Recherche

Pravda de babouchka, de Staline à Tchernobyl

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

Pravda de babouchka, de Staline à Tchernobyl

D'abord victimes des grandes purges de Staline au début des années trente, puis du bolchevisme, Yanina et sa famille ont ensuite subi la Seconde Guerre mondiale. Cette chronique s'achève peu après l'explosion d'un réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl, le 26 avril 1986, alors que l'horizon de la perestroïka offrait un peu d'espoir... En devenant la plume de cette babouchka, Jean Dherbey nous propose une saga ukrainienne issue de témoignages familiaux à peine romancés. Il nous dévoile l'âme d'un peuple soumis à la dictature qui engendre révolte et résistance, mais aussi allégeance, mensonge et trahison. Berceau de la civilisation slave orientale, l'Ukraine, qui a toujours connu des mouvements géopolitiques, partage une longue histoire avec la Russie. Pris dans l'étau de la folie de ses dirigeants, son peuple a enduré tour à tour les invasions, les kolkhozes, l'Holodomor et l'Holocauste, les guerres, les goulags, et les technologies mal maîtrisées.

11/2014

ActuaLitté

Cinéma

Babouchka

"Faisons un livre ! Oui, faisons un livre. Pour raconter ce que nous sommes vraiment : des comédiennes et des femmes. Des femmes à qui il est arrivé tout ce qui arrive aux autres et même un peu plus. Des comédiennes avec une carrière riche et longue, plus longue que la moyenne. Un livre pour dire l'amour de nos parents, la présence de notre mère et l'image de notre père. Un livre qui parle de quatre petites filles, deux brunes et deux blondes qui vivaient heureuses, rue d'Alsace, à Clichy, et eurent beaucoup d'enfants. Alors, nous nous sommes racontées à bâtons rompus devant un magnétophone. Parfois, nous avons dû nous interrompre parce que c'était trop dur, le chagrin et les larmes nous étouffaient. Il fallait attendre : certaines blessures que nous avions crues cicatrisées se rouvraient. Le titre nous a paru s'imposer de lui-même : Babouchka ! C'est maman, babouchka pour ses petits-enfants, et bientôt nous-mêmes pour les enfants de ceux-ci. Mais nous aurions pu l'intituler Matriochki, du nom de ces poupées russes en bois qui se ressemblent comme des soeurs et s'emboîtent les unes dans les autres, les unes libèrent les autres ou les emprisonnent. Illusions qui vont et viennent, pages tournées, amours et plaisirs renouvelés, chagrins oubliés ou inconsolés... Comment notre vie ne leur ressemblerait-elle pas ? "

03/1996

ActuaLitté

Livres 3 ans et +

Babouchka

Une nuit d'hiver, Babouchka reçoit la visite de trois étrangers : ils lui proposent de partir avec eux à la recherche d'un Prince qui vient de naître. La vieille femme refuse. Mais le lendemain, avec son chien, son chat et un sac rempli de petits cadeaux, elle se met finalement en route...

03/2019

ActuaLitté

Insectes

Créatures de Tchernobyl

Le destin de Cornelia Hesse-Honegger : une artiste témoignant des blessures invisibles des insectes irradiés

02/2022

ActuaLitté

Historique

Tchernobyl

Oradour-sur Glane... Auschwitz... Hiroshima... Tchernobyl... New York, 11 septembre 2001... Pascal Croci propose de relier les grands événements qui ont bouleversé le monde afin de mieux saisir "l'âme humaine". D'un sujet a priori très difficile, il réalise une oeuvre graphique sans concession d'où le lecteur sortira "sonné". Par la multiplication des points de vue, l'auteur dresse un tableau abstrait et sensible, à la fois envoûtant et dérangeant de l'humain. Un album-choc.

01/2023

ActuaLitté

Romans, témoignages & Co

Tchernobyl

Ayant découvert un journal intime russe datant de 25 ans, Natalia, Fanny et Mouss se lancent dans une enquête sur l'accident nucléaire de Tchernobyl... Les pages du journal, traduites et mises en ligne sur leur blog, ne vont pas tarder à susciter de violentes réactions...

