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Rire. Une anthropologie du rieur

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Philosophie

Rire. Une anthropologie du rieur

Qui n'a jamais ri de sa vie ? Même sans le vouloir cette turbulence passagère qui affecte tous les hommes et les femmes est avec les larmes la preuve intangible que nous sommes bien reliés affectivement entre nous sur des modes très particuliers. David Le Breton, continuant son anthropologie du corps, s'attaque ici aux "corps de rire" qui se déploient souvent à nos dépens, mais il montre qu'ils sont parfaitement inscrits dans des moments de l'histoire et de nos histoires personnelles et qu'ils forment des parenthèses nécessaires dans nos quotidiens devenus lourds et difficiles. C'est "par le rire que le monde redevient un endroit voué au jeu, une enceinte sacrée, et non pas un lieu de travail", nous assure le poète Octavio Paz, et c'est bien ce que David Le Breton nous montre dans sa magistrale démonstration où rien de ce qui touche au rire n'est ignoré. De nos sociabilités multiples et rieuses en passant par la police du rire, l'ironie, la dérision, les rires d'Orient, l'humour, les folklores obscènes et même les SMS, tout nous amuse ou tout peut être tourné en dérision.

11/2018

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Sciences historiques

Les éclats du rire. La culture des rieurs au XVIIIème siècle

Sans doute ne riait-on pas davantage au XVIIIe siècle qu'à d'autres moments de l'histoire de France. Par contre, sûrement riait-on différemment qu'un siècle plus tôt ou que quelques années plus tard. Les Lumières sont un âge du rire, car une culture spécifique s'est alors constituée autour du fait de rire, avec ses pratiques et ses représentations. Ce livre explore ces manières de rire, ces sujets du rire, ces valeurs, ces débats et ces polémiques, à travers les destins croisés de groupes de rieurs qui ont donné consistance aux éclats de rire du siècle. Rire est en effet une habitude collective et le XVIIIe siècle, moment d'intense sociabilité, a vu naître nombre de ces sociétés, clubs, académies, regroupements, qui possédaient leurs règles, leurs cérémonies, leurs publications. Le Régiment de la calotte, la Société du bout du banc, l'Académie de ces dames et de ces messieurs, les Actes des Apôtres, autant de collectifs du rire qui ont leur histoire et révèlent un état de culture propre aux Lumières. De même, ce livre est composé de destins singuliers, rieurs qui ont laissé trace de leurs éclats : Jean Ramponeau, cabaretier à la mode ; le marquis de Bièvre, virtuose du calembour ; Rivarol et ses chevaliers du bel esprit ; Cérutti qui, de la " gaieté française ", voulait faire bon usage ; le vicomte de Mirabeau, " frelon " aristocrate qui mena une guérilla comique contre la Révolution ; ou Gorsas, qui se fit, au contraire, le héraut du rire patriote... Ce livre est enfin un essai politique, puisqu'il tente de démontrer combien le rire - ou plutôt ses traditions contradictoires, satire, farce et gaieté - a compté dans les habitudes et les représentations politiques du pays, jusqu'à la Révolution française, qui s'ouvre par une véritable guerre du rire.

10/2000

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Ethnologie

Pour une anthropologie des images

Dans l'histoire humaine, la fabrication des images atteste une persistance et une continuité au moins égales à celles de la " question de soi ", que l'homme n'a jamais cessé de se poser. Pourtant, une science générale de l'image nous fait encore défaut, qui saurait rendre compte de cette unité symbolique fondamentale de l'activité humaine. Parallèlement à l'histoire de l'art et aux disciplines intéressées par les dispositifs techniques de production et de transmission des images, la perspective anthropologique en est une vision ouverte, qui met au jour des correspondances dans le temps et l'espace, révèle des affinités inaperçues entre les productions iconiques les plus anciennes du genre humain et celles qu'on s'est peut-être empressé trop vite de dire " nouvelles ", images numériques ou représentatives élaborées par l'imagerie scientifique. Hans Belting met ici ses réflexions à l'épreuve de divers types d'images, prélevées au fil de l'histoire humaine, depuis les images du culte des morts de l'Antiquité jusqu'aux images " virtuelles " contemporaines, en passant par la photographie, la théorie de l'ombre chez Dante ou l'analyse de la rivalité qui opposa quelque temps, à l'aube de l'humanisme et de l'émergence du sujet, blason et portrait.

