon humble vie gardât un sens." Un onzième et dernier tome contiendra une centaine de lettres retrouvées depuis 1979 (dont certaines capitales), des Errata et addenda, et un Index général.

05/1984

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Critique littéraire

Correspondance de Stéphane Mallarmé Tome 5 : 1892 et supplément aux tomes I, II, III et IV (1862-1891)

Ce cinquième tome de la correspondance de Mallarmé contient les lettres retrouvées jusqu'ici, écrites par Mallarmé et reçues par lui entre le début janvier et la fin décembre 1892, avec, en supplément, les lettres retrouvées depuis la publication du tome IV, et qui jalonnent les années qui vont de 1862 à 1891. Soit 188 lettres de l'année 1892 et 191 lettres qui complètent les quatre premiers tomes, un total de 379 lettres, dont la moitié environ sont inédites. Parmi les destinataires de l'année 1892, on peut citer Elémir Bourges, Henri Cazalis, François Coppée, Léon Dierx, Edouard Dujardin, Max Elskamp, Stefan George, André Gide, Vincent d'Indy, Leconte de Lisle, Pierre Louÿs, Eugène Manet et Berthe Morisot, Roger Marx, Octave Mirbeau, Albert Mockel, Claude Monet, Henri de Régnier, Auuguste Renoir, Georges Rodenbach, Auguste Rodin, J-H Rosny, Emile Verhaeren, Whistler, Emile Zola...

03/1981

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Critique littéraire

Ecrits sur l'art

Eparse, la critique mallarméenne ne découle pas d'une esthétique préétablie. Elle concourt toutefois à en jeter les fondements en ouvrant des perspectives qui semblent étrangères les unes aux autres : l'objet décoratif, la mode, le livre, la peinture, la musique et la danse ont, au même titre, sollicité la réflexion du poète. Celle-ci s'est nouée à l'écart des cénacles artistiques de son temps. Mallarmé a tissé des liens d'amitié partagée avec des peintres (Manet, Whistler, Berthe Morisot...) ; dans sa revue, La Dernière Mode, entièrement conçue et rédigée par lui, il a élaboré peu à peu une esthétique du quotidien, sur laquelle il réglera sa conception de l'image. De la mode à l'impressionnisme, une même logique se déploie, qui gouverne également l'oeuvre poétique : "Evoquer, dans une ombre exprès, l'objet tu, par des mots allusifs, jamais directs, se réduisant à du silence égal, comporte tentative proche de créer."

10/2018

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Beaux arts

De David à Degas, propos de peintre. Série 1

De David à Degas : propos de peintre. 1re série : Ingres, David, Manet, Degas, Renoir, Cézanne, Whistler, Fantin-Latour, Ricard, Conder, Beardsley, etc. Préface par Marcel Proust. / Jacques-Emile Blanche Date de l'édition originale : 1919-1921 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2020

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Histoire de l'art

Les écoles d'art qui changent le monde. Utopies et alternatives pédagogiques de 1815 à nos jours

De multiples caractéristiques réunissent les écoles d'art visitées dans le présent ouvrage. Elles sont, le plus souvent, créées à l'initiative d'un artiste agissant seul ou avec quelques acolytes avec lesquels il partage une même vision de l'art dans cette galaxie se côtoient Courbet et Whistler, Léger, Morris, Chagall, Malévitch, Gropius, Cage ou Isou. Elles peuvent l'être aussi à l'initiative d'un groupe, lorsque de nouvelles frontières artistiques ou politiques nécessitent des cadres réinventés (ainsi en est-il avec les Impressionnistes, les Nabis, les Abstraits ou les Vhutémas). L'effet de ces facteurs, isolés ou combinés, a pour résultat de transformer durablement l'ensemble des méthodes et des objectifs de la transmission du savoir dans le champ de la création, d'ouvrir à des formes nouvelles d'enseignement, parfois de produire des ruptures qui changent complètement le paysage concerné aussi bien dans l'enseignement que dans l'art et les mutations esthétiques en général. Les différentes études portant sur l'enseignement artistique supérieur abordent très rarement les relations existant entre les modèles officiels qui le constituent et les différentes alternatives apparues dans l'histoire pour s'en démarquer ou s'y opposer.

