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Sémaphores. Carnets II

Extraits

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Littérature étrangère

Sémapohores, sémaphores

En 1990, Octavio Paz déclare, à propos de Semáforos, semáforos (Sémaphores, sémaphores), qui vient de gagner le Prix de la Fondation Loewe : "Sémaphores, sémaphores est un livre brillant, qui, au sein d'une remarquable unité de langage, de ton et de thèmes, déploie une grande variété de mètres, de rythmes et de formes poétiques. Nouveauté et traditionalisme, esprit et invention verbale, dialogue intelligent, à la fois ironique et fasciné avec notre tradition, spécialement celle du modernisme hispano-américain. Bref, un livre très personnel et qui provoque en moi un joyeux éblouissement". Avec ce recueil, Jaime Siles, l'un des principaux poètes de la Génération novísima dont l'oeuvre est une quête à la fois langagière, ontologique et esthétique, parvient, par-delà une écriture gongorine et des inflexions postmodernes inédites chez lui jusqu'alors, à amorcer une nouvelle étape de sa production poétique qui marque les prémices d'un lyrisme existentiel. Sémaphores, sémaphores est un important livre de transition qui ne saurait se résumer qu'à un simple et très habile jeu sur la versification bien que ce dernier soit manifeste et empreint à la fois d'humour et de gravité.

10/2013

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Littérature étrangère

Sémaphores. Carnets II

Comme Les Poussières de l'effacement et Muses et Egéries, parus précédemment aux Editions du Seuil, Sémaphores appartient à la série des "Carnets", vaste projet littéraire dans lequel Gamal Ghitany s'attache à transcender la forme du récit autobiographique pour se pencher sur les énigmes de la mémoire, de l'identité, du désir, de la finitude et du temps. Au sein de cette encyclopédie intime, Sémaphores est une oeuvre tout à fait singulière, fruit d'une inlassable traque des réminiscences que l'auteur égyptien a menée du côté des gares et des trains, dans ce monde du rail qui est à la fois une source inépuisable de souvenirs et d'anecdotes et une puissante métaphore de notre condition humaine. Entre les gares du Caire, d'Alexandrie, d'Assouan, de Rome, Zurich, Moscou et Pékin, entre l'émoi des premiers départs, les expériences initiatiques, le voluptueux hasard des rencontres et l'approche des destinations, ce Carnet déploie sous nos yeux les territoires infinis du réel et de l'imaginaire.

02/2014

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Littérature française

Le Sémaphore

Quel pacte secret unit le beau Frédéric et l'énorme M. Kempf, aux traits bouffis et aux cheveux teints ? M. Kempf vit enfermé dans sa chambre d'hôtel à Taormina pendant que Frédéric se promène et tombe amoureux d'une ravissante jeune fille. "Qu'as-tu fait aujourd'hui ?" Frédéric ne peut échapper à M. Kempf et à ses questions. Il emmène sa conquête dans cette maison de Bretagne, un ancien sémaphore battu par les vents, où une femme les attend. Des rapports entre ces quatre êtres surgira une vérité cruelle, inquiétante, qui débouche sur un drame. Echeveau de vie que l'on dévide pour le bénéfice d'un personnage monstrueux qui fait bouger les autres comme autant de pions, métaphore du travail de l'écrivain, l'aventure de M. Kempf a la précision implacable d'une légende antique.

12/1988

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autour du livre

Carnet "Carnets" (papeterie)

"Je prends possession du monde par les mots". Carnets, 1953. Antoine de Saint-Exupéry. Chaque carnet possède des pages légèrement lignées et s'ouvre par une citation extraite de l'oeuvre dont il est le reflet, signée du nom de l'auteur.