10/2004

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Ethnologie

Croquemort. Une anthropologie des émotions

Les funérailles constituent un cadre social particulier avec ses règles et ses codes. Julien Bernard a répondu à une offre d'emploi proposant d'être "porteur de cercueil pour les cérémonies funéraires". C'est ainsi qu'il a fait profession de croquemort au sein des pompes funèbres. Faisant parallèlement des études de sociologie, il note au jour le jour son approche et la réalité de ce terrain à la fois central et à part dans notre culture. Comment s'intégrer à une équipe de travailleurs de la mort, comment, entre la compassion, l'engagement, l'humour noir et l'obligation au protocole arrive-t-on à développer et à porter un regard objectif sur cet étrange et nécessaire travail social qui se constitue "par le bas" grâce à des mécanismes de coordination effective entre les individus sociaux. Depuis la rencontre des familles jusqu'à la tombe ou le crématorium en passant par la délicate prise en charge des corps, ces professionnels de la mort apprennent à maîtriser et à gérer leurs émotions. Véritables grammairiens du "soutien", ces hommes qui nous enterrent sont aussi les metteurs en scène et les acteurs de nos funérailles durant lesquelles ils essaient de "mettre en sens" la mort et de maîtriser la balance de l'énergie émotionnelle et collective que libère toute perte humaine. Attentif à ces "points de frottement" très particuliers que sont les dernières confrontations entre les proches et le mort, l'auteur réussit ce tour de force de nous faire pénétrer dans l'univers méconnu de ces travailleurs dont l'art consiste à se glisser dans cet entre-deux, à la fois avec une proximité suffisante pour comprendre ce qu'ils ressentent et une distance sociologique nécessaire pour nous permettre de saisir sans nous épouvanter le quotidien maîtrisé du croquemort.

10/2009

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Essais

La cité. Une anthropologie photographique

Des flâneurs aux jardiniers urbains, des membres d'associations locales à l'équipe de rugby féminin, Camilo Leon-Quijano donne à voir et à entendre la ville de Sarcelles, symbole de la cité-dortoir de région parisienne, dans sa complexité et sa richesse, libérée des caricatures et des idées reçues sur la banlieue. Le travail du photographe ne vient pas simplement s'ajouter à celui de l'anthropologue, il en est le coeur. L'image devient ainsi l'instrument privilégié de l'enquête de sciences sociales qui se révèle, au-delà du béton, sensible aux humanités.

04/2023

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Beaux arts

Pour une anthropologie de l'espace

Les thuriféraires de la mondialisation, comme ses détracteurs, focalisent identiquement leurs analyses sur la collusion de l'économie et des nouveaux avatars, téléinformatiques, de la technique. Et, pour dresser leurs bilans - positif ou négatif-, ils scrutent et traquent identiquement les effets du processus dans les mêmes champs multiples et hétérogènes de l'écologie et du droit, de la psychologie et de la sexologie, de la linguistique et de la morale, de la politique et des arts figuratifs... Mais, dans cet inventaire borgésien, un domaine demeure, de part et d'autre, absent: celui de la spatialité, autrement dit, des modalités selon lesquelles les sociétés humaines construisent et vivent leur environnement spatial. A l'issue d'une série d'articles, écrits au fil des vingt dernières années, sur les figures multiples de la spatialisation et de son histoire (architecture, urbanisme, aménagement, protection du patrimoine), Françoise Choay découvre progressivement un propre de l'homme, " la compétence d'édifier", et les enjeux majeurs dont cette compétence est dépositaire à l'heure de la mondialisation.

