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Rien, rien, rien

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Littérature française

Diên Biên Phù

"Depuis vingt ans mon esprit erre en ce lieu, qui me hante. J'y reviens enfin, pour retrouver des souvenirs perdus. En exil de moi-même. Je suis de retour ici pour une femme flamme, rencontrée pendant la guerre. Nous nous étions aimés, sans bruit ni fureur, avant de nous séparer, contraints. Dans la stridence du silence. J'étais jeune et mal marié, rêveur, avide de voyages et d'aventures, de douces drogues dures et d'écriture. Passions voraces et dévastatrices pour les âmes comme la mienne, en recherche d'absolu, inatteignable. En quête de moi-même, j'avais trouvé Maï Lan. Frêle et mystérieuse jeune femme, qui allait s'éprendre d'un soldat en guerre contre son pays. Et contre lui-même. Il y a des êtres qu'on rencontre trop tard pour ne pas les aimer. Maï Lan." Vingt ans après la défaite des troupes françaises à Diên Biên Phù, en mai 1954, Alexandre, un ancien soldat, revient au Viêtnam sur les traces de Maï Lan, la femme qu'il a follement aimée. L'horreur et l'absurdité de cette guerre sont vite apparues au jeune homme qui, pour échapper à un mariage de convenance, avait cédé à la propagande colonialiste. Au coeur de l'enfer, il va pourtant faire la connaissance des deux êtres qui modèleront celui qu'il est devenu, un journaliste engagé dans les luttes anticoloniales : Maï Lan, et " son sourire aux éclats d'arc-en-ciel ", et Alassane Diop, son camarade de régiment sénégalais, qui lui a sauvé la vie lors de l'attaque d'un pont et dont il épaulera la lutte pour l'indépendance de son pays. Avec ce roman vibrant, intense, rythmé par les poèmes qu'Alexandre a pendant vingt ans écrits à l'absente, Marc Alexandre Oho Bambe nous embarque dans une histoire d'amour éperdu, qui est aussi celle de la rencontre d'un homme avec la vérité de ses sentiments et de ses combats.

03/2018

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Littérature française

Eh bien, riez maintenant !

Prendre de temps en temps quelques minutes pour se changer les idées et rire de choses insolites - trop simples ou dramatiques - qui surviennent, rend la vie agréable et fabrique de beaux souvenirs. Si le comique plane sur nous comme l'eau entoure les poissons, on peut s'estimer heureux ! "Rire est le propre de l'Homme", comme l'a dit François Rabelais. Mais il n'est pas certain que les animaux ne soient pas capables de ressentir de la drôlerie, ou toute autre sensation s'apparentant à nos émotions ! Le comique est un cadeau pour tout le monde et chacun peut bénéficier de ses bienfaits. Eh bien, riez maintenant !

11/2021

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Histoire internationale

Diên Biên Phu 1954

La bataille de Diên Biên Phu, qui se livre du 13 mars au 7 mai 1954, est la dernière de la guerre d'Indochine. Elle est aussi la plus longue du conflit et l'une des plus meurtrières. Environ 8000 soldats vietminh sont tués, ainsi que 2293 soldats de l'armée française, qui perd aussi 11 721 prisonniers, dont seulement 3290 reviendront des camps de prisonniers. Le camp retranché de Dién Bien Phu n'a pas pu contenir les assauts de l'armée vietminh du général Giap. Cette défaite sans appel sonne le glas de la présence française en Indochine. En juillet 1954, après les accords de Genève, le Vietnam est partagé en deux et les Français quittent le Tonkin, devenu Nord-Vietnam.

09/2019

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Autres éditeurs (A à E)

Rien, rien, rien

L'anniversaire de Léonie approche et cela ne l'enchante pas du tout. Depuis plusieurs années elle demande de n'avoir "RIEN RIEN RIEN", pas de somptueuses fêtes, pas d'énormes gâteaux et pas non plus de gros cadeaux. Cette année, ses parents voudraient vraiment lui faire plaisir alors ils cherchent comment ne RIEN lui offrir... Y parviendront-ils ?