10/2022

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Littérature française

Le sémaphore d'Alexandrie

Maxime Touta a tout juste treize ans, en janvier 1863, lorsqu'il assiste, sur la place des consuls d'Alexandrie, à la dégradation publique d'un jeune officier. Cette cérémonie singulière marque le début d'une extraordinaire aventure dans laquelle l'Egypte se trouve précipitée. Prince moderniste subjugué par l'Europe, le khédive Ismaïl entreprend d'ouvrir son pays sur l'Occident et rêve de faire du Caire un nouveau Paris. Il parraine l'un des plus grands chantiers de l'Histoire : le percement du Canal de Suez. Dans cette Egypte encore ottomane, en proie aux rivalités coloniales franco-britanniques, grondent cependant d'obscures révoltes. Maxime est fasciné par l'impertinence sulfureuse du correspondant d'un nouveau journal, Le Sémaphore d'Alexandrie. Emporté par la passion qu'il éprouve pour l'insaisissable Nada, le jeune homme se fera, bientôt le narrateur d'événements considérables qui déboucheront sur l'occupation anglaise. Des personnages hauts en couleur habitent cette magnifique épopée égyptienne qui est aussi une chronique familiale pleine de tendresse, de sensualité et d'humour. De la truculente tante Angéline, marieuse insatiable, au bijoutier Alfred Falaki, roi du marchandage, en passant par le médecin-patriarche qui risque sa vie au milieu des épidémies, tous se retrouveront des années plus tard, à l'été 1885, sur une plage d'Alexandrie. Le temps sera venu de la douceur, de l'insouciance et, peut-être, du bonheur.

12/1994

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Littérature française

Sémaphore en mer d'Iroise

" J'ai quitté le Finistère. Le Finistère ne m'a pas quittée. Ce n'est pas qu'il me tienne en laisse, au contraire : il est ma piste d'envol de tous les jours, que dis-je, de toutes les heures. Et il est ma brûlure, et il est mon onguent. Est-il la fin ou le début du monde ? J'aime croire qu'il est un pont jeté entre deux mondes. Voilà le pays qui m'a vue naître et qu'inlassablement au long des étés j'ai sillonné enfant, en vélo, avec mes frères. Voilà le pays que j'aurai devant les yeux quand ils se fermeront à jamais." Dans une écriture dont de grandes voix ont salué la "perfection classique", mais avec toujours une fantaisie assumée, et parfois un humour irrésistible, Claire Fourier raconte sa terre mêlée d'embruns océaniques, là-bas vers Brest et sa côte nord balayée par les vents. Ce récit inclassable, en une centaine de courts chapitres, est aussi l'occasion de promenades aussi réelles qu'imaginaires, dans les souvenirs de l'enfance comme dans la fréquentation des auteur.e.s. Cet hommage magnifique à son pays fait de ce texte brillant un livre universel.

03/2020

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Thèmes photo

Initium Maris. Carnet de bord 2020/21, II-III

Nicolas Floc'h s'est donné pour mission d'établir une typologie photographique des paysages sous-marins français à partir de l'exploration des différentes façades maritimes, et de les mettre en perspective face au changement climatique et aux pressions anthropiques. Initium Maris permet d'approcher les paysages sous-marins et leurs transformations a` l'Ouest entre Saint-Malo et Saint-Nazaire ainsi qu'au Japon. Dans ce milieu à la luxuriance quasi tropicale, le regard cherche à mesurer l'étendue et l'échelle du paysage où se profilent falaises, trainées de sables ou végétations marines. Dans ce deuxième volume publié de la série, véritable manifeste photographique révélant l'importance d'explorer le milieu sous-marin d'un point de vue artistique, Nicolas Floc'h propose une représentation inédite et nous invite à construire de nouveaux imaginaires.