08/2022

ActuaLitté

BD tout public

Un printemps à Tchernobyl

26 avril 1986. À Tchernobyl, le coeur du réacteur de la centrale nucléaire commence à fondre. Un nuage chargé de radionucléides parcourt des milliers de kilomètres. Sans que personne ne le sache… et ne s’en protège. C’est la plus grande catastrophe nucléaire du XXe siècle. Qui fera des dizaines de milliers de victimes. À cette époque, Emmanuel Lepage a 19 ans. Il regarde et écoute, incrédule, les informations à la télévision. 22 ans plus tard, en avril 2008, il se rend à Tchernobyl pour rendre compte, par le texte et le dessin, de la vie des survivants et de leurs enfants sur des terres hautement contaminées. Quand il décide de partir là-bas, à la demande de l’association les Dessin’acteurs, Emmanuel a le sentiment de défier la mort. Quand il se retrouve dans le train qui le mène en Ukraine, où est située l’ancienne centrale, une question taraude son esprit : que suis-je venir faire ici ?

10/2012

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le cycliste de Tchernobyl

Un vieil homme hagard, entouré de sacs remplis de vêtements, est abandonné dans un self-service sur les Champs-Élysées. « Ne les laissez pas me tuer », c'est tout ce qu'il sait dire. Pripiat, ville fantôme, à trois kilomètres de la centrale de Tchernobyl : dans les rues désertes, entre la grande roue neuve et les autos tamponneuses abandonnées, pas âme qui vive. Sauf les samosiol, ceux qui sont revenus dans la zone interdite. Laurenti Bakhtiarov chante Demis Roussos devant la salle vide du ciné-théâtre Prometheus, deux Américains givrés testent les effets de la radioactivité sur leur corps. Au cour d'une apocalypse permanente, Vassia, l'homme à vélo, croit encore à la possibilité d'une communauté humaine. Ce roman magistral est librement inspiré de la vie de Vassili Nesterenko, physicien spécialiste du nucléaire, devenu l'homme à abattre pour le KGB pour avoir tenté de contrer la désinformation systématique autour de Tchernobyl. Des paysages hallucinés aux aberrations du système soviétique, Sebastián signe un texte d'une force rare, à la fois glaçant et étrangement beau, hymne à la résistance dans un monde dévasté.

09/2013

ActuaLitté

Littérature française

Les loups de Tchernobyl

Bannie de son clan, contrainte à l'exil, Fancy, la louve grise, fuit la zone d'exclusion de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Guidée par un instinct énigmatique, elle se lance dans une épopée qui la mène aux confins des steppes russes, là où le pergélisol atteint le paroxysme de sa fonte, libérant dans l'atmosphère quantité de bactéries qui ne demandent qu'un hôte réceptif pour se répandre. Plusieurs scientifiques et journalistes, inquiets de la disparition de la louve et des risques liés à son potentiel génétique mutant, se lancent à sa recherche pour tenter de percer le mystère d'une fuite qui ressemble à s'y méprendre à une quête avide de mort et de destruction.
Au fil de leur périple, le groupe de chercheurs va être confronté à des changements environnementaux majeurs et à des événements hors de contrôle qui pourraient bien conduire à l'extinction inéluctable de l'espèce humaine.

12/2020

ActuaLitté

Romans policiers

Les loups de Tchernobyl

Novembre 2010. Par une nuit d'hiver glaciale, on repêche au milieu du Rhin le corps d'un inconnu, affreusement mutilé. Le commandant Jovard, de la brigade de Sélestat, est envoyé sur les lieux. Il découvre très vite que le noyé est un citoyen d'origine russe. Quelques jours plus tard, un Biélorusse est trouvé mort empoisonné, dans le village du Hohwald. L'autopsie démontre qu'il a été intoxiqué au Polonium 210, une substance redoutable, utilisée par les services de l'ex-KGB. C'est alors qu'Annouchka, une jeune femme agent du SVR, les services secrets russes, est missionnée pour accompagner Jovard dans ses recherches. Quel rôle tiennent ces mystérieux espions russes censés prêter main forte aux policiers de la brigade de Sélestat ? Ne s'agit-il que d'un simple règlement de comptes entre transfuges de l'Union soviétique et anciens agents du KGB ? A quels jeux troubles se livrent l'Etat français, les services de la Justice, les plus hautes instances politiques de notre pays ? C'est le début d'une enquête qui mettra le commandant Jovard et ses équipiers sur la piste de dangereux trafiquants de métaux radioactifs trouvés dans la zone interdite, près de la centrale maudite de Tchernobyl. Mais " les loups ", dans la nuit de l'hiver, préparent leur vengeance... La réalité est peut-être bien plus effrayante...

