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Quand la Gauche pensait la Nation. Nationalités et socialismes à la Belle Epoque

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Histoire des idées politiques

Quand la Gauche pensait la Nation. Nationalités et socialismes à la Belle Epoque

La gauche doit-elle défendre la nation ? Crise du projet européen, mises en cause des frontières, retour des nationalismes et xénophobie font chaque jour l'actualité. Le dépassement des frontières nationales, qui semblait un temps aller de soi, n'était-il pas une erreur de diagnostic ? Dans des sociétés plurielles, comment peuvent coexister des populations qui ne disposent pas, à l'origine, d'une histoire partagée ? Toutes ces interrogations furent débattues par la gauche européenne au cours de son histoire. Dans cet essai novateur élaboré à partir du monde germanophone, Jean-Numa Ducange restitue ce grand débat qui occupa les têtes pensantes du socialisme, comme le quotidien des militants. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, les premiers partis socialistes durent se confronter à une évidence : l'extension du marché et du capitalisme, pas plus que les luttes des travailleurs à l'échelle internationale, n'ont conduit à la disparition des nations. Le Parti social-démocrate allemand n'est à l'époque pas seul à proposer des solutions, mais nul n'a alors plus d'influence à l'étranger : de Paris à Moscou, il fascine. Surtout, lui et son alter ego autrichien sont confrontés aux problèmes posés par la coexistence de multiples nationalités, tandis que la question coloniale s'impose sur le devant de la scène.

03/2021

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Actualité et médias

La gauche survivra-t-elle aux socialistes ?

La chute du mur de Berlin a sonné le glas du bloc soviétique, mais elle a aussi gravement ébranlé la social-démocratie européenne, dont la raison d'être avait été la lutte contre un communisme hégémonique et fidèle à Moscou. Ainsi, le reflux électoral de la gauche démocratique ces dix dernières années s'est trouvé doublé d'une crise d'identité, liée précisément à cette perte des références anticommunistes. Aujourd'hui, l'ancienne gauche " non communiste " doit faire face à un double défi : se redéfinir, retrouver une légitimité, et renouer avec les origines du mouvement socialiste. Avec la même rigueur d'analyse, la même ampleur de vues qui a fait le succès de ses précédents ouvrages, Jean-Marie COLOMBANI se penche ici sur les raisons profondes -crise identitaire et panne du modèle social-démocrate classique- du recul de la gauche, à la fois en France et en Europe. Tirant les leçons de l'histoire du socialisme, il s'efforce de définir la ligne de partage entre le parti de l'ordre et celui du mouvement et de cerner les raisons du retour possible de la gauche. Celle-ci, pour rester fidèle à elle-même, doit survivre aux socialistes : seule une nouvelle synthèse, à la fois libérale et sociale, permettra de faire face à la menace national-populiste.

03/1994

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Littérature étrangère

La femme qui pensait être belle

Kenneth Bernard ? L'héritier de Kafka et de Woody Allen. La Femme qui pensait être belle est un recueil de treize nouvelles qui dit le monde avec une telle précision que cela en devient absurde. Prendre le métro, marcher avec sa femme, survivre à la disparition d'un livre prêté, comprendre la métaphysique de la déglutition, s'expliquer pourquoi la civilisation a loupé le coche en misant sur Tarzan plutôt que King Kong, ou encore révéler la supériorité de la note de bas de page : voilà autant de problèmes majeurs auxquels vous trouverez des réponses dans ce livre.

09/2015

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Littérature française

La Belle Époque

1900 - inspirée d'un fait réel, d'une sensibilité foisonnant de personnages attachants, ou l'amour et l'histoire, se mêlent. Le personnage principal du roman se cherche parmi les saveurs désuètes du XIXème siècle en faisant partager l'extravagance de son existence. Un peu mélancolique, bercé par le souvenir d'une famille hors du commun et comme prisonnier de sa destinée inhabituelle, il révèle délicatement son existence au rythme des lieux inoubliables, et des personnages légendaires qu'il a fréquenté ou connu. Son coeur est partagé entre l'Algérie et la France, tantôt dans un village de la Kabylie qui l'a vue naître dans une solitude qu'il comble d'activités fantasque et tantôt sur l'autre, où il se nourrit de la passion que lui porte une jeune émigrée au coeur sensible.

11/2015

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Littérature française

La belle époque

La belle époque ! Rien à voir avec les flonflons d'avant 1914, robes à dentelles et ombrelles. Ici, c'est du sérieux, de l'actuel ! Une chronique lyonnaise, totale immersion dans le monde des étudiants. On se cherche on se fuit. On espère construire quelque chose avec l'autre. Jeux de l'amour où l'amertume n'est jamais coupée de l'espoir. Pourtant on y croit ! Avec humour et dérision. Avec une certaine élégance en plus.

