Recherche

Proclus

Extraits

ActuaLitté

Philosophie

Commentaire sur la République. Tome 3

Le Commentaire de Proclus sur la République de Platon ne suit pas le texte platonicien phrase à phrase, comme les Commentaires sur l'Alcibiade ou sur le Timée, mais il offre une succession de dix-sept dissertations dans l'ordre des livrees de la République. Deux d'entres elles sont très étendues : la sixième qui est une défense d'Homère contre Platon et la seizième sur le mythe d'Er, qui est adressée à Marinus, le disciple de Proclus, auteur de la Vita Procli. Cette dernière dissertation, de l'aveu même de son auteur, rapporte et discute plusieurs fois les opinions de Porphyre. Proclus y a retenu et traité en détail deux sujets : l'entrée de l'âme dans le corps et le crime horrible de manger ses propres enfants. La dix-septième dissertation sur les critiques d'Aristote contre la République dans le deuxième livre du Politique, est incomplète. Le traducteur a proposé une division du texte et a donné d'abondantes notes qui forment une sorte de commentaire perpétuel.

01/1970

ActuaLitté

Critique littéraire

Sur le premier Alcibiade de Platon. Tome 2, Edition bilingue français-grec ancien

L'Alcibiade est sans doute l'un des dialogues platoniciens qui a été le plus lu et le plus apprécié dans l'antiquité : à preuve les multiples citations que l'on en trouve un peu partout ou encore le fait exceptionnel que l'on en a conservé deux commentaires néoplatoniciens. C'est que jamais, à la différence des modernes, les anciens n'ont douté de l'authenticité de ce dialogue, dans lequel certains voyaient même, comme Jamblique, un résumé parfait de la philosophie de Platon.

07/1997

ActuaLitté

Critique littéraire

Sur le premier Alcibiade de Platon. Tome 1, Edition bilingue français-grec ancien

L'Alcibiade est sans doute l'un des dialogues platoniciens qui a été le plus lu et le plus apprécié dans l'antiquité : à preuve les multiples citations que l'on en trouve un peu partout ou encore le fait exceptionnel que l'on en a conservé deux commentaires néoplatoniciens. C'est que jamais, à la différence des modernes, les anciens n'ont douté de l'authenticité de ce dialogue, dans lequel certains voyaient même, comme Jamblique, un résumé parfait de la philosophie de Platon.

07/1997

ActuaLitté

Critique littéraire

Théologie platonicienne. Tome 6, Livre VI, Index général, Edition bilingue français-grec ancien

Sixième et dernier volume de la première édition critique et la première traduction française de la Théologie platonicienne de Proclus (410-485). Le projet de Proclus de constituer, au moyen des méthodes scientifiques de la théologie, un corps de doctrines théologiques empruntées aux sources les plus authentiques de la tradition grecque (Platon, Homère, Hésiode, Orphée, les Oracles chaldaïques etc) se termine ainsi par l'étude des dieux hypercosmiques (c'est-à-dire les dieux immédiatement transcendants au monde).

01/1997

ActuaLitté

Collection Budé

Commentaire sur le Parménide de Platon. Tome 7 : Livre VII, Edition bilingue français-grec ancien

Ce volume, septième et dernier, du commentaire de Proclus sur le Parménide de Platon contient le commentaire de la fin de la première hypothèse, dans laquelle Parménide démontre que l'hypothèse de l'existence de l'Un implique un certain nombre de négations, dont la dernière est la négation de l'existence de l'Un elle-même. Chef-d'oeuvre de la métaphysique et de la théologie de l'Antiquité tardive, le commentaire de Proclus, et en particulier la fin de la première hypothèse, démontre la transcendance absolue de l'Un qui ne peut être le sujet d'aucun discours. Toute connaissance du Premier, qu'elle soit sensible ou intellective, cède la place à une sorte d'union mystique qui se réalise dans le silence.

02/2021

ActuaLitté

Philosophie

La philosophie néoplatonicienne de l'éducation. Hypatie, Plotin, Jamblique, Proclus

Qu'enseignaient ces professeurs du IIIe au VIe siècle ? Ce qui est à l'origine de notre civilisation. Hypatie avait eu le courage de la vérité jusqu'au martyre. Dans ses recherches sur la science, sa philosophie, ses cours et ses commentaires de Plotin, elle gardait sa liberté de parole. A Rome, Plotin enseignait une psychologie, et en plus de l'idée platonicienne d'homme ajoutait celle d'individu, le faisant progresser par l'éducation libre vers le Bien. Jamblique lui retourne à Pythagore : dans la sagesse, une vie libre allant vers la vérité. Proclus, commentant Platon, suit l'éducation d'Alcibiade, dans la dialectique socratique, et lui apprend la science nécessaire avant d'envisager l'action politique.