09/2023

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Histoire de France

Lettres de Diên Biên Phu

Diên Biên Phu est la dernière bataille livrée par la France avec les soldats de notre vieil empire colonial. Pour la dernière fois, des Nord-Africains, des Africains (qu'on appelait alors Sénégalais, sans doute à cause de notre collusion vieille de quatre siècles avec le Sénégal), des gens de tous nos comptoirs et îles épars, Yanaon, Karika, Mahé, Chandernagor, Pondichéry, les Antilles, les Glorieuses et autres territoires de l'océan Indien, les galaxies du Pacifique ; pour la dernière fois, ces jeunes hommes au service de la France vont se battre, et mourir, côte à côte avec nous, les Gaulois, avec nos cousins européens de la vieille Légion, et surtout avec nos frères indochinois : les Vietnamiens d'abord, déchirés par leur guerre civile, les Cambodgiens, les Laotiens et toute la multitude des peuples de là-haut. Et, chose surprenante, tous ces jeunes hommes pressentent confusément que c'est l'ultime bataille et qu'elle est déjà perdue. Peu ont rechigné. Il y a là un mystère ! Il y a un autre mystère : pourquoi tous ces hommes se sont-ils battus là-haut, au fond d'une vallée perdue du bout du monde, au bord de la Nam Youn, sur le sol du Vietnam, pays indépendant qui n'était plus une possession de la France, avec la même foi, le même acharnement, le même esprit de sacrifice que nos grands-pères sur les bords de la Meuse, sur le sol de France ? Oui, il y a là un grand mystère ! Pierre Schoendoerffer, préface.

04/2004

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Histoire de France

Les chemins de Diên Biên Phu

En août 1944, à la libération de Paris, Jean-Louis Rondy s'engage dans la 2e DB. Quelques jours plus tard, Jean Guêtre débarque en Provence en qualité de troupe de choc. Pierre Latanne, lui, se rappelle encore l'arrestation de son père par la Gestapo un an plus tôt et se réjouit à l'idée que ce dernier ait réussi à s'évader, même si depuis il doit vivre caché. A la même époque, Heinrich Bauer poursuit ses études en Allemagne, dans une Napola - une université d'élite réservée aux futurs cadres du parti nazi. Quant à Bernard Ledogar et à Jean Carpentier, ils vivent une enfance itinérante, au gré des aléas de la guerre. Qui pourrait imaginer le chemin que ces hommes ont déjà parcouru ? Et qui pourrait imaginer les circonstances qui, près de dix ans plus tard, les amèneront à combattre ensemble contre le Viêt-minh ? Jean-Louis Rondy sert alors comme médecin au 1er BEP, Pierre Latanne comme jeune officier au 5e BPVN. Heinrich Bauer est devenu sergent au 2e BEP, Bernard Ledogar parachutiste au 6e BPC et Jean Carpentier second maître navigant au sein de la flottille 28F de l'aéronavale. Ils ont tous été projetés dans la fournaise de Diên Biên Phu, à l'exception de Jean Guêtre, qui sert dans les commandos Nord Vietnam et opère dans le delta tonkinois, où la situation se détériore également de jour en jour. A travers le récit des parcours croisés de ces six jeunes hommes devenus soldats, jusqu'à la réunion de leurs destins dans le delta tonkinois, à Diên Biên Phu ou dans les camps de prisonniers, le lecteur découvre le portrait saisissant et dramatique de la France en guerre et de la guerre d'Indochine, mais aussi quelques-unes des innombrables tragédies individuelles endurées dans ce conflit.

04/2015

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Historique

Le chirurgien de Diên Biên Phu

En novembre 1953, Jacques Gindrey est affecté à l'antenne chirurgicale mobile de Diên Biên Phu. Durant 57 jours et 57 nuits, il soignera et opèrera les soldats blessés au front. L'afflux massif de blessés, sans possibilité d'évacuation aérienne ou terrestre, oblige les médecins des postes avancés à pratiquer des gestes chirurgicaux majeurs.