12/2020

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Histoire régionale

Pontarlier à la Belle Epoque

La Belle Epoque ! Incontestablement, un âge d’or pour l’Europe occidentale, qui multiplie les innovations techniques et artistiques avant la tragédie de 1914. Pontarlier pour sa part connaît également de nombreux changements et, de bourg rural, elle se meut progressivement en ville de garnison et industrialisée. La capitale du Haut-Doubs acquiert également une notoriété internationale grâce à l’absinthe. La ville grandit : des milliers de soldats viennent à l’école à feu ; distilleries et usines se multiplient dans ses faubourgs, souvent à l’initiative de ses voisins suisses...gaz, électricité, bicyclettes puis automobiles, photographie et cinéma apparaissent à cette période… Le présent livre brosse le panorama de l’économie, de la démographie, de l’urbanisme, des loisirs et de la société pontissalienne... et rappelle également les événements et les personnages clefs qui ont influencé le destin de cette cité : Pernod, Dubied, Gurtner, Junod, Grenier, Guy... Largement illustré, l’ouvrage compte de nombreuses cartes postales, photographies, affiches qui permettent la (re)découverte d’une ville dans une époque déterminante et qui influence encore sa physionomie actuelle...

10/2022

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Troisième République

La vie mondaine à la Belle Époque

Equitation et courses hippiques, réceptions et bals, réunions dans les cercles et les salons, bientôt promenades en automobile sont au coeur de la vie mondaine. Mais dans ce livre, Alice Bravard nous raconte aussi les stratégies matrimoniales, les engagements dans l'armée ou la diplomatie, l'exploitation des terres familiales et l'actionnariat d'entreprise ou encore la politique à l'heure d'une République aux idéaux égalitaires. On croise des représentants plus ou moins fortunés de familles nobles, comme les Noailles, les Polignac et les Bibesco, ainsi que des bourgeois, tels le banquier Edouard André et son épouse Nélie Jacquemart. Apparaissent aussi des personnages hauts en couleurs, comme la sulfureuse princesse de Sagan et le dandy Robert de Montesquiou qui inspira aussi bien Huysmans que Proust. Si Paris et ses hôtels particuliers constitue le centre de la vie mondaine, Alice Bravard nous emmène d'un lieu à l'autre, au rythme des saisons : la Bretagne et la Normandie en été, les domaines familiaux partout en France à l'automne, Arcachon et Biarritz, et plus encore la Côte d'Azur afin de s'épargner les rigueurs de l'hiver. Sans oublier les voyages d'agrément en Europe et dans le monde de cette élite internationale et cosmopolite. Pour retracer ces années, Alice Bravard s'est plongée dans les chroniques du Figaro et du Gaulois et, surtout, dans les archives privées des familles. Elle donne ainsi à lire lettres de dénonciation anonymes, anecdotes tirées d'un carnet d'invitations ou d'une simple facture, extraits de correspondances piquants ou exquis, véritables morceaux d'anthologie. En définitive, elle nous offre un tableau vivant, inédit et complet de la vie mondaine à la Belle Epoque. Professeur au lycée Louise-Michel à Champigny-sur-Marne, Alice Bravard signe ici son premier livre destiné à un large lectorat. Parallèlement, elle poursuit ses recherches sur l'histoire des élites dans la société française, recherches qui donnent lieu à des publications universitaires, en particulier Le Grand Monde parisien (1900-1939) : la persistance du modèle aristocratique.

09/2022

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Histoire régionale

La côte picarde à la Belle Epoque

Comprise entre l'embouchure de l'Anthie et celle de la Bresle, la côte du département de la Somme se peut diviser eu trois parties très distinctes : les trois aspects généraux des littoraux de la France y sont comme "échantillonnés" . De la petite Baie de l'Authie au profond enfoncement qu'est la Baie de la Somme, c'est une frange épaisse de dunes qui constitue les dernières terres ; au Sud de la Baie, jusqu'à Onival, un grand triangle de champs conquis sur la mer a pour bordure des bancs puissants de galets, qui grincent sous les pas des baigneurs de Cayeux ; à Onival se dresse pour la première fois - elle ne disparaîtra plus que très loin, en Normandie - une muraille blanche, une ligne de falaises de craie, dont la crête s'abaisse fréquemment et dessine comme des créneaux géants. Sêches ou arrosées comme en Normandie par des fleuves minuscules, plus au moins aiguës, pénétrant plus ou moins vers l'intérieur, ces échancrures gazonnées sont les "valleuses" qui ont indiqué la place des villes, des bourgs côtiers et des stations balnéaires de la Haute-Normandie. Dunes, bancs de galets, falaises, telles sont les trois zones de la côte picarde. 117 illustrations (essentiellement reproduction de cartes postales anciennes). Table des principaux textes rédigés par les auteurs de cette époque : Saint-Quentin-en-Tourmont et Fort-Mahon - Une promenade au nord et autour de la Baie en 1895 Bains et promenades au Crotoy en 1925, Les verrotières du Crotoy - Voyage à Saint-Valery en 1905, Promenade au coeur du vieux Saint-Valery, En passant par la Baie de Somme - Cayeux, station balnéaire -Ault-Onival-Plages en 1895 - Le Bois-de-Cise - Mers-les-Bains - Les plaisirs du bain - Les plages de la Somme.