11/2021

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Beaux arts

Venise des peintres et des écrivains

Au commencement était l'eau... la mer, les marais où vivaient les premiers habitants des lagunes. Ici allait naître cette " ville-monde " , dont l'histoire rejoint la légende. Pendant des siècles, Venise a été un Etat autonome, une république rebelle et une puissance maritime redoutée. Une cité hors normes dont le prestige se nourrit aujourd'hui encore de l'imaginaire qu'elle suscite. Aussi bien byzantine que romane, cette ville incroyable, à la fois maritime et terrestre, a su faire naître et s'épanouir d'immenses talents artistiques : les grands peintres vénitiens comme Bellini, Carpaccio, Canaletto, Guardi ou Véronèse, mais aussi Turner et Whistler ou encore les impressionnistes Manet, Monet et Renoir... Nombre d'écrivains célèbres qui y ont séjourné au fil des siècles, tels Shakespeare, Goldoni, Chateaubriand, Musset, Proust, Thomas Mann ou Rilke. Tous, à leur manière, ont écrit et peint le mythe de Venise et ont participé de son rayonnement. De la basilique Saint-Marc au pont des Soupirs, du palais des Doges au Grand Canal, ce livre propose une anthologie illustrée inédite qui puise dans la littérature et la peinture, du XVIe siècle à nos jours, et met en valeur toutes les beautés de Venise. Ce dialogue riche et contrasté entre citations choisies et tableaux de grands maîtres révèle une Venise tantôt flamboyante et prestigieuse, mystérieuse et poétique, dans une variation ininterrompue d'atmosphères et d'émotions.

10/2019

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Essais biographiques

Walter Sickert, artiste sans concession

Walter Sickert (1860-1942), peintre anglais encore méconnu en France, fut pourtant déterminant à son époque et inspirant pour nombre d'artistes du 20ème siècle, comme Francis Bacon et Lucian Freud. Elève de Whistler, proche de nombreux artistes français, dont Monet, Bonnard et surtout Degas, Sickert se voulut en marge des courants à la mode. Sa peinture très provocante, aux thèmes souvent déroutants, au plus près de la représentation du quotidien, étonne par ses cadrages modernes, ses tonalités sombres et imprévisibles, comme par ses formes indéfinies d'où se dégage une atmosphère puissante, qui saisit et intrigue. Scènes de music-hall ou de théâtre vues des coulisses ou à travers les regards des spectateurs devenus sujets du tableau, nus aux poses dérangeantes, drames familiaux dans des intérieurs miséreux : les oeuvres de Sickert firent scandale dans l'Angleterre de l'époque. Et elles continuent , aujourd'hui, de surprendre ! Walter Sickert résida en France à plusieurs reprises, notamment à Dieppe de 1898 à 1905 dont il peignit le célèbre marché, l'église Saint-Jacques, le casino, les plages ainsi que des paysages de l'arrière-pays. L' ouvrage est construit autour d'une vingtaine de tableaux représentatifs de l'art de Sickert, analysés et "racontés" . Certains sont mis en regard d'oeuvres d'autres artistes (Edgar Degas, Pablo Picasso, Edward Hopper, Mark Rothko, Francis Bacon ou Lucian Freud).

