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Un missionnaire botaniste martyr au Tibet. Jean-André Soulié (1858-1905)

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Religion

Un missionnaire botaniste martyr au Tibet. Jean-André Soulié (1858-1905)

Dans la deuxième moitié du XXe siècle, une poignée de prêtres des Missions étrangères de Paris, tels des guerriers antiques, se lancent à l'assaut de la forteresse du Tibet, a un moment où ce royaume, interdit aux occidentaux, attire de nombreux explorateurs. Loin de rencontrer un Tibet d'images d'Epinal, pacifique et peuplé de mystiques détachés des choses du monde, les missionnaires, convaincus qu'ils doivent dresser la croix du Christ sur ces terres païennes, se trouvent confrontés à une dure réalité. Dans le cadre d'un contexte géopolitique complexe et d'un violent antagonisme entre les prêtres catholiques et les lamas tibétains, l'apostolat pacifique des premiers ne pouvait l'emporter sur le fanatisme religieux des seconds. Parmi ces porteurs de la foi chrétienne, hors du commun diront certains, Jean-André Soulié né, en 1858, à Saint-Juéry, commune rurale du Sud Aveyron. Après avoir effectué ses apprentissages au Petit séminaire de Belmont et au Grand séminaire de Rodez, devenu prêtre des Missions étrangères de Paris, il part évangéliser, en octobre 1885, les régions inconnues des Marches tibétaines où il occupera plusieurs postes. Dans ces lieux, il est à la fois médecin, explorateur, naturaliste et botaniste. Entretenant des contacts avec le Muséum d'histoire naturelle, la Société Vilmorin et des scientifiques de renom, il recueille et expédie en France des milliers de papillons, des oiseaux, des animaux et plus de 7 000 espèces de végétaux. Capturé par les lamas tibétains à Yarégong, il meurt à 47 ans, le 14 avril 1905, après douze jours de cruelles tortures.

08/2020

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Religion

Jean le Vacher. Missionnaire, consul d'Alger, martyr

Né le 15 mars 1619 à Ecouen, Jean est l'aîné de Philippe Le Vacher son frère cadet. Leurs parents sont très croyants et ont sept enfants (4 garçons et 3 filles). Jean et Philippe, après de solides études prennent l'habit ecclésiastique au séminaire de Saint-Vincent de Paul. Saint-Vincent-de-Paul ayant appris que le Roi de France avait obtenu des musulmans l'autorisation d'avoir un aumônier dans chaque consulat, envoya Jean le 22 novembre 1647 à Tunis et ayant besoin d'un missionnaire à Alger, il y envoya Philippe au milieu de l'année 1650 celui-ci avait été ordonné prêtre le 2 avril 1650 à Marseille. Chargé d'aider les esclaves chrétiens, Philippe remplit merveilleusement sa tâche. Il se rend régulièrement à Paris faire des quêtes pour le rachat des captifs et laisse à Alger le souvenir d'un missionnaire très dévoué. Il sera rappelé à Paris le 17 juillet 1662 et décèdera à Fontainebleau le 5 août 1679. Quant à son frère Jean, il se retrouva dans un Tunis infesté par la peste. Il ne négligea rien concernant les bagnards et les esclaves. Pourtant de santé fragile, il fera l'admiration de tous. A deux reprises, il sera atteint par la peste mais s'en sortira à chaque fois. Chargé, seul, du salut de 5 à 6000 esclaves, il y fera merveille tant et si bien que Saint Vincent le fera nommer Consul à Tunis. Jean mènera de front ses deux tâches de Consul et Missionnaire jusqu'en 1653. Il mourra en héros et martyr, attaché à la bouche d’un canon.

11/2011

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Correspondance

Correspondance entre andré gide et jean malaquais - 1935-1950. 1935-1950

Dialogue entre deux écrivains, l'un célèbre, l'autre débutant, cette correspondance se situe sur fond de polémiques politiques, quand Gide rompt avec le stalinisme, quand Malaquais parvient en 1942 à quitter la France avec l'aide de Gide. Installé en Amérique, il allait, avec Planète sans visa, écrire le grand roman de la France occupée.

