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Staline et le peuple. Pourquoi il n'y a pas eu de révolte

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Russie

Staline et le peuple. Pourquoi il n'y a pas eu de révolte

"Mes publications avec les statistiques d'archives sur la répression politique des prisonniers du Goulag et de l'"exil koulak" ont eu un impact significatif sur les soviétologues occidentaux, les forçant à abandonner leur thèse directrice des 50 à 60 millions de victimes présumées du régime soviétique. Les soviétologues occidentaux ne peuvent pas simplement rejeter les statistiques d'archives publiées comme une mouche importune, ils doivent en tenir compte. Dans "Le Livre noir du communisme", préparé par des spécialistes français à la fin des années 1990, ce chiffre a été ramené à 20 millions. Mais même ce chiffre "réduit" (20 millions), nous ne pouvons l'accepter. Il comprend à la fois un certain nombre de données fiables, confirmées par des documents d'archives, et des chiffres estimés (plusieurs millions) de pertes démographiques pendant la guerre civile, de personnes mortes de faim à différentes périodes, etc. Parmi les victimes de la terreur politique, les auteurs du Livre noir du communisme comptaient même ceux qui sont morts de faim en 1921-1922 (famine dans la région de la Volga causée par une grave sécheresse), ce que ni R. A. Medvedev ni beaucoup d'autres experts dans ce domaine n'avaient jamais fait auparavant. Néanmoins, le fait même de la diminution (de 50-60 millions à 20 millions) de l'ampleur estimée des victimes du régime soviétique indique qu'au cours des années 1990, la science soviétologique occidentale a connu une évolution significative vers le bon sens, mais qu'elle est restée bloquée à mi-chemin de ce processus positif. Selon nos estimations, strictement basées sur les documents, il s'avère qu'il n'y a pas eu plus de 2, 6 millions de "victimes de la terreur et de la répression politiques ", avec une interprétation élargie de ce concept. Ce nombre comprend plus de 800 000 personnes condamnées à mort pour des raisons politiques, environ 600 000 prisonniers politiques morts en détention et environ 1, 2 million de morts dans les lieux de déportation (y compris en "exil koulak"), ainsi que pendant leur transport (personnes déportées, etc.). [... ] En conséquence, nous avons quatre variantes principales de l'ampleur des victimes (condamnées à mort et tuées par d'autres moyens) de la terreur politique et des répressions en URSS : 110 millions (A. I. Soljenitsyne) ; 50-60 millions (la soviétologie occidentale pendant la guerre froide) ; 20 millions (la soviétologie occidentale pendant la période post-soviétique) ; 2, 6 millions (la nôtre, fondée sur des documents, des calculs)".

02/2022

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camps, déportation

Au coeur des ténèbres. Pourquoi il n'y a pas de pourquoi

Les procès de Nuremberg, d'Eichmann et des membres du bataillon 101 de l'Ordnungpolizei ont amené juges, historiens, sociologues, politistes et philosophes à s'interroger : comment des hommes ordinaires peuvent-ils devenir des meurtriers de masse ? C'est la question à laquelle entreprend de répondre cet ouvrage : les trois principales réponses jusqu'à présent envisagées - situationnelle, structurelle et idéologique - y sont présentées et discutées. Paul Roth conclut que la psychologie sociale suffit à résoudre le problème, et qu'il nous faut par conséquent apprendre à nous résoudre à la superficialité du mal.

06/2022

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Ecrits sur l'art

Pourquoi n'y a-t-il pas eu de grands artistes femmes ?