05/2022

ActuaLitté

Europe centrale et orientale

24 heures de la vie à Tchernobyl

L'explosion du réacteur n° 4 de la centrale de Tchernobyl, le 26 avril 1986, survient un an après l'arrivée au pouvoir de Mikhail Gorbatchev. Ses mots d'ordre, perestroïka (" restructuration ") et glasnost (" expression à voix haute "), allaient sans doute conduire à l'effondrement de l'Empire soviétique. Or, pour comprendre cette crise finale de l'URSS, il nous faut prendre appui, plus que sur les dirigeants et les dirigés, sur des villes de l'atome, comme Pripiat, la cité-dortoir modèle de la centrale de Tchernobyl. C'est l'histoire de cette société urbaine, menée par l'idéologie communiste du " progrès ", que relate ici Laurent Coumel. Quel était le mode de vie à Pripiat ? Quelles étaient les aspirations, portées par des succès économiques et technologiques réels, des hommes et des femmes qui l'habitaient ? Quelles fragilités et quelles tensions les traversaient ? Comment se vivait une journée à l'ombre de Tchernobyl et du communisme soviétique ? Une plongée sidérante dans un monde peut-être pas si disparu...

02/2024

ActuaLitté

Littérature étrangère

Lettre à Staline

Après sa Lettre à Franco (1972) et sa Lettre à Castro (1984), Arrabal poursuit sa correspondance avec les tyrans du XXe siècle. Sa Lettre à Staline est allègrement terrifiante et poétiquement réaliste. Il passe en revue tous les aspects méconnus du senor Djougachvili : ses obsessions pédophiles, les femmes de sa vie, sa formation de séminariste, son christianisme latent, ses poèmes de jeunesse, sa passion pour les échecs, ses meurtres, ses camps de concentration, sa paranoïa, sa police secrète, les suicides de ses proches, sa mort suspecte... A la rubrique " Arrabal ", voici ce qu'écrit le Dictionnaire des littératures de langue française : " Il y a là une énergie cannibale, un hédonisme de la confusion qu'Arrabal appelle volontiers le " panique "... joyeusement ludique, révoltée et bohème, son œuvre est le syndrome de notre siècle de barbelés et de goulags : une façon de se maintenir en sursis. "

04/2004

ActuaLitté

XXe siècle

La cave à vin de Staline

"La cave à vin de Staline" est tout simplement LE livre sur le vin le plus fascinant de ses dernières années. Il s'agit d'une énorme cave souterraine de plus de 40 000 bouteilles, cachée en Géorgie, l'ancien état soviétique. Cette cave appartenait à Josef Staline et provenait du dernier tsar de Russie Nicolas II et de son père Alexandre III, confisquée après l'exécution du Tsar et sa famille. Elle a été cachée par Staline à Tbilissi en Géorgie près de son lieu de naissance alors qu'il craignait qu'Hitler n'envahisse la Russie et ne confisque la collection de vins. La collection compte plus de 200 bouteilles de Château d'Yquem, d'autres grands sauternes et des meilleurs grands châteaux de Bordeaux, des millésimes de plus de 150 ans. Un trésor vinicole probablement inégalé dans le monde. Et ce qui rend l'histoire incroyablement passionnante, c'est sa découverte par un couple de marchands de vins de Sydney dont les nombreuses péripéties font de ce livre un vrai thriller.