08/2023

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Généralités

Le bienheureux Jean-Gabriel Perboyre, prêtre, missionnaire et martyr

Le bienheureux Jean-Gabriel Perboyre, prêtre, missionnaire et martyr / par M. Demimuid,... Date de l'édition originale : 1890 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Du XVIe au XIXe siècle

Missionnaire au Kiang-Si. Jean-Louis Clerc-Renaud (1866-1935)

Au XIXe siècle, Jean-Louis Clerc-Renaud rejoint la Congrégation de la Mission (Lazaristes) qui l'envoie, après 7 ans d''études à la maison mère à Paris, à la Procure de Shanghai où pendant trois ans il va suivre un programme d'apprentissage du chinois et d'adaptation. Enfin, en 1896, il est envoyé dans la province du Kiang-Si où pendant 36 ans, d'abord comme missionnaire, puis après 1912 comme évêque et Vicaire apostolique, il consacrera son énergie inépuisable à bâtir, convertir enseigner et soigner ses chers Chinois. Au cours de cette période, il vit de l'intérieur souvent à ses dépends et ceux de sa communauté de chrétiens, les multiples soubresauts de l'histoire chinoise. La révolte des Boxers en 1900, la chute de l'empire et les vagues de massacres et de pillages dans le Kiang-Si où s'affrontent les armées du Nord et du Sud, puis ces dernières et les forces communistes que Mao a replié dans les montagnes du Kiang-Si. Chaque fois il doit tout rebâtir avec toujours la même foi et la même détermination... illustrant la maxime de Camus : "Il faut imaginer Sisyphe heureux".

04/2024

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Histoire internationale

Les martyrs oubliés du Tibet. Chronique d'une rencontre manquée (1855-1940)

Alors que se développait en Europe la vision mythique d'un Tibet tolérant et mystique, les prêtres français des Missions étrangères de Paris, envoyés à la conquête du Toit du monde, se heurtèrent à une violente opposition de la part des autorités lamaïques. Refoulés à la frontière et contraints de se replier dans les confins occidentaux des provinces chinoises du Sichuan et du Yunnan où un puissant réseau monastique entretenait l'influence spirituelle et politique de Lhassa, ils végétèrent pendant un siècle au sein de petites communautés chrétiennes perpétuellement menacées, jusqu'à leur expulsion définitive par les communistes en 1952. Entre 1865 et 1940, huit d'entre eux furent assassinés. Fondateurs des communautés chrétiennes qui conservent encore fidèlement leur souvenir, ils furent explorateurs et pasteurs, infirmiers et enseignants, bâtisseurs et cultivateurs, botanistes et linguistes. Mais, poussés par les circonstances à devenir les complices plus ou moins consentants des ambitions coloniales d'une France qui avait imposé à la Chine son protectorat sur les missions, ils furent aussi les témoins et les cibles privilégiés des rivalités de pouvoir et des conflits entre Chinois et Tibétains, qui ravagèrent la région bien avant que la question de l'autonomie du Tibet devienne un problème international. Peut-on les considérer comme des martyrs victimes de l'ostracisme des lamas ? Furent-ils les pièces sacrifiées d'une mission vouée à l'échec en raison des multiples contradictions politiques qui pesaient sur elle ? Comment envisageaient-ils eux-mêmes l'éventualité d'une mort violente alors qu'en France leur maison mère acquérait sa réputation de "Séminaire des Martyrs" ? Sans prétendre apporter des réponses définitives à ces questions, cet ouvrage retrace leur carrière et analyse leurs comportements dans le contexte extrêmement confus et tumultueux durant lequel ils exercèrent leur ministère.

11/2012

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Religion

Auguste Marceau. Le missionnaire des missionnaires

Né à Châteaudun en 1806, Francois-Auguste Marceau choisit la Marine à l'issue de ses études à Polytechnique. Brillant officier, il fut l'un des premiers spécialistes et défenseurs de la marine à vapeur. Connu pour son anticléricalisme virulent, sa vie de débauche et son caractère cassant, il connut une conversion à l'âge de 36 ans. Il décida alors de quitter la marine royale pour mettre son métier de marin au service de sa foi. Il participa à la création de la Société Française d'Océanie destinée au transport des missionnaires dans le Pacifique. Comme commandant du trois-mâts L'Arche d'Alliance, il sillonna l'Océanie pendant 44 mois au service des missionnaires qui trouvèrent en lui une aide précieuse et un exemple de vie chrétienne. Marceau rêvait de fonder une marine missionnaire liée aux Maristes mais sa mort prématurée en 1851 à Tours l'en empêcha.