09/2022

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Autres collections (9 à 12 ans

Nécropolis Tome 2 : L'appel du sémaphore

Bienvenue dans le plus grand cimetière du monde... Une âme maléfique s'est introduite dans Nécropolis, déterminée à y semer le chaos. L'Institut Saint-Ange est fermé jusqu'à nouvel ordre. Mais une nuit, Violet fait un rêve étrange : le Veilleur, le vieux gardien du Sémaphore de Nécropolis lui apprend qu'elle et Lee-Ann ont un rôle à jouer pour le futur de la Cité des Morts. Violet réussit à retrouver ses amis Robin, Astor et Lee-Ann. Tous les quatre se rendent en cachette au sémaphore à la rencontre du gardien... Une nouvelle série fantastique pour les 10-12 ans.

06/2021

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Antiquité - Essai

Saturnales. Tome II : Livres II et III

Ce tome II réunit les livres II et III des Saturnales de Macrobe, banquet littéraire traitant de multiples sujets savants, notamment religieux, historiques et littéraires. Le livre II se distingue par la verve piquante des bons mots des hommes illustres du passé que les convives du banquet rapportent à table ; ce livre relève d'une parole détendue, placée sous le signe de la conuiuialis laetitia et de la docta cauillatio. Beaucoup plus technique, le livre III a été, à juste raison, prioritairement reçu comme une mine inépuisable d'informations sur la religion ancienne (et notamment sur le droit pontifical), sur ses termes et sur ses rites. Mais il présente également un intérêt majeur du point de vue encyclopédique et philologique, dans la mesure où il nous a transmis un grand nombre de sources érudites et de fragments, ainsi qu'une importance réelle pour maintes questions concernant les conditions de vie et les pratiques sociales des hommes d'autrefois.

02/2021

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Archéologie

Carnets d’excursions. Précédés d'un "Carnet de mémoire"

Il est exceptionnel aujourd'hui de pouvoir disposer d'un texte qui fixe la dynamique des découvertes au moment même où une discipline scientifique se met en place : c'est ce que nous offrent, pour la préhistoire, les Carnets d'excursions de François Daleau (Bourg, 1845-1927), restés inédits à ce jour. Cet ouvrage est l'édition complète du journal de fouilles, tenu au jour le jour par le découvreur de la grotte ornée de Pair-non-Pair en Gironde, entre 1869 et 1925, illustré de 1 126 dessins au trait de sa main. Il révèle le travail minutieux d'un observateur infatigable et d'un esprit curieux, mais est aussi le témoignage unique d'un monde en profonde mutation. Grâce aux observations que l'auteur a si soigneusement consignées sur le terrain, nous pouvons apprécier aujourd'hui l'originalité d'une méthode de fouille qui reste exemplaire pour l'époque. François Daleau peut, à ce titre, légitimement apparaître comme le père fondateur de l'archéologie préhistorique. Les Carnets d'excursions constituent, à cet égard, un document exceptionnel. Leur publication permet de rendre enfin à cet autodidacte érudit la place qui lui revient de droit dans l'histoire de la discipline.

02/2021

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Critique littéraire

Ecriture. Carnets IX 1985-1986

"Sans l'écriture, je ne suis pas" . Dans son journal, Louis Calaferte évoque sans cesse l'angoisse dans laquelle il se trouve de ne pouvoir mener à bien l'oeuvre en cours ou celle, quand il n'écrit pas, de voir à jamais tarie la source d'où elle jaillit. "Je ne vis pas : j'écris. Voilà plus de trente ans que je mijote au fond de cet enfer" . La tentation de ne plus écrire est chez lui permanente. Quelle énergie pourtant, quelle rage... et quelle production ! Voyons plutôt : en 1985, il travaille déjà à La mécanique des femmes, publie Lignes intérieures, écrit Aux armes citoyens, poursuit Promenades dans un parc, entame L'incarnation, achève Memento Mori dont il sort épuisé (ce dernier titre clôt la trilogie entamée avec Souche d'un autoportrait). A cela s'ajoutent quatre pièces de théâtre. En 1986, il tourne L'incarnation, cette plongée dans la verticalité de l'être. Les notations personnelles sur sa vie quotidienne, ses lectures, son rapport à la nature et l'amour qu'il porte à sa femme sont entrecoupées de séquences de fiction d'une étonnante étrangeté. Ce journal est à l'écrivain ce que le carnet de croquis est au peintre. On y suit les travaux en cours, pris entre apathie et effervescence. Rarement lecteur aura été à ce point immergé dans l'intensité vibrante d'un inconscient littéraire livré sans masque ni censure.