Paru en 1971 dans ArtNews, "Pourquoi n'y a-t-il pas eu de grands artistes femmes ? " a fait date dans l'histoire de l'art. Largement reconnue comme la première historienne de l'art féministe, Linda Nochlin démantèle la notion de génie artistique codée par les hommes et dévoile les structures institutionnelles et sociales qui ont tenu les femmes à l'écart des carrières artistiques pendant des siècles. Elle consacre ensuite une longue étude à la figure de l'artiste Rosa Bonheur et sa place dans la société. Rédigé il y a plus de trente ans mais toujours très actuel, ce texte a été publié pour la première fois en français en 1993 au sein du recueil désormais épuisé Femmes, Art et Pouvoir (éd. Jacqueline Chambon). Il fait ici l'objet d'une nouvelle traduction. En français, le titre de l'ouvrage a toujours été traduit au masculin, puisque le recours à l'idée de grandeur dans l'histoire de l'art a systématiquement été formulé par des hommes, sur des hommes. De fait, le féminin en a été purement et simplement exclu. Pour cette édition, ce livre est accompagné d'un appendice de Linda Nochlin appelé "Trente ans plus tard", où elle commente l'émergence de nouvelles artistes, notamment Joan Mitchell, Louise Bourgeois et Cindy Sherman.

04/2021

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Philosophie

Le peuple enfant et l'école. Pourquoi pas Alain ?

Il semble bien que le souci du collectif ne soit plus guère à la mode et, pour ce qui concerne les enfants et les adolescents, soit l'on s'inquiète de les voir s'organiser en "bande", soit l'on déplore que la "montée de l'individualisme" mette à mal tout souci du commun. Mais surtout, semble-t-il encore, le souci du collectif s'efface au sein même de l'école dans la mesure où celle-ci trouve aujourd'hui de plus en plus sa légitimité dans l'écoute et le suivi des difficultés, capacités et projets de chacun. Le collectif, pense-t-on, ferait forcément tort aux individus. Ce livre entend montrer tout d'abord qu'il y a bien une tendance native des enfants à se regrouper loin des adultes et, comme le disait Alain, à "faire peuple" et que ce serait leur faire tort que de l'ignorer. Il entend examiner ensuite la façon dont les adultes peuvent accueillir, reprendre et pour finir instituer cette tendance native, ou comment elle fonde leur responsabilité. L'école, et un bon nombre de ses principes constitutifs (l'autorité, la différentiation, le travail scolaire, l'émulation) s'en trouvent ainsi redéfinis. C'est en suivant les thèses du philosophe-pédagogue Alain que cette analyse est menée. Il en ressort une image plus moderne de sa pensée touchant l'éducation, loin des habituels clichés dans lesquels on l'enferme le plus souvent.

03/2012

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Généralités

Pourquoi il n'y a pas eu de Moyen Age islamique ? Le double héritage de l'Antiquité et de l'Orient

"Moyen Age" et "islam" sont deux termes que l'on retrouve souvent associés dans les conversations quotidiennes ou dans la presse, véhiculant des stéréotypes sur l'islam et les musulmans. Cependant, comme le démontre Thomas Bauer dans cet ouvrage court et accessible, ces deux termes constituent quasiment une antilogie. En effet, les caractéristiques de la longue période qualifiée de Moyen Age en Europe (Ve-XVe siècle), comme la permanence du religieux et la rupture avec le savoir antique, sont absentes du monde musulman. Cet espace se démarque au contraire par une forte continuité avec la période antique, ce que dévoile l'auteur à l'aide d'études de cas illustrées et ludiques, issues de l'histoire culturelle, intellectuelle, matérielle et sociale. Dans ce petit chef d'oeuvre clair et concis, mais témoignant d'une grande érudition, Bauer nous encourage à repenser la périodisation de l'histoire du monde en dehors des canons historiographiques eurocentristes

05/2023

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Littérature française

Il n'y a pas de hasard

"Je m'enfonce dans le canapé et prends conscience qu'il est temps de vendre la maison pour vivre loin d'ici. La maison. A sa retraite, ma mère a décidé de vivre dans le sud-est, tout près de la mer qu'elle affectionne tant. Travaillant sur Toulouse, j'acceptai de vivre dans la villa de mes parents, le temps de trouver un acquéreur." Potentiels acheteurs louches, gens du cru aux méthodes douteuses, étranges incidents. Avec ces éléments, il est décidément ardu de vendre une propriété dans la ville de Lever. Un fait qui ne cessera de s'imposer à Shana, prise dans une situation immobilière ubuesque, qui devra découvrir, à force de patience, pourquoi le bien qu'elle met en vente focalise toutes les attentions. Et Christelle Preux de signer par la même occasion un récit à l'atmosphère lourde et saturée, aux personnages interlopes et ombrageux, que seules viennent éclairer les lumières de l'amitié.

