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Palinodie

Extraits

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Littérature étrangère

Palinodie

C'est un siècle d'or, ô Gino, que déroulent à présent les fuseaux des Parques. L'amour universel, les chemins de fer, l'extension du commerce, la vapeur, l'imprimerie et le choléra vont relier les peuples et les pays les plus éloignés les uns des autres ; et il ne faudra pas s'étonner si le pin ou le chêne viennent à produire du lait ou du miel ou même à danser à l'air d'une valse.

06/2002

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Littérature française

Palinodies

Emma et tous les personnages de ces nouvelles découvrent que les convictions qui guidaient leur existence peuvent changer du tout au tout. Tout cela survient lorsqu'ils arrivent à s'extraire de leurs certitudes sous l'effet des moments de la vie, qui les aspirent irrémédiablement.

02/2022

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Contes et nouvelles

Entre Terre et Ciel, de bien curieux pays !

"Haz'ard était prêt aux pires contorsions d'esprit pour justifier ses changements de cap. Le but restait le même : gravir sa propre montagne, une chose stable et sans faiblesse, et ce par tous les moyens. À la ligne droite, nul n'était tenu. On n'atteignait pas le sommet sans palinodie. Ses efforts l'exaltaient. Lui méprisait les randonneurs de plaine".

04/2022

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Critique

Figure, pensée, voix. Pour Bruno Clément

Dans le second vingtième siècle, la réflexion sur la figure dans le langage verbal a bousculé les frontières disciplinaires et revisité les perspectives théoriques en réinterrogeant les distinctions entre abstrait et concret, intelligible et sensible, spéculatif et narratif. C'est à travers un hommage à Bruno Clément dont les recherches marquées par la rencontre entre littérature et philosophie ont renouvelé, en premier lieu à partir de Beckett, la pensée figurale que les contributeurs à ce volume se jouent des figures et des gestes de pensée, tels que la palinodie, l'éclat, le penser-à-rien, la tension ou la concession. Ils interrogent aussi les catégories de la fiction et de la voix et traversent les siècles pour relire Platon, Froidmont, Pascal, Molière, Rimbaud, Zola, Bergson, Genet, Duras, Beckett, Pinget, Ollier ou Hergé. Le lecteur trouvera ici matière à l'exploration des démarches héritières de la révolution figurale.

02/2022

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Philosophie

Les Temps Modernes N° 682, janvier-mars 2015 : La philosophie française a-t-elle l'esprit de système ?

La philosophie française a-t-elle l'esprit de système ? : Claude Lanzmann, Avant-propos T. M. , Dans l'atelier de nos philosophesTristan Garcia, Une exceptionDavid Rabouin, Universel local. Achèvement du (néo-)spinozisme françaisElie During, Méthode ou système ? Pour une métaphysique localeBruno Latour - Carolina Miranda, A métaphysique, métaphysique et demie ? L'Enquête sur les modes d'existence forme-t-elle un système ? (entretien)Patrice Maniglier, Manifeste pour un comparatisme supérieur en philosophieJean Bourgault - Juliette Simont, Les systèmes à l'imparfait. A propos de la lecture en philosophieAlain Badiou, Système du systèmeJean-Luc Nancy, Le système, hier et aujourd'huiLaurent Dubreuil, Les palinodies du systèmeDonatien Grau, Les deux systèmes du philosopheCorinna Coulmas, La mélodie des choses. A propos de l'ouïeChroniques : Christine Fauré, Un néo-conservatisme à la françaiseMicheline B. Servin, Le sens à l'épreuve du théâtre et de la danse

03/2015

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Littérature française

La peur, matamore

" Matamore : nous gardons le souvenir, la mémoire de ses gestes, de ses peines, de ses catastrophes. Plus rien n'en est visible, plus rien n'en résonne, tout est fumée comique, dispersion inconséquente. Il n'y a rien à en dire. Rien qui puisse donner l'équivalent de l'intensité, de la vie, de l'excès, de la folie où nous convièrent ses boursouflures, ses pannes et ses déroutes, ses palinodies et ses mensonges. Plus rien. Et pourtant nous avons vécu, comme rarement. J'approche à tâtons de l'autre figure. Dans tout Matamore, il y a un matador. J'appelle Matamore ce désir de peur, de fuite, cet élan comique, violent, furieux, instable, incertain, affabulateur, qui me tient, me pousse, me fait travailler, avancer, reculer, m'encombre et me remplit, m'entrave et me libère. "