10/2019

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Critique littéraire

André Gide, Jean Amrouche. Correspondance 1928-1950

Composée de près de 150 lettres échangées entre 1928 et 1950, cette correspondance s'est développée principalement à partir de 1943, date à laquelle Jean Armouche, ayant conquis à Tunis l'amitié de Gide devient l'un de ses interlocuteurs privilégiés. Une première période permet surtout de faire connaissance avec Amrouche, ce Kabyle qui vient à Gide sans rien renier de sa culture, et qui espère même la développer au contact de l'influence française. La seconde période (120 lettres entre 1943 et 1950) constitue un document d'histoire littéraire, dans la mesure où la fondation de l'Arche en 1943 va d'abord unir les efforts des deux hommes à Alger, puis entraîner Amrouche dans le maquis éditorial parisien. L'autre grande affaire de ces relations est la préparation, puis la réalisation des entretiens radiophoniques, Amrouche inventant un genre qui allait être sa plus belle réussite. De façon plus discrète se révèle une dimension historique : après les démêlés de Gide avec les communistes, c'est Amrouche qui se trouve de plus en plus écartelé entre son amour de la culture française et sa fidélité à ses origines. Au total, c'est un dialogue complet qui s'établit, donnant à la figure du dernier Gide un éclairage nouveau en la replaçant dans l'atmosphère de l'après-guerre.

11/2010

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Poésie

Les Lazaréennes. Fables et chansons - Poésies sociales

A l'époque de Proudhon, Marx et Hugo, un jeune ouvrier-poète parisien du nom de Joseph Déjacque (1821-1865) fulgure en l'espace de dix ans à peine. Il subit la répression de 1848 et part en exil après 1851. Il devient anarchiste entre Londres et New York, 1852 et 1854. Mais c'est à La Nouvelle-Orléans, entre 1855 et 1858, que sa colère politique atteint des sommets. Déjacque y publie, pour quatre souscripteurs à peine, ses poèmes les plus puissants ? : les Lazaréennes (1857). Ils varient entre l'ivresse amoureuse et le dépit amer, la critique transversale du capitalisme et les appels à la vengeance révolutionnaire. Le chant de la fauvette alterne avec celui des "? damnés ? " , la tendresse avec la furie. Présentées et annotées par Patrick Samzun

07/2018

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Histoire et Philosophiesophie

Maurice Caullery, 1868-1958, un biologiste au quotidien

A l'origine de ce livre, la découverte d'un manuscrit de 255 pages des souvenirs de Maurice Caullery, déposé à la Bibliothèque de l'Institut de France et dont nous présentons ici la première édition annotée par Eva Telkes. Le parcours personnel, intellectuel et professionnel de ce biologiste, professeur à la Faculté des sciences de Paris, fait surgir, d'une manière vivante, la vie universitaire française, allemande et américaine à l'aube du XXème siècle. Le récit de ses voyages, à l'occasion de congrès, et de ses rapports avec ses collègues, offre un témoignage de l'évolution du monde de la biologie à cette époque où le savoir est bouleversé par les travaux d'un Ehrlich ou d'un Morgan. Ce livre est aussi un document sur les milieux scientifiques et intellectuels, particulièrement intéressant pour l'histoire culturelle et pour l'histoire des sciences en général.

07/1993

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Histoire du protestantisme

François Coillard, missionnaire au Zambèze, 1882-1904

En 1985, à l'occasion du centenaire de la mission du Zambèze, Kenneth Kaunda, président de l'actuelle Zambie déclarait : "Mais avec le recul, nous constatons que c'est le travail accompli par cette poignée d'hommes et de femmes, les missionnaires, qui a eu les effets les plus durables et les plus décisifs pour ce pays". Ce dernier volume de la monumentale biographie de François Coillard, compilée par Edouard Favre, nous fait découvrir les conditions particulièrement difficiles dans lesquelles l'oeuvre de ces pionniers protestants s'implanta. Lors de son dernier retour en Europe, avant de repartir pour l'Afrique, Coillard avait rencontré Frédéric Godet à Neuchâtel. Ce dernier écrivait quelques jours plus tard, dans une lettre adressée à la grande duchesse de Baden : "Oserais-je rendre V. A. attentive au magnifique ouvrage (Sur le Haut-Zambèze) que vient de publier M. le missionnaire Coillard sur l'oeuvre missionnaire accomplie au Zambèze ? Cet homme héroïque peut être envisagé comme l'exécuteur du testament de Livingstone, mourant à genoux, la tête appuyée sur son petit lit, dans sa solitude africaine. Qu'on se sent humilié, au milieu du bien-être dont on jouit dans sa chambre chaude, au milieu des siens, de tout le confort de notre civilisation, quand l'on compare sa vie à celle de ces hommes, dont l'existence est semblable à un martyre journalier ! " Cette édition ThéoTeX reproduit celle de 1913.