06/2014

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Littérature française

Il n'y a pas de secret

" Ecoute-toi, Paula, me disait mon père, tu n'es pas différente des autres, mais si tu t'écoutes bien tu auras une longueur d'avance. " Finalement j'ai trop appliqué ce principe et désormais j'en ai dix de retard comme je viens de vous l'expliquer.

08/2004

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Santé, diététique, beauté

Il n'y a pas de mot...

Ce livre n'est pas un roman de plus sur le cancer ou au sujet de la perte d'un enfant. Il s'agit du récit des trois années d'une mère et de sa fille, qui vivent intensément ce combat et découvrent ensemble les vraies valeurs du quotidien. Une histoire émouvante dans laquelle les émotions se bousculent, et qui nous prouve que l'amour permet d'accepter l'inacceptable. Un livre vrai, plein de joie, où bonheur et souffrance se confondent, et où la vie et la mort prennent tout leur sens. Bouleversant de sincérité, cet ouvrage écrit avec le coeur vous aidera à vivre chaque jour en pleine conscience de votre présent.

06/2020

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Illustration

10 ans

A l'occasion des 10 ans des [Editions du Pourquoi pas ? ] qui a vu la parution de 64 ouvrages illustrés 64 cartes postales détachables pour FAIRE SOCIETE (une par ouvrage) Au recto : une image / au verso 1 phrase du livre pour amener la réflexion et le débat

04/2023

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Littérature française

Et pourquoi pas ?

omy, élevée par ses grands-parents suite au décès de ses parents, va tout faire pour réaliser son rêve. Ce rêve, elle le réalisera, mais elle n'a aucune idée de ce qui l'attend vraiment. La jeune femme pense quitter la Belgique pour une année seulement, mais la Bretagne va lui réserver des surprises, des rencontres inattendues voire improbables. De celles qui changent une vie et la bouleversent. Au fil des années, la petite fille se transformera en une adolescente au grand coeur avec une passion pour la photographie. Grâce au soutien de ses grands-parents et de sa fidèle amie Kim, elle parviendra à mener sa barque du mieux possible. A force de persévérance, de volonté, cette jeune femme réussira enfin à faire tourner sa roue. NOTE DE L'EDITEUR : NON, il n'y a ni bain de sang, ni tueur en série, ni description macabre. "Et pourquoi pas" est juste une bulle de bonheur où pendant un temps on oublie tout autour nous tout en prenant une bonne dose de positif.

02/2018

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Gestion

Et pourquoi pas ?

François Michelin, qui fut le patron le plus secret de France, parle. En charge d'une entreprise dont le cœur est à Clermont-Ferrand mais que la mondialisation a rendue sans frontières, François Michelin est hanté par le souci des hommes autant que par la passion de l'entreprise. A sa manière concrète, souvent visionnaire, dans une langue simple qui s'adresse à tous, il pose des questions touchant l'avenir de la France : peut-on concilier les besoins de l'homme et les besoins de la rentabilité ? La politique dirigiste de l'Etat n'est-elle pas un frein à l'expression de la liberté créative ? Le capitalisme est-il immoral ? De la théorie de la délocalisation au chômage européen, de la dimension fondamentale du travail humain aux considérations religieuses, de l'ingérence de l'Etat au rôle responsable de l'acheteur, de la technologie de l'objet à la dimension mystérieuse de l'homme, à la splendeur cachée au cœur de l'économie, François Michelin partage ses réflexions sur le monde qui nous entoure.

06/2006

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Albums 3 ans et +

Et pourquoi pas ?