03/2022

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Guerre d'Indochine

Nous étions à Dien-Bien-Phu

La victoire du Viet-Minh à Dien-Bien-Phu le 7 mai 1954 a représenté un tournant majeur pour la France dans la guerre en Indochine. Cependant, cette défaite n'a fait que soulever davantage de questions et de mystères pour les Français, concernant la raison de la présence des troupes dans cette cuvette stratégique, ainsi que l'importance réelle de l'opération. Dans ce livre captivant, le commandant Pouget, un vétéran ayant vécu les moments cruciaux de la guerre d'Indochine sur le terrain et au sein des états-majors, offre une analyse exhaustive et perspicace de cette énigme historique. En fournissant des réponses claires et détaillées, cet ouvrage devient l'ultime source d'information pour ceux désireux de comprendre pleinement l'un des chapitres les plus tumultueux et poignants de l'histoire de l'Extrême-Orient après la Seconde Guerre mondiale. Jean Pouget (1920-2007) sort de Saint-Cyr pendant l'Occupation. Il rejoint le maquis en 1944. Aide de camp du général Navarre, il est parachuté à Dien-Bien-Phu à la veille de la capitulation de 1954 et fait prisonnier. Il quitte l'armée en 1960 et devient grand reporter au Figaro.

04/2024

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Développement personnel

Buller malin. Ne rien faire et le faire bien

Quand l'ennui monte à l'abordage, accueillez-le plutôt que de le fuir à tout prix. Grâce à lui, vous apprendrez à mieux vous connaître, à écouter vos besoins profonds et à développer votre créativité. L'ennui est tout sauf une perte de temps désagréable. Nous sommes dépositaires de ressources intérieures fabuleuses, insoupçonnées, encore faut-il leur accorder l'espace de se manifester. L'ennui réactive le désir en nous, celui qui nous porte à son tour vers l'action. C'est pourquoi il faut optimiser les périodes au cours desquelles l'ennui s'invite en nous. C'est ça, butter malin. Ce livre, riche en exercices et en témoignages, vous aidera à apprivoiser votre ennui pour en faire votre meilleur atout.

05/2019

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BD tout public

Rien vu, rien entendu

Bande Dessinée satirique sur l'inceste et la pédocriminalité. Imaginez une révolte de moutons noirs décidés à décortiquer l'un des sujets les plus tabous de notre société : celui que personne ne veut ni voir, ni entendre : le viol des enfants. Accompagnez ce troupeau hors du commun, sur les chemins tortueux d'une vérité concernant notre société contemporaine, racontée avec une pointe d'humour, de sarcasme, d'agacement, de colère et de poésie. Investissez ce livre de votre regard, de vos pensées, de vos commentaires, de vos ricanements. Soyez choqués, attristés, abasourdis, indignés mais que plus jamais ce sujet ne vous laisse indifférents.

05/2012

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Poésie

Rien

Rien, c'est ce que l'on retire des propos vides que s'échangent les passants sur les trottoirs. Rien, c'est ce que laissent les parents perdus, les proches disparus, dans le coeur de ceux qui restent. Rien, c'est aussi ce qui entrave les flots paresseux des fleuves d'Asie dont l'onde caressante berce fleurs, lanternes et voyageurs rêveurs. Rien, pronom indéfini. Un petit mot qui fait mal quand il est seul rempart entre brutes et élève, mais un mot qui sauve quand, associé à d'autres, magie de la langue, il se fait poésie, impact, présence d'infini dans l'instant, infime devenant plénitude... D'une plume harmonieuse et délicatement teintée de mélancolie, Anne Rataud arpente, dans ce nouveau recueil, les instants volatiles, le vide, le désir et le manque, ces creux qui rongent mais qui, apprivoisés par l'écriture, laissent un chant intérieur libéré de tourments.