11/2001

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Littérature étrangère

Muses et égéries. Carnets I & III

Cet ouvrage rassemble le premier et le troisième volume de la série des Carnets, dont le Seuil avait déjà publié en 2008 le cinquième volume sous le titre Les Poussières de l’effacement. Si le premier des deux carnets s’apparente plutôt à une exploration géographique de la sensualité féminine qui, à partir du vieux Caire, nous emmène de l’Andalousie à la Russie, en passant par l’Asie centrale et le Maroc, le second dérive du souvenir obsédant de Hamra, une femme singulière rencontrée dans son enfance, et qui l’a marqué au point que nombre des femmes rencontrées dans la suite de son parcours amoureux lui apparaîtront comme de simples répliques du séisme qu’elle avait causé en lui. Malgré leur approche différente, les deux carnets sont unis par un même souffle et écrits dans le style unique qui fait toute la force de l’oeuvre de Ghitany : juxtaposition de récits courts et denses ciselés dans une langue riche et méditative.

03/2011

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Littérature étrangère

Par-delà les fenêtres. Carnets IV

" Où est passé hier ?" se demandait Gamal Ghitany dans les premières pages de Sémaphores, paru précédemment au Seuil. Par-delà les fenêtres s'inscrit dans la même démarche, reflète la même inquiétude et on y retrouve un certain nombre des thèmes et questionnements chers à l'auteur, ainsi que le même attachement aux lieux, ceux de l'Egypte et du vaste monde. Mais ce nouveau Carnet se distingue du précédent en ce que chaque souvenir qui constitue la matière de ce livre apparaît dans le regard du narrateur par le truchement d'une fenêtre et donne lieu alors à une sorte de phénoménologie de la perception : l'enfance, le Caire, mais aussi le désir, l'effroi, le voyage, et, plus rare chez Ghitany, la peinture moderne. De très belles pages sont ainsi consacrées aux fenêtres d'Edward Hopper qui entrent en résonnance avec l'expérience de la solitude maintes fois contée par l'auteur, et donnent lieu à d'intenses méditations sur l'insaisissable.

02/2016

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Critique littéraire

TUSCULANES T.II (III-V)

Après l'assassinat de César, les espoirs politiques de Cicéron se font des plus minces et celui-ci se tourne vers la philosophie : retiré dans sa demeure de Tusculum, Cicéron entreprend d'éduquer le peuple romain, d'abord de manière théorique, avec le De Finibus, puis de manière plus pratique avec les Tusculanes. Retiré des affaires publiques, Cicéron se fait l'avocat non plus de la république, mais de la philosophie, et plus précisément des doctrines de l'Académie. Désireux de supplanter l'épicurisme, largement répandu en Italie, Cicéron entend promouvoir l'idéal de l'Académie grâce à un ouvrage de vulgarisation destiné à un public de non-spécialistes. En une série de discours fictifs, voire de conférences, Cicéron dévoile les points forts de la doctrine, et offre un inoubliable portrait du Sage, inaccessible aux chagrins et aux passions, ne craignant ni la mort ni la souffrance, satisfait du bonheur que procure la tranquillité de l'âme. Notre édition rassemble en deux volumes les cinq livres des Tusculanes. L'introduction donne un bref aperçu de l'oeuvre philosophique cicéronienne et replace les Tusculanes dans cet ensemble. Les échos avec le De Finibus, oeuvre jumelle des Tusculanes, sont finement analysés. Les sources, particulièrement nombreuses et variées dans cet ouvrage qui entend rallier le néophyte à une pensée parfois austère, font l'objet d'une étude approfondie. Chacun des cinq livres est précédé d'un argument analytique fournissant un plan de l'argumentation. Des notes éclairent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. Chaque volume est enrichi d'un Index des noms propres.