06/2022

ActuaLitté

Montagne

Alpinistes de Staline

Comment les frères Abalakov, célèbres alpinistes russes, ont-ils pu être victimes de la Terreur stalinienne alors qu'ils portaient le marxisme au plus haut des sommets ? Orphelins sibériens, Vitali et Evgueni conquièrent d'abord les vertigineux pic Staline ou Khan Tengri, au prix de sévères engelures. Il y aura ensuite les exécutions de camarades, les déportations au goulag, ou encore la guerre contre les nazis au Caucase. Envers et contre tout, les frères Abalakov reprendront pourtant le chemin des cimes et de l'Himalaya. Russophone, Cédric Gras a enquêté, des archives du KGB jusqu'au pic Lénine, afin de reconstituer le destin exceptionnel de ces deux frères qui ont traversé le siècle rouge en rêvant de conquérir l'Everest au nom de l'URSS. Une histoire inédite en Occident.

ActuaLitté

Récits de montagne

Alpinistes de Staline

Si Cédric Gras s'est décidé à raconter la vie des frères Abalakov, deux alpinistes russes des plus héroïques de leur génération, c'est après avoir découvert qu'ils avaient été victimes des purges staliniennes. Comment Staline a-t-il pu faire arrêter ces figures glorieuses, chargées de porter le marxisme au plus haut des sommets ?

09/2023

ActuaLitté

Histoire internationale

Policier de Staline

Le 15 février 1954, le KGB perd la trace de Pierre Deriabine, chef du contre-espionnage soviétique en Autriche. Une chasse à l'homme est aussitôt déclenchée, avec ordre de le ramener à Moscou mort ou vif. L'implacable poursuite n'aboutira pas. Le fugitif trouve refuge aux Etats-Unis. Pierre Deriabine est le premier grand " défectionnaire " soviétique passé à l'Ouest après la mort de Staline. Contrôle de la population, espionnage de tous par tous, déportations et enlèvements, délations et provocations, enquêtes et contre-enquêtes, surveillance des enquêteurs, épuration des policiers, purges permanentes : l'ancien policier décrit les techniques de base du stalinisme. II démonte les rouages impitoyables d'une des machines répressives les plus dévastatrices : la police secrète de Staline. Ses révélations sont de la première importance. La structure du KGB, le fonctionnement de sa section austro-allemande, les opérations de son " poste " viennois n'ont pas de secret pour lui. Sa connaissance de la Sécurité d'Etat, de ses hommes, de leur mentalité, de leurs méthodes est si profonde qu'elle permet pour la première fois de comprendre la logique du monde soviétique. Car Deriabine a fait ses preuves aux trois points cardinaux de l'exercice opérationnel du pouvoir : le renseignement soviétique à l'étranger où il occupait un poste-clé, le parti communiste où il fut secrétaire, les forces de sécurité du Kremlin dans lesquelles il fut officier.

10/2015

ActuaLitté

Littérature étrangère

Tchernobyl, récits

"Quand j'avais dix ans, te réacteur n° 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl a explosé. Ce printemps-là, le vent d'est a apporté de grandes quantités de retombées radioactives dans la région du centre de la Norvège où j'ai grandi. Nous étions trois soeurs en train de jouer sous la pluie chargée de césium 137. Mes soeurs ont dû se faire enlever la thyroïde, elles portent à la gorge une cicatrice en forme de bijou. Ce livre, je l'ai écrit en 2001 et 2002, avant et après un voyage de deux mois en Ukraine et en Biélorussie. Je me suis rendue tout près de la centrale nucléaire. J'ai vu le sarcophage en train de s'effriter au-dessus du réacteur. Dans l'Ecole n°6, que j'ai visitée près de Kiev, de très nombreux adolescents avaient la même cicatrice que mes soeurs." Approchez votre oeil. Collez-le à la lorgnette. Voici le kaléidoscope de Tchernobyl. Hommes, femmes, enfants, babouchkas, adolescents fringants, futures épouses, chiens, esprits, tous vous racontent, à la première personne, l'après-Tchernobyl. Un réacteur, mille vies irradiées, parfois pour le meilleur, quasiment toujours pour le pire. Dans ce texte, Ingrid Storholmen a quitté sa poésie habituelle pour nous livrer un récit poétique polyphonique à la limite de l'étude sociologique, un entremêlement de poignants lambeaux.

