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Pietro Citati, Francesco Sisti

Extraits

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Histoire ancienne

Alexandre le Grand

Ouvrage écrit avec la collaboration de Francesco Sisti

03/1990

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Beaux arts

Piero della Francesca

On l'appelait della Francesca du nom de sa mère. Son père était un cordonnier dont Vasari nous dit qu'il mourut lorsque sa femme était encore enceinte ce qui est faux. On dit que l'enfant fut très tôt doué pour les mathématiques, et que très tôt il sut qu'il serait peintre. Son désir était de représenter ce que ses yeux voyaient, sans restriction, et sans idéalisation : uniquement le visible, mais tout le visible.

05/2019

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Ecrits sur l'art

Rencontre avec Piero Della Francesca

Calamandrei se souvient d'une excursion de 1938 dans les environs d'Arezzo, aux confins de la Toscane et de l'Ombrie, où il a vu pour la première fois la fresque désormais célèbre de Piero della Francesca représentant la Vierge enceinte. C'est là l'occasion, dans une prose impeccable, d'une méditation sensible sur le passage du temps, les destructions et les malheurs de la guerre, le caractère irremplaçable des oeuvres, l'évidence du beau, la singularité de l'émotion artistique et la force de l'attachement du peuple italien pour son patrimoine... Texte inédit en français

10/2023

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Monographies

Piero della Francesca. Une conversion du regard

Normalien, agrégé d'histoire, Franck Mercier est maître de conférences habilité à diriger des recherches en histoire du Moyen Age à l'université Rennes 2 et membre du laboratoire Tempora (UR 7468). Il consacre ses recherches au XVe siècle européen sous ses aspects de rupture et d'inventivité politiques, intellectuelles et artistiques. Il a notamment publié, avec Martine Ostorero, L'énigme de la Vauderie de Lyon. Enquête sur l'essor de la chasse aux sorcières entre France et Empire,1430-1480 (Florence, SISMEL-Edizioni del Galluzzo, 2015).

03/2021

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Critique littéraire

Kafka

Kafka est l'un des mythes majeurs et les plus énigmatiques de notre siècle. Kafka avait le sentiment d'être un homme sans patrie ni famille, une lacune, une pure négativité, un jongleur marchant dans le vide. Aussi seul qu'un animal ou qu'un objet abandonné dans une soupente, il avait conscience d'être l'Etranger. Il vivait et écrivait dans sa geôle intérieure, tandis que la nuit glissait sur ses épaules, obéissant à la voix de l'inspiration, à la voix des démons, à la voix des ténèbres, à la voix de l'animal qui restait tapi près de son coeur. Lui qui désirait tant le bonheur, il ne pouvait pourtant pas le supporter, convaincu de devoir écouter l'angoisse et de suivre la voie qu'elle lui désignait. Davantage qu'un roman, qu'une biographie ou qu'un essai, le livre de Pietro Citati est le rêve que chacun de nous rêve et continuera de rêver autour de Franz Kafka.

10/1991

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Critique littéraire

La colombe poignardée. Proust et la recherche

L'espace de quelques brèves années, le jeune homme Proust sut être heureux. Mais il découvrit, peu à peu, qu'il était un être de souffrance, telles ces " colombes poignardées " longuement contemplées dans un jardin parisien. Dès lors, il s'abandonna à l'asthme, son " mal sacré ", dont il souffrait depuis l'enfance, et dont il fit un rituel qui transforma radicalement sa vie. Reclus dans sa chambre tapissée de liège, mais qui le protégeait comme une mère, saisi par un atroce sentiment d'échec, il comprit cependant qu'il n'était pas l'homme fragmentaire et fortuit qui, pendant tant d'années, avait fréquenté les salons parisiens. Et il prépara la dernière partie de son existence : les milliers de nuits consacrées à la Recherche du temps perdu. Dans La colombe poignardée, Pietro Citati nous conduit au plus près du mystère Marcel Proust. Alliant la sensibilité du conteur à la rigueur du critique et de l'essayiste, il nous éclaire sur le paradoxe de cet homme, tout de passivité et de douceur, mais qui dissimulait en lui un législateur, un penseur métaphysique, et l'architecte de l'une des dernières cathédrales d'Occident. Il nous emmène au cœur de l'immense édifice inachevé de la Recherche, indiquant ses détails, mais embrassant du regard son immense structure, et révélant enfin la constante unité d'inspiration qui, de Swann au Temps retrouvé a parcouru l'œuvre entière.