10/2022

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Ecrits sur l'art

Mallarmé entre les arts

Faire dialoguer Mallarmé avec Edouard Manet, Berthe Morisot, Claude Monet, Jean-François Raffaëlli, Odilon Redon, Edgar Degas, Auguste Renoir, Edouard Vuillard, James NcNeill Whistler, Paul Gauguin ou Debussy, c'est d'abord mesurer la place - à la fois centrale et invisible - que Mallarmé occupe dans le champ littéraire et artistique qui voit la naissance de l'Art moderne. Pour le poète, Naturalisme, Impressionnisme Symbolisme doivent être rapportés à une crise générale qui ébranle les fondements de la représentation, que celle-ci soit esthétique, politique ou religieuse. Ce dialogue et cette crise mettent en évidence la diffusion d'un paradigme nouveau dans la pensée des interrelations artistiques. A l'opposé de l'oeuvre d'art totale de Wagner, le Poème selon Mallarmé, fait jouer les arts entre eux, non en les additionnant, mais en les réduisant à leur principe, qui est le langage compris dans son fonctionnement symbolique immanent. Ce jeu entre les arts explique alors la forte diffusion de l'oeuvre mallarméenne dans l'Art abstrait et l'Art contemporain, à travers ses re-créations dans des oeuvres de Pierre Boulez, Marcel Broodthaers ou Michalis Pichler : le nom de Mallarmé, tel qu'en lui-même son historicité le change, devient ainsi un point d'observation privilégié d'un autre tournant esthétique majeur : celui qui change progressivement l'oeuvre "moderne" en sa relève "post-moderne" .

02/2024

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Beaux arts

Le Cahier Rouge des impressionnistes

Voici la première anthologie biographique des plus grands peintres de cette école impressionniste qui a à jamais marqué le monde. Cézanne, Manet, Renoir, tant d'autres, se retrouvent ici racontés par ceux qui les ont vus, connus et aimés. Comme disait Nietzsche, leur contemporain : "A l'aide de trois anecdotes, on peut faire le portrait d'un homme". Ces récits brefs mais révélateurs sortent du récit canonique de l'impressionnisme, les grandes avenues de l'histoire de l'art si fréquentées qu'elles ne disent plus que des banalités. Giorgio Vasari, le premier à avoir tenté l'exercice difficile de la biographie d'artiste (Vies des artistes, Les Cahiers rouges), a-t-il fait autre chose ? Non seulement cette anthologie est inédite, mais nombre de ces textes qu'elle rassemble sont proposés ici à la lecture pour la première fois depuis leur publication originale. Loin de toute théorisation aride, les impressionnistes sont ici dans leur vie même, de Manet l'homme du monde et d'esprit enfilant ses chers gants de chevreau montré par Antonin Proust à Monet dans son jardin de Giverny raconté par personne moins que Georges Clemenceau. Aimer la vie n'empêche pas le génie, c'est peut-être la leçon de ce livre dont les héros familiers sont donc : Edouard Manet, Edgar Degas, Claude Monet, Mary Cassatt, Auguste Renoir, Berthe Morisot, Georges Seurat, Camille Pissarro, Paul Cézanne, Alfred Sisley, James Whistler, Gustave Caillebotte.

05/2019

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Ecrits sur l'art

Patria Mia. Réflexions sur les arts, leur usage et leur avenir aux États-Unis

Avec Patria mia, Pound dresse un portrait enthousiaste des Etats-Unis dont il loue l'optimisme impérissable, la fierté de sa richesse et de son sens pratique. Mais il émet aussi des critiques parfois âpres à l'encontre des revues littéraires formatées au goût du jour et surtout des universités qui offrent un enseignement de plus en plus spécialisé au détriment d'une formation humaniste propice au développement d'une pensée libre. Cet essai inédit est rédigé au moment où Londres et Paris se disputent les expérimentations littéraires et artistiques les plus novatrices. Lorsqu'il développe ces réflexions, Pound vient de connaître une percée poétique en donnant naissance à l'Imagisme, mouvement s'affranchissant de la tradition victorienne et proposant un renouvellement radical de la poésie. Il est aussi devenu le correspondant en Europe pour la revue Poetry, devenant ainsi un exilé, tels Whistler ou Henry James. Mais s'il s'éloigne de son pays, c'est pour mieux le servir et participer activement à sa renaissance intellectuelle qu'il pressent comme imminente et dont il perçoit par exemple les germes dans l'essor architectural de la ville de New York. Dans ce combat ouvert contre l'inertie culturelle de ses compatriotes, ce qu'il l'importe c'est l'avenir de la littérature américaine et de la vie culturelle de son pays. Ces pages témoignent de l'attachement profond qui lie le poète à celui-ci.