10/2019

ActuaLitté

Energie

Traverser Tchernobyl

" Ce que le journalisme littéraire peut faire de meilleur. " La Croix La nouvelle édition augmentée (deux chapitres) d'un livre important, unanimement salué lors de sa parution en grand format. Le 26 avril 1986, le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl explosait. Galia Ackerman fréquente ceux qui sont la mémoire de la catastrophe depuis plus de vingt ans. Avec Traverser Tchernobyl, elle nous emmène dans des lieux inattendus : la plage ensoleillée sur la rivière Pripiat, les forêts habitées par une faune sauvage, le cimetière juif abandonné, les alentours du plus grand radar de détection de missiles intercontinentaux de toute l'URSS, les décharges nucléaires. Elle raconte le vieil homme heureux de sa pêche radioactive, les orphelins irradiés, les vrais et faux héros de Tchernobyl. Un tableau intime du désastre, mais aussi, en creux, de l'ex-URSS et de ce qu'elle est devenue. Un voyage sur une terre fantomatique, dans le monde d'après. " Ici point de poésie des ruines, encore moins de nostalgie du soviétisme (honni dès l'enfance) mais une singulière familiarité. Laquelle ouvre à l'auteure bien des portes (les ressorts de l'administration sont plus affectifs qu'on ne veut le croire) et place le récit dans une grande justesse de ton. " Le Monde " A la fois grave et extrêmement vivant. Un vrai roman russe. " Olivier Barrot, Un livre un jour, France 3 " Un récit pudique et anti-spectaculaire. " La Vie des Idées " Ses pérégrinations [... ] s'avèrent haletantes. Sidérantes, la plupart des rencontres qu'elle y fait. Miraculeuse, son exhumation de la mémoire juive de ce no man's land. Uniques, les pages, plus métaphysiques, où elle dialogue avec certaines figures littéraires, scientifiques et artistiques. " Marianne " Un livre tissé d'humanité, de mots sensibles, de biographies bouleversantes. " Mediapart " Au fil de ces pages qui se lisent comme un roman, le lecteur plonge dans un monde étrange, où tout paraît normal et rien ne l'est vraiment. Se mêlent astucieusement les descriptions et les témoignages avec les analyses sur les conséquences sanitaires, écologiques, économiques et culturelles du désastre. " La Croix " La force de ce récit réside surtout dans les deux grandes qualités de l'auteur, au-delà de ses talents de narration et de description : l'empathie et la volonté de la vérité. " Alternatives Economiques " Ce n'est pas le premier livre que Galia Ackerman consacre au sujet, mais c'est le plus beau. " France Inter

04/2022

ActuaLitté

Sciences politiques

Le pari de la liberté. De Belleville à Sarajevo, de Tchernobyl à Kigali...

Ils sont paysans, syndicalistes, médecins, simples citoyens, à partager un point commun : la liberté. Les hommes et les femmes dont l'engagement est raconté dans cet ouvrage, n'ont rien d'exceptionnel. Seul, leur combat collectif l'est. Ils osent s'indigner devant l'injustice et transformer leur impatience en action. Ils recherchent, avant tout, l'amélioration des conditions d'existence de leurs concitoyens et la réalisation d'une "humanité" de paix, de justice et de tolérance. C'est simple et exigeant. Quand interviennent les guerres dans les Balkans et dans la région des Grands Lacs, la catastrophe de Tchernobyl et l'implosion de l'Union soviétique, ces hommes et ces femmes ont mobilisé leur énergie, leur courage et leur inventivité. Pour certains, l'événement provoque l'action, pour d'autres, leur engagement de longue date prend soudainement de la force. Ils dépassent les haines, contournent les entraves bureaucratiques, résistent aux pressions et à toutes les formes de violences. Ils risquent la confiance, là où elle est improbable. Ils organisent la solidarité, là où elle n'existe plus. Ils osent l'action collective, là où elle est pourchassée. Philippe Pinglin a rencontré ces témoins au cours de ses missions internationales effectuées pour le CCFD-Terre Solidaire et la CFDT. Il les a accompagnés, soutenus et a partagé leurs combats. Il dresse dans cet ouvrage une galerie de portraits d'hommes et de femmes attachants dont l'action questionnera les engagements de chacun pour défendre les droits et les libertés de tous, la construction européenne et un monde plus juste et solidaire.