01/1997

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Critique littéraire

Le mal absolu. Au coeur du roman du dix-neuvième siècle

Existe-t-il un point commun, dans cette surprenante galerie de portraits, entre le hardi Robinson et la lunaire Jane Austen, entre le vertigineux Thomas De Quincey et l'enfant terrible Pinocchio, entre les yeux d'Emma Bovary, les chevaux de Leskov et les petites filles de Lewis Carroll ? Ou bien entre le rire de Dickens et ses incursions dans les ténèbres, la pitié infinie de Dostoïevski, la vitesse et la grâce parfaite de Stevenson, les labyrinthes aériens des phrases de Henry James et les descentes de Freud dans l'Hadès tout au long des nuits au cours desquelles il écrivit L'Interprétation des rêves ? Ce qui relie ces écrivains et ces personnages, parmi bien d'autres rencontrés dans ce livre, ce n'est pas seulement leur apparition au cœur d'une époque marquée par l'apogée du roman et par des bouleversements considérables. C'est aussi le regard subtil de Pietro Citati, son intérêt passionné pour les défis de l'esprit et les aspects multiples de l'existence, son aptitude à accueillir en lui la multitude des visages et des voix qui hantent les écrivains et leurs livres. C'est enfin le fil rouge qui court à travers ces pages : Balzac, Poe, Dumas, Hawthorne, Dostoïevski, Stevenson et presque tous les grands romanciers du XIXe siècle sont attirés par une image, celle du Mal absolu. Non pas le mal étriqué et monotone de la réalité quotidienne, mais le mal fascinant que semblent diffuser les grandes ailes sombres, encore imprégnées de lumière, de Satan et des anges déchus. Car ce siècle est aussi celui du retour de Satan qui séduit, corrompt et tue, aussi magnétique et irrésistible que Stavroguine dans Les Démons. Il tend à s'identifier au Tout, jusqu'à ce qu'il révèle n'être rien d'autre que le vide vertigineux et sans bornes qui hante la conscience moderne.

03/2009

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Poches Littérature internation

Portraits de femmes

C'est dans toute la plénitude de leur présence que Pietro Citati fait surgir devant nous sainte Thérèse d'Avila, Jane Austen, Lou Andreas-Salomé, Virginia Woolf, Katherine Mansfield, Marina Tsvetaïeva, Karen Blixen, Simone Weil, Flannery O'Connor, Cristina Campo, Anna Maria Ortese, Ingeborg Bachmann... Dans nombre de ces vies de femmes, dans les livres écrits par ces femmes, la littérature a peut-être rejoint ses extrêmes possibilités tragiques. La concentration spirituelle, le courage de l'intelligence, la fermeté d'esprit, le désespoir, le feu, la fureur, le rêve de l'âme pure culminent dans ces figures féminines qui nous conduisent du Moyen Age à la fin du XXe siècle. Portraitiste hors pair, Pietro Citati accorde toujours son " métronome intérieur " au rythme de l'artiste ou de l'écrivain dont il nous conte la vie et l'œuvre. L'intrépide acuité du regard, la finesse de l'analyse, la vivacité du récit, l'élégance du trait et le charme de l'expression caractérisent ses Portraits de femmes.

05/2003

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Poches Littérature internation