12/2022

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Impressionnisme

Les Impressionnistes et le Japon. L'art entre Orient et Occident, histoire d'un engouement

Le Japon est loin. Parce que ce n'est pas une terre de passage. Les Occidentaux, avec Alexandre le Grand, sont arrivés en Inde au IVe siècle avant J. -C. , Marco Polo s'est rendu en Chine à la fin du XIIIe siècle, les Portugais ne sont arrivés au Japon qu'au milieu du XVIe siècle ; au milieu du XVIIe siècle, les Japonais avaient déjà fermé leurs frontières, pour ne les rouvrir qu'en 1853, grâce à l'intervention des Etats-Unis. Le flot de précieux objets japonais (porcelaine, textiles, peintures, objets, estampes) n'a jamais cessé d'arriver en Europe. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, ce sont les impressionnistes - Monet et Manet surtout, mais aussi Whistler, Gauguin, Van Gogh, Toulouse Lautrec - qui sont envoûtés par la simplicité et la lisibilité de l'art japonais. Une forme de poésie visuelle faite de très peu d'ingrédients. Une tendance, trait caractéristique d'un style qui fait du goût japonais l'un des modèles, tant pour de nombreux artistes que pour les architectes, les designers, les stylistes, les publicitaires, les photographes, les illustrateurs et même les cuisiniers tout au long du XXe siècle et jusqu'à nos jours. Les mangas, par exemple. Ce livre est consacré à ce phénomène amoureux, nous accompagnant, des premiers signes d'une relation en construction à l'explosion de l'impressionnisme - auquel la majeure partie du livre est consacrée - mais aussi aux avant-gardes du XXe siècle, au Bauhaus, jusqu'aux mangas.

10/2023

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Beaux arts

Ecrits sur l'art (1867-1905)

Cette édition rassemble pour la première fois l'ensemble des écrits sur l'art que Huysmans publia entre 1867 et 1905, dont 40 textes jusqu'alors inédits en volume. Découvreur de l'Impressionnisme et révélateur de nombreux talents, Huysmans contribua, par sa critique d'art, à l'évolution des idées esthétiques au tournant des XIXe et XXe siècles et à l'émergence de la peinture moderne. Le premier, il a su percevoir l'avenir du courant impressionniste, apprécier ses couleurs vivres et saisir le rôle nouveau conféré à la lumière, comprendre enfin la révolution qui s'opérait brutalement dans la peinture. De l'art flamand et hollandais des XVIIe et XVIIIe siècles (Bosch, Brueghel, Van Dyck, Hals, Rembrandt...) à l'Impressionnisme (Monet, Manet, Degas, Pissarro, Caillebotte, Gauguin, Cézanne, Seurat...), puis du Symbolisme (Whistler, Moreau, Redon, Rops...) à la redécouverte des artistes primitifs (Grünewald, Van der Weyden...), la critique d'art de Huysmans est une promenade à travers les plus riches heures de l'Histoire de l'art. Peintre du langage, Huysmans pulvérise la pensée au delà de toute notion de genre. A la frontière de la critique d'art et de la littérature, ses écrits esthétiques prennent place aux côtés de ceux de Diderot, Stendhal ou Baudelaire et constituent le témoignage singulier d'un esthète du XIXe siècle sur la peinture, en même temps qu'une invitation à relire son oeuvre de romancier à la lumière de sa conception picturale personnelle, à la fois moderne et hors du temps.