09/2013

ActuaLitté

Non classé

La Botte de Staline

Selon le quatrième chapitre de la Genèse, se remémora alors Hilda Salomon, le pasteur Abel fut le premier humain sur Terre à mourir en même temps qu'il est la toute première victime de meurtre dans l'histoire de l'Humanité. Le deuxième fils d'Adam et d'Eve mourut assassiné des mains de son propre frère Caïn car Jéhovah avait préféré son offrande, à savoir les premiers nés de son troupeau de moutons. Dieu l'avait privilégiée aux pauvres fruits et aux légumes que son frère jumeau, laboureur, avait pu lui, lui offrir tout benoîtement. Le Créateur était donc bien la seule et légitime cause de sa jalousie, il était le mobile de ce premier assassinat de l'Histoire. Par son attitude arbitraire et discriminatoire envers l'un des deux frères jumeaux, Dieu avait semé ainsi dans le coeur de l'Homme, la discorde. Une discorde qui sut malheureusement enfler dès la première fois jusqu'au fratricide. C'était un fait, le Dieu de la bible se révélait donc bien être le premier responsable du premier crime de l'Histoire. Jusqu'à aujourd'hui, les meurtriers suivaient donc son sillon funeste sans même le savoir. Tous les meurtriers étaient bien fils de Caïn et petit-fils de Dieu. Toute l'histoire de la criminalité était même reliée à ce meurtre originel, cette faute originelle et il ne pouvait exister de criminologie en tant que telle, d'enquêtes criminelles à proprement parler, sans cet acte fondateur.

12/2019

ActuaLitté

Romans historiques

L'orgue de Staline

Cela fait soixante ans que son père lui manque... La Seine coule à ses pieds tourmentée, submerge les quais. Au loin Notre-Dame de Paris projette son ombre rassurante. La neige drue de décembre fouette une carcasse chétive qui sur le parapet affronte les bourrasques quand la vision revient, ravageuse : sur l'autre rive dans un paysage hivernal un corps se détache, celui de l'homme disparu en Russie dans une bataille insensée entrée dans l'histoire. Il gît, rigide, et tout blanc déjà du givre qui un à un effacera les traits d'un visage trop peu connu, tandis que l'orgue de Staline hurle sa funeste partition. Après avoir travaillé dans les Houilles, Alexandre Morela change d'orientation pour exercer pendant plus de quarante ans le métier de journaliste. IL habite aujourd'hui à Poitiers.

04/2017

ActuaLitté

Policiers

Le spectre de Staline

Alors que la neige tombe sur Moscou, le fantôme de Staline apparaît sur le quai d'une station de métro. Chargé d'enquêter, l'inspecteur Arkady Renko tombe sur un réalisateur porno décidé à fixer cette hallucination collective sur la pellicule pour le bénéfice du parti des Patriotes russes. Renko fait avorter le projet. Et les ennuis commencent : son fils adoptif, Génia, se met à fuguer, et sa compagne, Eva, le lâche. Pire, au cours d'un tournoi d'échecs, le père biologique de Génia blesse Renko d'une balle dans la tête. Muté en province, Arkady doit, un mois plus tard, abandonner son enquête sur la disparition d'ex-Bérets noirs qui ont taillé en pièces des rebelles tchétchènes. Isakov, le patron de l'unité, a intégré la police moscovite avec son second, Marat Urman. Capitalisant sur son passé héroïque, il se présente sous la bannière des Patriotes russes à la sénatoriale de Tver. Et Renko y obtient sa mutation...