01/1968

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Philosophie

Pensées. Livre II à IV

Dans folioplus philosophie, le texte philosophique, associé à une œuvre d'art qui l'éclaire et le questionne, est suivi d'un dossier organisé en six points : les mots du texte : consentement, temps, jugement, cosmopolitisme, l'œuvre dans l'histoire des idées : une philosophie de l'action, la figure du philosophe : le philosophe du camp et du champ de bataille, trois questions posées au texte : pourquoi faut-il se méfier des livres ? pourquoi faut-il être " droit et non pas redressé " ? qui est le dieu de Marc Aurèle ? groupement de textes : le destin de la " sympathie ", prolongements.

01/2008

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Religion

Carnets

"La pensée est comme un éclair dans une longue nuit ; mais c'est cet éclair qui est tout". Henri Poincaré La vie monastique est particulièrement propice à la pensée et l'auteur de ces pages est heureux de pouvoir vous en partager le meilleur !

08/2014

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Littérature étrangère

Carnets

En 1976, Goliarda Sapienza en a fini avec l'écriture de son grand roman, L'Art de la joie : dix ans de sa vie viennent de trouver leur conclusion. Réduite à une grande précarité financière, l'écrivaine ressort de cette aventure épuisée. Commence alors pour elle, tout d'abord de façon anodine, le projet d'écrire au fil des jours ses pensées dans un carnet. Ce qu'elle ignore, c'est qu'elle poursuivra ce projet durant vingt ans, jusqu'à sa mort en 1996, remplissant ainsi près de 8 000 pages réparties sur plus d'une quarantaine de carnets. Et c'est un chemin de vie, fuyant l'arrogance des certitudes, qu'elle choisit d'emprunter et que l'on voit se dessiner au gré des pages, à mille lieues de toute sensiblerie : "Si tu ne travailles pas, ça veut dire que tu es une conne comme tant d'autres, qui lisent des choses, en tirent des idées de vie positives et puis n'en font rien. Et toi, Goliarda, l'histoire de Modesta, tu l'as lue, ou pas ? Apprends d'elle, et suis ton chemin." (Carnets, janvier 1979) Exceptionnel par son ampleur et sa vérité, ce journal est considéré en Italie comme l'autre grand chef-d'oeuvre de Goliarda Sapienza.

01/2019

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Critique littéraire

Carnets

Tout lecteur de la Recherche s'est demandé comment Proust avait commencé ; comment, après des années de désirs et de faux départs, il s'était mis pour de bon à écrire son grand roman. Il n'y eut pas de miracle ; on ne peut pas fixer de date à laquelle les obstacles furent levés, ni de révélation qui aurait définitivement guéri l'écrivain du doute. " Suis-je romancier? " se demande-t-il encore avec anxiété au moment de se lancer dans l'œuvre. Cependant, les quatre petits carnets déposés à la Bibliothèque nationale de France, auprès des cahiers de brouillon et de mise au net, constituent le meilleur témoignage des débuts hésitants de l'œuvre, puis de son prodigieux accroissement. Ces carnets ont accompagné Proust dans la création de la Recherche de 1908 à 1918. Ils contiennent des notes tant préparatoires que complémentaires pour l'ensemble du roman en chantier. Florence Callu et Antoine Compagnon en donnent une transcription intégrale et annotée, à la fois fidèle et lisible, qui permettra à l'amateur de la Recherche de découvrir l'atelier de l'écrivain.