Dans la classe, il y a un placard interdit. Mais les élèves curieux sont nombreux, surtout quand la maîtresse quitte la salle. Ces coquins vont découvrir le trésor magique de leur professeur. LIVRE COUVERTURE RIGIDE FORMAT A5 PAYSAGE 32 pages

02/2023

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Eveil de la foi

Et pourquoi pas ?

Dans la vie il y a le rêve, l'imaginaire et la réalité. Et le rêve il s'arrête où, tu crois ? Et la réalité, elle démarre où ? A moins que ce soit l'inverse ? Quoi qu'il en soit, dans tes rêves, tout est possible. Et ça, c'est aussi important que le fromage râpé dans les pâtes.

09/2022

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Science-fiction

Et pourquoi pas ?

Laissons tomber nos certitudes comme Dina et les autres. Suivons-les dans leur équipée endiablée mêlant le cocasse au surnaturel avec un égal bonheur. La religieuse est-elle folle ? Ses amis sont-ils manipulés ? Société secrète et monstrueusement ambitieuse ? Rencontre terrestre amicale ou infernale ? Ne jurons de rien. Ouvrons les yeux et réfléchissons. Ce n'est qu'un roman. Enfin, je crois...

01/2019

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Sciences politiques

La loi de fer de l'oligarchie. Pourquoi le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple est un leurre

Fin connaisseur de la pensée politique européenne, Dalmacio Negro Pavón nous convie à un parcours à travers l'histoire de la politique occidentale et nous livre la clé pour comprendre l'hostilité et la crainte de l'establishment européen devant la montée des mouvements populistes et des rébellions populaires du type "gilets jaunes". A la lumière de l'histoire politique, que démontre-t-il ? Tout d'abord qu'il n'y a pas de communauté politique sans hiérarchie, pas de hiérarchie sans organisation, pas d'organisation sociale qui ne se concrétise sans la direction d'un petit nombre. Le pouvoir retombe toujours entre les mains de la minorité dirigeante, et cela indépendamment de la forme politique. C'est ce que l'on appelle la "Loi de fer de l'oligarchie". Ensuite, il démystifie la démocratie en tant que succédané ou superstition née des religions de la politique. Les démocraties tendent toujours à se convertir en oligarchies et plus la démocratie s'organise, plus elle tend à décliner et plus les possibilités de manipulation des masses grandissent. La démocratie est une méthode, elle ne saurait être une fin, un idéal absolu, un impératif moral. Enfin, quand l'organisation ultime de la démocratie est devenue si complexe qu'elle ne sert plus qu'à éluder les responsabilités et à écraser l'opposition au nom du peuple, Pavón met en garde contre le retour de "l'incontrôlable". Une leçon pour les temps présents.

10/2019

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Histoire de l'art

Le réalisme. "Pourquoi réalisme il y a"