08/2008

ActuaLitté

Romans historiques

Le divan de Staline

Staline, un Staline qui n’a plus que trois ans à vivre, se retire quelques jours dans sa Géorgie natale. La Vodieva, sa maîtresse de longue date, le rejoint dans le palais décadent où il s'est installé. Elle est accompagnée d’un jeune peintre qu’elle protège. Ce Danilov, prodige du réalisme socialiste, a conçu une oeuvre inouïe pour célébrer la glorieuse éternité du Petit Père des peuples. Rien, bien sûr, ne se passe pour lui comme prévu. Nuits d’insomnies, interrogatoires infinis, infinie attente. Allongé sur un divan étrangement identique à celui de Freud, Staline joue avec les fantômes qui hantent ses rêves : sa mère, son épouse suicidée, ses années de Sibérie et Lénine, le plus grand des pères menteurs. Autour de celui qui ne tremble jamais, il n’y a que terreur, soumissions, impitoyable cruauté : son véritable monument d’éternité. Staline connaît-il la vérité de Staline ? Qui la connaîtra jamais ? Jean Daniel Baltassat l’approche en romancier, avec une remarquable puissance d’évocation où l’imagination prend le relais de la vérité historique. C’est saisissant.

08/2013

ActuaLitté

Littérature française

La moustache de Staline

En plus de trente ans de vie d'Israélienne, je n'ai pas rencontré Dieu. Je n'ai pas non plus désiré le Messie. Je suis restée effrayée par le désert et je n'ai jamais pu m'habituer à la guerre. Quant aux idéologies, je n'en ai partagé aucune. La moustache de Staline m'avait suffi, même quand elle s'est transformée en habits de Mao pour les uns, ou en apologie de nos patriarches et de leur descendance pour les autres.»

04/2015

ActuaLitté

Histoire internationale

Les maréchaux de Staline

Les Français connaissent les vingt-six maréchaux de Napoléon. Mais que savent-ils des dix-sept que Staline a élevés ? On leur doit pourtant la création de l'Armée rouge et sa formidable victoire contre l'Allemagne nazie et le Japon impérial. Certains figurent parmi les plus grands capitaines du siècle passé : Toukhatchevski, Chapochnikov, Joukov, Vassilevski, Koniev, Rokossovski, Malinovski, Tolboukhine. A leurs noms s'attache aussi la conquête de l'Europe orientale et centrale, et son intégration au monde soviétique. L'on sait moins que nombre d'entre eux ont joué un rôle politique important dans les dix ans qui ont suivi la mort de Staline, et ce jusqu'à la fin des années soixante. Cet ouvrage unique en son genre, qui s'appuie sur des sources exclusivement russes, explique la logique à l'oeuvre dans les choix militaires et humains de Staline. Il donne à suivre des parcours individuels stupéfiants, parfois tragiques, quelque fois rocambolesques, toujours inattendus. Le récit de ces dix-sept vies parallèles compose ainsi une fresque immense qui va de la Première Guerre mondiale à la crise des fusées à Cuba, de l'océan Pacifique à Berlin, des défilés glorieux sur la Place rouge aux geôles de la Loubianka. Jaloux les uns des autres, apeurés devant leur maître, cachant parfois de terribles secrets, les dix-sept sortent enfin de l'injuste anonymat qui, pour la plupart, a été de règle jusqu'à aujourd'hui.

ActuaLitté

Russie

Les maréchaux de Staline

La vie - et la mort - des dix-sept maréchaux de Staline. Que savons-nous des maréchaux que Staline a élevés, ces hommes à qui l'on doit la création de l'Armée rouge et sa formidable victoire contre l'Allemagne nazie et le Japon impérial ? Certains figurent parmi les plus grands capitaines du siècle passé : Toukhatchevski, Chapochnikov, Joukov, Vassilevski, Koniev, Rokossovski, Malinovski, Tolboukhine. A leurs noms s'attache aussi la conquête de l'Europe orientale et centrale, et son intégration au monde soviétique. L'on sait moins que nombre d'entre eux ont joué un rôle politique important dans les dix ans qui ont suivi la mort de leur maître, et ce jusqu'à la fin des années soixante. Cet ouvrage unique en son genre donne à suivre des parcours individuels stupéfiants, parfois tragiques, quelques fois rocambolesques, toujours inattendus. Le récit de ces dix-sept vies parallèles compose ainsi une fresque immense qui va de la Première Guerre mondiale à la crise des fusées à Cuba, de l'océan Pacifique à Berlin, des défilés glorieux sur la Place rouge aux geôles de la Loubianka.