04/2021

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Histoire internationale

L'Algérie à gauche (1900-1962). Socialistes à l'époque coloniale

Du début du XXe siècle jusqu'à l'indépendance, des générations d'individus ont milité à gauche, au parti socialiste, dans l'Algérie colonisée. Ce livre retrace leur histoire et s'attache à dessiner le portrait des militants dans leur diversité et leur complexité. Car la plupart étaient français, mais il y eut aussi des Algériens parmi eux. Ils militaient pour l'égalisation des conditions de vie entre tous les habitants du pays, pour les droits des travailleurs, mais ne prirent longtemps pas la mesure de ce qu'était la "nuit coloniale" pour ceux qui la subissaient. Ils étaient de toutes les grèves, défilaient dans les rues et se battaient avec la droite européenne, mais ne se joignirent pas aux cortèges qui demandaient l'indépendance pour l'Algérie. C'est cet entre-deux, ni anticolonialiste ni purement colonialiste, que ce livre cherche à restituer, pour une compréhension en profondeur de la société coloniale.

03/2018

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Littérature française

Coups de foudre à la belle époque

"Ah ! c'est pénible pour un coeur aimant de rester muet". Tels sont les mots qu'écrit un jeune Neuchâtelois au retour d'un voyage d'affaires à Orvin par une froide matinée de novembre 1901, brusquement saisi d'amour pour une jeune femme seulement entraperçue, qui mettra cinq mois à répondre à ses avances... et plus d'une année encore à envisager le mariage. Par le biais de lettres conservées aux Archives de la vie ordinaire, Ariane Brunko-Méautis et François Zosso vous invitent à sonder les coeurs de quatre couples au début du siècle dernier. On découvre dans ces correspondances l'importance des convenances sociales, l'emprise de la religion, le poids des familles, la difficulté pour les femmes de conquérir leur indépendance, les doutes et les élans de jeunes gens qui ne sont pas libres de se rencontrer quand ils le désirent. Pour maintenir vivante la flamme qui les consume, il leur reste la plume, l'encrier et le papier à lettres... Ces lettres conservées précieusement par les femmes - seul un des quatre échanges de correspondance comprend les lettres des deux partenaires - nous éclairent sur le quotidien des familles, le travail, les loisirs, les aléas de la vie. Ces tranches de vie dépeignent un monde bourgeois harmonieux, où chacun semble vivre en bonne intelligence avec son prochain, sous la protection de Dieu.

06/2017

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Actualité et médias

La gauche est-elle morale ?

"La question morale est devenue l'un des aspects, et non des moindres, de la question sociale. Pour le pire et le meilleur, on peut même s'attendre à ce que la première s'installe à la place de la seconde. De la même façon que la question sociale prit progressivement, au cours du XIXe siècle, les teintes chatoyantes de la politique, la question morale est en train d'absorber, sous nos yeux, toute la politique, son langage comme son horizon, ses ressorts émotionnels comme son répertoire d'actions collectives. On l'a vue surgir au centre de la dernière campagne présidentielle de 2007 durant laquelle s'affrontèrent d'ailleurs moins deux morales que deux moralismes. Porté tout à la fois par les deux adversaires du second tour, à gauche Ségolène Royal, à droite Nicolas Sarkozy, le discours sur de prétendues "valeurs", où se mêlent dans le plus grand désordre l'égalité, la fraternité, le travail, la famille voire l'économie de marché et le contrôle des frontières, tend à éliminer les controverses d'idées. Faut-il s'en réjouir, faut-il le déplorer ? C'est à quoi s'emploient à répondre les pages qui suivent en s'appuyant sur l'histoire ". Un essai original et musclé, qui éclaire l'actualité par l'histoire dans une langue aussi fluide que rigoureuse.

10/2010

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Littérature française

Souvenirs de la Belle Epoque

Quand Madeleine Yeatman (1873-1955) a rédigé ces pages, elle cherchait à revivre les années heureuses d'une vie privilégiée. Née à Boulogne-sur-Mer où son père dirigeait la Banque Adam fondée par l'arrière-grand-père, elle restitue sa vie de petite fille choyée au sein d'une famille cultivée, décrivant la Côte d'Opale avec tendresse et amusement. Très tôt, elle vit les mois d'hiver à Paris avec ses parents, fréquentant les salons littéraires, artistiques et musicaux de la Belle Epoque. Tandis que sa mère s'intéresse aux peintres admis au Salon, son père visite les galeries présentant les artistes novateurs et invite Renoir à passer un mois chez lui, à Boulogne, pour faire les portraits de ses deux plus jeunes filles, dont le sien (illustration de couverture). Ayant épousé Léon Yeatman, fils d'un journaliste américain exilé à Paris, avocat, fort apprécié dans les salons les plus courus et déjà certain du génie de son ami Marcel Proust, elle rejoint le petit cercle entourant l'écrivain. Celui-ci s'invite volontiers chez eux en voisin, en pleine nuit, pour de longues conversations. Chez Mme de Caillavet, elle se lie avec Anatole France, assiste à la récitation par Anna de Noailles de son Hymne au soleil en présence de Jaurès qui ne dédaignait pas de fréquenter la bonne société. Elle invite Reynaldo Hahn à chanter chez elle ses mélodies, demande à son amie Marie Laurencin de faire le portrait de sa fille Sylvie. Avec drôlerie, d'une plume alerte, lucide et indulgente à la fois, elle brosse des portraits libres, souvent agrémentées d'anecdotes amusantes, des personnalités fréquentées pendant ces brillantes années. Ces souvenirs nous restituent le mode de vie disparu d'une société encore présente aujourd'hui par ses écrits, ses oeuvres, ses pensées et qui n'a pas cessé de faire rêver.