10/2006

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Linguistique

Ensemble. Pour une anthropologie sémiotique du politique

Cet ouvrage est le résultat et la synthèse d'une recherche portant sur ce que la sémiotique structurale appelle "l'actant collectif". L'anthropologie contemporaine nous rappelle que la signification des mondes que nous habitons passe par des filtres collectes, des schèmes et des référentiels qui sont constitués et portés par des actants collectifs. Dans cette perspective, l'actant collectif n'est pas un cas particulier, voire marginal, de raclant en général, mais, au contraire, la source des référentiels sémiotiques et l'instigateur des mondes de sens. Dés lors, quel que soit le nom que l'on donne à ce collectif (communauté d'identification, acteur-réseau, peuple,etc.), il ne suffit plus de poser par principe qu'il peut comprendre à la fois des humains, des objets, des institutions, des machines, des non-humains, etc. : il faut examiner comment et pourquoi ces divers constituants s'agencent, et leur réseau se consolide, s'affaiblit, se restaure, persiste à exister ou s'effondre. C'est l'objet de cet ouvrage, qui s'attache aux variations de la composition et des forces de liaisons des collectifs, à leurs mutations et à leur existence risquée et vulnérable. Dans cette perspective, l'actant collectif, engagé tout ensemble dans ses propres métamorphoses, est le siège même, pour la sémiotique, du politique. La sémiotique décrit depuis longtemps les discours et les pratiques politiques, mais cela ne constitue pas pour autant une dimension politique de l'organon théorique de la sémiotique structurale. L'objectif de cet ouvrage est précisément d'intégrer la dimension politique dans l'architecture théorique et méthodologique de la sémiotique, et le point d'ancrage de cette dimension est l'organisation et le devenir des collectifs, notamment celui dit "de référence", qui par les filtres sémantiques et culturels dont il est porteur, suscite des formes spécifiques de la vérité, de la subjectivité, de la narrativité, de narrativité et du symbolisme, en somme de l'ensemble des composants sémiotiques d'un monde habitable.

09/2021

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Science-fiction

Le cadavre rieur

Savez-vous ce que c'est qu'une " chèvre blanche " ? Eh bien, en jargon vaudou, c'est un doux euphémisme pour désigner la victime d'un sacrifice humain. Et quand ces types sont venus me demander de relever un mort de deux cents ans et des poussières, j'ai tout de suite compris ce que ça impliquait. Je veux bien égorger des poulets, un mouton, voire un buffle dans les cas désespérés... mais ça, non ! Pas question... Mais, je les ai envoyés promener, eux et leur chèque d'un million de dollars. L'ennui, c'est que tout le monde n'a pas mon sens moral. Que ces salauds vont bien dégoter quelqu'un pour faire le boulot. Qu'on va se retrouver avec un mort vivant raide dingue, tout sauf végétarien, et semant la panique. Et que c'est encore la petite Anita qui va devoir se le coltiner ! Comme si je n'avais pas déjà assez de problèmes avec les vampires...

09/2004

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Lecture 6-9 ans

L'Arbre rieur

Joey n'est pas le plus sage des arbres. Il s'ennuie beaucoup et fait plein de bêtises pour s'occuper. L'ours Max et sa famille ainsi que leurs amis les cerfs, les lapins et d'autres animaux vivent avec lui dans cette forêt où l'arrivée des hommes vient perturber le quotidien. Les animaux se promettent alors de tout faire pour protéger leur maison et les arbres ! Mais comment faire face à la cruauté des humains ? Joey va-t-il enfin comprendre pourquoi ses parents ne sont plus là ? Une oeuvre pour les petits et les grands qui rappelle l'importance de la nature à travers une aventure touchante et illustrée tout en douceur. Amitié, respect et écologie sont au coeur de cette lecture ponctuée de tendresse et de poésie. D'origine irlandaise, Lynne Descours a longtemps vécu en France, pays dont elle est tombée amoureuse. Elle a notamment travaillé en Pologne et au Kenya auprès d'enfants qui lui ont permis de comprendre les différents types d'éducation. Ce premier ouvrage aborde ainsi des thèmes essentiels pour les jeunes lecteurs.

11/2019

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Littérature française (poches)

L'enfant rieur

II lui aura fallu attendre le très grand âge pour rencontrer enfin en lui-même cet enfant rieur qu'il aurait pu être si les circonstances - deux guerres, et quantité d'incertitudes écrasantes pour sa jeunesse - avaient rendu cela possible. A tant d'années de distance, il s'agit pour lui de ré-imaginer à partir des souvenirs. Voilà pourquoi ce livre est à lire comme le roman des commencements d'une vie, dans une société désormais lointaine : un monde plus paysan qu'urbain, fait de grandes maisonnées, de vastes parentèles, de fermes et de terres et de chevaux - mais aussi de règles strictes, de droits et devoirs inégalement partagés entre les sexes, de profond respect pour les lois, les hiérarchies... et de tentatives de révolte. Dans l'écriture si transparente et sereine qui - alors - ne lui était pas encore advenue, Henry Bauchau raconte (de 1913 à 1940) une partie importante de "son époque". Et lui qui a longtemps cru qu'il deviendrait un "homme d'action", lui qui a si tardivement rencontré sa vocation d'écrivain puis la notoriété littéraire, prend un malicieux plaisir à redessiner les péripéties dangereuses et les courants contraires dont a fini par s'affranchir l'enfant rieur.