01/2019

ActuaLitté

Philosophie

Philosophie et mathématique chez Proclus. Suivi de Principes philosophiques des mathématiques

L'union du mathématique et du métaphysique a-t-elle encore un sens pour nous, à l'âge moderne de la science ? Un jeune philosophe allemand, alors inconnu, NICOLAÏ HARTMANN, s'était posé la question, au début de ce siècle, dans un texte dense et vigoureux, consacré au Commentaire des Eléments d'Euclide par Proclus, penseur néoplatonicien, l'un des derniers maîtres de l'Ecole d'Athènes. C'est ce texte de Hartmann, devenu classique, mais introuvable aujourd'hui, qui est présenté pour la première fois en français, à l'occasion du soixantième anniversaire de sa publication à Giessen, en 1909. Sur le même sujet, en référence aux mêmes auteurs, une importante recherche de STANISLAS BRETON précède la traduction de Hartmann et renouvelle plusieurs points de philosophie mathématique.

01/1969

ActuaLitté

Autres philosophes

Relire les Eléments de théologie de Proclus. Réceptions, interprétations antiques et modernes

Les Eléments de théologie de Proclus constituent un monument philosophique radicalement singulier tant par son architecture propre que par la façon dont la tradition l'a revisité. Ordonnant, sous une forme géométrique, les principes de la métaphysique néoplatonicienne, ils ont à la fois constitué celle-ci en système et opéré comme le principal relais de sa transmission aux pensées byzantine, arabe et occidentale. Ce sont ces effets d'héritage et d'adaptation que les textes ici réunis visent à évaluer. Du Liber de causis à Hegel en passant par Thomas d'Aquin, Dietrich de Freiberg, Giordano Bruno, les Platoniciens de Cambridge et Leibniz, se reconstitue ainsi une a grande chaîne des "êtres", réarticulée par la chaîne des raisons, et à chaque fois revivifiée par celle de la transmission.

12/2021

ActuaLitté

Philosophie

Socrate néoplatonicien. Une science de l'amour dans le commentaire de Proclus sur le Premier Alcibiade

Dans son commentaire sur le Premier Alcibiade, Proclus (412-485) célèbre la figure de Socrate comme guide vers la connaissance de soi. A travers une interprétation originale du prologue du dialogue, le philosophe néoplatonicien propose un portrait exemplaire de cet " amant divin,, : son art érotique consiste à aborder son aimé au moment opportun et à éveiller en lui le désir de la connaissance. Sa sollicitude est décrite dans les termes d'une imitation de la providence, son daimon est un dieu. Parfaite image du Bien, Socrate est le modèle du maître qui s'est assimilé au divin et peut conduire les âmes moins avancées vers le savoir. L'art érotique implique aussi une connaissance de l'amour (Eros), envisagé dans sa dimension cosmologique et théologique, à partir des Oracles chaldaïques, comme lien universel. Le diadoque de l'Ecole d'Athènes vise bel et bien ici, au Ve siècle après Jésus-Christ, à redonner ses titres de noblesse à l'Eros et à la figure de Socrate. Cette étude propose une analyse inédite de l'érotique et de l'amour, ainsi que du discours socratique entre rhétorique et dialectique, dans le commentaire sur le Premier Alcibiade. Elle fournit aussi des repères solides sur la tradition exégétique du Banquet et du Phèdre dans le néoplatonisme post-plotinien.

09/2020

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Dissertation sur l'existence des génies

Dans cette intelligente dissertation, Jean Lévesque de Burigny passe au crible les croyances et les raisonnements des peuples et des philosophies antiques. Existe-t-il des "intelligences mitoyennes entre les Dieux et les hommes" ? Sont convoqués à la barre, les prophètes (Ezéchiel, Isaïe, Job, Daniel, Michée) et les rois d'Israël (Saül, David, Salomon) ; les poètes (Orphée Homère Hésiode) et les philosophes grecs (Empédocle, Euclide, Platon, Xénocrate, Chrysippe, Démocrite, Plotin et Porphyre, Proclus) ; les docteurs et les théologiens (Tertullien, Théodore, Pierre et Jude, Augustin, Origène, Saint Justin, saint Grégoire le Grand, Saint Hilaire, Méthode et Faust de Riez, saint Epiphane et Théodoret).