09/2019

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Littérature étrangère

Rien

John Pomfret est un homme d'âge mûr dont la fille, Mary, a tout le charme d'une "débutante". Jane Weatherby est une veuve encore jeune et jolie dont le fils, Philip, vient d'atteindre sa majorité. L'amitié qui unit Pomfret et Jane Weatherby a eu autrefois un caractère plus tendre, au point que les enfants peuvent craindre d'être frère et soeur. Rassurés sur ce point, Mary et Philip décident de se marier : ils annoncent leurs fiançailles au cours d'une grande réception donnée par Jane pour l'anniversaire de son fils. Encouragés par l'exemple des enfants, les parents, qui n'ont pas gardé mauvais souvenir l'un de l'autre, décident à leur tour de se marier. Cette amusante comédie de caractères et d'intrigue comporte un troisième couple : celui de l'amie de Pomfret et de l'amant de Jane, qui se consolent ensemble. Ce marivaudage cache en vérité une satire impitoyable de la riche bourgeoisie anglaise. Les parents, que leur fortune a isolés dans un monde de fêtes et de plaisirs, sont inconscients. Les enfants, désespérés. Les générations se dressent l'une contre l'autre. "On devrait tous les liquider" affirme le fils de la joyeuse veuve. "Ils n'ont rien trouvé d'autre que de se battre pendant deux guerres et ils sont pourris jusqu'à la moelle". Mais quel reproche toucherait ces êtres légers et vains, dont l'inconscience désarme ?

01/1956

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Littérature française

Rien

L'amour peut-il se passer de la sexualité ? Il en est persuadé. Il y est obligé. Une intervention médicale et le voilà impuissant. Par honte, par orgueil, par faiblesse, certainement un peu des trois, il ne dit rien à Audrey qu'il courtise dans une relation d'amoureuse-amitié. Il se persuade qu'à multiplier les mots d'amour il va compenser ce que la médecine lui a raboté. Il se prend à son propre piège et va aimer Audrey avec des mots qui s'adressent exclusivement, ou presque, aux sentiments. A ne plus avoir la sexualité toujours en arrière-plan il va la voir et voir le monde différemment. Avec Lamarck, le grand botaniste qui devant l'abondance de la nature parlait de l'orgasme végétal ; Avec Lou Psyché qui a connu avec un concerto de Rachmaninov l'orgasme cutané, qu'elle théorisera une fois devenus psychologue ; Avec toutes ces nouvelles sensations il va découvrir qu'en fait c'est la vie tout entière qui est orgasmique. Audrey n'aura pas la même sensation et vivra ce déferlement de mots d'amour comme une agression. Il va regretter de ne pas s'être expliqué mais trop tard, tout ce déploiement d'amour c'était pour rien. De cette histoire peut-être il ne restera rien. Rien ou ce qui aurait pu être un titre : l'orgasme raconté par un eunuque.

02/2022

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Littérature française

Rien

Il y a vingt ans jour pour jour qu'ils forment un couple. Vingt ans que leur lien résiste à ce qui érode, sépare et altère les amants du premier soir. Pour célébrer l'anniversaire de cette énigme, ils ont choisi le Negresco, haut lieu de leur imaginaire intime. Là, derrière les volets entre-clos d'une chambre autrement plus cossue que celle de leurs commencements, ils viennent de faire l'amour; et maintenant, sous un rai de soleil où dansent des poussières, chacun s'abandonne à sa rêverie. Autant dire à la nostalgie, au réveil d'émois secrets, à la révision de son histoire et aux pensées inavouables - ce noyau d'infidélité contre et par lequel ils ont scellé, vingt ans plus tôt, un pacte amoureux dont il vaut mieux ne savoir rien.