06/2022

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Histoire internationale

François Coillard. Missionnaire au Zambèze, 1882-1904

François Coillard. Missionnaire au Zambèze, 1882-1904 / Edouard Favre,... Date de l'édition originale : 1908-1913 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/2020

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Etudes historiques

Un Cuirassier en Turquie 1854-1855. Correspondance

Les misères du soldat en campagne. Tel est le thème central de cette correspondance inédite échangée durant la Guerre de Crimée (1854-1856) entre le capitaine Sébastien Poirot, du 9e régiment de cuirassiers, et son épouse Léonie, restée à Châlons-sur-Marne. Envoyé d'abord en Turquie, l'officier, confronté à un univers dont il ne comprenait pas le sens, n'était nullement préparé à bivouaquer dans la chaleur ou le froid, et à vivre dans un milieu où le choléra faisait des ravages. Vécue comme un arrachement, la guerre, qu'il n'avait encore jamais vue, fut prétexte à vivre dans le souvenir d'une épouse que l'ennui et la peur étreignaient. Il tentait de poursuivre une impossible vie de couple auprès de camarades tout aussi déroutés que lui. Emaillée d'anecdotes parfois savoureuses, cette correspondance se présente ainsi à la fois comme une étude de société et comme un hymne à l'amour au milieu des préparatifs de la guerre.

02/2023

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Littérature étrangère

Correspondance. Tome 1 (1858-1885)

La Correspondance d’August Strindberg est, à elle seule, un roman-fleuve, une saga de la réalité convulsive de son époque, le témoignage des contradictions d’un nouveau Jean-Jacques qui voulut mettre à bas la bourgeoisie et le capitalisme. On y découvre un homme d’une santé créatrice en perpétuelle effervescence qui se plaint de tous les maux imaginables, un moraliste intransigeant qui emploie les pires ruses de Don Juan pour s’attacher l’une ou l’autre des femmes de sa vie, un poète sincèrement désintéressé qui harcèle la profession du livre pour obtenir des subsides, un authentique expert de la sensibilité féminine versant dans la plus outrée des misogynies, un misanthrope occupé à sauver l’humanité. En près de dix mille lettres et plus d’un demi-siècle, la Correspondance de Strindberg, immense archipel de la littérature scandinave, révèle une formidable entreprise d’investigation intellectuelle et sensible.

10/2009

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Critique littéraire

Jean Sénac, poète et martyr

Jean Sénac, fils bâtard d’une modiste espagnole et d’un coiffeur français, est né en 1926 à Béni-Saf, port minier algérien. Il a rapidement voulu être poète et critique littéraire. Dès la fin de la guerre de 39-40, il fonde la revue "Terrasses" et se lie à de nombreux poètes écrivains. C’est à Albert Camus qu’il doit sa première publication, Poèmes, dans la collection "Espoir" chez Gallimard, en 1954, avec une préface de René Char. Entre 1954 et 1962, Jean Sénac s’installe en France, mais participe à la lutte du peuple algérien en restant en contact avec des combattants et en exprimant sa solidarité dans ses poèmes, que publie non plus Gallimard (du fait des positions de plus en plus ambiguës de Camus), mais Subervie. Sénac ne rompra jamais totalement avec Camus, mais polémique, tout comme Jean Amrouche, avec l’écrivain que la guerre d’indépendance déchire. En 1962, il retourne en Algérie, où il prend des fonctions officielles dans l’Union des Ecrivains, et où il est considéré comme algérien. En 1965, il est séquestré par les services secrets de Boumédiène, mais libéré au bout d’une semaine. Simple intimidation. Son homosexualité affichée, sa critique d’une nouvelle Nomenklatura ne plaisent pas. Il est cependant toujours chargé d’une émission littéraire à la radio algérienne. On ne l’en licenciera qu’en 1971. Il est assassiné deux ans plus tard, poignardé dans le taudis où il vivait. On accuse l'un de ses amis, mais c’est un bouc émissaire. Il s’agit probablement d’un assassinat politique. En 1968, Gallimard avait publié Avant-corps, mais la plupart des poèmes de Sénac avaient paru chez Subervie ou de petits éditeurs, avant d’être réunis par Actes Sud.