03/2021

ActuaLitté

Sociologie

Revue de philologie, de littérature et d'histoire anciennes volume 94-1. Fascicule 1

Sébastien Barbara. - Les phalanges de Socrate (X. , Mem. , I, 3, 11-13) Xénophon (Mem. , I, 3, 11-13) attribue à Socrate une image rapprochant les baisers des beaux garçons des envenimements causés par les araignées dites phalanges (? ??? ? ??? ). Parallèlement, Platon (Smp. , 217e-218b) prête à Alcibiade l'image de la morsure de vipère à propos de l'amour-philosophie. Ces images issues des topoi populaires de la morsure-piqûre de l'amour témoignent d'une tendance des socratiques à développer des comparaisons en rapport avec la sphère médicale et des échanges entre philosophes et médecins dans l'Athènes des Ve-IVe s. Dans le cas des phalanges le témoignage de Xénophon atteste, par sa date haute, une diffusion précoce de savoirs iologiques précis, notamment le lien causal entre symptômes critiques et morsure de la veuve noire méditerranéenne (Latrodectus tredecimguttatus Rossi) qui n'est pourtant pas facile à établir. Pauline Belin. - Le concept de consuetudo dans les traités rhétoriques de Cicéron Cet article se propose d'explorer les implications du terme consuetudo dans les traités rhétoriques cicéroniens où le terme est utilisé : De inuentione, 84-83 av. J. -C. , De oratore, 55 av. J. -C. , Brutus, 46 av. J. -C. , Orator, 46 av. J-C. , et les Partitiones oratoriae, 46 av. J. -C. Cette étude du terme de consuetudo entend retracer les origines du concept linguistique de consuetudo, formulé par Cicéron et repris par Quintilien dans l'élaboration de son Institution oratoire, et précisera les liens entre le sens général du terme et l'acception proprement linguistique qu'il acquiert, tout en éclaircissant les enjeux de ces différentes acceptions. Jaime Curbera. - Les noms de la mandragore selon Dioscoride Cet article traite des six noms de mandragores transmis dans le De materia medica de Dioscoride (? ??? ? ??? ? , ??? ? ??? ? ? , ??? ? ??? / ??? ? ??? , ??? ? ?? , ??? ? ??? ? ?? , ??? ? ??? ? ??? ), ainsi que des quinze synonymes donnés dans les manuscrits alphabétiques de Dioscoride. L'article met l'accent sur l'aspect lexical (étymologie, brachylogie, emprunts), mais il traite inévitablement d'autres questions, comme les prières des herboristes, et il propose de nouvelles lectures pour les noms corrompus (? ??? ? ? , ??? ? ??? , ??? ? ??? ? ?? , ??? ? ??? ). Une dernière annexe explique un curieux nom de la plante en grec moderne (? ??? ? ??? ). Concepción Fernández Martínez. - Rythmes métriques accidentels ou locutions idiomatiques dans des inscriptions gauloises considérées comme carmina (CIL, XIII, 1983, 1972, 2073, 2216, 1849) L'article analyse les possibles formes métriques d'une série d'inscriptions latines considérées comme métriques, afin de décider de leur inclusion ou de leur exclusion du corpus des Carmina Latina epigraphica des Gaules. En outre, l'article propose une édition critique et un commentaire philologique de ces inscriptions. Jorge Martínez-Pinna. - Le nom de Servius Tullius Cet article traite du nom de Seruius Tullius, roi de Rome. Un lien avec le terme latin seruus, ainsi qu'une origine étrusque semblent peu admissibles. Au contraire, l'analyse de ce nom révèle une origine latine du personnage et son appartenance à un niveau social élevé. Jean-Louis Perpillou. - Anges et démons Dans ce texte posthume, qui fait suite à "Pouvoirs d'un chiffre" , paru dans ??? ? ??? ? ??? ? ? . Mélanges offerts à Charles de Lamberterie (Louvain, Peeters, 2020, p. 637-650), Jean-Louis Perpillou examine trois nouvelles séries d'exemples de la formule "3 fois 9" : les inscriptions d'Asie Mineure impliquant le dieu Mèn, un rite agraire lituanien et son correspondant grec (Hérodote VIII, 137), ainsi que des bylines russes qui relatent des pratiques magiques adressées à des démons ou des (arch)anges. La valeur non comptable de cette formule, très probablement héritée, s'y trouve confirmée. Gerd Van Riel, Victor Gysembergh. - L'Athéna de Saïs dans l'In Timaeum de Proclus Dans sa discussion du mythe de l'Atlantide, raconté par un prêtre de Saïs dans le Timée de Platon, Proclus se tourne vers la relation entre la déesse Athéna et la cité de Saïs en Egypte septentrionale. L'une des connexions astrologiques mentionnées par Proclus est qu'Athéna était un des astres arctiques. Dans ce contexte, le texte reçu du Commentaire sur le Timée de Proclus fait référence à certains qui lient Athéna à "la lune qui est là-bas" . Dans cet article nous analysons les diverses explications et émendations du texte. Nous examinons leur valeur par rapport aux spéculations astronomiques des Egyptiens et des Grecs, mettant à profit de récentes découvertes sur la transmission textuelle du commentaire de Proclus. A partir de cet examen, nous proposons de corriger le texte transmis. Inés Warburg. - De Lerina insula : tradición manuscrita, textos y edición El poema De Lerina insula, atribuido a Dinamio de Marsella (? 595 c.), celebra en dísticos elegíacos la fundación cristiana de San Honorato mediante una serie de tópicos tradicionales sobre la isla "santa" y sus habitantes. Dos códices de Isidoro de Sevilla (ms. Klosterneuburg 723 del siglo XII y ms. Göttweig 64 (78) del siglo XIII) incluyen la colección de inscripciones romanas conocida como Sylloge Turonensis ; en el apéndice de esta síloge se conserva el poema - no epigráfico y no romano - de Dinamio. Esta contribución propone una edición crítica del poema a partir de ambos testimonios, ya que las dos ediciones del siglo XIX se basan alternativamente en copias de uno de los dos manuscritos : la primera edición de 1888, en una copia de Klosterneuburg 723 y la segunda edición de 1897, en una copia de Göttweig 64. Los testimonios derivan de un ascendiente en común, pero ambos textos son independientes y complementarios.

