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Vauxhall

Extraits

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Littérature étrangère

Vauxhall

Vauxhall, c'est une enfance au bord de la Tamise. Il y a le ciné du samedi et le catéchisme, les bagarres et les clochards, les fantômes et les terreurs nocturnes. Il y a les amis pour toujours et la jalousie entre les frères et soeur, vachards, injustes, solidaires, indispensables. Il y a le père nigérian et musulman, la mère irlandaise et catholique, qui se querellent et se séparent, se retrouvent, se soutiennent, s'aiment. Il y a les fêtes qui réunissent la communauté nigérianne ou la famille irlandaise. Et alors ça chante et ça danse, ça boit et ça fume. La dèche, c'est parfois joyeux. Les parents sont des étrangers dans ce quartier londonien des années 60-70, convoité par les promoteurs. Car Vauxhall n'est qu'à deux pas de Big Ben mais du «mauvais» côté du fleuve. On peut y grandir noir ou métis sans savoir qu'on l'est, jusqu'au jour où le monde extérieur vous tend son miroir. Vauxhall, c'est des morceaux d'enfance, des flashs comme des éclats de verre qui brillent le long du chemin. Ils racontent, par la voix de l'enfant, une histoire singulière et une époque avec une vivacité, une puissance visuelle et une richesse de regard qui vous entraînent dans leur courant.

08/2015

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Roman d'amour, roman sentiment

Coeur de corsaire

Tourments tome 2 Etats du Sud, 1862 Alex Morgan n'en croit pas ses yeux : la jeune femme qui vient de surgir sur le pont de son navire, c'est Erin Callaghan ! Furieuse de l'attaque qu'a subie son bateau, elle semble déterminée à faire entendre raison au capitaine corsaire qu'il est devenu, et à lui tenir tête. Lui n'a qu'une envie : oublier qu'ils sont ennemis, que leurs camps sudiste et nordiste se haïssent, qu'il va devoir la garder prisonnière, et lui offrir une étreinte passionnée. Après tout, ils ont déjà échangé des baisers enflammés dans les secrets des jardins de Vauxhall, lorsque la guerre n'avait pas encore tout bouleversé. Et s'il était possible de raviver la flamme du désir, malgré les obstacles ? Il ne suffit parfois que d'une étincelle pour que tout s'embrase...

04/2023

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Rock

Morrissey. L'insoumis

En rejetant tous les clichés en vigueur dans le monde de la musique pop, Morrissey a révélé l'un des personnages les plus fascinants qu'ait connu la musique britannique moderne. A la tête des Smiths, il est parvenu à imposer un style aussi singulier qu'influant, devenant dans un même temps un chanteur époustouflant doublé d'un styliste instantanément identifiable. Personnalité marginale dotée d'un talent de parolier à la plume acérée, il n'aura fallu qu'un album pour que s'impose une évidence : la pop ne serait plus jamais la même après l'arrivée de ce personnage stupéfiant. De fait, les 40 ans de carrière de Morrissey forment aujourd'hui une histoire anglaise passionnante. Des premiers soubresauts du punk anglais à ses récents concerts à Las Vegas, l'auteur des classiques Meat Is Murder, The Queen Is Dead, Your Arsenal, Vauxhall & I ou encore Ringleader Of The Tormentors, semble avoir eu plusieurs vies. Dans chacune d'entre elles, il est resté fidèle à ses convictions. En prônant le végétarisme et en rejetant la pop insipide de son temps, en se positionnant volontiers en marge, mais affirmant son authenticité et ses différences, celui que l'on surnomme Moz est devenu un personnage clivant et parfois contradictoire, mais systématiquement passionnant. Il est devenu l'une des voix les plus reconnaissables du rock anglais mais également l'un de ses personnages clés. Ce livre retrace l'étonnant parcours de ce Mancunien qui a changé le visage de la musique britannique.

02/2022

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Littérature étrangère

Amélia

" A la fin de l'année 1751, quand Amélia parut, Henry Fielding n'avait pas encore quarante-cinq ans. Pourtant, il était déjà sérieusement malade. Il allait mourir trois ans plus tard. Entre ses trois grands romans, Les Aventures de Joseph Andrews, Tom Jones et Amélia, à la fin de sa vie, Fielding exprimait sa prédilection pour ce dernier. "De toute ma progéniture, disait-il, Amélia est mon petit enfant préféré..." Et, peu de temps après la première édition anglaise, on pouvait lire dans la correspondance littéraire de Grimm et Diderot ce jugement qui n'est pas un mince éloge : "M. Fielding est un auteur très original, grand peintre, toujours vrai et quelquefois aussi sublime que Molière." Amélia est un roman d'un réalisme révolutionnaire pour l'époque, un véritable roman politique qui met à nu les tares d'une société, nous conduit dans ses bas-fonds, parmi ses escrocs, ses consciences à vendre et à acheter, ses prostituées et ses honnêtes intermédiaires en tout genre, avec une hardiesse qui annonce Dickens comme Balzac, ou Les Misérables. Amélia, c'est la gageure du roman d'amour après le mariage des protagonistes, la tentative d'embrasser les événements échelonnés sur une dizaine d'années, de faire vivre tout le centre de Londres avec les mascarades, les oratorios de M. Haendel, les plaisirs du Vauxhall ou du Ranelagh. C'est la vue nouvelle sur le monde qui est celle, par exemple, du Neveu de Rameau, avec le maniement de l'appareil judiciaire de l'époque, celui de l'administration, la vie dans les prisons, dans les geôles des baillis comme à l'armée, toute l'échelle des pourboires indispensables, la corruption générale, bref, le rôle souverain de l'argent dans l'Angleterre d'après la révolution de 1688. Amélia a des côtés âpres, douloureux. La satire s'y fait cruelle et impitoyable. Mais en même temps, c'est une belle histoire d'amour, grave, tendre, bref : sentimentale. " PIERRE DAIX et ANNE VILLELAUR

01/2000