La pensée chatoyante

Lancé sur les traces d'Ulysse, " l'homme à la pensée chatoyante ", Pietro Citati nous invite à redécouvrir le héros le plus célèbre de la poésie épique occidentale. Figure complexe, peut-être faut-il pour comprendre Ulysse posséder comme Pénélope " la science des grands signes " ? Pourtant, il est plus proche de nous qu'Achille aux colères démesurées et à l'héroïsme surhumain. Il aime les choses mortelles et éprouve de la nostalgie pour sa terre, son épouse, son fils. Il endure de nombreux tourments mais ne refuse rien de la vie et accueille tout ce qu'elle lui offre avec une insatiable curiosité. De retour à Ithaque, il enseigne à Télémaque son art de vivre, l'assentiment de l'homme au sort qui lui échoit et les paroles de miel qui ont le don de transformer sa misère et l'ombre de son rêve en une construction harmonieuse. Avec autant de grâce que d'érudition, La pensée chatoyante met en lumière les infinis chatoiements du poème homérique. Comprendre l'Odyssée, pour Pietro Citati, cela revient au bout du compte à comprendre l'Occident, la Grèce, nous-mêmes, à interroger nos origines et notre futur, puisqu'il s'agit de lire à la fois ce chef-d'œuvre et ce qu'il a légué pour des millénaires à la littérature.

10/2006

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Littérature étrangère

Histoire qui fut heureuse, puis douloureuse et funeste

La figure mythique d'Actéon plane sur le destin de Clementina Sanvitale. Jeune fille encore, devant une fresque du Parmigianino représentant le malheureux changé en cerf et déchiqueté par ses propres chiens, victime innocente de la colère des dieux, elle se demande "s'il existe quelques part un espoir de salut". Elle comprendra dans le délire de ses derniers instants qu'elle est elle-même Actéon. Il n'y a pas de salut. Telle est la trame de cette chronique familiale. Clementina Sanvitale et Gaetano Citati, son mari, sont les arrière-grands-parents de l'auteur. L'histoire de leur amour, amour romantique et passionné, celle de leur mort tragique traversent toute une partie du XIXe siècle. La cour de Parme, où la vie semble ralentie sous le règne languissant de Marie-Louise de Habsbourg, le sud de la France, où les exilés politiques italiens mènent une existence misérable et désenchantée, l'Alger turbulente, fièvreuse, humiliée des premières années de la colonisation constituent les pôles géographiques d'un récit qui conduira le lecteur jusqu'à la révolution de 1848 en Italie et au percement du canal de Suez. Une chronique familiale gagnée par le roman, une biographie qui est aussi une autobiographie, tant y sont présents les goûts, la culture, les références et la nostalgie de Pietro Citati. Par-dessus tout, un roman recueilli et pudique, dont les personnages se condensent sur fond d'événements, d'odeurs et de paysages, dans la lumière parfois cruelle de la Méditerranée.

12/1991

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Critique littéraire

Goethe

Quand il écrivit Les Années d'apprentissage de Wilhelm Meister et le second Faust, Goethe espérait être lu par les vivants et les morts, les ingénus et les sages, les anges et les démons. En consacrant un livre à "cet être collectif qui prit le nom de Goethe" , Pietro Citati a-t-il rêvé d'un même éventail de lecteurs ? On en a le soupçon, quand on considère l'art avec lequel il évoque la silhouette et la vie du poète allemand, puis nous guide au coeur des livres insondables, pérégrinant au fil des chefs-d'oeuvre de la jeunesse et du grand âge le Wilhelm Meister et le Faust II, précisément. Sous la plume de Pietro Citati, l'exégèse est toujours attentive, méticuleuse, érudite. Eclairer des symboles, dégager des structures, découvrir des liens secrets au sein d'une oeuvre, n'est-ce pas le rôle du critique ? Son savoir est immense, son oeil aigu, sa main légère. Il est ce "visionnaire qui explore des continents infinis dans les marges de pages déjà écrites" , comme le dépeignit un jour Italo Calvino. Mais il y a quelque chose de plus : sur les traces de Goethe, Pietro Citati insuffle à son essai tout l'éclat des légendes, tout l'entrain des romans d'aventures : Faust sera-t-il sauvé ? Wilhelm rencontrera-t-il l'amazone ? Qu'arrivera-t-il à Homunculus ?