04/2014

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Revues

Revue du crieur N° 18 : Dire la fragilité des mondes

Mediapart et La Découverte se sont associés pour créer une revue ambitieuse et novatrice destinée à un large lectorat. Si son nom sonne comme une évidence, les deux maisons ont un crieur de journaux pour logo, sa ligne s'impose par leurs forces complémentaires : le journalisme d'investigation et l'édition d'idées engagée. 3 numéros pas an (février, juin, novembre), vente en librairie exclusivement. 2 textes mis en ligne pour les abonnés de Mediapart à la sortie de chaque nouveau numéro.

03/2021

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Cinéastes, réalisateurs

Rire est une fête

Découvrez les meilleures anecdotes d'un réalisateur culte ! Les Visiteurs, Papy fait de la résistance, Le Père Noël est une ordure, Les Anges gardiens, Opération Corned Beef, Mes meilleurs copains... Dans ces mémoires cash, sans coupure ni montage, Jean-Marie Poiré dévoile les secrets de tournage de ses films cultes. Balasko, Clavier, Noiret, Bacri, Depardieu, Valérie Lemercier, Luchini, Villeret, Coluche, Jacqueline Maillan, Jugnot, Reno... Ils sont tous là, croqués sous la plume alerte d'un Jean-Marie Poiré qui, devant les aléas du métier et les caprices de ses acteurs, a toujours fait montre d'un optimisme à toute épreuve. Une invitation à partager les souvenirs d'un maître de la comédie qui a un jour découvert qu'un de ses plus " grands plaisirs (après les truffes du Périgord, le sexe, les grands crus, les musées, les belles caisses et les palaces) consistait à faire marrer les gens ".

04/2024

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Pensée positive

PTDR. Pour une Thérapie Du Rire

En moins d'un an, @mamouz est passée de 5'000 à 70'000 followers Instagram en recueillant un florilège de mèmes. Un mème, c'est pareil qu'un dessin humoristique mais avec des photos ou des textes. Comme une bouteille à la mer mais avec un message d'espoir, d'humour, quand tout devient gris. PTDR (Pour une Thérapie Du Rire) vous démontrera que l'humour pourrait être remboursé par la sécu en tant qu'antidote redoutable pour contrer stress, mauvaise humeur et kilos en trop ! Au programme, 9 chapitres thématiques (angoisses, famille-travail-enfants-routine, beauté et complexes, santé, amour, chats, engagement, confinements, smiling-thérapie) avec pour chaque : un développement sérieux (mais pas trop ! ), des mèmes et le point de vue d'un expert-star. Bienvenue dans la Smiling-thérapie et... comme, @mamouz propagez le virus du bonheur !

05/2021

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Psychologie, psychanalyse

Anthropologie du foetus

Anthropologie du fœtus rassemble des travaux destinés à faire le point sur l'état d'avancement actuel des différentes disciplines qui se préoccupent des aléas normaux ou pathologiques de la vie fœtale et de leurs conséquences immédiates ou plus lointaines sur le sujet qui va naître. Mais il s'agit aussi de mieux connaître comment se déroule le début d'une trajectoire à la fois organique, affective et relationnelle qui concerne tout autant le fœtus que ses environnements successifs ; l'environnement corporel et affectif maternel au premier chef, mais aussi l'environnement familial. Une approche anthropologique de l'étape fœtale ne saurait être considérée comme une recherche indépendante portant seulement sur tel moment ou tel aspect particulier d'une existence. Toute vie humaine ne peut se voir considérée que dans la globalité de son déroulement, depuis les conditions (et génétiques et affectives) trans-générationnelles dans lesquelles s'est opérée la conception embryonnaire jusqu'à la disparition du sujet. Cet ouvrage présente pour chacun - spécialiste ou non des registres ici évoqués - une base de référence et de réflexion sur l'état actuel de nos connaissances de la vie fœtale sous ses différents aspects. Les auteurs espèrent, en plus, encourager plus particulièrement les spécialistes concernés à approfondir et élargir encore le dialogue qui s'est déjà engagé entre eux, chacun conservant son identité propre. Nos connaissances à transmettre dans le cadre d'une véritable anthropologie du fœtus auront beaucoup à gagner de tels échanges.