10/2013

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Récits de voyage

L'exploration du Tibet. Missionnaires, espions et aventuriers au pays des neiges

Le Tibet est probablement l'une des régions du monde ayant su le mieux protéger ses secrets. Jusqu'au début du XIXe siècle, l'Occident ne connaît encore que peu de choses sur cette contrée auréolée de mystère. Seuls quelques voyageurs intrépides ont franchi les cols himalayens et mis les pieds au pays des neiges. Parmi eux, des jésuites et des missionnaires venus en reconnaissance, des cohortes d'espions, le plus souvent déguisés, chargés de cartographier ces hauts plateaux encore méconnus, mais aussi de grandes expéditions scientifiques, des voyageurs passionnés ou encore des écrivains orientalistes. Nombre d'entre eux ont risqué leur vie pour atteindre la cité sainte de Lhassa. Il leur fallait traverser des zones inhospitalières, affronter de terribles tempêtes et résister aux attaques-surprises de brigands farouches. Entre exploration et conquête, ces audacieux personnages, chacun à leur manière, ont laissé derrière eux des témoignages qui ont permis d'accéder à un univers longtemps resté inaccessible.

09/2019

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Thrillers

Traque au Tibet

L'enquête sur le toit du monde se poursuit avec Traque au Tibet Cette fois Ryan Hart se rend au Tibet. Fasciné par l'Everest dont lui a tant parlé Kami, il souhaite voir l'impressionnant versant nord. A peine arrivé au camp de base, alors qu'il vient de rencontrer Tashi, une jeune Tibétaine conductrice de yaks utilisés pour porter l'équipement des expéditions, un tremblement de terre se déclenche, dévastant la paroi et le camp, tuant des alpinistes. Les conditions étant jugées trop dangereuses par les autorités, qui affirment que personne n'a survécu en altitude, la montagne est fermée aux expéditions. Cependant, les deux jeunes gens aperçoivent une lueur tout là-haut sur les pentes de l'Everest. Quelqu'un est vivant et Tashi est persuadée que c'est Karma, son frère de 15 ans. Elle raconte alors à Ryan l'histoire de sa famille, en butte comme bien d'autres aux brimades infligées par les Chinois, qui cherchent par tous les moyens à détruire la culture et les traditions des Tibétains. Pour échapper à la vindicte d'un officier, Chen, Karma a dû fuir. Ses parents l'ont retrouvé au camp de base, où tous travaillent désormais sans problème. Jusqu'à ce que Chen en prenne le commandement... Alors que Tashi et Ryan bravent l'interdiction et les dangers de la montagne pour sauver Karma, l'officier les pourchasse dans une folle ascension. Une course-poursuite haletante qui les entraînera dans une aventure riche en suspense !

03/2023

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Droit

Le droit à la lumière de Bergson : mémoire et évolution

"Henri Bergson est élu au Collège de France le 17 mai 1900 et y enseigne jusqu’en 1914. Il fait deux cours : le samedi, où il explique un texte, et le vendredi où il traite de sujets comme "l’idée de cause" (1900-1901), "l’idée de temps" (1901-1902), "l’histoire des théories de la mémoire" (1903-1904), etc. Il ne fait pas cours tous les ans. À trois reprises, il se fait remplacer : en mars 1906 par Couturat (Bergson reprend ses cours à l’automne 1906) ; en 1909-1910 par R. Worms ; entre 1914 et 1921 par Édouard Le Roy. Les événements de sa vie, postérieurs à la publication de L’Évolution créatrice, comportent, notamment, ses missions pendant la Première Guerre mondiale, en Espagne et surtout aux États-Unis, et la participation à la création de l’Institut international de coopération intellectuelle au sein de la Société des Nations. En 1928, il reçoit le prix Nobel de littérature".