10/1992

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Littérature étrangère

Leopardi

Giacomo Leopardi était né à Recanati en 1798. Sa vie brève s'acheva à Naples en 1837. Il avait trente-neuf ans. Pendant longtemps, nous n'avons eu en France qu'une vision partielle et imprécise de cette figure majeure de la littérature. Au terme d'un travail considérable accompli au cours des dernières décennies, nous disposons désormais de traductions complètes des oeuvres essentielles du grand poète et penseur italien, y compris sa volumineuse Correspondance et son immense et fascinant Zibaldone. Ce livre arrive ainsi à point nommé. Après une enfance heureuse, la vie de Leopardi fut une blessure ouverte au coeur de sa jeunesse et jamais refermée. Il lui échut alors un destin sans autre miséricorde qu'une flamme intérieure portant la pensée poétique à sa force maximale et le verbe à sa plus haute perfection. Le temps où il vécut fut celui d'une stagnation et il jugea son époque "ridicule et glaciale". Après des années de réclusion à Recanati, où il se consuma dans des "études mortelles", Bologne, Pise, Florence et Naples scandèrent les étapes d'un chemin d'angoisse, de douleur, de désolation, de passion, de solitude, mais aussi d'intense création et de quête jamais renoncée du bonheur. "Il est aussi impossible d'être heureux que de jamais cesser d'aspirer, par-dessus tout, voire uniquement, au bonheur", écrivait-il. Tout en suivant avec une empathie profonde l'itinéraire humain de Leopardi, Pietro Citati nous conduit au coeur de l'oeuvre d'un poète immense et d'un penseur génial dont l'une des contradictions fécondes consista à être un Moderne détestant la modernité.

10/2014

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Critique littéraire

La pensée chatoyante. Ulysse et l'Odyssée

Lancé sur les traces d'Ulysse, "l'homme à la pensée chatoyante" , Pietro Citati nous invite à redécouvrir le héros le plus célèbre de la poésie épique occidentale. Figure complexe, peut-être faut-il pour comprendre Ulysse posséder comme Pénélope "la science des grands signes" ? Pourtant, il est plus proche de nous qu'Achille aux colères démesurées et à l'héroïsme surhumain. Il aime les choses mortelles et éprouve de la nostalgie pour sa terre, son épouse, son fils. Il endure de nombreux tourments mais ne refuse rien de la vie et accueille tout ce qu'elle lui offre avec une insatiable curiosité. De retour à Ithaque, il enseigne à Télémaque son art de vivre, l'assentiment de l'homme au sort qui lui échoit et les paroles de miel qui ont le don de transformer sa misère et l'ombre de son rêve en une construction harmonieuse. Avec autant de grâce que d'érudition, La pensée chatoyante met en lumière les infinis chatoiements du poèmes homérique. Comprendre l'Odyssée, pour Pietro Citati, cela revient au bout du compte à comprendre l'Occident, la Grèce, nous-mêmes, à interroger nos origines et notre futur, puisqu'il s'agit de lire à la fois ce chef-d'oeuvre et ce qu'il a légué pour des millénaires à la littérature.

10/2004

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Critique littéraire

La mort du papillon. Zelda et Francis Scott Fitzgerald

Francis Scott Fitzgerald fut un grand explorateur de la fêlure de l'être. C'est cette fêlure qui parcourt le livre bref et intense que Pietro Citati consacre au romancier américain et à la coquette et fantasque Zelda Sayre qui devint son épouse en 1920, l'année même où Scott publiait L'Envers du paradis. Si ce premier roman valut à Fitzgerald une immédiate célébrité, son succès ne l'empêcha pas de deviner tout près de lui l'ombre de futures catastrophes. Il pressentait que l'euphorie des roaring twenties - cette " orgie la plus coûteuse de l'Histoire " - devait un jour prendre fin. Alors que Scott observait le monde à travers sa propre fêlure, Zelda ne révélait, en apparence, aucune faille. Leur amour les rapprochait passionnément l'un de l'autre. Comment en vinrent-ils à blesser cet amour, à le déchirer, avant même d'être submergés par la folie ? Le couple ne comprit pas la raison du naufrage, pas même Fitzgerald qui représenta cette perte dans ses livres, car ses livres comprirent ce que lui ne comprit jamais. Tout en contant le pathétique destin de Scott et de Zelda, Pietro Citati évoque avec finesse et vivacité l'œuvre d'un écrivain plus sensible qu'aucun autre à la musique des choses perdues. Fitzgerald se glissait dans les interstices entre les choses. Ses mots avaient le pouvoir de rendre la réalité légère et transparente, même quand elle était faite de stridence, de tristesse et de douleur. Cette poignante légèreté qui traverse l'œuvre de Fitzgerald, Citati l'accueille dans son propre livre. II fait place à ce très vif sentiment d'une vérité de la vie qui loge au secret du cœur, à la source du style, et qui ne pèse pas plus que la poussière des couleurs sur les ailes d'un papillon.