12/2018

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Poésie

Lettres de la belle époque

Le Dr. Souad M. Al-Sabah est une économiste, militante pour les droits des femmes, poétesse et femme de lettres. Née en 1942 au sein de la famille régnante de son pays, elle est, en tant que femme, une pionnière dans de nombreux domaines et consacre son temps et ses talents au service de sa patrie, le Koweït. Si ses essais universitaires sont écrits en anglais, sa poésie, au souffle intarissable, est conçue dans un arabe moderne, dans une verve romantique à la fois familiale et féministe, que ponctuent des intermèdes politiques audacieux. Ses recueils poétiques voyagent à travers le monde.

11/2023

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Ouvrages généraux et thématiqu

La Belle Epoque. Nice - Paris

La Belle Epoque fait rêver mais elle reste méconnue. Il était temps de la sortir de l'ombre et offrir l'histoire étonnante qui, autour de 1900, vit fleurir tant d'innnovations, de créativité, et des femmes et des hommes incroyables. Paris rayonne. Mais une autre "ville lumière" a su tirer son épingle du jeu et s'imposer sur la scène de ce début de siècle : Nice. C'est elle la capitale d'hiver de la Belle Epoque, audacieuse, inventive et, tout comme Paris, un temple dédié aux amoureux. La postface est signée par Jean-Marc Quaranta, maître de conférence en littérature française et création littéraire à l'Université Aix Marseille, avec son texte "Proust : Paris-Nice, une Carte du Tendre de la Belle époque". Notre ouvrage est richement illustré de photos d'archives aussi bien en noir et blanc qu'en couleurs, qui nous offre une large perspective sur cette "belle époque" ! A noter la photo de couverture (le "temple de l'amour" du Parc Chambrun à Nice) réalisé spécialement par le photographe Jean-Paul Fouques."

05/2023

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Sciences historiques

Vivre à Paris de la Restauration à la Belle Epoque

Effectuées de la Restauration à la Belle Epoque, les sept flâneries proposées dans ces pages vous livreront les secrets de plusieurs hauts lieux de la vie parisienne, animés ou désolés : une traversée de Paris en omnibus au lendemain de la révolution de 1830, de la barrière du Trône à la barrière de l'Etoile ; une promenade dans les rues de la Cité bien avant qu'Haussmann ne les mette en pièces et ne travestisse le berceau de Paris en vaisseau amiral de l'administration ; la peinture des très curieux métiers qui hantent la Seine et ses berges en 1868 ; la découverte des Grands Boulevards au temps où le monde entier s'y pressait pour y célébrer leurs fastes et leurs richesses ; une exploration, en 1832, des passages couverts à la recherche des échoppes les plus originales ; un compte rendu nostalgique et enthousiaste de la vie montmartroise, de ses excentriques, de ses bals et de ses artistes, et, enfin, une randonnée mélancolique le long de la Bièvre à Paris, des fortifs au boulevard de l'Hôpital, lorsqu'elle coulait encore, romantique et puante, à ciel ouvert, des tableaux et des esquisses révélant la vraie nature des Parisiens à ces époques. Un atlas en couleurs des vingt arrondissements, travail unique d'un topographe du Second Empire, sera votre guide dans le dédale des rues de l'ancien et du nouveau Paris, au temps où le baron Haussmann donnait le coup de grâce à la capitale encore médiévale pour faire place à la Ville lumière. Plus de 500 photographies et documents, pour beaucoup inédits, illustrent cette nouvelle exploration du Paris disparu, une ville où se côtoyaient les caractères les plus discrets ou les plus extravagants, du bourgeois fêtard au cocher d'omnibus, du provincial grassouillet aux demi-mondaines insatiables, du poète famélique au tailleur pour miséreux des berges de la Seine, une ville encore à échelle humaine !