07/2013

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Critique littéraire

Correspondance. 1854-1898

Le monde est fait pour aboutir à un beau livre, parfois à un beau vers : "nuit, désespoir et pierreries" , "solitude, récif, étoile" . Pour cela, il fallait reprendre à la musique son bien, suggérer, voilà le rêve. Toute la poésie d'une vie est enfermée en un court volume. Les poèmes, denses jusqu'à l'hermétisme, que l'on sait maintenant décrypter, enferment le sens du monde, ou plutôt le suggèrent. Dans ces lettres pour la première fois réunies en entier, on trouvera l'histoire toute simple d'un homme qui a écrit "mon incompétence, je l'exhibe, sur autre chose que l'absolu" . A ses amis, il lui est arrivé de révéler le sens de sa recherche, de commenter certains poèmes, de montrer toutes les facettes de son esprit. C'est dans l'espoir de recueillir ces confidences qu'on lit ces lettres. Elles constituent un extraordinaire document sur les réseaux de sociabilité littéraire, en même temps que le meilleur démenti des clichés qui ont encore cours sur la solitude d'un poète résolument hors du monde. Car cette correspondance peut se lire comme une autobiographie poétique, intellectuelle autant que quotidienne. Le poète s'y fait homme du monde en sacrifiant à l'activité épistolaire. Ce faisant, celle-ci témoigne de l'évolution de l'esthétique de Mallarmé et nous fait pénétrer dans les coulisses de l'oeuvre où nous découvrons, parmi d'autres secrets, le principe de fabrication de "L'Azur" ou la genèse du sonnet en -ix. L'humour n'est pas en reste puisque le motif récurrent ici est l'horreur des lettres : Mallarmé écrit une lettre pour dire qu'il n'écrit pas de lettre. Au terme d'une correspondance qui compte plus de trois mille pièces, Mallarmé peut ainsi signer : "Celui qui n'écrit pas de lettres" .

03/2019

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Santé, diététique, beauté

La réception de l'acupuncture en France. Une biographie revisitée de George Soulié de Morant (1878-1955)

A partir de 1930, l'acupuncture commence à être pratiquée par les médecins français et des consultations sont créées dans des hôpitaux parisiens. George Soulié de Morant (1878-1955), sinologue et consul de France en Chine, est à l'origine de ce phénomène unique en Occident avant-guerre. En 1902, lors d'une épidémie de choléra, il est témoin de l'efficacité remarquable de l'acupuncture. Il s'y intéresse de très près, s'instruisant auprès de praticiens chinois. II devient lui-même "médecin chinois" et sa compétence médicale est reconnue par le vice-roi du Yunnan qui lui décerne une très haute distinction, le "globule de corail ciselé". A son retour en France, il transmet son savoir aux médecins et ses livres sont pour longtemps les publications de référence. En 1950, consécration ultime de sa carrière, il est désigné "candidat unique de la France" au prix Nobel de médecine. Mais ce récit "officiel" est porteur de bien des ambiguïtés. Et si la véritable histoire était tout autre ? Ce livre est ainsi une enquête sur les conditions de la réception de l'acupuncture en France. Pourquoi et comment l'acupuncture a-t-elle pu s'implanter en France en 1930 et en France seulement ?

11/2012

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Loisirs

Les champions du monde du jeu d'échecs. Tome 1, De Morphy à Alekhine

Voici un ouvrage monumental, tant sur le plan historique que technique : G. Barcza, L. Alföldy et J. Kapu retracent ici l'évolution du jeu d'échecs aux XIXe et XXe siècles au travers des champions du monde (leur approche du jeu, leur stratégie et leurs grandes parties) qui se sont succédé de Morphy à Fisher. Dans ce premier volume, l'étude porte sur Paul Morphy (1837-1884), Adolf Anderssen (1818-1878), Wilhelm Sternitz (1836-1900), Emmanuel Lasker (1868-1941), Jose Paul Capablance (1888-1942), Max Euwe (1901-1981) et Alexandre Alekhine (1892-1946). Un florilège au service de l'histoire contemporaine des échecs.

06/1985

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Littérature française

Jean missionnaire des sables. Parallèles africaines

Fils de paysans, dans un village du Haut-Forez proche de l'Auvergne, Jean est un élève brillant qui, après l'école communale, rejoint les rangs du séminaire avec l'intention d'être ordonné prêtre pour aller prêcher la bonne parole dans un pays africain. Sur son cahier, il écrit tout, de son enfance à son installation au Dahomey en passant par ses études, son voyage et les inquiétudes nées des turpitudes de Mathieu, son frère cadet. Ce journal intime est une plongée dans la vie quotidienne de la seconde moitié du XIXe siècle, autant dans une campagne du Massif Central que dans l'Afrique à la solde de roitelets... "... Aujourd'hui, le temps est loin du Dray, du loup, de la vieille du puits et autres sorciers de mon enfance. Pourtant, tous habitent encore mon esprit, témoins imaginaires de ces jours bénis au cours desquels, nonobstant la pauvreté qui, chaque jour, était invitée à notre table, j'avais grandi, appris à devenir un homme et m'étais rapproché de Dieu sans en avoir réellement conscience, simplement en suivant un chemin qui avait été tracé à mon intention... "