10/2007

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Critique littéraire

Don Quichotte

Chef-d'oeuvre "de rêve et de fumée" , Don Quichotte est un livre mystérieux et multiple. Qui est le narrateur sage et menteur qui a créé la trame, les personnages, les couleurs, les ombres, la philosophie, la psychologie et toutes les variations de cette histoire qui n'a cessé depuis quatre siècles de captiver d'innombrables lecteurs ? Avec autant de grâce que d'ironie, autant d'astuce que de sincérité, Cervantès joue avec cette question tout au long de l'illustre roman, et plus il joue, plus la réponse apparaît fuyante et secrète. Dans des pages lumineuses et alertes, Pietro Citati nous guide d'une main sûre parmi les détours infinis de Don Quichotte. A travers des épisodes saillants, il nous donne à voir les immortelles péripéties du Chevalier à la Triste Figure et de Sancho Panza, son fidèle écuyer. Mais surtout, il nous rappelle la radicale ambiguïté de ce "livre des livres" , où tout est en même temps absolument faux et absolument vrai ; où le vrai, sans cesser d'être vrai, est absolument faux, et où le faux, sans cesser d'être faux, est absolument vrai. Ce petit livre merveilleusement aérien rend à sa manière hommage à un livre immense et inépuisable, que l'on a diversement interprété au cours des âges et qui demeure un foyer d'inspiration pour la littérature moderne.

04/2018

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Critique littéraire

La lumière de la nuit. Les grands mythes dans l'histoire du monde

Les auteurs de l'Antiquité parlent souvent de la lumière étincelante et très rapide qui illumine notre âme quand, dans un éclair de béatitude, nous avons l'impression de toucher du regard les choses divines. C'est précisément cette " lumière de la nuit ", projetée en nous par les grands mythes de l'humanité, qui fait l'objet de ce livre. Les tigres, les griffons, les cerfs, les loups, les taureaux, les poissons, les scorpions qui composent un énigmatique alphabet de symboles dans les ors flamboyants des Scythes ; la lumière étrange du dieu Apollon dont la splendeur excessive recèle toute la profondeur des ténèbres ; les visions initiatiques de L'Ane d'or d'Apulée ; les images grandioses, l'éblouissante obscurité des Epîtres de Paul ; le dieu d'Augustin dans les Confessions, à la fois familier, fulgurant et mystérieux - grâce à l'immense trésor d'images, de métaphores et de figures que nous a légué le monde antique, nous pouvons céder parfois à l'illusion merveilleuse d'entrevoir des vérités secrètes derrière le spectacle illusoire de la réalité. D'autres époques et d'autres civilisations ont également fait resplendir dans l'esprit des hommes la lumière énigmatique du mythe. Du Proche-Orient à l'Asie, de l'Europe à l'Amérique précolombienne, La lumière de la nuit nous immerge dans la richesse prodigieuse des fables et des récits mythiques. D'un œil amoureux Pietro Citati nous en décrit les joyaux et les splendeurs. Il nous conduit vers l'infinie polyvalence des significations du mythe, convaincu que " seuls les livres écrits avec la calligraphie insondable des cieux, seuls les livres dont personne ne peut entièrement percer le secret, continuent à enflammer nos pensées à travers les siècles ".