10/2012

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Littérature Italienne

La vie est si belle quand on croit en elle

Assunta est née dans l'Italie d'avant-guerre. Elle a connu le fascisme, la guerre et la quasi guerre civile qui s'en est suivie. Elle a perdu sa mère très tôt, et a dû jouer un rôle majeur dans sa famille dès 15 ans. Mais elle a aussi fait une rencontre qui a changé sa vie en lui ouvrant des horizons insoupçonnés. Installée en France à la fin des années 1950, elle construira une vie heureuse malgré de nouveaux coups du sort. Au travers du récit vécu d'une femme qui affronte ses difficultés avec un esprit positif et sans jamais faiblir, ce livre propose un exemple de persévérance et de résilience. Pour son premier ouvrage, Céline Loubette s'essaye dans la traduction et l'adaptation de l'histoire de sa grande tante. Née à Nice dans les années 80, elle commence sa carrière en étant secrétaire trilingue à Monaco dans le milieu médical. Sentimentale, empathique et chaleureuse, elle se passionne alors pour la mémoire de nos aînés, y consacre son temps libre et décide de leur rendre hommage.

06/2023

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Romans historiques

La belle époque de Mathilde et Jeanne

Mathilde et Jeanne sont mes grands-mères, nées toutes les deux au début des années 1880. Elles ont vécu leur jeunesse dans les dernières années d'un XIXe siècle républicain, industriel, novateur et triomphant, des années que les historiens nommèrent plus tard " La Belle Epoque ". Inspirée par les portraits qui illustrent la couverture de ce livre, j'ai voulu faire revivre Mathilde Gravez et Jeanne Lamidey, ainsi qu'elles se nommaient toutes les deux, avant de perdre leur prénom de baptême et leur patronyme de naissance, en acceptant de devenir par mariage et par tradition, Mme Eugène Mahaut et Mme Valentin Picard. La belle époque de Mathilde et Jeanne, c'est avant tout une démarche. Une démarche exposée avec une tendresse apaisante dans l'avant-propos, celle de retrouver ses racines et d'éclairer le présent par la lanterne du passé. A travers un récit fluide qui dépeint sans prétention le quotidien de la fin du XIXe dans les campagnes de France, l'écrivain redonne vie à ses grand-mères, à leur jeunesse et surtout à leurs rêves.

08/2020

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Ouvrages généraux

Nations et nationalités au XIXe siècle

L'histoire des nationalités européennes au XIXe siècle demeure un sujet brûlant tant il y est fait référence dans le débat public sur la nation en France, en Italie, en Allemagne ou en Espagne. Pourtant, de nouvelles approches ont profondément renouvelé cet objet d'histoire et secoué les idées reçues. Elles rendent leur place aux anonymes, aux peuples, aux femmes. Elles explorent les dimensions transnationales de phénomènes longtemps contenus à l'intérieur des frontières étatiques. L'EUROPE "NATIONALITAIRE' Les nationalités sous l'Empire Le Congrès de Vienne : au mépris des nationalités ? Des mobilisations transnationales Sociabilités et fêtes patriotiques Réaction et répression NATIONS, NATIONALITES ET REVOLUTIONS 1848 : Printemps des peuples ou des nations ? Les femmes dans les processus nationalitaires Inclusion et exclusion des classes populaires Exils et déportations NATIONS, GUERRES ET EMPIRES COLONIAUX De la guerre civile au pacte national La guerre de 1870-1871 Une pédagogie impériale Crises impériales, crises nationales LA FABRIQUE DU SENTIMENT NATIONAL Les langues nationales Une éducation patriotique Nations et religions Faire la nation en chantant Le patrimoine culturel : "propriété nationale' NATIONALITES ET PHENOMENES D'EXCLUSION Délimiter le corps de la nation Les Etats européens face à l'émigration Nationalisme et antisémitisme Sélectionner ou rejeter les étrangers ? Dépasser la nation ?

03/2023

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Histoire de France

La véritable histoire de la "Belle Epoque"

La "Belle Epoque", qui désigne les quinze premières années du XXe siècle, fait partie de notre héritage culturel. Mais sait-on vraiment ce que recouvre cette notion et les différents usages qu'on en a faits ? Ce livre raconte quand et comment l'expression fut forgée - beaucoup plus tard qu'on ne l'a dit - et retrace les multiples visages d'une période perçue, en France et à l'étranger, comme un moment heureux, emblématique d'un certain art de vivre "à la française". Un instant privilégié d'insouciance et de joie de vivre, de froufrous et de flonflons, d'audaces esthétiques et d'innovations scientifiques. Le Moulin-Rouge voisine avec l'Exposition, Toulouse-Lautrec dialogue avec Marie Curie et la belle Otero, Fantômas inaugure l'écriture automatique. Traquant les représentations de "1900" que nous ont données les mémoires et les souvenirs, la littérature et le cinéma, l'art et l'histoire, Dominique Kalifa lève le voile sur un pan méconnu de notre contemporain, expliquant pourquoi nous avons eu besoin, depuis un siècle, d'inventer et de réinventer sans cesse ce moment pensé comme "fondateur". Car la "Belle Epoque" des années 1930 n'est pas celle qui triomphe dans le cinéma des années 1950 ou celle qui s'exhibe en 1980 dans les collections de cartes postales. C'est tout l'imaginaire et la nostalgie d'un monde perdu qui se découvrent, offrant une lecture originale de ce qu'est vraiment l'histoire : une méditation sur le temps et ses interactions.