08/2013

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Guerre d'Indochine

Dien Bien Phu. Un coin d'Enfer

Le samedi 8 mai 1954, l'avion de commandement capte le tout dernier message expédié par les Français de Dien Bien Phu : "Sortie manquée stop ne puis plus communiquer avec vous stop et fin." La sortie d'"Isabelle" vient d'échouer et c'est bien la fin. La fin de la guerre d'Indochine et de la puissance coloniale française. Pour la première fois dans l'histoire, une guérilla a défait l'un des grands sur un champ de bataille. La perte de Dien Bien Phu en 1954, dont le siège aura duré 167 jours, aura des conséquences comparables à celles qui suivirent Waterloo, la Marne et Stalingrad. Comment en est-on arrivé à cette situation désespérée à la veille de la conférence de Genève ? Minutieusement, Bernard Fall,après avoir recueilli les témoignages des survivants des deux camps, interrogé les acteurs essentiels de ce drame comme Hô Chi Minh et Giap à Hanoi, et obtenu du ministre français des armées l'autorisation de consulter des documents de première importance encore tenus secrets, reconstitue la bataille. Il décrit l'assaut puis l'asphyxie de Dien Bien Phu par une guerre de tranchée qui rappelle Verdun, et nous conduit dans l'enfer du camp retranché où les blessés sont terrés avec la vermine dans d'obscurs boyaux. Il montre comment les 13 000 hommes de la garnison française, composée à 70 % de légionnaires, de Nord-Africains et de Vietnamiens, s'opposèrent aux 50 000 combattants Vietminh et aux 55 000 requis sans armes - hommes, femmes, vieillards.

03/2024

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Histoire de France

Dien Bien Phu. La fin d'une illusion

Dien Bien Phu morne cuvette. Dans l'imaginaire des Français, la défaite tonkinoise figure, dans l'armoire aux humiliations, aux côtés d'Alésia ou de Waterloo. Pour toute une frange de l'opinion cédant aux facilités d'un anti-militarisme primaire, l'initiative stratégique du général Navarre est même devenue un symbole de la médiocrité des états-majors. Pourtant, les contemporains n'ont pas vécu cet événement exactement de cette façon. Le parachutage sur ce petit village inconnu du pays thaï a même été salué comme un heureux événement, voire comme un tournant du conflit du bout du monde. Jour après jour, ce sont les réactions du monde politique et de l'opinion, en métropole, qu'Alain Ruscio a étudiées. Comment les Français ont-ils été informés de ce qui se passait dans les tranchées sanglantes d'Indochine ? Que sut l'homme de la rue de ce que vivait l'homme de la boue tonkinoise ? Quelles images des combattants des deux camps la presse, les hommes politiques, façonnèrent-ils, durant les 22 semaines de ce gigantesque affrontement ? Enfin, l'auteur a poursuivi son étude jusqu'au terme de cette guerre, la Conférence de Genève (juillet 1954). Cette étude d'opinion, à un moment-clé de la décolonisation, montrera combien les pesanteurs étaient fortes, encore, il y a un tiers de siècle.

01/1986

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Guerre d'Indochine

Diên Biên Phu. 13 mars - 7 mai 1954

Du 13 mars au 7 mai 1954, l'armée française livre à Diên Biên Phu la dernière bataille rangée de son histoire. Cinquante-six jours durant, des combats acharnés opposent les troupes de l'Union française aux soldats de l'armée populaire vietnamienne. Ivan Cadeau, à l'appui d'archives et de témoignages inédits, dévoile une autre réalité de cet événement capital qui précipite la fi n de la guerre d'Indochine et provoque un traumatisme de l'opinion publique française, qui s'interroge sur les raisons qui ont conduit à la perte de 15 000 hommes - morts, blessés, prisonniers - commandés par le général de Castries. Il raconte également la chasse aux responsables, ouverte dès 1955, et qui fait encore débat aujourd'hui.