05/2006

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Sociologie

Anthropologie du travail

Ce manuel, premier du genre en France, a pour vocation de poser des jalons pour une anthropologie du travail, champ en constitution. Sans être exhaustif, il propose un large tour d'horizon des thématiques et des analyses anthropologiques françaises et internationales sur le travail. Il tend à montrer comment l'anthropologie peut se saisir de cet objet de recherche et donne par là même les moyens de s'interroger sur la place et le sens du travail sous ses diverses formes dans le quotidien de tout un chacun, ici et ailleurs. C'est pourquoi les six chapitres qui le composent permettent de suivre le cheminement d'individus, hommes et femmes, tout au long de leur vie, et de saisir leur manière d'apprendre, de dire et de faire leur travail ou de faire avec leur travail, d'occuper les espaces professionnels, de circuler sur des territoires, d'articuler travail et hors travail, de lutter pour leur emploi, de se réinsérer et de ne pas oublier ces mondes du travail. Au-delà de ces multiples thématiques, ce sont les cultures et les frontières du travail qui sont questionnées. L'anthropologie du travail apparaît alors comme un champ réflexif et engagé, impliqué dans une discipline et dans la cité.

01/2021

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Ethnologie et anthropologie

Des visages. Une anthropologie. Edition revue et actualisée. Une anthropologie. Edition revue et actualisée

A travers les visages des siècles dans la peinture et les écrits philosophiques, David Le Breton mène l'histoire du visage, ce lieu central de notre communication, de l'invention du visage avec le miroir et la photographie à sa signification sociale. Il explore son ambivalence dans le face à face, le dévisager et le mauvais oeil. Ses paradoxes avec la ressemblance, la beauté et la laideur, le voilé, dévoilé et enfin ces dernières années le masque. Il nous conduit à la réflexion ultime que l'un des caractères de la violence symbolique mise en place par le racisme consiste d'abord en la négation chez l'autre de son visage. Une réflexion remise à jour par l'usage des masques des deux dernières années et les troubles qui en ont résulté. Un parcours fascinant.

11/2022

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Religion

Eduquer, c'est-à-dire ? Anthropologie chrétienne et éducation

La manière dont nous accompagnons la croissance des enfants et des jeunes, que l'on soit parents, enseignants, éducateurs, dépend en grande partie de l'idée que nous nous faisons de la personne humaine et du monde dans lequel elle grandit. A l'école, en famille, ou dans les différents lieux d'apprentissage, la variété des leviers éducatifs mobilisés, les types de discours qui sont tenus aux enfants et aux jeunes, et les expériences auxquelles ils sont confrontés sont autant d'éléments qui reposent toujours sur une anthropologie particulière, c'est-à-dire sur une certaine vision de la personne humaine et de sa place dans le monde. De ce point de vue, une anthropologie chrétienne porte en elle des présupposés fondamentaux dont il convient d'interroger la portée dans le monde contemporain. C'est précisément l'objet de ce volume qui réunit des contributions de spécialistes, (pédagogues, éducateurs religieux, philosophes), s'inscrivant dans cette perspective, pour éclairer les principaux enjeux et défis qui se posent à une éducation dans un cadre chrétien. Cet ouvrage qui regroupe de grands noms, se structure autour de ces thématiques : la définition de l'éducation, le statut de la fraternité, le rôle de l'expérimentation, la notion d'éducation intégrale, les neuro-sciences et la liberté et la valeur de la parole. Il est dirigé par le philosophe et pédagogue Louis Lourme,

08/2019

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Religion

L'hindouisme. Anthropologie d'une civilisation

Parmi les visions du monde et de l'homme, l'hindouisme est une des plus importantes, des plus cohérentes, des plus séduisantes. Des centaines de millions d'hommes la partagent, et même certains Occidentaux s'en réclament. Religion prédominante de l'Inde, nous ne la connaissons guère que par les figures un peu familières de Brahma, de Vishnou et de Siva, ou par la technique tantrique du yoga... L'ouvrage de Madeleine Biardeau est une remarquable initiation, qui n'exclut pas la profondeur de l'analyse. En étudiant successivement la fonction des brahmanes, les quatre buts de l'homme selon le dharma, le jeu des cosmogonies et les amours divines, en explorant le contenu des grandes épopées, le Mahâbhârata et le Râmâyana, elle nous offre une approche de l'homme hindou savante et passionnante, tout en s'interrogeant sur l'avenir de l'hindouisme.