07/2013

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Histoire et Philosophiesophie

Botaniste

C'est un bâtiment austère, à l'arrière du Jardin des Plantes de Paris, qui recèle secrets et merveilles : huit millions de plantes séchées, trois cent cinquante ans de cueillette et pressage, fruits d'une course folle nourrie par l'appétit des explorateurs et conquérants lancés à corps perdus, dans le défrichage d'une nature vaste, alors riche et méconnue. Bienvenue dans le plus grand herbier du monde - où tout bruisse, vit, témoigne... Où l'on apprendra que les plantes prennent leur temps et exigent attention. Marc Jeanson le sait, qui dans l'enfance se passionnait pour les animaux, jusqu'à ce qu'une bouture, oubliée sur un coin de fenêtre, ne germe à son insu... Quelques années plus tard, un voyage au Sénégal où il découvre la splendeur des palmiers, vient conforter sa vocation. Etre botaniste, c'est aimer le terrain, la boue, les nuages. Et l'inconnu : ceux qui ont donné leur nom aux plantes, les ont découvertes et classifiées, et ont élevé au rang de science le plaisir du vagabondage... au péril de leur vie, parfois. C'est à ces inventeurs de plantes, que Marc Jeanson, aujourd'hui responsable de l'Herbier, rend ici hommage : Tournefort, Adanson, Lamarck, Pierre Poivre, Monsieur Aymonin, Léon Mercurin, dans ce beau roman de la Botanique qui nous révèle aussi le quotidien d'un métier, et la réalité d'expéditions dans des territoires pour certains sacrifiés, dont les rares palmiers rescapés se découvrent aux hasard des parkings d'hôtel ... Les plantes ne sont pas dans les livres ou sous-verre, elles sont notre monde, notre histoire climatique, notre paysage, notre avenir. Mêlant portraits, récits, histoires oubliées, pensées scientifiques, Marc Jeanson nous offre un livre inclassable et luxuriant.

04/2019

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Poésie

POEMES 1858-1888, Dithyrambes pour Dionysos

Présentation du traducteur

05/1997

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Vie des saints

Saint André Kim. Premier prêtre coréen et martyr

Saint André Kim Taegon, né le 21 août 1821 et mort exécuté en 1846, est le premier prêtre catholique coréen. Il est mort pour la foi durant les années de persécutions du XIXe siècle qui frappèrent les catholiques de son pays. Aujourd'hui, la Corée du Sud compte environ 5,6 millions de catholiques pour 51 millions d'habitants. André Kim a été canonisé le 6 mai 1984, en compagnie d'un groupe de 103 catholiques, prêtres et laïcs (parmi lesquels son père), français et coréens. La cérémonie a eu lieu à Séoul, lors de la visite pastorale de Jean-Paul II en Corée. Avec les autres martyrs coréens de la même époque, il est liturgiquement commémoré le 20 septembre. Le 29 novembre 2020, le cardinal Andrew Yeon Son-Jung, archevêque de Seoul a inauguré une année jubilaire dédiée à Saint André Kim Taegon en l'honneur du 200e anniversaire de sa naissance.

08/2021

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Religion

Echec géopolitique et échec missionnaire ?. Les missionnaires catholiques allemands au Togoland (1892-1921)

L'histoire de l'Eglise catholique du Togo est inscrite dans un monde mouvementé aux enjeux politiques et religieux encore actuels. Protectorat allemand, le Togo a été partagé entre la France et l'Angleterre à l'issue de la Première Guerre mondiale. Tous les Allemands en ont été expulsés ; même les missionnaires qui venaient à peine de célébrer le jubilé d'argent du vicariat apostolique du Togo. L'Allemagne perdit son unique colonie en Afrique de l'Ouest. Les missionnaires allemands de la Société du Verbe Divin tournèrent aussi le dos, malgré eux, à leur unique vicariat en Afrique. Cet ouvrage revisite cette histoire et montre l'impact des événements politiques sur la mission de l'Eglise catholique au Togo dans la première moitié du XXe siècle.

06/2020

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Littérature française

Miao, testament d'un printemps au Tibet

Emma s'éteint d'une lente agonie. Une larve de papillon asiatique est condamnée au même destin funeste. Le passé de Lhami, jeune Tibétaine secrète et énigmatique, pose bien des questions. Quel lien établir entre ces trois histoires ? Charley signe un roman mystérieux, où secrets et étrangetés laisseront peu à peu disparaître leur voile...