11/2019

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Beaux arts

L'art du pastel

"Mariage d'amour de la couleur et du dessin" (José Maria de Heredia), le pastel fascine par sa texture crayeuse et par l'éclat de ses teintes. Conçu au départ pour rehausser des dessins, le pastel gagne peu à peu ses lettres de noblesse ; il devient un art à part entière avec ses inconditionnels, les "peintres en pastel" comme on les appellera d'abord, les "pastellistes" comme on les désignera- ensuite. Le formidable succès de ces bâtons colorés au XVIIIe et au XIXe siècle est ici présenté par deux éminents spécialistes. A travers une somptueuse iconographie, cet ouvrage retrace pour la première fois l'oeuvre des principaux artistes qui ont haussé le pastel au rang d'art majeur : Maurice Quentin de La Tour et ses portraits plus vivants que nature, Jean-Etienne Liotard et sa précision captivante ; un siècle plus tard, Edgar Degas et ses danseuses aux tutus éclatants comme des bouquets, ou encore Odilon Redon et ses couleurs irradiantes, nourries à la source du rêve et de l'imagination. A côté de ces pastellistes renommés, cet ouvrage met en lumière une pléiade d'artistes qui grâce au pastel s'aventurent hors des sentiers battus : Joseph Vivien, Adélaïde Labille-Guiard, Gustaf Lundberg, John Russell, Eugène Boudin, Jean-François Millet, Giuseppe De Nittis, Edouard Manet, Berthe Morisot, Mary Cassatt, James Abbott McNeill Whistler, William Merritt Chase, Louise Breslau, Fernand Khnopff, Lucien Lévy-Dhurmer, etc... Sensible aux effets de la lumière, cet art fragile est souvent soustrait aux regards. Il sort ici de l'ombre pour le plus grand plaisir des amateurs.

10/2014

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Ecrits sur l'art

Proust et les arts

A la recherche du temps perdu n'est pas seulement un grand roman, c'est aussi un éblouissant musée des beaux-arts. Proust y expose les oeuvres qu'il aime, des fresques de Giotto à la Vue de Delft de Vermeer, et y dissimule d'innombrables tableaux plus secrets, inventant page après page le catalogue d'un peintre imaginaire, Elstir, qui résume le meilleur de la fin du xixe siècle et du début du xxe : Corot, Manet, Helleu, Turner, Whistler, Moreau, Monet, Renoir... Cette vaste culture esthétique, Proust l'a constituée tout au long de sa vie, en fréquentant les galeries, les musées, les créateurs, et en visitant des villes d'art. C'est à ce voyage à travers les époques et les paysages que nous convie ce livre, qui nous introduit tour à tour dans l'appartement familial des Proust, dans les salons de la haute bourgeoisie et de l'aristocratie, chez les plus riches collectionneurs parisiens, au Louvre, dans les grandes expositions du temps, qui nous entraîne en Bretagne, à Bruges, à Amsterdam, à Venise, dans les cathédrales gothiques, et jusque dans les théâtres et les cabarets où, après la Première Guerre mondiale, se révèle un art de rupture et de révolte. Si Proust n'avait pas été romancier, il aurait été historien de l'art. A travers une iconographie renouvelée et toujours fastueuse, grâce à des documents souvent inédits ou méconnus, cet ouvrage - qui est d'abord un récit - propose un nouveau regard sur l'écrivain qui a changé notre perception de l'art.