02/2022

ActuaLitté

Philosophie

Tempus quaerendi. Nouvelles expériences philologiques dans le domaine de la pensée de l'Antiquité tardive, Textes en français et anglais

"Tempus quaerendi. Nouvelles expériences philologiques dans le domaine de la pensée de l'Antiquité tardive", se propose d'exposer les enjeux du travail philologique le plus récent sur la production philosophique de l'époque impériale. La première section se décline en quatre articles sur les problèmes d'édition de textes transmis dans leur intégralité ; suit une deuxième section où trouvent place deux essais consacrés aux recueils de fragments ; les études de la troisième et de la quatrième discutent certains problèmes philologiques relatifs à Plotin et Proclus ; enfin, la cinquième et dernière section propose un regard inédit sur Michel Psellos lecteur de cette tradition philosophique. Si ces travaux ne couvrent qu'une partie des questions qu'il aurait fallu aborder, ils soulignent toutefois la centralité de la méthode philologique dans toute approche des textes des philosophes de l'Antiquité tardive.

12/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

Anthologie de la littérature grecque. De Troie à Byzance VIIIe sicèle avant J.-C. -XVe siècle après J.-C.

Ce recueil s'ouvre sur la guerre de Troie dépeinte par Homère (VIIIe siècle av. J.-C.) et se referme sur la chute de l'empire byzantin (XVe siècle ap. J.-C.) déplorée par ses poètes en exil. Le volume lève donc le voile sur un monde grec en perpétuelle révolution (des guerres du Péloponnèse à la christianisation, en passant par les conquêtes d'Alexandre le Grand et l'annexion romaine) qui produisit une littérature multiforme nourrie par des réflexions philosophiques (de Platon à Proclus, son lointain successeur qui batailla contre le christianisme), la théogonie d'Hésiode ou les prouesses lyriques de Sappho. Les auteurs convoqués ne sont donc pas réunis dans une chaleureuse unanimité : l'anthologie expose, au contraire, les débats voire les combats que se livrèrent les auteurs (Aristophane raillant la misogynie d'Euripide, les attaques antichrétienne d'un Zosime...). La langue grecque apparait ainsi comme un champ de bataille façonné par des soldats du verbe.

10/2020

ActuaLitté

Philosophie

ESSAI D'UNE HISTOIRE RAISONNEE DE LA PHILOSOPHIE PAIENNE. Tome 2, Platon, Aristote

En proposant une histoire de la philosophie pré-chrétienne, de Thalès aux Néo-platoniciens, Kojève développe en fait une réflexion sur la philosophie elle-même, et il jette les bases d'une reconstruction générale et systématique des discours philosophiques. Il affirme de manière provocatrice, d'une part que la philosophie, en tant que discours systématique, s'est achevée avec le Système du Savoir de Hegel, d'autre part qu'il est donc possible de présenter logiquement un développement cohérent (du point de vue historique également) de tous les discours philosophiques décisifs. Il faut donc d'abord les présenter en fonction de la place logique qu'ils occupent : Thalès, Parménide, Héraclite, Socrate, Platon, Aristote, les Sceptiques, les Stoïciens, Plotin et Proclus. Kojève entend donc reconstituer un système, ce qui implique la tâche considérable d'analyser la naissance de la philosophie et ses premiers développements - dans le détail conceptuel de leurs démarches et de leurs discussions - tout en ne cessant d'analyser la singularité du discours philosophique. L'axe général de cette histoire systématique obéit à un moteur essentiel : la tension entre le Concept et le Temps, présente dès l'origine du discours philosophique dont le but est de " résoudre " cette tension dans un système. Cette histoire philosophique de la philosophie est, au XXe siècle, unique en son genre.