01/2017

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Sciences historiques

Les Français de la Belle Epoque

C'est seulement autour de 1940 qu'on parle de la Belle Epoque. Ces quelques années qui précèdent la Première Guerre mondiale ont suscité beaucoup de curiosité, maintes recherches, mais il en a rarement été donné un tableau d'ensemble. Tel est l'objet du présent ouvrage. Il a l'ambition d'embrasser toutes les facettes de ces deux décennies brillantes, remuantes, d'un essor économique remarquable, d'une créativité sans égale, traversées néanmoins de conflits récurrents, violents, parfois meurtriers. Antoine Prost va à la rencontre des Français dans leurs villages, leurs quartiers, leurs échoppes, leurs ateliers... Il interroge leur quotidien, leurs traditions, leurs habitudes alimentaires, leur manière de se vêtir, leur hygiène précaire, leur intimité... Il restitue les passions qui les travaillent et les opposent, sur la place des ouvriers dans la cité, la religion, l'école, la laïcité — en plein conflit entre l'Eglise et l'Etat ; mais aussi sur la mission de l'armée dans la République, alors que la France achève ses conquêtes coloniales, fière d'être redevenue une grande puissance. A la veille d'une guerre que peu voient venir, la France est-elle en mesure de la soutenir ? Cette société divisée entre des élites toujours puissantes et un peuple toujours pluriel d'où commencent à émerger des classes moyennes a pourtant trouvé dans la République son principe d'unité. Tel est le legs méconnu de la Belle Epoque. En la revisitant, ce livre fait comprendre comment le pays a pu traverser sans se défaire quatre années d'épreuves terribles qui allaient le transformer en profondeur.

10/2019

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Sciences historiques

La Belle-Epoque des amours fétichistes

En 1887, Alfred Binet nomme une tendance sexuelle : le fétichisme. Devenue le centre d'explorations nombreuses, cette perversion est, dans cet ouvrage, réinscrite dans son contexte d'émergence grâce à l'analyse de textes littéraires, psychologiques, pornographiques ou psychiatriques qui lui sont consacrés pendant la Belle Epoque.

04/2019

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Romans historiques

Le Maudit de la Belle Epoque

Multimillionnaire, le jeune Max Lebaudy est connu du Tout-Paris de la Belle Epoque pour ses frasques et ses dépenses somptuaires. Ces excentricités lui valent même le surnom mi-affectueux, mi-moqueur de "Petit Sucrier", en référence à son père, richissime propriétaire des sucreries Lebaudy. Mais l'argent lui brûle les doigts. S'il en use pour de bonnes causes, il entretient également une bande d'aigrefins qui vit sans scrupule à ses dépens. La presse mondaine, elle, surveille et commente ses moindres faits et gestes. Elle ne lui accordera aucun répit, aucune excuse. Lorsque Max est appelé sous les drapeaux pour un service militaire de trois ans, il se découvre atteint d'un mal redoutable en cette fin de siècle: la tuberculose. Commence alors, pour le jeune homme, une inexorable descente aux enfers. Catherine Guigon signe le roman vrai, tour à tour drôle et tragique, d'un "gosse de riches" mal aimé de son époque.

06/2013

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Psychologie générale et cliniq

Léonie, enfant de la Belle Époque

Face à des éléments troublants de son passé, Henriette cherche à comprendre pourquoi la personnalité de sa grand-mère Léonie l'obsède tant. A travers des documents authentiques, elle retrace le parcours de cette aïeule qui a traversé le 20e siècle grâce à une volonté inébranlable. Comment Henriette pourra-t-elle affronter ses propres démons et bâtir son avenir en se basant sur cet héritage ?

03/2024

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Divers

La Bande dessinée en France à la Belle Epoque. 1880-1914

De la Belle Epoque, la postérité a retenu les noms de quelques dessinateurs, en particulier Christophe, Steinlen, Caran d'Ache ou Benjamin Rabier. Des personnages dessinés mémorables comme la Famille Fenouillard, Bécassine, les Pieds Nickelés ou l'Espiègle Lili sont nés au tournant du siècle. Mais la production graphique était alors avant tout le fait de dizaines de dessinateurs qui travaillaient pour la presse et n'ont jamais été publiés sous la forme de livres. Cet ouvrage est le fruit du dépouillement méthodique de tous les supports où l'on trouvait de la bande dessinée entre 1880 et 1914 ? : les journaux littéraires, artistiques et satiriques, l'imagerie populaire, les suppléments illustrés de la presse quotidienne, les journaux pour la jeunesse et la famille. A cette époque déjà, à côté des histoires, les plus nombreuses, qui visaient au divertissement, il existait des reportages graphiques, et des usages du médium aux fins de propagande politique. Et la bande dessinée dialoguait avec les arts de son temps. On découvrira aussi dans ces pages des renseignements de première main sur les véritables introducteurs de la bulle dans la bande dessinée française, Auguste Landelle et Emile Tap. Reposant sur une documentation impeccable, abondamment illustré par des documents qui, pour beaucoup, n'avaient pas été vus depuis plus d'un siècle, La Bande dessinée en France à la Belle Epoque est un livre de plaisir en même temps qu'une contribution majeure à l'histoire du neuvième art. Spécialiste de renommée internationale, Thierry Groensteen a été directeur du musée de la bande dessinée d'Angoulême et rédacteur en chef de deux revues spécialisées, Les Cahiers de la bande dessinée et Neuvième Art. Editeur, enseignant, commissaire d'expositions, il est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages parmi lesquels Système de la bande dessinée I et II, Un objet culturel non identifié, La Bande dessinée mode d'emploi, M. Töpffer invente la bande dessinée ou encore La Bande dessinée, son histoire et ses maîtres.