10/2022

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Théâtre - Pièces

Dramma giocoso au Dîner de Paris. Verdi et Wagner, une amitié indéfectible

Ici, point de statue du Commandeur, point de Festin de Pierre, puisque tout est farce en ce bas monde, "Tutto nel mondo è burla" ainsi que se conclut le Falstaff de Verdi ; c'est précisément de ce compositeur qu'il est question dans cette comédie en 2 actes précédés d'un prélude. Mais ledit musicien donne la réplique à son ami de longue date, à savoir Richard Wagner. Dramma giocoso au Dîner de Paris Il s'agit ici de la version scénique du Roman-Bouffe éponyme (Le Dîner de Paris paru en août 2017) qui a eu droit à un article de Christophe Rizoud dans ForumOpéra. Cette pièce transforme en acteurs de chair et de sang non seulement les personnages authentiques des 9 lettres apocryphes (Golo Mann, Alma Mahler, Franz Werfel, Siegfried et Cosima Wagner, Arrigo Boito, Emanuele Muzio, Giovanni Boldoni, Sir Francis Seymour Haden, James Whistler et Giuseppina Strepponi), mais aussi Henri Fantin-Latour, en grande conversation avec de célèbres comédiennes du Théâtre-Français qui reviennent juste du Père-Lachaise où elles ont fleuri la tombe de leur consoeur, Mademoiselle Elisa Rachel Félix, la grande tragédienne décédée deux semaines auparavant, ou encore Camille Saint-Saëns, Edgar Degas, Gustave Moreau, Charles Baudelaire, Théophile et Judith Gautier, Hans Christian Andersen et bien d'autres… En fait, on se retrouve devant une galerie de portraits du genre de ceux que réalisait Fantin-Latour dans Un atelier aux Batignolles, par exemple. Pour annoncer le déjeuner que partageront Verdi et Wagner à Paris, deux salonnières reçoivent du beau monde : Cosima et Siegfried Wagner, Arrigo Boito, Franz Werfel et Alma Mahler, Giovanni Boldini, entre autres…

11/2021

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Critique littéraire

Inscrire et effacer. Culture écrite et littérature (XIe-XVIIIe siècle)

" Art happens, a déclaré Whistler, mais l'idée que nous n'en finirons jamais de déchiffrer le mystère esthétique ne s'oppose pas à l'examen des faits qui l'ont rendu possible. " Parmi ces " faits " évoqués par Borges, les relations nouées entre les créations esthétiques et la culture écrite de leur temps constituent l'un des plus essentiels. Mieux que d'autres, les auteurs avec lesquels ce livre chemine ont fait de la matérialité de l'écriture un objet littéraire. Pour plaire, amuser, faire rêver ou penser, Baudri de Bourgueil, Cervantès, Ben Jonson, Cyrano de Bergerac, Goldoni et Diderot ont introduit dans leurs textes, avec réalisme ou à titre de métaphores, les tablettes de cire, les presses à imprimer, les écrits à la main, les écritures brodées et tissées. En ne séparant pas les discours des formes matérielles qui assurent leur publication, ils rappellent que les pratiques des copistes ou les tâches dans l'atelier typographique donnent aux ouvres non seulement leur corps, mais aussi une part de leur âme. Entre les auteurs et les lecteurs, entre l'écriture autographe et la page du livre, elles sont une médiation obligée et décisive. En s'attachant à des œuvres poétiques, dramatiques. romanesques, où les objets et les usages de l'écrit sont devenus littérature. ce livre entend mieux comprendre la tension entre l'inscription et l'effacement, entre l'archive durable et l'écriture éphémère. Elles ont exprimé avec une singulière acuité deux soucis contradictoires, largement partagés par les sociétés d'Occident entre le Moyen Age et la modernité : conjurer la disparition des textes. toujours menacés par la perte ; juguler le désordre créé par l'excès des discours.