11/2022

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Guerre d'Indochine

Paroles de Dien Bien Phu. Les survivants témoignent

Dien Bien Phu. 13 mars-8 mai 1954. Un printemps en enfer... Partis en Indochine avec la fougue et l'idéalisme de leurs vingt ans, plusieurs dizaines d'anciens combattants français témoignent, cinquante ans après, de ces 57 jours d'angoisse, de mort. Ils racontent le déluge d'obus, les tranchées emplies de cadavres, les blessés que l'on ne pouvait plus évacuer, les renforts parachutés en vain dans la fournaise - enfin, la reddition du 7 mai, "l'assourdissant silence de la défaite" , la captivité dont beaucoup de leurs camarades ne sont pas revenus, la faim et la maladie... Puis le difficile retour en France et le cauchemar des traumatisés de guerre. "C'est à un voyage au bout de l'horreur que nous convient Hugues Tertrais et Pierre Journoud. Loin d'être un simple recueil de lettres, ce livre se présente comme un récit nourri de citations, complété d'une analyse historique sur le contexte humain et sur la mémoire de cet épouvantable carnage, permettant de restituer l'intensité dramatique des moments vécus". L'Histoire.

10/2021

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Littérature française

LA PETITE FLINGUEUSE - RETOUR A DIÊN BIÊN PHU

"A Diên Biên Phu il y avait des hommes et certains de ces hommes avaient des enfants. Je suis l'un de ces enfants. Le texte que je propose à votre lecture n'est pas un récit de plus sur la guerre d'Indochine. Vous n'y trouverez pas de récits de combats. Vous serez dans l'intime. De ma place unique de fille de combattant, j'ai rassemblé pour l'écrire des souvenirs personnels, des bribes de récits, des faits historiques. J'ai enquêté. Je suis allée à Diên Biên Phu. Parce que ce texte dit la capacité de l'homme à se souvenir et à honorer, je le crois universel. Je le crois aussi optimiste. J'espère que c'est ainsi que vous le recevrez".

05/2012

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Histoire internationale

Dien Bien Phu. La fin d'un monde

Printemps 1954 : le fer de lance du Corps expéditionnaire français d'Extrême-Orient affronte, dans la haute vallée de Dien Bien Phu, les unités d'élite de l'Armée populaire du Vietnam commandées par le général Giap. Ce féroce et inégal corps à corps sur fond d'intenses duels d'artillerie est d'une violence inouïe : entre 13 000 et 25 000 soldats vietnamiens sont tués ou blessés, tandis que les pertes françaises s'élèvent à 65 % des effectifs engagés. Au terme d'un siège long et éprouvant, le combat s'achève par une défaite implacable pour l'armée française, dont près de 9 000 soldats subiront une douloureuse captivité dans les camps du Vietminh. Dans un contexte de guerre froide où la France est massivement soutenue par les Etats-Unis et le Vietnam par la Chine communiste, ce colossal face-à-face mènera à un accord diplomatique entérinant, à Genève, la disparition de l'Indochine française, prélude à la fin de l'ère coloniale. La défaite de la France précipitera la décision du FLN algérien d'engager à son tour la lutte armée, en même temps que la radicalisation d'une partie de l'armée française hantée par le " syndrome indochinois " et bien décidée à ne plus jamais subir pareille humiliation. En s'appuyant sur de nombreux témoignages des deux camps, Pierre Joumoud, avec la collaboration de Dao Thanh Huyen, replace pour la première fois dans un cadre spatio-temporel considérablement élargi cette bataille mythique, qui changea la face du XXe siècle.

04/2019

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Littérature érotique et sentim

Rien de moins... rien de plus...

Lorsque la sensibilité devient peinture Carole est folle de Jif. Comment pourrait-il en être autrement ? Il correspond en tout point à l'homme idéal et ils filent le parfait amour. A une exception près... il est marié. Bien que leur relation soit secrète, Jif lui offre des vacances à Naples. Ces quelques jours dans la baie leur donneront l'occasion de jouer aux jeunes mariés et l'illusion que l'un et l'autre s'appartiennent... Mais comment se contenter de moins alors que l'on a eu plus, beaucoup plus... ?