02/2023

ActuaLitté

Littérature étrangère

Les vaches de Staline

Les "vaches de Staline", c'est ainsi que les Estoniens déportés en Sibérie désignèrent les maigres chèvres qu'ils trouvèrent là-bas, dans une sorte de pied de nez adressé à la propagande soviétique qui affirmait que ce régime produisait des vaches exceptionnelles. C'est aussi le titre du premier roman de Sofi Oksanen, dont l'héroïne, Anna, est une jeune finlandaise née dans les années 1970, qui souffre de troubles alimentaires profonds. La mère de celle-ci est estonienne, et afin d'être acceptée de l'autre côté du "Mur", elle a tenté d'effacer toute trace de ses origines et de taire les traumatismes de l'ère soviétique. Sofi Oksanen décrit avec une grande puissance d'évocation les obsessions de ces deux femmes : Anna ne pense qu'à contrôler l'image de son corps, tandis que sa mère raconte sa rencontre avec le "Finlandais", à Tallinn, dans les années 1970, avec une sorte de distance glaçante, comme si sous ce régime de surveillance, la peur s'infiltrait jusque dans les rapports de séduction. Ne serait-ce pas ce passé qui hante encore le corps de sa fille ?

09/2011

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Les enfants de Staline

Au coeur du Moscou post-communiste des années 1990, un jeune reporter, Owen Matthews, retrouve la trace des siens et de ces existences qui le hantent... L'ascension et la chute de son grand-père, Boris Bibikov, victime des purges. En 1937, Boris Bibikov est pourtant l'Homo sovieticus exemplaire, héros de l'industrialisation à outrance, communiste convaincu de sa tâche quand il dirige la construction d'une usine, encourage à la production tout en fermant les yeux sur la famine des paysans. L'odyssée de sa mère, Ludmila, livrée à trois ans à peine au chaos de la Seconde Guerre mondiale, séparée de sa soeur au cours de leur fuite à travers les steppes russes, d'orphelinats surpeuplés en hôpitaux insalubres. Le drame de ces amants pris dans la tourmente de la guerre froide : Mervyn, son père, un Anglais russophile qui avait osé refuser les avances du KGB, et Ludmila, devenue une brillante intellectuelle dissidente. A travers les six années de correspondance passionnée de ses parents, le dossier du NKVD de son grand-père et sa propre errance dans une capitale décadente, c'est sa dualité qu'Owen Matthews va découvrir, avec cette part de Russie qui l'habite, l'obsède et le force à écrire...

02/2011

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Les moustaches de Staline

Grand Hôtel, Cabourg, Jean tombe par hasard sur Garance, un amour de jeunesse. Est-ce vraiment le hasard ? Ils partent sur les traces du passé. Dans les années soixante-dix, pendant les vacances, Yvonne, la mère de Garance, mannequin et écrivain, recevait dans sa villa des artistes et des intellectuels. Avant l'heure de l'apéritif, elle faisait du bronzage intégral dans les dunes. Jean trouvait qu'elle ressemblait à Candice Bergen. Il admirait aussi ses amis. Avec eux, rien n'était banal. 'fous étaient amoureux d'Yvonne, mais cela ne le choquait pas puisqu'il l'était aussi. Il n'imaginait pas à quels désastres tout cela mènerait.

06/2010

ActuaLitté

Histoire internationale

Le Fantôme de Staline

Les archives de l'ex-URSS étant désormais accessibles, il est maintenant possible de dresser un portrait plus précis de Staline, le tyran rouge. A la lumière d'une longue enquête, Vladimir Fédorovski apporte également un nouvel éclairage sur la personnalité ambiguë de Vladimir Poutine, l'homme fort de la Russie d'aujourd'hui, plus de quatre-vingt-dix ans après la révolution bolchévique. Un regard neuf sur la Russie.

01/2009