02/2002

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Beaux arts

Carnets

Incarnation à la fois de l'effervescence de la Renaissance et de l'archétype du génie universel, Léonard de Vinci (1452-1519), autodidacte, s'est forgé une culture humaniste fondée sur les savoirs antiques et médiévaux qu'il recompose et à partir desquels il innove. Au-delà de la carrière exceptionnelle qu'il a connue, grâce à son statut d'artiste de cour et d'ingénieur, il continue, aujourd'hui encore, à fasciner les esprits. Conservés à Paris, Londres, Milan ou encore Windsor, une vingtaine de manuscrits et carnets livrent, dans une écriture en miroir, des milliers de pages de notes, d'esquisses et de croquis, de réflexions et de traités. Toutes révèlent l'immensité des connaissances, des préoccupations et des interrogations scientifiques de l'homme. De Florence à Amboise, toute sa vie durant, Léonard griffonne, note, étudie, dissèque, analyse, fait des calculs : foisonnent et s'enchaînent, entremêlées de figures géométriques, d'études mécaniques ou anatomiques, de projets d'architecture, d'armes ou encore de machines volantes concurrençant le vol des oiseaux, des pensées aux allures parfois mystérieuses, des raisonnements qui aboutissent à des démonstrations et à l'ébauche de maquettes, dont émerge l'intelligence créative de Léonard. A l'occasion du 500e anniversaire de sa mort, cette édition Quarto propose au lecteur de redécouvrir, dans un volume richement illustré en couleurs, la seule traduction aujourd'hui disponible en français des écrits léonardiens, mise à jour au regard des progrès réalisés depuis sa première publication en 1942, et de se plonger dans les méandres de cet esprit hors du commun.

10/2019

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Littérature étrangère

Carnets

Publiés aux Etats-Unis en 1972, les Carnets de Francis Scott Fitzgerald sont une œuvre à part entière, méconnue, et une opération sans prix, restée inabordable. Leur publication en France sera sans doute l'occasion, avec trente ans de recul, de prendre la mesure de l'avance exceptionnelle de Fitzgerald, acquise très tôt et confortée sur le front d'une guerre intime (sa femme, Zelda), économique (le krach boursier) et esthétique (la nouvelle donne hollywoodienne). Ces Carnets ont été composés entre mars 1932 et décembre 1940, date de la mort de Fitzgerald. 1932, c'est l'approfondissement de la dépression économique aux Etats-Unis et aussi l'aggravation de la dépression nerveuse de Zelda - événements qui vont affecter au plus haut point la liberté de mouvement et d'écriture de Fitzgerald. Il prend vite conscience de ces deux menaces et surtout du lien obscur, ténébreux, qui les unit. Les Carnets sont le journal de bord de cette traversée de la nuit américaine, ce faux jour du spectacle. Fitzgerald, un temps en panne ou en suspens, commence par découper des phrases dans ses vieux carnets, dans des nouvelles non publiées, dans des chapitres abandonnés, et par les rassembler dans ce nouveau carnet. Ce qu'il appelle avec malice son "livre des erreurs" s'ordonne selon un classement alphabétique, curieux alphabet de vingt-trois lettres. Des notes nouvelles viennent s'y incorporer et l'ensemble devient ainsi la sentinelle de son sommeil et de sa veille. Récit diffracté d'une décennie particulièrement sombre, où l'on peut lire bien des signes avant-coureurs de la violence à laquelle tout écrivain véritable est aujourd'hui confronté, ces Carnets permettent de découvrir des aspects occultés de la personnalité de Fitzgerald ironie, insolence, goût du libertinage, humour, intelligence extrême, insouciance, élégance, confiance sans bornes, lucidité sans pitié.

11/2002

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Philosophie

Carnets

Dire que la pensée des primitifs est peu conceptuelle équivaut, en fait, à dire qu'elle n'est pas attachée à l'inviolabilité des lois des phénomènes ni à la permanence et constance des formes des organismes, ou, en d'autres termes, n'est jamais gênée par ce que nous appellerions les miracles ou des ruptures de l'ordre de la nature.