04/2019

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Poésie

Neige rien

Rien entre elle et ciel loque Direct à terre dans sa flaque Ou mare de chien de nuage quoi Pleut pus tomber toujours Même greuler plus elle sent pas

01/2000

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Poésie

Sinon rien

L'amour est le coeur de tous les rêves. Il guide nos existences, les condamne à l'errance ou leur procure la satisfaction espérée. En vers aussi aigus que des cris, l'auteur détaille chaque facette de ce sentiment ambivalent, cruellement humain.

07/2023

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Littérature française

De rien

Un inspecteur à l'étrange état, une jeune femme brune entourée de photons amoureux, un roman écrit par la jeune femme, un piège liberticide, une délivrance intérieure, un retour très attendu, la mégapole surprenante Coronaland, le tribunal cosmologique. Le lien entre ces sujets ne serait-il pas Albert, témoin de quelques vérités terrestres et secrets universels ? Ce voyageur n'a pour seul maître que le temps et l'espace pour seul serviteur. Plongé dans cet univers spatio-temporel, le lecteur s'amusera de situations drôlement campées, s'attardera peut-être sur des notions scientifiquement vulgarisées, accompagnées de réflexions métaphysiques. Mais il sera rattrapé par une aventure parfaitement agencée, de l'accusation de meurtre jusqu'à la décision du tribunal cosmologique. Des erreurs, telles la constitution de l'Europe, les religions, la politique française, sont corrigées avec l'humour d'une plume caustique, voire chirurgicale. Original, visionnaire, subtil, ce roman haletant conjugue tendresse et ironie. L'Indétermination et le Possible sont des fils conducteurs de ce voyage insolite.

07/2021

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Livres 3 ans et +

Toujours rien ?

Un album poétique illustré par les montages tout en finesse de Christian Voltz.

09/1997

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Littérature française

Rien seul

"C'est bien de cela qu'il s'agit, de faire vivant." "Cédric est encore un tout jeune homme mais il véhicule toutes les défaites transmises par des générations de perdants, toutes les humiliations qu'il a partagées avec son père quand trop de fatigue et d'abrutissement l'empêchaient de se tenir debout dans le regard de ses enfants. Cédric a hérité d'une force dénuée d'enthousiasme, une force tout juste bonne à supporter un homme et à le faire obéir aux lois diverses de l'exploitation." Jeune homme timide qui essaie de vivre dans un monde bruyant, il s'est enfui d'un carcan familial en ruine. Essaie de construire à partir de rien, de ses manques. Sans savoir. Un parcours qui le conduit à la rue, sur ce front passif de la guerre sociale où le climat peut se faire fraternel, mais où les combats sont souvent perdus d'avance. C'est dans la nature, près d'un esprit solitaire, que Cédric trouvera un certain calme, un début de réconciliation avec son passé, avec le monde. Un monde qui semble se laisser aller au pire… Une fable certes pessimiste, située ici dans un cadre effrayant, mais où se dessine un chemin pour la vie, quand la douleur est investie, puis dépassée. A propos de Comédie du suicide, Bernard Bretonnière écrivait dans Encres de Loire : "Honnêteté, à coup sûr : éthique, littéraire, intellectuelle. Est-ce si commun ?" Et à propos du style de Jean-Claude Leroy : "Un style souverain [qui] fait gagner l'alchimie permettant à toute littérature digne de ce nom de transmuer en or le plomb noir de ce que l'on appellera, pour dire vite, la mélancolie." Ces remarques valent pour Rien seul. Avec ce premier roman, Jean-Claude Leroy réalise comme une quintessence de ses livres précédents.

01/2017

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Littérature française

Julie Rien

4è de couverture : Julie venait de lui dévoiler : "Ton père n'est pas ton père mais il était ton père". Emmanuel ouvrait la grande question : avait-il vécu jusque-là dans les chaussures d'un autre ? Le mépris et la violence de son père trouvaient-ils leur source dans cet aveu de viol ? Comme sa mère, avait-il été une tache, un mouton noir dans la hiérarchie familiale ? Maintenant le vieil enfant qu'il était devenu scrutait les mots d'une vieille femme presque centenaire. Avec elle, il revisitait un passé. Après les aveux de sa mère, allait-il renaître dans une identité nouvelle, la sienne ?