01/1999

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Beaux arts

Un "souvenir d'enfance" par Piero della Francesca

A mi-chemin entre l'hommage et la satire, à la fois proche et lointain de " l'homme Léonard " de Freud, Hubert Damisch oublie " l'homme Piero " pour analyser une oeuvre d'art construire comme un souvenir d'enfance qui met en scène la plus vieille question de l'humanité : d'où venons-nous ? Et, d'abord, d'où viennent les enfants ? De la légende d'Odipe au mystère chrétien de l'Incarnation, d'innombrables mythes racontent l'énigme de la conception et de la naissance comme un récit des origines de la mémoire humaine. Pour dire Un souvenir d'enfance par (et non de) Piero della Francesca, Hubert Damish envisage une fresque au motif singulier : la Vierge, vêtue d'une longue robe bleue déboutonnée sur le devant et les côtés, a la main gauche posée sur la hanche ; des doigts de la main droite, elle effleure la longue fente qui s'ouvre sur un ventre bombé. Ce geste sans exemple est celui de la Madonna del parto de Monterchi, non loin de Borgo San Sepolcro où Piero naît en 1406. L'auteur nous invite à le suivre dans le silence de cette chapelle toscane. A la compréhension historique de la " Vierge de l'enfantement " dans l'oeuvre d'un Piero à la fois peintre et mathématicien, alliant l'intuition au concept, Hubert Damisch joint une dimension anthropologique. Par-delà la fiction sacrée du mystère chrétien, l'image de cette vierge entrevue n'a rien perdu de ses pouvoirs : elle renoue avec la mémoire archaïque de la " toujours jeune humanité ".

08/1997

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BD tout public

Piero

Années 1950, sud de la France. Baudoin relate son enfance et celle de son frère Piero sous la forme d'un hymne au dessin, mode d'expression qui conditionne leur rapport au monde et la façon dont ils vont grandir. Peu à peu, les dessins enfantins de batailles médiévales laissent place à la découverte de l'école puis, des amours adolescentes. L'accident de mobylette de Piero viendra bouleverser cet équilibre fraternel et déterminer leur choix de vie, entre Beaux-Arts et carrière administrative…

09/2011

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Lire un tableau

Piero della Francesca et la Flagellation d'Urbino. Un pacte pour l'Europe

Tout le monde connaît Piero della Francesca, un des plus grands artistes de l'histoire de l'art. Et tout le monde connaît au moins de vue sa peinture la plus célèbre : la Flagellation dite d'Urbino, en référence à son lieu de conservation. La Flagellation n'est pas seulement une des oeuvres les plus fameuses de la Renaissance italienne et du quattrocento en particulier. Elle est la Renaissance qu'elle incarne à elle seule, purement et simplement, tant d'un point de vue formel qu'iconographique. L'une des images les plus débattues aussi depuis des siècles par la critique qui tente désespérément de lever le mystère et résoudre l'énigme qu'elle renferme apparemment. Ce livre, fruit d'une recherche acharnée depuis plus de vingt ans sur les chemins de la Grèce et de l'Italie, révèle enfin son sens profond tout en dévoilant pour la première fois de façon probante l'identité des protagonistes de la représentation. Une rencontre diplomatique pour sauver Byzance de la catastrophe imminente qui la guette et une Passion allégorique afin d'exprimer les souffrances de l'Eglise chrétienne d'Orient, c'est le sens littéral qu'elle exprime. Image de propagande subliminale, elle contient également un voeu implicite : laver la réputation du duc d'Urbino tragiquement assassiné et, surtout, faire renaître le grand empire romain à travers la réconciliation oecuménique et culturelle de Rome avec Constantinople enfin réunis, depuis le grand schisme, dans une même croisade pour la civilisation contre le barbare ottoman. Sol invictus d'Apollon-Constantin, premier empereur romain chrétien et fondateur de Byzance, qui s'assimile au Christ miséricordieux et vainqueur de l'obscurantisme. Plus que jamais ce tableau, que nous n'hésitons pas à qualifier comme l'image la plus importante du quinzième siècle, et le livre qui l'illumine dans toute sa beauté et sa vérité cachée sont d'actualité pour comprendre l'histoire des relations entre les deux pôles géopolitiques de l'Europe alors que se profile de nouveau à l'horizon de l'Orient la menace impérialiste de ceux qui ont la nostalgie d'un autre temps.

05/2021

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Littérature étrangère

Lettres à ses parents (1922-1924). Précédé de Une année dans la vie de Franz Kafka

En 1986, un bouquiniste de Prague se vit proposer et acheta trente-deux lettres et cartes postales de Kafka adressées aux membres de sa famille. Le vendeur était un homme qui n'était nullement apparenté à Kafka ou à sa famille, et qui n'avait aucun rapport direct avec elle. Cette nouvelle collection de lettres date des deux dernières années de la vie de Kafka. L'ensemble comprend neuf lettres, vingt-deux cartes postales et une carte postale illustrée. La première a été écrite en 1922 et la dernière, juste avant sa mort, en 1924.