09/1998

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Littérature française

CARNETS

Parmi les oeuvres de Saint-Exupéry, les Carnets sont une oeuvre à part, faite de réflexions, de constatations, d'interrogations... A l'origine, c'est une démarche personnelle destinée à n'être lue et relue que par l'auteur qui dialogue avec lui-même, et non pas des notes pouvant servir de trame à de futurs romans. Travail de réflexion intime, ils n'étaient pas destinés à la publication et représentent souvent à la suite de discussions que Saint-Exupéry avait eues avec ses amis ou relations les conclusions qu'il pouvait en tirer. Qu'il se révolte contre les Espagnols qui saccagent leur pays ou qu'il développe sa théorie de l'égalité, Saint-Exupéry se fait le chantre du langage. On retrouve dans ces pages les questions que chaque homme se pose quand il voit le monde entier dans lequel il a vécu aller à vau-l'eau, dépassé par les situations qu'ont créées ses contemporains. C'est aussi la découverte de la sensibilité d'un homme curieux de tout, qui, entre l'énoncé classique d'un théorème de physique et la résolution d'un problème financier, écrivait : "Je prendrai de chacun de vous tout le bien, et j'en formerai un cantique".

04/1975

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Critique littéraire

Carnets

Pendant plus de trente ans - de 1878 à 1911 -, Henry James a tenu des carnets dans lesquels il a consigné la vie de son oeuvre : invention de sujets, genèse des histoires, résumés, projets, mais aussi interrogations et doutes. Véritable laboratoire pour celui qui affirme : "Impossible de rien faire de valable en art ou en littérature sans idées générales". Ces pages, qui constituent un extraordinaire document sur la création littéraire, se lisent comme autant d'histoires courtes, de romans possibles, de saynètes vivantes. Un livre rare, qui montre qu'Henry James à révolutionné la pratique du roman par une réflexion sur sa forme et par l'invention de techniques nouvelles : en renonçant au romanesque superficiel pour descendre dans les profondeurs du coeur.

01/2016

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Grec ancien - Littérature

Silves grecques. Pindare, Olympiques, I, II, III, VI, VII, IX, X, XIII, XIV ; Platon, La République, II-III, Edition 2022-2023

LA référence pour l'épreuve de grec de l'agrégation de Lettres classiques Traitant des nouveaux éléments du programme de grec des agrégations externe et interne de Lettres classiques, l'ouvrage propose tous les éléments nécessaires à la réussite du candidat. Comme tous les clefs-concours Lettres classiques, l'ouvrage est composé de deux parties consacrées à chacune des deux nouvelles oeuvres au programme, elles-mêmes subdivisées en Repères, Problématiques et Boîte à outils.

02/2022

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Littérature française

Le carnet oublié. Anna au fil de l’Art – Tome II

Un carnet abandonné grand ouvert sur la table d'Anna, tout juste partie, retient l'attention de Gaël : Elle a dû l'oublier ? Téléphone en main pour la prévenir, il s'approche du carnet, y jette un coup d'oeil, un titre interpellateur : " Mon amour volage " éveille en lui une curiosité soupçonneuse. Troublé, il s'aventure dans une indiscrète lecture. Les passions de sa bien-aimée : art, nature, mari, enfants, défilent sous son regard incrédule, dans une écriture griffonnée, raturée, difficile à déchiffrer. Déconcerté, attristé, la vue et le coeur brouillé, il relève la tête et découvre sur le mur au-dessus de la table, une grande toile qu'il n'avait pas remarquée, figurant le paysage romantique où Anna et lui s'étaient aimés, au bord du ruisseau aux éphémères. L'oeuvre chantait tout l'amour qu'elle lui vouait. Lui aveuglé de jalousie, n'avait vu que le carnet, un simple recueil de : notes, récits, listes, destinés, il l'apprit plus tard, à la préparation de son nouveau roman.