10/2022

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Lettres classiques

Change rien

Dans une époque où tout semble éphémère et jetable, plongez dans l'histoire bouleversante de Maxime et Sébastien, deux âmes que leur rencontre fortuite enflamme d'une passion simple, intense et véritable. Leur histoire d'amour est un indispensable rappel de la puissance des liens authentiques et des émotions sans filtre. Mais tout amour porte en lui une part d'incertitude et de questions. Connaît-on jamais vraiment la personne que l'on aime ? Sommes-nous condamnés à réécrire notre histoire pour soulager nos douleurs ? Change rien est un cri du coeur poignant, un récit vibrant et haletant qui nous prend aux tripes et qui nous interroge sur la complexité et l'authenticité des relations humaines dans notre monde moderne.

07/2023

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Guerre d'Indochine

Avec Bigeard. Du Tu Lê à Diên Biên Phu

Lorsque, en novembre 1945, il fait ses premiers pas sur le sol indochinois, Marcel Bigeard ignore alors, comme il l'écrit dans ses Mémoires trente ans plus tard, "qu'il y aura bien d'autres pas, des milliers de kilomètres parcourus... au cours de longues années et qu'aussi, comme beaucoup d'autres, il serait marqué à vie par ce pays captivant". Bigeard fit trois séjours en Indochine, et c'est au cours du dernier qu'il "sortira de l'anonymat". C'est donc à l'épopée du 6e BPC qu'il commanda durant cette période que la Fondation Général Bigeard a choisi de consacrer ses travaux lors d'un colloque organisé en 2016 à l'Ecole militaire, sous le haut patronage du ministre de la Défense. Ce livre réunit des contributions d'historiens, de très nombreux témoignages, et des documents photographiques provenant notamment des archives personnelles du général Bigeard. Pour la plupart inédits, ces écrits et ces images font revivre le déroulement des opérations, l'atmosphère des combats et celle de la captivité dans les geôles vietminh, et témoignent de l'aura de Marcel Bigeard et du charisme qu'il a exercé sur tous ceux, militaires ou civils, qui ont servi sous ses ordres, croisé sa route ou encore mis en oeuvre ses méthodes de combat.

06/2021

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Guerre d'Indochine

Diên Biên Phu. 20 novembre 1953-7 mai 1954

Elles s'appellent Dominique, Huguette, Anne-Marie, Gabrielle, Isabelle, Béatrice... Ce sont les positions du camp retranché de Diên Biên Phu, isolé dans une plaine à l'extrême ouest du Tonkin. Là, le haut commandement français en Indochine a décidé de livrer bataille, concentrant une douzaine de bataillons. Il s'agit de fixer et d'user les troupes viêt-minh. Le général Giap, qui les commande, a besoin de son côté d'une victoire, dans la perspective de négociations qui s'annoncent. L'affrontement ne peut qu'être terrible. Il sera mortel. Du 13 mars au 17 mai 1954, dans des combats sans merci où, des deux côtés, l'héroïsme le dispute à l'horreur, la garnison française, bientôt totalement isolée, se défend pied à pied, sous les ordres du général de Castries, des colonels Bigeard, Langlais et Lalande, avant de succomber sous le nombre, laissant 5000 morts sur le terrain et 6000 prisonniers dont bien peu survivront. Cette page de gloire inutile, véritable " Verdun asiatique ", signe la fin de la présence française en Indochine, avant les accords de Genève conclus le 21 juillet 1954. Recueillant les témoignages des anciens, puisant aux meilleures sources d'archives, Pierre Pellissier retrace ces moments terribles où une part de l'image de l'Occident s'est abîmée, sublime et tragique, dans la cuvette de Diên Biên Phu.

03/2024