10/2022

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Policiers

Chapeau claque et fins limiers. Enquêtes à la Belle Epoque

Les six textes qui composent ce recueil, romans ou nouvelles, ont tous, chacun à sa manière, posé un jalon dans l'histoire de la fiction policière. L'Américaine Anne K. Green (surnommée "la grand-mère du roman policier") fut la première femme à s'être consacrée exclusivement à la littérature criminelle et Le Crime de la Cinquième Avenue, l'enquête sur le meurtre d'un riche rentier, fut un best-seller aux Etats-Unis en 1878, suscitant même le scandale, car il semblait inconcevable qu'une femme ait pu écrire une telle histoire. La nouvelle de l'Anglaise Catherine L. Pirkis, La Communauté de Redhill, inédite en français, met en scène avec Loveday Brooke la première femme enquêtrice du genre. Fergus Hume, anglais de naissance mais néo-zélandais d'adoption, s'est inspiré de Gaboriau pour écrire Le Mystère d'un hansom cab, qui connut un succès prodigieux et dont l'intrigue, le meurtre mystérieux d'un jeune homme dans un fiacre, se déroule dans les bas-fonds de Melbourne ; Le Mystère de Big Bow d'Israel Zangwill est une des premières énigmes en chambre close et fit l'objet, lors de sa parution en revue en 1891, d'un concours entre les lecteurs ; Le Cercle des distraits de Robert Barr est la plus célèbre, et la plus longue, des nouvelles mettant en scène l'enquêteur français Eugène Valmont, personnage précieux et vantard dont s'est sans doute inspiré Agatha Christie pour Hercule Poirot ; enfin, pour les nouvelles de La partie se joue dans le noir, Ernest Bramah a créé un enquêteur… aveugle.

03/2013

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Littérature française

La faute à Voltaire. Tome 2, La Belle Epoque et Corps Perdus

L'histoire se situe dans un canton de l'extrême Nord-Est du bocage mayennais qui, au début du 20ème siècle, et malgré une forte influence cléricale, se distinguait des autres par son républicanisme. La Belle époque y est celle de la confrontation des croyances, religieuses pour les uns, laïques pour les autres, foi en Dieu d'un côté, foi dans le progrès technique et les lendemains qui chantent de l'autre. Paris, à 200 km de là, attire les jeunes gens rêvant de travaux moins durs que ceux de la terre, ou de carrières dont leur instruction nouvelle leur ouvre les portes. Le bourg, très animé au début du siècle, se vide des plus téméraires lorsque arrive la guerre de 14 qui, dans Corps perdus, remanie des cartes déjà pipées, tuant, mutilant, et faisant peser sur les Baron le mystère des disparitions d'abord, puis d'une réforme incompréhensible, qui s'ajoute à la rancune des gens pour Félix, le père, qui a participé à la fois à l'inventaire de 1906 et à la réquisition d'août 1914.

03/2018

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Sciences historiques

Les en-dehors. Anarchistes individualistes et illégalistes à la belle époque

Ils ont 20 ans en 1910 et se définissent comme des "en-dehors". Refusant de se soumettre à l'ordre social dominant, ils rejettent aussi tout embrigadement dans les organisations syndicales ou politiques. Pour eux, l'émancipation individuelle doit précéder l'émancipation collective. Leur refus des normes bourgeoises, comme des préjugés propres aux classes populaires, les conduit à inventer d'autres relations entre hommes et femmes, entre adultes et enfants, et à développer un art de vivre transgressif. Leur opposition au salariat les conduit à expérimenter la vie en communauté et à inventer d'autres modes de consommation, mais aussi à emprunter la voie de l'illégalisme — dont le périple tragique de la "bande à Bonnot" est la plus célèbre illustration. En révolte contre sa famille, Rirette Maîtrejean, arrivée à Paris à l'âge de 16 ans, devient l'une des figures de ce milieu. Son parcours sert de fil conducteur à ce passionnant récit. A ses côtés, nous découvrons tous les acteurs de cette épopée anarcho-individualiste qui ont expérimenté ce précepte de Libertad : "Ce n'est pas dans cent ans qu'il faut vivre en anarchiste." Exigence que plus d'un paya de sa liberté, et même de sa vie.