10/2022

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Littérature étrangère

Carnets clandestins

Santiago Salvatierra, le plus grand réalisateur d'Amérique latine a kidnappé son scénariste, Pablo Betances, qu'il tient emprisonné dans la cave de sa maison. Il ne le relâchera que lorsqu'il aura écrit un chef-d'oeuvre, le film qui va changer l'histoire du cinéma. Dans cette pièce, ne contenant qu'un matelas, un ordinateur portable, la compilation intégrale des Beatles, un ukulélé, les oeuvres complètes de Borgès et un carnet clandestin, Pablo consigne chaque jour son quotidien. Les rapports entre les deux hommes sont houleux mais le scénario avance. Jusqu'au jour où Pablo ne peut plus écrire un seul mot...

05/2019

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Littérature étrangère

Carnets intimes

"Ce que je redoute le plus, je crois, c'est la mort de l'imagination. Quand le ciel, dehors, se contente d'être rose, et les toits des maisons noirs : cet esprit photographique qui, paradoxalement, dit la vérité, mais la vérité vaine, sur le monde". Sylvia Plath a 24 ans lorsqu'elle évoque cette hantise dans un journal dont les pages sont l'écho de ses aspirations contradictoires, tantôt idéales, tantôt futiles. On sait comment devait s'achever, six ans plus tard, son voyage au bout de l'angoisse... Outre le journal, ce livre propose neuf nouvelles inédites en français qui complètent l'oeuvre en prose de la poétesse américaine.

12/1991

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Policiers

Carnets noirs

En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Devenu fou de rage depuis la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s'emparer de sa fortune et, surtout, de ses précieux carnets de notes. Le bonheur dans le crime ? C'était compter sans les mauvais tours du destin... et la perspicacité du détective Bill Hodges. Trente ans après Misery, Stephen King renoue avec l'un de ses thèmes de prédilection : l'obsession d'un fan. Dans ce formidable roman noir, où l'on retrouve les protagonistes de Mr Mercedes (prix Edgar 2015), il rend un superbe hommage au pouvoir de la fiction, capable de susciter chez le lecteur le meilleur comme le pire.

09/2017

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Littérature française

Carnets intimes

"De 1953 (elle a alors quarante ans) à 1960, Taos Amrouche est à une période de sa vie où des phases de bonheur et d'épanouissement amoureux alternent avec des moments de désespoir et de profonde solitude. Elle a alors le sentiment que tout se précipite, car après l'extase de sa liaison passionnée avec Jean Giono, elle est en proie à des doutes, à l'angoisse de la rupture, à la douleur de la disparition et la perte d'êtres chers. Taos Amrouche est à un moment charnière de sa vie, qu'elle ressent elle-même comme particulièrement important, et l'écriture de son journal va agir tel un exutoire, lui permettant de se raconter, de se comprendre et d'essayer de comprendre également le comportement et la psychologie de personnes appréciées et aimées, ou exécrées, qui l'ont accompagnée à différents moments de sa vie." Yamina Mokaddem.

10/2014

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Littérature francophone

Carnets Borgnes

Elle va de lacs en montagnes, de lointains en exotismes. Elle qui côtoie les pires situations de vie au service des urgences, c'est sa respiration. Voyager, incessamment. Incessamment. Partir. Repartir. Toujours. Et tout d'un coup, une rencontre. Quelqu'un qui l'a vue, là, et la reconnaît tout ailleurs, sur un tout autre continent, mais qui ne l'a jamais oubliée. Quelqu'un dont elle se met, de pays en pays, à rechercher la trace : Longboy - il ne sera jamais autrement nommé. A la recherche de "happenings enchantés" , qui ne s'installeront jamais dans la durée. Quand la relation devient évidente, elle s'en va. Coup de fil dévastateur au milieu d'un supermarché, chez elle, à Genève, en pleine ville. Rupture absurde et pourtant vitale. Alors, elle retrouve le langage de la solitude. Seules les larmes peuvent encore dire le manque. C'est un animal qui qui la perçoit, et qui la la sauve. Un étrange chien du nom de Look at you...

09/2021