04/2005

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Philosophie

L'esthétisme britannique (1860-1900). Peinture, littérature et critique d'art

Corps sensuels et alanguis, harmonie des formes et des couleurs, culte de la beauté et de la sensation : c'est au Royaume-Uni, au cours du dernier tiers du règne de Victoria (1837-1901), que naît l'esthétisme, sur lequel cet ouvrage a l'ambition d'offrir un éclairage pour un public francophone. Courant artistique et littéraire multiple et contradictoire, associé à des peintres tels que Burne-Jones, Leighton, ou Whistler, à des écrivains comme Pater, Ruskin, Swinburne ou Wilde, l'esthétisme est à la fois intrinsèquement britannique - fondé sur un prolongement de l'art préraphaélite et le rejet d'une industrialisation qui a radicalement transformé les paysages et les modes de vie du Royaume-Uni au fil du xixe siècle - et résolument européen, puisant ses sources dans la philosophie allemande et chez des écrivains français comme Baudelaire ou Gautier. Le mouvement esthétique est également trans-artistique et ne saurait se saisir qu'à travers la mise en regard du texte et de l'image - l'étude de l'influence réciproque de la peinture et de la littérature et l'examen d'une critique d'art subjective et créatrice. Ce volume se propose de cerner les contours de ce mouvement polymorphe, qui trouble les genres et les catégories, à travers la traduction richement annotée de quelques-uns des écrits critiques clefs qui en définissent ou en illustrent les principes. La seconde partie de l'ouvrage réunit quatre études rédigées par des spécialistes du champ. Elles portent sur les motifs fondateurs de l'esthétisme et interrogent les rapports inter-artistiques au coeur d'un mouvement qui se situe au seuil de la modernité et dont l'influence excède les frontières strictes du Royaume-Uni.

01/2021

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Beaux arts

La lumière dans les arts européens. 1800-1900

Conçu pour aider à la préparation d’une des deux épreuves du capes d’art plastique, ce petit manuel se veut avant tout pédagogique, divisé qu’il est entre une approche thématique du traitement de la lumière dans l’art occidental au XIXe siècle et des commentaires d’une quarantaine d’œuvres, à titre d’exemple du propos développé. Ce dernier, après avoir exploré la dimension spirituelle et symbolique liée depuis toujours à la lumière, rappelle d’abord les notions de couleurs et de lumière, leur interaction, telles que l’Occident les a décrites et analysées de Goethe à Chevreul : avancés scientifiques qui ont eu, avec le néo-impressionnisme en particulier, plus d’une influence sur les artistes. L’expérience directe sur le motif, ou peinture de plein air, à partir du début du XIXe siècle, est étudiée ensuite en France et en Angleterre où elle a connu ses terres d’élection, puis au-delà de la quête atmosphérique conduite par un Constable, un Corot, à travers l’incidence de la lumière sur les formes, captée prioritairement par les impressionnistes. Trois chantres de cette dissolution lumineuse sont abordés à part entière : Turner, Whistler et Monet. La lumière a agi également comme un tropisme, attirant de manière irrésistible les artistes là où son pouvoir est sans limites : la Méditerranée et l’Orient. Après quoi un chapitre important est consacré à la lumière artificielle : l’action de la fée électricité sur l’art de Lautrec, Manet, Seurat, Degas, Menzel n’est qu’un aspect de l’irruption de la technologie dans les arts concernés par la lumière. Avec Daguerre, Talbot, puis Nègre et Le Gray, l’apparition de la photographie va connaître le développement que l’on sait.

09/2011

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Beaux arts

Esthétique et origines de la peinture moderne Tome 3 : Le modernisme de Manet ou Le visage de la peinture dans les années 1860