05/2019

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Cinéma

Belle époque

1900... Dans le train de nuit qui le ramène d'Italie, Lucien Lachenay, industriel connu mais néanmoins galant homme, sauve, au péril de la sienne, la vie d'Alice Avellano que son mari devenu fou se préparait à étrangler. Tombé éperdument amoureux de la jeune femme, Lucien se heurte à un roc de vertu. Le roc accepte de souper avec lui mais, avec l'intervention inopinée d'un jeune ouvrier anarchiste, ce premier tête à tête tourne au drame. Selon Alphonse, l'avènement de la société sans classes passe obligatoirement par l'élimination physique de tous les patrons. Pourquoi ne pas commencer par Lucien Lachenay ? C'est le point de départ du dernier scénario écrit par François Truffaut en collaboration avec son ami Jean Gruault. C'est aussi, douze ans après la disparition de Truffaut, leur premier feuilleton télévisé - et leur premier roman. Les auteurs nous y promènent, en compagnie de Marcel Proust, Gaston Calmette, Joseph Caillaux, Harry Fragson et quelques jolies femmes, à travers les méandres d'une intrigue qui mêle passion amoureuse, amitié, trahison, jalousie, vengeance aux grandes et petites manœuvres de la politique, de la concurrence commerciale et de l'espionnage industriel - jusqu'au seuil de la Première Guerre mondiale où les conflits individuels vont se résoudre d'eux-mêmes dans la catastrophe générale. La "Belle Epoque" s'achève, c'est le vingtième siècle qui commence.

11/1996

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Histoire de France

Belle Epoque

Le fils d'Alphonse Daudet, la petite-fille de Victor Hugo, le fils du professeur Charcot : Léon, Jeanne et Jean-Baptiste sont tous trois les héritiers des plus grands noms du XIXe siècle, la fleur d'une jeunesse dorée qui a grandi sous les yeux admiratifs, médusés et jaloux de leurs contemporains. Trois vies intimement liées : nés dans les années 1860, ils ont évolué dans le même milieu d'écrivains, de scientifiques et d'admirateurs ; enfants, ils ont joué ensemble, jeunes gens ils se sont aimés. Des trois, Jeanne est la seule qui a vécu avec orgueil, jusqu'au bout, le bonheur de sa condition : être la petite-fille de Victor Hugo, la joie du vieil homme, celle pour qui le poète avait écrit L'Art d'être grand--père. Léon et Jean-Baptiste, eux, se sont inventé un destin propre : Léon vivant mille vies en une, entre littérature, journalisme et politique ; Jean-Baptiste embrassant l'océan, l'exploration des mers et des continents. Parce que leur existence s'est déroulée sous les feux de la rampe, Kate Cambor nous fait entrer, avec ses personnages, dans la chair même de leur époque. Les diners littéraires réunissant Daudet, Haubert, Zola, Tourgueniev et Goncourt, les leçons spectaculaires de Charcot père à la Salpêtrière, le mariage si couru de Léon Daudet et de Jeanne Hugo, le scandale de Panama, l'affaire Dreyfus, les aventures du Pourquoi-Pas ?, le vaisseau de Jean-Baptiste Charcot, sa mort tragique en mer... Fourmillant de personnages et d'arrêts sur image saisissants, le livre de Kate Cambor se dévore comme un film, comme un roman... le roman de la Belle Époque.

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Ouvrages généraux et thématiqu

Belle Epoque

Le fils d'Alphonse Daudet, la petite-fille de Victor Hugo, le fils du professeur Charcot : Léon, Jeanne et Jean-Baptiste sont tous trois les héritiers des plus grands noms du XIXe siècle, la fleur d'une jeunesse dorée qui a grandi sous les yeux admiratifs, médusés et jaloux de leurs contemporains. Trois vies intimement liées : nés dans les années 1860, ils ont évolué dans le même milieu d'écrivains, de scientifiques et d'admirateurs ; enfants, ils ont joué ensemble, jeunes gens ils se sont aimés. Des trois, Jeanne est la seule qui a vécu avec orgueil, jusqu'au bout, le bonheur de sa condition : être la petite-fille de Victor Hugo, la joie du vieil homme, celle pour qui le poète avait écrit L'Art d'être grand--père. Léon et Jean-Baptiste, eux, se sont inventé un destin propre : Léon vivant mille vies en une, entre littérature, journalisme et politique ; Jean-Baptiste embrassant l'océan, l'exploration des mers et des continents. Parce que leur existence s'est déroulée sous les feux de la rampe, Kate Cambor nous fait entrer, avec ses personnages, dans la chair même de leur époque. Les diners littéraires réunissant Daudet, Haubert, Zola, Tourgueniev et Goncourt, les leçons spectaculaires de Charcot père à la Salpêtrière, le mariage si couru de Léon Daudet et de Jeanne Hugo, le scandale de Panama, l'affaire Dreyfus, les aventures du Pourquoi-Pas ?, le vaisseau de Jean-Baptiste Charcot, sa mort tragique en mer... Fourmillant de personnages et d'arrêts sur image saisissants, le livre de Kate Cambor se dévore comme un film, comme un roman... le roman de la Belle Époque.

02/2024