09/1997

ActuaLitté

Autres philosophes

Le commentaire d'Asclépius aux livres de la Métaphysique d'Aristote. Textes choisis et commentaires

Les onze contributions de ce volume proposent une sélection de textes, traduits et commentés, tirés du commentaire d'Asclépius de Tralles aux quatre premiers livres de la Métaphysique. L'ouvrage offre un parcours qui part de l'enquête sur les principes, en passant par l'étude des apories, pour aboutir au livre ? , qui se présente comme la résolution de ces apories. Ce commentaire, qu'Asclépius a rédigé à partir du cours de son maître Ammonius, n'a encore jamais été traduit en français. Il constitue un précieux témoignage de l'exégèse néoplatonicienne de la Métaphysique, dans la mesure où il est le seul commentaire néoplatonicien à offrir une exégèse des livres ? , ? , ? et ? . Les études réunies ici offrent une nouvelle perspective sur les rapports entre Ammonius et son maître Proclus, concernant des thèmes fondamentaux du néoplatonisme comme la doctrine des Formes, le statut des universaux ou encore la causalité de l'intellect divin. Elles permettent d'apprécier également dans quelle mesure les critiques d'Aristote ont été reçues, à travers les exégèses d'Alexandre, dans le néoplatonisme tardif. Il apparaît ainsi que, loin de servir uniquement à l'explication lexicale des propos d'Aristote, le texte d'Alexandre est repris par Asclépius pour être mis au service du projet concordiste d'harmonisation des doctrines de Platon et d'Aristote.

03/2023

ActuaLitté

Collection Budé

Sur les états de cause. Edition bilingue français-grec ancien

Les deux textes mis à la disposition du public dans cette édition critique, accompagnée d'une traduction et de notes, nous ont été transmis sous le nom de Syrianus. Ils sont contemporains du philosophe et commentateur néoplatonicien Syrianus d'Alexandrie (? 437), et très probablement de lui. Ce Syrianus, maître notamment de Proclus, pratiquait dans son enseignement le commentaire de textes anciens. On connaît de lui des commentaires sur Aristote, Platon, Homère, et donc, peut-on croire, d'Hermogène (sur les état de cause et le style), ce qui met ce rhéteur en très bonne compagnie, et ce qui constitue un témoignage de plus de l'intérêt porté à la rhétorique par les philosophes de ce temps. Sur la question des états de cause, on a de lui les deux ouvrages édités ici, un commentaire et un traité, dans cet ordre. Le commentaire est fait de scolies, qui reprennent et expliquent pas à pas le texte d'Hermogène. Ces scolies continuent et enrichissent la doctrine de nombreux commentateurs devanciers. Plus tard, sur la base de ce travail, Syrianus a choisi d'exposer ce sujet sous la forme d'un traité à part entière, remarquable notamment par ses définitions rigoureuses des quatorze, et non plus treize, états de cause. C'est une synthèse des progrès de la doctrine à cette époque.

06/2021

ActuaLitté

Philosophie

ESSAI D'UNE HISTOIRE RAISONNEE DE LA PHILOSOPHIE PAIENNE. Tome 3, La philosophie Hellénistique, Les néo-platoniciens

En proposant une histoire de la philosophie pré-chrétienne, de Thalès aux néo-platoniciens, Kojève développe en fait une réflexion sur la philosophie elle-même, et il jette les bases d'une reconstruction générale et systématique des discours philosophiques. Il affirme de manière provocatrice, d'une part que la philosophie, en tant que discours systématique, s'est achevée avec le Système du Savoir de Hegel, d'autre part qu'il est donc possible de représenter logiquement un développement cohérent (du point de vue historique également) de tous les discours philosophiques décisifs. Il faut donc d'abord les présenter en fonction de la place logique qu'ils occupent Thalès, Parménide, Héraclite, Socrate, Platon, Aristote, les Sceptiques, les Stoïciens, Plotin et Proclus. Kojève entend donc reconstituer un système, ce qui implique la tâche considérable d'analyser la naissance de la philosophie et ses premiers développements - dans le détail conceptuel de leurs démarches et de leurs discussions - tout en ne cessant d'analyser la singularité du discours philosophique. L'axe général de cette histoire systématique obéit à un moteur essentiel: la tension entre le Concept et le Temps, présente dès l'origine du discours philosophique dont le but est de "résoudre" cette tension dans un système. Cette histoire philosophique de la philosophie est, au XXè siècle, unique en son genre.