03/2014

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Dessin

Cappiello. Caricaturiste (1898-1905)

Peintre, dessinateur, caricaturiste, affichiste d'origine italienne, considéré, à la suite de Jules Chéret, comme le rénovateur de l'affiche française. En 1898, il s'installe à Paris, s'y fait naturaliser et collabore aux principales revues humoristiques de l'époque : Le Rire, Le Sourire, L'Assiette au beurre, Le Cri de Paris. En 1899, il obtient un énorme succès avec l'album, Nos actrices, portraits synthétiques, édité par La Revue blanche. Sa carrière d'affichiste commence l'année suivante et se poursuit jusqu'aux années 1930. Parmi ses affiches les plus célèbres, on peut citer : Cachou Lajaunie (1900), Chocolat Klaus (1905), Thermogène (1909), Cinzano (1910), Bouillon Kub (1911), Papier à cigarettes Job (1912), Savourez la Savora (1930), Chaussures Bally (1931), Bouillon Kub (1931), Dubonnet (1932). Cappiello est connu aussi pour ses statuettes humoristiques, telles celles de Réjane et d'Yvette Guilbert, ainsi que pour ses illustrations de livres, comme La Princesse de Babylone de Voltaire et Le Poète assassiné d'Apollinaire, et pour ses portraits, dont ceux de Henri de Régnier et de son beau-frère Paul Adam.

05/2024

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Récits de voyage

De Zaïssansk au Tibet

Au mois de novembre 1870, Nicolas Prjévalsky, alors colonel d'état-major, partait de Kiakhta pour reconnaître la Mongolie et le pays des Tangouts. La relation de son voyage, imprimée à Saint-Pétersbourg en 1875, fut traduite en français par M.G. Du Laurens et publiée à Paris en 1880. En 1876, N. Prjévalsky avait entrepris un second voyage ; son but était alors de pénétrer au Thibet par Kouldja et le Lob-nor. Malheureusement la maladie l'arrêta, et c'est à Kouljda même qu'il fit de ce voyage un compte rendu succinct, inséré dans les bulletins de la Société de Géographie de Saint-Pétersbourg en 1877. Après une interruption, nécessitée par l'état de sa santé et par des difficultés survenues entre la Russie et la Chine, l'explorateur se remit en marche en 1879, espérant arriver au Thibet et aux sources du fleuve Jaune par Khami et le Tsaïdam. Si, malgré des efforts surhumains et une admirable abnégation, il n'a pas atteint complètement le but qu'il s'était proposé, sa relation n'en donne pas moins des renseignements précieux sur la géographie, l'histoire naturelle et les habitants de régions jusqu'alors inconnues. C'est cette relation que nous proposons dans la série "Aventures & Explorations". Nicolas Prjévalsky est actuellement considéré comme l'un des grands explorateurs du 19e siècle qui a fait progresser considérablement les connaissances sur l'Asie Centrale.

03/2012

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Critique littéraire

Egérie. Corerspondance 1853-1868

La pensée philosophique et religieuse d'Henri-Frédéric Amiel, professeur de philosophie à l'Académie de Genève, a sans doute fait davantage l'objet d'études que sa vie sensuelle et sentimentale. La correspondance inédite présentée ici, éclairée par le célèbre journal intime, révèle de manière éclatante toute la " science des vibrations amoureuses " des confidentes et adoratrices de l'écrivain. Louise Wyder, " Égérie ", est l'une d'entre elles. Proche ou lointaine, elle a accompagné Amiel pendant près de trente-trois ans. Depuis leur rencontre à Berlin en 1848, les sentiments de l'écrivain envers la jolie institutrice ont passé par toutes les métamorphoses : amitié, amouritié, presque engagement, refroidissement, regain d'affection, souvenir ému. Amiel n'a jamais oublié " la petite fée de Glion ", celle qui lui est apparue un jour, sur les pentes des prairies de Jaman, comme la personnification de la beauté, de la jeunesse et de l'amour. Le moment le plus important de leur relation fut probablement les dix-sept jours passés en tête-à-tête à Glion, au cours de l'été 1854. Il n'est point d'endroit plus édénique que ce village qui surplombe Montreux, d'où le lac Léman se laisse admirer dans toute sa beauté. De l'idylle est née cette correspondance d'une fraîcheur digne des plus grands romantiques. L'Age d'Homme a aussi publié l'édition intégrale du Journal intime d'Henri-Frédéric Amiel, en douze volumes.

09/2004