11/1990

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Littérature française

Pietri Bey

Lorsqu'en 1880, Laurent Pietri débarque en Égypte, c'est pour vivre une vie où la morale ne l'écrasera plus. Il est médecin, né en Corse, et ne rêve que d'accéder à une liberté de moeurs affranchie des carcans. La Corse, justement, depuis laquelle la famille - des notables - tisse ses réseaux, favorise l'éclosion des siens et leur ouvre les meilleures carrières : avocats, militaires, politiciens... médecins ! Cette Corse, dont l'exigence de rigueur morale affichée redouble celle propre aux grandes familles, lui offre une épouse... Livia, une petite-cousine, de vingt ans sa cadette. Mais Laurent, qui entre-temps a accédé au rang honorifique de bey pour son attitude courageuse lors d'une épidémie de choléra, est désormais pris au piège de la notabilité. Et Livia prisonnière à son tour du secret de son mari... Le mariage qui consolide le clan est aussi celui qui mène à la ruine les individus...

03/2011

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Littérature française

Pietra viva

Michelangelo, en ce printemps 1505, quitte Rome bouleversé. Il vient de découvrir sans vie le corps d’Andrea, le jeune moine dont la beauté lumineuse le fascinait. Il part choisir à Carrare les marbres du tombeau que le pape Jules II lui a commandé. Pendant six mois, cet artiste de trente ans déjà, à qui sa pietà a valu gloire et renommée, va vivre au rythme de la carrière, sélectionnant les meilleurs blocs, les négociants, organisant leur transport. Sa capacité à discerner la moindre veine dans la montagne a tôt fait de lui gagner la confiance des tailleurs de pierre. Lors de ses soirées solitaires à l’auberge, avec pour seule compagnie le petit livre de Pétrarque que lui a offert Lorenzo de Medici et la bible d’Andrea, il ne cesse d’interroger le mystère de la mort du moine, tout à son désir impétueux de capturer dans la pierre sa beauté terrestre. Au fil des jours, le sculpteur arrogant et tourmenté, que rien ne doit détourner de son oeuvre, se laisse pourtant approcher : par ses compagnons les carriers, par la folie douce de Cavallino, mais aussi par Michele, un enfant de six ans dont la mère vient de mourir. La naïveté et l’affection du petit garçon feront resurgir les souvenirs les plus enfouis de Michelangelo. Parce qu’enfin il s’abandonne à ses émotions, son séjour à Carrare, au cœur d’une nature exubérante, va marquer une transformation profonde dans son œuvre. Il retrouvera désormais ceux qu’il a aimés dans la matière vive du marbre.

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Littérature française

Pietra Viva

Michelangelo, en ce printemps 1505, quitte Rome pour Carrare après la mort d'Andrea, moine dont la beauté le bouleversait. Il doit y choisir les marbres du tombeau que le pape Jules II lui a commandé : pendant six mois, l'artiste de trente ans déjà, à qui sa pietà a valu gloire et renommée, vivra au rythme de la carrière. Dans sa solitude, il ne cesse d'interroger le mystère de la mort du moine, tout à son désir de capturer dans la pierre sa beauté terrestre. Mais au fil des jours, le sculpteur arrogant et tourmenté se laisse peu à peu approcher : par ses compagnons les carriers, dont il a gagné la confiance par sa capacité à discerner la moindre veine dans la montagne, par la folie douce de Cavallino, et par Michele, un enfant dont la mère vient de mourir. Ces rencontres, et ce séjour à Carrare, transformeront profondément son oeuvre. Léonor de Récondo signe un ouvrage profondément atypique, où l'émotion jaillit, jamais où on l'attend, et où tout n'est que finesse et retenue. Olivia de Lamberterie, Elle. Un récit aussi intense que lumineux, où s'accomplit le rêve d'une sidérante transmutation. Monique Petillon, Le Monde des livres.