09/1997

ActuaLitté

Philosophie

ESSAI D'UNE HISTOIRE RAISONNEE DE LA PHILOSOPHIE PAIENNE. Tome 1, Les présocratiques

En proposant une histoire de la philosophie pré-chrétienne, de Thalès aux Néo-platoniciens, Kojève développe en fait une réflexion sur la philosophie elle-même, et il jette les bases d'une reconstruction générale et systématique des discours philosophiques. Il affirme de manière provocatrice, d'une part que la philosophie, en tant que discours systématique, s'est achevée avec le Système du Savoir de Hegel, d'autre part qu'il est donc possible de présenter logiquement un développement cohérent (du point de vue historique également) de tous les discours philosophiques décisifs. Il faut donc d'abord les présenter en fonction de la place logique qu'ils occupent : Thalès, Parménide, Héraclite, Socrate, Platon, Aristote, les Sceptiques, les Stoïciens, Plotin et Proclus. Kojève entend donc reconstituer un système, ce qui implique la tâche considérable d'analyser la naissance de la philosophie et ses premiers développements - dans le détail conceptuel de leurs démarches et de leurs discussions - tout en ne cessant d'analyser la singularité du discours philosophique. L'axe général de cette histoire systématique obéit à un moteur essentiel : la tension entre le Concept et le Temps, présente dès l'origine du discours philosophique dont le but est de " résoudre " cette tension dans un système. Cette histoire philosophique de la philosophie est, au XXe siècle, unique en son genre.

09/1997

ActuaLitté

Logique

Les logiques absurdes. De la dialectique néoplatonicienne aux logiques non classiques

Parce que la logique de l'être est efficace mais limitée, cet ouvrage cherche à y opposer une dialectique du néant où, à rebours de toute ontologie et par-delà la métaphysique, c'est l'hénologie néoplatonicienne qui permet d'envisager une métamathématique originale. A partir des logiques non-standard contemporaines, c'est la rigueur démonstrative de positions souvent jugées irrationnelles ou mystiques qui sont ainsi mises en évidence. Grâce à la logique intuitionniste, l'idée d'une négation intensive rend possible de penser un néant suressentiel qui ne se réduit plus à une simple privation d'être. Les contradictions et les paradoxes qui en résultent sont ensuite étudiés à la lumière des logiques paraconsistantes. Néanmoins, pour qu'un intuitionnisme dialethéiste devienne envisageable, c'est le principe d'identité lui-même qui est principalement questionné. Pour ce faire, l'étude du tétralemme indien et son apparition dans les textes de Proclos rend manifeste l'apport décisif sur ces questions des logiques de la Vacuité sur lesquelles débouche l'ensemble des analyses.

06/2023

ActuaLitté

Critique littéraire

Commentaire du Parménide de Platon. Tome 2, Edition bilingue français-grec ancien

De l'avis d'un connaisseur aussi averti que J Trouillard, le néoplatonisme est né du jour que les platoniciens se mirent à chercher dans le Parménide le secret de la philosophie de Platon : de dialogue logique, le Parménide devenait la source même de la métaphysique néoplatonicienne. Au lieu de lire dans ce texte des spéculations abstraites, les néoplatoniciens y découvriront une déduction impeccable de la totalité du monde, tant des mondes divins que des êtres intermédiaires ou même des formes matérialisées. Les bases de cette interprétation, qui régnera jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, sont jetées dès le IIIe siècle par Plotin, Porphyre ou Jamblique, mais il faudra attendre le Ve siècle pour que cette intuition trouve sa pleine expression dans le Commentaire de Proclus. Ce dernier sera, à son tour, soumis à une critique impitoyable de la part de Damascius (vers 460-530 de notre ère) dans son Commentaire sur le Parménide de Platon. Ce monument suprême de la philosophie grecque reçoit aujourd'hui, pour la première fois, une édition digne de son importance, où l'acribie philologique se conjugue avec la pénétration philosophique. On trouvera, en particulier dans la préface une histoire sommaire de l'interprétation du Parménide dans le néoplatonisme, qui montre bien l'importance de ce texte. Le premier volume ne couvre qu'environ la moitié de la deuxième hypothèse. Le Commentaire sera publié en quatre volumes.