LE LIVRE Loin de se limiter a la description du réel, les artistes réalistes ont eu a coeur de l'interpréter, afin d'offrir au public de nouvelles clés de lecture du monde. Si ce mouvement, né dans les années 1830- 1840, avant de prendre son essor sous la Révolution de 1848, paraît aujourd'hui bien sage, Courbet et d'autres peintres - Honoré Daumier, Jean-François Millet, Rosa Bonheur... - le pensèrent comme une opération de transgression ostensible et scandaleuse. C'est au début du xIxe siècle qu'apparaissent, marquéees notamment par la découverte de l'art espagnol, les premières peintures réalistes dépeignant les habitants des provinces françaises (Bretagne, Vendée, Pyrénées, etc.) dont certains peintres s'attachent a représenter tant les costumes que les coutumes. Admiré ou critiqué pour sa capacité à montrer sans détour et parfois avec brutalité le monde qui nous entoure, cet art éminemment social et politique s'intéresse en effet aux sujets "ordinaires" (paysans, blanchisseuses, etc.). Face à une société en pleine industrialisation et confrontée à un exode rural important, la vie domestique, le monde paysan, les pratiques religieuses et communautaires proposaient ainsi des sujets rassurants empreints d'harmonie et de calme. A contrario, à la fin du siècle, la peinture réaliste mettra en lumière la modernisation industrielle de l'Europe et les conflits sociaux et politiques liés aux droits des travailleurs. Loin de se cantonner à la France, Bertrand Tillier s'attelle également à démontrer le rayonnement de ce mouvement à l'échelle internationale dans les années 1860-1870, que ce soit en Angleterre, en Allemagne (Hans Thoma, Adolph von Menzel, Wilhelm Leibl, etc.) ou encore en URSS (Ilya Répine) et aux Etats-Unis (Thomas Eakins ou Winslow Homer). Rédigé par l'un des spécialistes les plus éminents de l'art du xIxe siècle et comprenant pas moins de 320 illustrations, l'ouvrage propose une analyse captivante sur cette esthétique subversive qu'est le réalisme. L'AUTEUR Bertrand Tillier est professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est également directeur des Editions de la Sorbonne et co-directeur du Centre d'histoire du XIXe siècle. Ses travaux interrogent plus précisément les rapports entre les arts et la politique aux xIxe et xxe siècles, dans la perspective d'une histoire culturelle et sociale des imaginaires et des sensibilités. Il est l'auteur de nombreuses publications, dont L'Art du xIxe siècle (Citadelles et Mazenod, 2016), La correspondance de Courbet - 20 ans après (Les Presses du Re el, 2018) et Dérégler l'art moderne, De la caricature au caricatural (Hazan, 2021).

04/2024

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Poésie

Tenir debout. "Et pourquoi le coeur n'aurait-il pas d'estomac ?"

- " Chasseur-cueilleur de poèmes " Arthur Navellou, rêve, joue et écrit pour " divertir la mort le plus longtemps possible ", au fil des pages, il convoque les fantômes de ses ancêtres, ses souvenirs d'enfance, ses joies et ses peurs. - Il collectionne les histoires de chutes ascensionnelles et crée une galerie de portraits d'inconnus ayant trébuché. Parmi eux, Franz Reichelt l'inventeur malheureux du manteau parachute, ou Adelir Antônio de Carli qui voyagea dans les airs à l'aide de ballons gonflés d'hélium. - Il essaie ainsi de tenir debout face à l'absurdité, s'amuse de ses chutes et se relève avec l'envie d'être vivant.

05/2023

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Littérature française

Le pas suspendu de la révolte

Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu'il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage çà travers les marécages désolés de ces pages pleines de poison. Lautréamont.

01/2017

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Couple, famille

Il n'y a pas de parent parfait

Une enquête au coeur des passions contradictoires qui nous animent en tant que parent. Nous aimerions ne trouver en nous, pour nos enfants, qu'amour et tendresse. Mais tout n'est pas si simple. Nous nous surprenons parfois à agir d'après des modèles issus de notre propre enfance, alors qu'on s'était promis de faire le contraire. Pourquoi tant de passion dans l'éducation ? Parce que, au-delà des théories, il y a notre inconscient, nos blessures, notre histoire. L'auteure propose des pistes de réflexion et des exercices pratiques afin de retrouver la liberté d'être Le parent que nous désirons être.

04/2019

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Paramédical

Il n'y a pas de citoyens inutiles

Malgré une dépense publique en faveur des personnes en situation de handicap en croissance exponentielle et la première d'Europe (pour une population estimée à 5 millions de personnes), rien n'y fait : la personne handicapée en France n'a pas la même chance que dans les pays anglo-saxons. Les réflexes d'aides de la société ont amené à mettre trop souvent la personne handicapée à part, à l'écart. Le système français aboutit au final au confinement hospitalier des personnes, avec les conséquences humaines et financières que l'on connait. L'un des obstacles à l'intégration c'est la peur que suscite le handicap, car la société refuse de le voir. Pourtant on peut ne pas l'avoir. Les enfants dans les écoles ne l'ont pas. Pour cela il convient de mettre sur pied une nouvelle gouvernance du handicap.