04/2009

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Philosophie du droit

Pour une anthropologie des savoirs juridiques

Découvrez le travail d'Annelise Riles, anthropologue et juriste américaine ! Vincent Réveillère, professeur en droit public, nous fait découvrir le travail d'Annelise Riles, anthropologue interdisciplinaire et juriste états-unienne, à travers une série d'articles qu'elle a écrits, ici regroupés, traduits et présentés. Annelise Riles a développé ces dernières années une des réflexions les plus originales sur la façon dont on peut étudier le droit. En s'appuyant sur l'anthropologie de la connaissance et sur les Science studies, elle propose de prendre au sérieux les techniques juridiques et d'en faire un véritable objet d'enquête. Les articles traduits présentent ce programme de recherche pour qui les techniques juridiques disposent d'une agentivité propre et s'inscrivent dans des pratiques culturelles spécifiques. Ils montrent aussi la diversité des formes que peut revêtir l'enquête proposée - enquête ethnographique, analyse de documents ou travail sur les textes normatifs et doctrinaux - à travers des recherches menées dans différents champs du droit et pour différentes aires culturelles.

05/2022

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Ethnologie et anthropologie

Dieu point zéro. Une anthropologie expérimentale

Un dieu peut-il s'incarner dans une machine ? Une machine fait-elle un bon piège à dieux ? Comment se préparer ici et maintenant à l'émergence de formes de divinités inconnues, à travers quel genre d'expérience-limite ? La métaphysique occidentale a progressivement soustrait le concept du divin au domaine de l'expérience, au point de le réserver à la pure spéculation. Les sciences humaines l'ont reconduit sur terre, mais au prix de n'étudier que les mécanismes de la croyance ou de la pratique religieuses. C'est par un tout autre biais que ce livre aborde ce problème, en plaidant pour un véritable tournant expérimental en anthropologie. Dans la tumultueuse ville de Mumbai, on suit les aventures métaphysiques d'une machine télé-opérée à l'apparence du dieu Ganesh, qui permet à n'importe qui d'incarner Dieu et d'avoir un dialogue avec un interlocuteur. Très vite, les incarnants affluent ainsi que les interlocuteurs prêts à tester la capacité de ce dispositif à faire un bon support de divinité. C'est alors que l'anthropologie rejoint la métaphysique, car quiconque se prête à ce jeu d'incarnation, soit comme incarnant soit comme interlocuteur, prend le risque au cours du dialogue de voir ses certitudes s'effondrer et de devoir tout reprendre à zéro : Dieu, l'humain, la technologie, la politique, la religion ou encore l'écologie.

06/2021

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Ethnologie

Sentir. Pour une anthropologie des odeurs

Sentir. Sentir bon, sentir mauvais. Sentir pour mieux connaître, pour mieux reconnaître, pour retenir l'émotion ou pour se réjouir. Associer des odeurs à la vie, d'autres à la mort, d'autres encore à l'amour, choisir celles qui donnent du plaisir, ou qui favoriseront la relation sexuelle. Ce sont là quelques-unes des préoccupations rencontrées dans différentes sociétés. Dans la perspective d'une anthropologie des odeurs, les auteurs de ce livre, reprenant le sillon qu'avait tracé en son temps Lucienne A. Roubin, appréhendent le domaine olfactif sous des angles divers : neurophysiologie, mémoire, communication, rôle attribué aux senteurs dans différents milieux. Ils traitent des ambiances, abordées par le biais de l'espace architectural, de la gestion olfactive du métro parisien, ou des effluves qui mènent d'un restaurant de Paris jusqu'au sud de l'Inde. Il est également question d'une méthode d'éducation olfactive (Japon), de la relation entre corps et odeurs (Polynésie, Nouvelle-Guinée, cultures arabo-musulmanes), enfin de l'importance toute particulière donnée à certaines substances, comme l'encens (Oman), le benjoin (Indonésie), ou le musc (Chine).