02/2023

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Littérature française

Francesca

Cette édition est un format large 14.8x21, couverture brillante. Solène vit dans une famille unie, en apparence. Le soir, sa mère, Amanda, regarde en boucle son film préféré, "Sur la route de Madison". La jeune fille, qui souffre d'insomnies, profite alors discrètement de sa présence exclusive et s'occupe comme elle peut. Ses repères, parfois fantaisistes, sont rassurants, jusqu'au jour où ...

02/2022

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Ecole des loisirs

Francisco

Francisco est un chat sauvage, et il aime sa solitude. C'est d'ailleurs pour ça qu' il a installé sa station-service en plein désert : les voitures s'arrêtent, font un plein, repartent aussitôt, et c'est parfait comme ça. Sauf quand les voitures calent et ne veulent plus redémarrer. C' est justement ce qui arrive aujourd'hui à Madame Lapin et ses trois lapereaux... Zut ! Francisco, tu as des invités !

09/2021

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Romans policiers

Francesca

Lina Bengtsdotter a grandi à Gullspang, en Suède. Après avoir vécu au Royaume-Uni et en Italie, elle réside aujourd'hui avec sa famille prés de Stockholm, où elle enseigne le suédois et la psychologie. Annabelle, son premier roman, est un best-seller notamment en Suède et en Allemagne ; ses droits ont été cédés dans plus de vingt pays.

04/2021

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Science-fiction

Le rhinocéros qui citait Nietzsche

Il ressemble à un rhinocéros, marche comme un rhinocéros, et - grands dieux ! - empeste le rhinocéros. Mais il affirme être une licorne. Difficile, même pour un professeur de philosophie, de lui faire entendre raison... Lasse de toujours voir les mêmes visages à ses réceptions, Lady Neville décide d'inviter la Mort à ce qui sera le plus grand bal qu'elle ait jamais organisé. Mais la Mort ne danse pas impunément... Lila, la nouvelle petite amie de Joe Farrell, a vraiment quelque chose d'extraordinaire... surtout les soirs de pleine lune ! Par l'auteur de La dernière licorne et du Magicien de Karakosk, sept récits de fantasy comme vous n'en avez jamais lu, sept chefs-d'œuvre inoubliables où le merveilleux et le mythe se drapent d'une douce nostalgie.

10/2002

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Littérature française

Misti

Misti : oeuvres complètes illustrées de Guy de Maupassant / illustrations de Ricardo Florès ; gravées sur bois par G. Lemoine Date de l'édition originale : 1912 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Littérature française

Piero Solitude

Le fil de ce récit déroule l'histoire d'une rencontre entre une jeune femme, l'art de Piero della Francesca et un peintre d'aujourd'hui, qui s'appelle lui aussi Piero - un homme aperçu pour la première fois dans un café, au détour d'une place, à Rome. Cette vie à trois devient vite une danse si enivrante, sous la chaleur antique de l'Italie, que souvent l'on ne sait plus au bras de qui l'on danse. "C'est comme l'univers, on ne peut pas dire je le connais. Mais il habite à tel point les nuits et les jours, colore les heures même de repos, s'insinue dans tous les regards jetés, s'immisce dans tous les traits vus, au point qu'un soir, cela devient envahissant, doit naître, et ne cesse plus d'avoir un lieu en moi".

03/2020

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Littérature française

Francesco et francois

François est un brillant avocat, né à Seraing, banlieue de Liège vouée à la sidérurgie. Issu d'un milieu ouvrier d'origine italienne, ses études et son mariage avec Anne-Sophie le propulsent dans les sphères de la haute bourgeoisie bruxelloise. Quinze ans qu'il n'a plus mis les pieds à Seraing, depuis la dispute avec son père. Un père aujourd'hui gravement malade, que François vient revoir. Mais avant de lui parler, il ressent le besoin de respirer "son" Seraing, d'aller à la rencontre des gens de son enfance. Des moments d'émotion et de retrouvailles qui permettent à Francesco de s'insinuer dans les failles d'un François qui doute. De Francesco à François du temps de l'enfance, au retour de François vers Francesco à l'âge de la maturité, Giovanni Lentini pose dans ce premier roman la question de l'ascension sociale et du dilemme qui l'accompagne, quand la fierté de la réussite le dispute à la trahison des origines.

08/2011