09/2016

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Littérature française

Il n'y a pas de geste minuscule

Un hameau perdu aux rives de plateaux isolés. Un homme solitaire venu là, à la recherche d'une raison d'être. Un hiver précoce, neiges, frimas, brouillards. Et, dans un dédale de buissons, de ruines, une femme et une fillette. Qui sont-elles ? D'où viennent-elles ? Et ce solitaire, qui est-il ? Lui, moi, vous ? Quiconque ouvre sa porte à l'Inconnu. Quelle que soit son origine, sa religion, sa couleur de peau...

04/2020

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Littérature française (poches)

Il n'y a pas de grandes personnes

" Malraux et moi. ce fut une grande histoire, et j'aimerais trouver pour en parler aujourd'hui les accents de ma passion d'alors, qui exaspéra souvent mes amis les plus intimes, et fit rigoler les autres. J'éprouve la même difficulté que les gens qui racontent un premier amour. Reste toujours sa voix. Je ne peux pas l'entendre sans que mon poil se hérisse, et que ma gorge se noue. Il est mort, bien sûr, mais le fait qu'il fût vivant n'a jamais eu une très grande influence sur notre vie commune. " Pour l'amour de Malraux, Alix de Saint-André a acheté des chats de gouttière, appris la grammaire espagnole, visité la Bosnie en guerre, péroré à la chaire d'universités new-yorkaises, tenté un acrobatique ménage à trois avec Proust, poursuivi toutes ses femmes d'une jalousie féroce et même kidnappé sa fille dans les pages d'un roman. Jusqu'au jour où elle s'est retrouvée face à face avec Florence, la véritable fille de son héros...

11/2008

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Littérature étrangère

Il n'y a pas de faux départ

David Carter, la cinquantaine, est frustré par la vie. Il aimerait que sa femme Eleanor redevienne la jeune Écossaise ambitieuse et pétillante qui l'a séduit ; que son poste comme conservateur de musée tienne ses promesses ; que la naissance de sa fille Kate parvienne à rapprocher des parents éloignés l'un de l'autre. Mais quelques mots négligemment prononcés par Julia, l'amie de sa mère, sèment la confusion dans son esprit. Toute son existence a été construite autour d'un mensonge: il est un enfant adopté. Tentant de donner un sens à son passé, à travers ses archives de photos, de lettres et de vestiges ténus, David est entraîné, par sa quête de vérité, dans le Londres du Blitz, le Coventry d'après guerre, et la campagne irlandaise. Pourtant l'histoire le ramène toujours vers Eleanor et le désir de continuer, envers et contre tout, une relation amoureuse entre des vides qui le taraudent et des éclaircies qui l'enchantent. Ce roman, à la trame subtile, se déploie avec tendresse et humanité sur les failles, les hasards, les succès et les échecs, les bonnes et les mauvaises rencontres qui constituent la chair de nos vies.