11/2004

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Ethnologie

Pour une anthropologie des mondes contemporains

A une époque où l'on parle à la fois de "mondialisation de la culture" et de " respect des différences ", l'anthropologie est plus que jamais nécessaire et possible. Elle est nécessaire pour analyser la crise du sens social généralisée à l'ensemble de la planète. Elle est possible dans la mesure où sa tradition, sa démarche et son objet (le rapport à autrui chez les autres) lui permettent de s'adapter aux changements d'échelle qui accompagnent l'accélération de l'histoire, le rétrécissement de la planète et l'individualisation des destins. Partant d'un réexamen des rapports de l'anthropologie avec l'histoire et d'une critique des théories qui privilégient les unes l'unité, les autres la pluralité des sociétés humaines, l'auteur examine quelques phénomènes caractéristiques de notre temps: les médias, la communication, le rituel politique, les cultes nouveaux ou renouvelés qui fleurissent sur tous les continents, l'espace chaque jour plus étendu des concentrations urbaines.

10/2010

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Ethnologie

Les doigts coupés. Une anthropologie féministe

Les doigts coupés... Titre certes énigmatique, mais qui expose la violence extrême à laquelle aboutit parfois la domination des hommes sur les femmes. Paola Tabet s'empare de cette violence et la dépouille de ses oripeaux psychologiques pour donner à voir la réalité d'un système social multiple dans ses formes selon les sociétés, mais unique dans sa structure. Au fil de démonstrations rigoureuses, elle s'appuie sur un travail de terrain mené principalement en Afrique ainsi que sur d'abondantes sources historiques et ethnographiques. Les trois piliers de cet agencement sont ici présentés et analysés : l'accaparement des armes et des outils les plus performants par les hommes, la reproduction forcée, l'échange économico-sexuel. Paola Tabet est une des théoriciennes les plus importantes dans le champ de l'anthropologie féministe. Ce livre constitue à la fois une reprise de ses recherches antérieures et une tentative pour présenter son oeuvre de façon plus accessible à un large public sans renier pour autant la rigueur nécessaire à tout travail scientifique. Sous le titre Le dita tagliate, il est paru initialement en Italie, en 2014.

07/2018

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Philosophie

RABELAIS. Une anthropologie humaniste des passions

L'œuvre de Rabelais réévalue la représentation de l'homme passionnel. A la confluence de débats médicaux, philosophiques et théologiques, elle tend à réhabiliter les passions, en levant l'antagonisme qu'elles ont depuis longtemps entretenu avec la religion. Ce geste, caractéristique clé l'humanisme, passe par la création de personnages passionnels fondée sur une combinatoire issue de la physiologie antique. Le déplacement de la problématique morale vers la théorie de l'action permet i Rabelais de dépasser les solutions proposées par les traditions philosophiques et patristiques. C'est la résolution de l'aporie entre liberté de la vie passionnelle et vertu morale que cet ouvrage s'attache à décrire en recueillant les éléments d'un discours anthropologique épars dans l'ensemble de la fiction.

10/1998

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Ethnologie

Pour une anthropologie historique de la nature

Cet ouvrage collectif propose de donner à voir les nombreuses façons d'appréhender la nature à travers le temps. Les configurations historiques et géographiques, les cadres économiques et politiques, les forces culturelles et sociales, les agencements scientifiques et techniques délimitent des manières très singulières de considérer l'environnement naturel. II s'agit d'abord de proposer des définitions de ce que pourrait être une anthropologie historique de la nature en mobilisant l'histoire de la philosophie. L'enjeu est ensuite de comprendre comment se sont construites les formes de séparation entre un monde anthropocentré et l'environnement naturel. Inversement, les tentatives de politisation de la nature apparaissent comme des jonctions espérées entre des univers d'action et de représentation artificiellement disjoints. Enfin, la relation aux existants permet de pointer routes les recompositions des manifestations naturelles dans l'ordre da sociétés humaines. De la phusis des Grecs aux plages de Californie, des récoltes médiévales aux représentations du Vésuve, des marées vertes au territoire écologique de Versailles, cet ouvrage donne à voir un large ensemble d'approches contrastées en lien avec le enjeux très contemporains nos rapports à la nature.