01/1997

ActuaLitté

Critique littéraire

Commentaire du Parménide de Platon. Tome 1, Edition bilingue français-grec ancien

De l'avis d'un connaisseur aussi averti que J Trouillard, le néoplatonisme est né du jour que les platoniciens se mirent à chercher dans le Parménide le secret de la philosophie de Platon : de dialogue logique, le Parménide devenait la source même de la métaphysique néoplatonicienne. Au lieu de lire dans ce texte des spéculations abstraites, les néoplatoniciens y découvriront une déduction impeccable de la totalité du monde, tant des mondes divins que des êtres intermédiaires ou même des formes matérialisées. Les bases de cette interprétation, qui régnera jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, sont jetées dès le IIIe siècle par Plotin, Porphyre ou Jamblique, mais il faudra attendre le Ve siècle pour que cette intuition trouve sa pleine expression dans le Commentaire de Proclus. Ce dernier sera, à son tour, soumis à une critique impitoyable de la part de Damascius (vers 460-530 de notre ère) dans son Commentaire sur le Parménide de Platon. Ce monument suprême de la philosophie grecque reçoit aujourd'hui, pour la première fois, une édition digne de son importance, où l'acribie philologique se conjugue avec la pénétration philosophique. On trouvera, en particulier dans la préface une histoire sommaire de l'interprétation du Parménide dans le néoplatonisme, qui montre bien l'importance de ce texte. Le premier volume ne couvre qu'environ la moitié de la deuxième hypothèse. Le Commentaire sera publié en quatre volumes.

01/1997

ActuaLitté

Philosophie

Le mal. Homme coupable, homme souffrant

Qu'est-ce que le mal ? Question sans objet, déclare Nietzsche en tentant d'établir la pensée " par-delà bien et mal ". Et pourtant : de Platon à Hegel, d'Aristote à Augustin et à saint Thomas, de Proclus à Kierkegaard en passant par Bayle, Leibniz, Kant ou Schelling - sans oublier, plus près de nous, Nabert, Jonas, Ricoeur ou Arendt -, rares sont les penseurs qui ne l'ont pas prise au sérieux. Ce livre montre comment elle a été élaborée par une tradition théologique et philosophique vieille de près de trois mille ans, puis reprise et transformée par l'expérience individuelle et par les grands cataclysmes de notre siècle. Il se compose de deux parties correspondant aux deux formes principales du mal humain : la faute et la souffrance. L'une cherche les causes et les raisons de la volonté mauvaise ; l'autre décrit l'impasse vitale où prennent source la révolte et le sentiment de l'injustifiable. Chacune part de l'examen d'une situation spéculative qui fait ensuite l'objet d'une critique fondée à la fois sur une lecture attentive des grands textes et sur la confrontation avec les faits. Cette critique entraîne la contestation du privilège traditionnel du mal moral et le recentrement de la réflexion sur le mal physique, c'est-à-dire sur la souffrance. Elle montre en outre que le mal est moins ce sur quoi l'on glose, que ce contre quoi l'on lutte. La philosophie en quête d'une réponse à la question que celui-ci nous pose devra donc s'ouvrir à ce qui n'est pas elle : la création, l'action, la parole, la foi.

05/2000

ActuaLitté

Critique littéraire

Discours. Tome 2, Discours II-X, Edition bilingue français-grec ancien

Discours II : Réponse à ceux qui l'avaient appelé arrogant. Ecrit en 380 ou 381 après J-C, c'est un manifeste du parti païen prononcé au cours l'une séance publique, dans la salle de son école au bouleuterion et devant un auditoire assez large. L'intérêt de ce texte est de nous donner l'expression officielle de la pensée politique de Libanios à la fin d'une période de sa vie, Discours III : A ses élèves sur le discours Composé dans sa vieillesse après l'émeute de 387, il tient d'un genre oratoire connu, la réprimande Libanios a décidé un jour de supprimer le discours de clôture des cours de l'année, les étudiants se sont plaints et ils le réclament comme un dû. Discours IV : Pour montrer qu'il ne radote pas, ce discours est dirigé contre un consulaire de Syrie nommé Eutropios. Discours V : Artémis hymne en prose à la déesse. Discours VI, VII, VIII : Trois dissertations morales ; de l'instabilité, la richesse mal acquise est un malheur plus grand que la pauvreté, de la pauvreté. Discours X : Sur le Plèthre dirigé contre Proclos, jeune comes Orientis en 383 et 384, coupable aux yeux du sophiste d'avoir voulu agrandir le Pléthrion d'Antioche, un des lieux essentiels des jeux Olympiques.