04/2008

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Poésie

Il n'y a pas assez de feuilles

"J'aimerais pouvoir tendrement faire sortir du côté sombre de l'histoire des voix qui sont anonymes, minimisées... inarticulées". Ainsi Susan Howe définit le projet de ce livre à la fin de son introduction dont le titre - "Il n'y a pas assez de feuilles pour couronner pour couvrir pour couronner pour couvrir" - devient celui de notre édition française (et il est extrait d'un poème de l'américain Wallace Stevens intitulé "United Dames of America"). Un titre "poétique" pour une introduction "historique" qui nous plonge tout de suite dans l'univers si particulier de Susan Howe, l'espace de la page devient une scène où vont être évoqués de larges pans d'histoire, personnelle et universelle, nationale et internationale, récente et passée, et ses déchirures. Son autobiographie - "Je suis née à Boston, Massachusetts, le 10 juin 1937, d'une mère irlandaise et d'un père américain". - côtoie une certaine historiographie : "En 1937, la dictature nazie était bien établie en Allemagne. [... ] L'axe Berlin-Rome avait un an. La guerre civile espagnole aussi. Le 25 avril, les pilotes de la Luftwaffeaux ordres de Franco bombardaient le village de Guernica. [... ] De 1939 à 1946 dans les photographies de presse, jour après jour je voyais les signes de la culture exploser pour se faire meurtriers". La prose percée par des vers de l'introduction annonce les trois parties qui composent ce volume publié à New York en 1990. Trois ensembles de poèmes dont la réunion montre comment "la poésie apporte similitude et représentation à des configurations qui attendent depuis toujours d'être dites". Susan Howe mêle ici l'autobiographie, l'essai historique et l'écriture poétique, en un tissu organique où chaque mode textuel vient fertiliser et déstabiliser l'autre. Au long de ces poèmes, on ne cesse de s'enfuir à travers des forêts : qui sont celles de l'Europe, celles de la Nouvelle-Angleterre, et celles des mots. Le travail de fragmentation et de et reconstruction dans et par le langage - en dialoguant avec d'autres textes, époques, personnes et personnages - propre à Susan Howe sert à faire émerger de l'histoire, individuelle et collective, ces "voix anonymes, minimisées... inarticulées" qui la traversent. On parvient à les entendre, inscrites dans les interstices d'une syntaxe comme ruinée, à les voir ensevelies sous les décombres de l'histoire, matérielle et littéraire, elles peuvent alors sortir (échos ou fantômes) si le lecteur se laisse prendre à ce jeu de capture et d'évasion que la poésie expérimentale de Susan Howe lui offre.

10/2021

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Actualité et médias

Il n'y a pas de malheur français

Jusqu'à la nausée nous est conté le déclin d'une France qui ne croit plus en rien ni personne. Erreur radicale : nos douleurs ne sont pas celles de l'agonie mais de l'accouchement. Nous sommes soumis au même choc que tous les pays comparables, à savoir la crise de maturité du couple de la démocratie et de la modernité. Traditionnellement alliées, elles s'opposent aujourd'hui. La France y réagit de manière particulièrement forte du fait de sa tradition. Nous sommes en train de quitter une pensée politique vieille de quatre siècles pour inventer autre chose : la réconciliation de l'autorité et de la confiance. C'est notre plus grand renouveau politique depuis Richelieu. Notre pays est dans une position unique pour inventer l'avenir car lui seul a exploré les limites de l'Etat comme source unique du pouvoir légitime. C'est cela qui se termine nos yeux, parce que ce pouvoir n'est plus assez puissant pour nous rassurer et qu'il échoue désormais à nous endormir. Du coup, l'avenir nous appartient. Et déjà les citoyens s'impatientent, parce qu'agir est l'essence de la politique et parce que ce ne sont pas les désaccords qui créent le désespoir mais l'absence de projet.

02/2007

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Policiers

Il n'y a pas de passé simple

Journaliste stagiaire au Courrier du Sud-Ouest, le jeune Skander Corsaro réalise un reportage culturel sur l'abbaye cistercienne de Morlan. Quarante-huit heures après la parution de son article, un cadavre est retrouvé au pied d'un échafaudage, dans la grande nef. Skander Corsaro est alors pris dans un engrenage infernal dont le premier rouage remonte à l'Occupation nazie... A moins que tout n'ait commencé encore bien plus tôt, en 1789, par l'assassinat du dernier prieur de l'abbaye ? Peut-être que Blb ; le poisson jaune de Skander, connaît la solution. Ce serait tellement rassurant si les poissons savaient tout comme dans la chanson d'Iggy Pop...