La peinture française, de Chardin à Fantin-Latour, n'a cessé de s'interroger sur la place problématique du spectateur : doit-elle supposer que quelqu'un se tient devant le tableau ou, au contraire, afin d'échapper à une théâtralité fausse - au sens où Diderot dénonçait dans un certain théâtre une construction artificielle dénuée de toute existence propre en dehors de la présence du public -, faire comme s'il n'y avait plus personne pour le regarder ? Clôture du tableau par la représentation de personnages vus de dos et saisis dans des activités qui les absorbent totalement au point de sembler ignorer la présence du spectateur et du peintre (Greuze, Chardin ou Millet) ; intensité dramatique d'un moment unique ou dédramatisation d'une action déliée (David) ; tentative de fuir le spectateur (Géricault) déplacement enfin, du peintre lui-même dans la peinture (Courbet) vers le milieu du XIXe siècle, toutes ces réponses à l'antithéâtralité, devenues des procédés, sont épuisées. C'est alors qu'au sein de la génération de 1863 - Legros, Fantin-Latour et Whistler notamment -, année du salon des Refusés, Edouard Manet fonde la tradition moderne. Loin de se définir, comme on le croit trop souvent depuis Matisse, par son absence de profondeur ou son extrême dimension visuelle - ce qui caractérise plutôt les impressionnistes -, le modernisme de Manet se marque d'abord dans ses allusions répétées aux maîtres anciens, son désir d'une universalité transcendant les styles nationaux comme les spécificités des genres, et ça volonté, enfin, de briser le cercle de l'antithéâtralité. En inventant le portrait-tableau - conjugaison de deux genres jusqu'alors distingués l'un de l'autre par la critique : le tableau, qui se laisse pénétrer dans ses parties organiques, et le portrait, qui doit frapper le spectateur -, Manet joue à la fois sur le face-à-face et sur la capacité qu'a le tableau à soutenir le regard, désormais jugé inéluctable, du spectateur. Tout l'art contemporain, jusqu'aux années soixante, au moins, n'aura de cesse de se colleter avec cette nouvelle place du spectateur.

04/2000

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Beaux arts

Dante Gabriel Rossetti

Fils d'un carbonaro italien réfugié en Angleterre, Dante Gabriel Rossetti étudie la peinture à la Royal Academy de Londres lorsqu'il rencontre ceux qui, avec lui, vont former la Confrérie préraphaélite : William Holman Hunt et John Everett Millais. Grâce à Coventry Patmore, ces "jeunes gens en colère", en rébellion contre les valeurs établies, reçoivent le soutien inattendu de John Ruskin qui, à trente-deux ans, est déjà le plus grand critique d'art de son époque. Au fil des ans, le groupe ne cessera de se renouveler, accueillant de nouveaux membres (Edward Burne-Jones, William Morris), des sympathisants (Swinburne, Meredith, Whistler), suscitant des admirations (Lewis Carroll, Oscar Wilde). Au centre de ce groupe dont il est le "patron" incontesté, Rossetti apparaît comme un être tourmenté, animé par une fièvre créatrice intense et fasciné par la mort. Le pur amour qui l'unit à sa compagne, Elizabeth Siddal, ne l'empêche pas de goûter à des passions plus chamelles : avec Fanny Cornforth et Jane Morris, ses modèles ; mais aussi avec les prostituées de l'East End. Lorsqu'il se résout à épouser "Lizzie " Siddal, il est déjà trop tard. Minée par les soucis matériels du couple, rongée par la tuberculose, l'alcool et le laudanum, la jeune femme se suicide. Rossetti ne se remettra jamais de ce suicide dont il s'attribue la responsabilité. Les excès de toutes sortes ruinent sa santé. En 1870, la publication de ses poèmes lui vaut les plus vifs éloges, en même temps que les attaques féroces d'un establishment victorien qui lui reproche sa vie scandaleuse. Mais son déclin a déjà commencé. Lorsqu'il meurt, à cinquante-quatre ans, en pleine gloire, il n'est plus qu'une ombre à qui le chloral apporte un bref réconfort. Sa vie durant, il n'aura cessé d'osciller entre les tentations les plus extrêmes : le goût de l'absolu et l'attrait des bas-fonds, l'amour platonique et la déchéance sexuelle, le culte de l'amitié et la solitude la plus hautaine. Un siècle après sa mort, les troublants visages de femmes qu'il peignait et les transports mystiques qu'il confiait à l'écriture n'ont rien perdu de leur mystère.

12/1985