01/1988

ActuaLitté

Critique littéraire

Hymnes orphiques

Le recueil des Hymnes orphiques, livre de prières du IIIe siècle de notre ère, nous donne à travers ses quatre-vingt-huit textes un accès direct, et unique, à la fois à des conceptions religieuses complexes et originales et aux préoccupations quotidiennes d'un petit groupe de fidèles se réclamant de l'orphisme dans la région de Pergame en Asie Mineure. Bien que transmis intégralement, et non en miettes comme l'essentiel du corpus dit orphique, il n'a guère retenu l'attention ni des philosophes ni des historiens de la religion ni des spécialistes de poésie. Trop peu orphiques pour les uns, trop peu poétiques pour les autres, ces incantations ont pourtant révélé peu à peu, depuis environ vingt-cinq ans, les secrets de leur architecture mais les deux grands savants francophones, Jean Rudhardt puis Francis Vian, qui avaient (séparément) conçu le projet de les éditer, n'ont pu le mener à bien. De ce recueil méconnu la Collection des Universités de France offre donc la première édition scientifique française qui a bénéficié des ultimes réflexions de F. Vian - il avait confié à Marie-Christine Fayant des notes et brouillons rassemblés en vue de l'édition - et des relectures conjointes de Pierre Chuvin, disciple de longue date de F. Vian. Ce volume vient enrichir notre connaissance de la poésie hymnique des Anciens : les Hymnes orphiques nous ont été transmis dans les mêmes manuscrits que les Hymnes homériques, les Hymnes de Callimaque et ceux de Proclus, mais ils manifestent une grande originalité par rapport à ceux-ci, nous faisant goûter, derrière leur formalisme de surface, la saveur d'une piété au ras de la vie, de la naissance à la mort. Prières ferventes ou moments d'exaltation dionysiaque, dans ces litanies passe le souffle des grands courants de pensée de l'époque. Leur publication veut permettre une plus juste appréciation de leur valeur et fournir à tous ceux qu'intéresse la religiosité de l'Antiquité tardive les clés, linguistiques et conceptuelles, nécessaires pour entrer dans ce monde où s'est forgée une partie du nôtre. Marie-Christine Fayant et Pierre Chuvin ont contribué à l'édition en 18 volumes des Dionysiaques de Nonnos de Panopolis (Collection des Universités de France) ; ils ont traduit et commenté la Description de Sainte-Sophie par Paul le Silentiaire (Die 1997 ; nouvelle édition en préparation aux Belles Lettres). Pierre Chuvin est notamment l'auteur de Chronique des derniers païens (Belles Lettres / Fayard 1990 ; dernière éd. revue et augmentée, 2009).

11/2014

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoire Auguste. Tome 4, 3e partie, Vies des trente tyrans et de Claude, Edition bilingue français-latin

Ce volume comble une solution de continuité entre plusieurs volumes d'ores et déjà parus de la série Histoire Auguste dans la "Collection des Universités de France" : IV 2, Vies des deux Valériens et des deux Galliens (O Desbordes-St. Ratti, 2000) ; V 1, Vies d'Aurélien et de Tacite (F Paschoud, 1996) ; V 2, Vies de Probus, Firmus, Saturnin, Proculus et Bonose, Carus, Numérien et Carin (F Paschoud, 2001). Les Trente Tyrans constituent une biographie sui genris dans l'Histoire Auguste de fait qu'elle regroupe en fait trente-deux (trente hommes et deux femmes), et non pas seulement trente petites biographies, les plus brèves ne dépassant pas quelques lignes, la plus longue, celle de la reine Zénobie comptant plusieurs pages. L'idée dominante de ce petit recueil est que l'abjection de l'empereur Gallien a été telle qu'elle a suscité partout dans l'Empire l'apparition d'usurpateurs (c'est le sens de tyrannus en latin dès la seconde moitié du 4e s) qui se sont substitués avec des succès divers à un prince indigne et inefficace. Le chiffre "trente" est sans doute calqué sur les trente tyrans d'Athènes, un parallèle assez malheureux : il n'y a rien de commun entre des usurpateurs apparus aux quatre coins de l'Empire romain dans une période de plusieurs années et le groupe dictatorial de trente individus chargés des purges à Athènes durant un bref laps à la fin de la guerre du Péloponnèse. Le pseudo-auteur, "Trebellius Poollio", peine du reste à atteindre le nombre de trente-deux et en est réduit à inventer plusieurs personnages, à transformer en usurpateurs des individus qui ne se sont pas emparés du pouvoir suprême, et à situer sous Valérien et Gallien des usurpateurs surgis sous d'autres règnes. La Vie de Claude, aussi attribuée à "Trebellius Pollio", est fort médiocre. Elle escamote une partie des campagnes menées par ce valeureux guerrier et narre avec beaucoup de confusion certaines autres. Il s'agit surtout d'un panégyrique de ce prince, prétendu ancêtre de la dynastie constantinienne. Ce motif de propagande apparu en 310 quand Constantin se dégage du système tétrarchique ne peut pas jouer un rôle dans un texte dont l'auteur prétend écrire avant mai 305, ce qui est le cas pour "Pollio". On tient donc ici la preuve principale du brouillage chronologique qui domine l'ensemble de l'Histoire Auguste. Le dernier tiers du texte est occupé par de faux documents, essentiellement des listes de dotations prétendument attribuées à Claude avant son accession à l'Empire, qui réunissent un grand nombre objets hétéroclites, parfois avec des sous-entendus ou égrillards, ou moqueurs envers le christianisme.

10/2011