03/2016

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Actualité médiatique France

Il n'y a pas de "grand remplacement"

"Depuis plus d'un siècle, l'extrême-droite agite la peur de l'invasion : celle des Italiens et des Allemands avant 1914, des Polonais et des Yougoslaves avant 1939, des Maghrébins puis de tous les Africains, récemment. Cette panique a pris depuis peu la forme d'une " théorie " du " grand remplacement " . On verra ici que de " théorie " , il n'y en a guère, ni de " grand remplacement " d'ailleurs. Mais une fable efficace, fausse, imagée, travaillant la peur, et dont il faut comprendre la cause. A l'approche de l'élection présidentielle, ce fatras idéologique sert de justification à d'inquiétantes menaces politiques : remigration, dénaturalisation, musellement des médias, interdiction de prénoms non catholiques, suppression des corps intermédiaires accusés d'encourager ce prétendu " remplacement " . On montrera ici, point par point, thème par thème, que tout cela constitue un dangereux mensonge, qui masque et déforme les problèmes parfois graves posés par l'immigration au détriment de réponses sérieuses. Faits et données à l'appui, on verra ainsi que l'immigration et l'étranger occupent en France une place plus modeste que dans la plupart des pays occidentaux". H. L. BDans cet essai insicif, l'auteur analyse, raconte, compare. Restez libre, ne vous laissez pas manipuler par les semeurs de haine, lisez ces pages. .

03/2022

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Littérature française

Il n'y a pas de muguets en octobre rouge

Plusieurs nouvelles développent un voyage initiatique à travers des amours romanesques et des passions qui retracent l'itinéraire de génies tels que Rimbaud ou Mozart. Une sorte de pot-pourri qui mêle pensées sur le cinéma avec un hommage sur Bazin et le surréalisme de Bunuel. Certaines nouvelles évoquent la vie de sainte Guglielmina prise dans l'engrenage de la vie mondaine de notables quelque peu débauchés et comment elle se fera une place dans la vie politique des princes de hauts rangs grâce à ses dons venus de Dieu. D'autres nouvelles parlent de Paris et de ses différents amants. De l'Italie à Java, le livre sait nous transporter vers d'autres horizons qui donneront à un public jeune l'envie de faire son expérience au travers des voyages initiatiques qui apportent de nouvelles idées. Un nouvel âge d'or s'annonce ici, en souvenir de ma première oeuvre éditée aux Editions Le Manuscrit qui retrace le génie d'une jeunesse qui s'épanouie à travers une initiation pleine d'esthétisme. Des dessins viennent agrémenter l'oeuvre représentant personnages en bataille, en lecture de poésie.

10/2014

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Cerveau et psychologie

Il n'y a pas de cerveau des émotions

Après avoir présenté les principales approches actuelles en neurosciences des émotions, l'auteur souligne le caractère problématique de certains de leurs présupposés. L'argument principal est qu'elles mélangent souvent deux vocabulaires de nature différente, celui de la psychologie ordinaire et celui des sciences de la nature. Or nos concepts d'émotion ne s'appliquent pas à des états physiques ou chimiques du cerveau. Leur domaine d'application est celui des comportements qui ont un sens dans un univers socio-culturel. Cette critique ne minimise pas la contribution des neurosciences à la compréhension des émotions. Leur éclairage est indispensable s'il est vrai que les émotions sont des phénomènes biologiques, qui ont un réel " avantage adaptif ". Mais les émotions humaines sont des phénomènes biologiques transformés par un environnement social et culturel. Comment une telle transformation est-elle possible ? Cette question est peu posée en neurosciences, bien qu'elles se réclament de Darwin. Celui-ci y avait répondu en esquissant une théorie des habitudes d'expression d'émotions. L'ouvrage reprend ce fil conducteur, en s'appuyant sur l'apport du pragmatisme américain.

03/2023

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Evolution

Pourquoi nous vieillissons et pourquoi ce n'est pas une fatalité

Et si ce que nous avions toujours cru à propos du vieillissement était faux ? Et si nous pouvions choisir la durée de notre existence ? Dans ce livre surprenant, le Dr David Sinclair, autorité mondiale en matière de génétique et de longévité, révèle une nouvelle théorie audacieuse quant aux raisons pour lesquelles nous vieillissons. Une clé consisterait à activer certains gènes récemment découverts, les descendants d'un ancien circuit de survie génétique, pour l'inverser. De récentes expériences de reprogrammation génétique suggèrent que dans un proche avenir, nous pourrions non seulement nous sentir plus jeunes, mais également le devenir.

01/2022