02/2019

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Sociologie

Eclats de voix. Une anthropologie des voix

Une anthropologie de la voix consiste dans ce paradoxe de ne plus écouter la parole mais la qualité de sa formulation, ses vibrations sonores, affectives, ses singularités. Non plus s’arrêter sur le sens des mots mais sur la tessiture de la voix. Détachée de la parole, la vocalité se donne comme émission subtile d’un corps, elle nous touche, nous bouleverse ou nous irrite, elle est d’emblée un lieu de désir ou de méfiance. Objet de fantasme, elle suffit parfois à susciter l’amour ou la haine envers une personne inconnue entendue seulement à distance à la radio ou au téléphone. Aucune science n’en épuise l’interrogation, même si l’acoustique, la phonétique ou la linguistique essaient de la résorber dans leur savoir. Elle fuit de partout, elle ne se laisse pas circonvenir. L’émotion liée à l’écoute d’une voix ne tient pas à ses propriétés acoustiques mais à son impact sur le désir de celui qui écoute. Il en va de même du visage, les deux éléments les plus intimes, les plus singularisés de l’humain et ceux qui se dérobent le plus. En donnant chair au langage, la voix le donne à entendre. Quand elle disparaît la parole s’efface aussi car elle n’existe pas sans la voix qui lui donne corps. La voix qui nous importe ici est celle de la vie quotidienne, celle qui fait sens et dont l’influence marque nos existences. Il s’agit ici de frayer le chemin à une anthropologie sensible et d’explorer le mi-dire de la voix.

09/2011

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Sociologie

En roue libre. Une anthropologie sentimentale du vélo

En plein essor dans un contexte écologique et sanitaire urbain, la bicyclette interroge nos usages, nos rapports sociaux à cette pratique séculaire, nos impressions et rapports au monde. Ce livre est très beau voyage qui permet de circuler tranquillement et d'errer joyeusement dans les pages d'un ouvrage inédit.

10/2020

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Ethnologie et anthropologie

Les formes du visible. Une anthropologie de la figuration

La figuration n'est pas tout entière livrée à la fantaisie expressive de ceux qui font des images. On ne figure que ce que l'on perçoit ou imagine, et l'on n'imagine et ne perçoit que ce que l'habitude nous a enseigné à discerner. Le chemin visuel que nous traçons spontanément dans les plis du monde dépend de notre appartenance à l'une des quatre régions de l'archipel ontologique : animisme, naturalisme, totémisme ou analogisme. Chacune de ces régions correspond à une façon de concevoir l'ossature et le mobilier du monde, d'en percevoir les continuités et les discontinuités, notamment les diverses lignes de partage entre humains et non-humains. Masque yup'ik d'Alaska, peinture sur écorce aborigène, paysage miniature de la dynastie des Song, tableau d'intérieur hollandais du XVIIe siècle : par ce qu'elle montre ou omet de montrer, une image révèle un schème figuratif particulier, repérable par les moyens formels dont elle use, et par le dispositif grâce auquel elle pourra libérer sa puissance d'agir. Elle nous permet d'accéder, parfois mieux que par des mots, à ce qui distingue les manières contrastées de vivre la condition humaine. En comparant avec rigueur des images d'une étourdissante diversité, Philippe Descola pose magistralement les bases théoriques d'une anthropologie de la figuration. Médaille d'or du CNRS, professeur émérite au Collège de France, Philippe Descola développe une anthropologie comparative des rapports entre humains et non-humains qui a révolutionné à la fois le paysage des sciences humaines et la réflexion sur les enjeux écologiques de notre temps.

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Ouvrages généraux

L'esprit de societé. Pour une anthropologie du sens

Les univers contemporains de recherche sur le langage et les signes sont pluriels, les théories souvent parcellaires, les objets et les méthodes resserrés sur des modèles de plus en plus confidentiels. Les auteurs de cet ouvrage proposent une grille d'analyse de cette diversité. Ils font le point sur l'ensemble de ces ouvertures théoriques et méthodologiques, et mettent en évidence les possibilités nouvelles de compréhension de l'activité de langage en société : interlocution, calcul du sens, procès de signification, cognition, sémiotiques non verbales du sens... Anne Decrosse est sémio-linguiste et Professeure associée à l'Université Stanford (Etats-Unis) et enseignante à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales à Paris.

04/2022

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Humour

Mes mots pour le dire (et pour de rire)

Le fil rouge de toutes ces pensées, de tous ces " bons mots ", c'est, assurément, l'humour jusqu'à l'absurde. Une technique qui ne cache pas ses racines dans les écrits d'un Pierre Dac ou d'un Raymond Devos, des mentors qui lui ont ouvert la voie et qu'il affectionne particulièrement. La vulgarité est absente, l'interrogation toujours présente, la poésie sous-jacente. Un livre que l'on peut feuilleter au hasard, prendre et reprendre. Un livre souvent étonnant, surprenant, qui ne peut que faire sourire, voire franchement rire, le lecteur, et cela juste pour le plaisir des mots.

12/2019