03/2010

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Poésie

Ecrit au couteau. suivi de Une leçon d'anatomie, Journal de l' Oeuvide, III

J'ai écrit les premiers mots d'Ecrit au Couteau sur un carnet de vengeances. C'était pour répondre à la violence de tels de mes proches contre un précédent livre de moi. Ca a dessiné des sortes d'épouvantails répulsifs, avec des signes gravés dessus au couteau : invectives, anathèmes, dévotions, épitaphes. Programme : "encore mieux plus mal dire" (Beckett). Matériau : le sexuel animalique mécanique épidermique épidémique. Action : hymne farcesque à l'abjection, pantomime érotico-macabre, rites du ratage de la langue qui y colle sa bêtise. Rien d'autre que les palinodies d'un baroud pour rien : qui mime la quête d'un "langage vrai", sait pourtant qu'il n'y en a pas (de langage vrai) et, du fond du parler faux (bien réel, lui) qui nous cerne, rit de ce savoir et rit du même coup de soi, de soi tenté par la volonté de n'en rien savoir.

12/1993

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Littérature française

Correspondance 1883-1900

Ce volume réunit 575 lettres qui racontent la double histoire d’une amitié fraternelle née sur les bancs du collège Stanislas et d’une lutte poétique partagée en arrière-plan par la génération de 1885. La correspondance entre Régnier et Vielé-Griffin, commencée avant la vingtième année, possède la spontanéité de la jeunesse avec ses élans de révolte et de passion, ses anathèmes et ses palinodies. Elle constitue une véritable expérimentation de la littérature, témoignant de la genèse de leurs œuvres et de leur combat pour construire une poésie nouvelle fondée non plus sur la soumission à des dogmes immuables, mais sur la libération du vers. Le rythme des échanges épistolaires s’accélère l’été 1886 quand Vielé-Griffin choisit de séjourner chaque année de longs mois en Touraine, puis après la fondation des Entretiens politiques et littéraires (1890), dont le ton polémique et paradoxal contribue à la victoire des valeurs symbolistes. Il décroît après l’entrée de Régnier dans le milieu Heredia. En dépit de leur brouille survenue en 1900, leur amitié passionnée au service de la poésie demeure un merveilleux voyage en Arcadie dont les lettres que l’on va lire témoignent pour la postérité.

04/2012

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Histoire de France

Les aventuriers du pouvoir. De Morny à Macron

Je ne peux me défendre d'une attraction coupable pour les grands hommes de l'Histoire. J'ai toujours noué avec eux des complicités secrètes. C'est ainsi que sont nés les trois essais biographiques réunis ici : Napoléon ou la Destinée, Bernis, le cardinal des plaisirs, Morny, un voluptueux au pouvoir. Je les ai abordés moins en historien qu'en écrivain qui tente de percer leurs motivations et le mystère de leur destinée. J'ai adjoint à ces biographies des " Portraits acides " parfois un peu vifs, certains même acerbes, d'hommes politiques contemporains que j'ai été amené à fréquenter. Je raconte ainsi mes promenades archilittéraires et un peu irréelles avec François Mitterrand dans la Nièvre et à Paris ; le roman de mes relations barbelées avec un Giscard d'Estaing vexé par le discours trop peu flatteur avec lequel je le recevais à l'Académie. Je ne ménage pas non plus mes critiques envers François Hollande, " le Machiavel de Tulle ", " qui a occupé plus de place qu'il ne laissera de vide ". Je brosse aussi les portraits de quelques grands fauves : Chirac " le Paganini de la palinodie ", Sarkozy " l'homme qui en voulait trop ", Villepin " l'archange des bas-fonds ", Fillon " le sourcilleux ", Macron " le président hors-sol " ou Charles Pasqua " le pas blanc-bleu, mais bleu-blanc-rouge ". Que je les aie aimés, admirés ou jugés néfastes, tous les grands acteurs de notre théâtre politique que j'ai passés au crible m'ont passionné comme autant de personnages de notre roman national si riche et si contradictoire. J. -M. R.

11/2019

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Philosophie

Exercices sur le tracé des ombres. Walter Benjamin

Exercices sur le tracé des ombres s'inscrit de façon originale dans le champ des publications consacrées à Walter Benjamin. S'appuyant principalement sur Sens unique et le Livre des passages - soit, dans le temps, les oeuvres extrêmes de l'auteur d'Origine du drame baroque allemand -, mais aussi sur sa correspondance (notamment ses échanges essentiels avec Scholem et Adorno), l'ouvrage prend en compte des points peu traités quant à lui par la critique française, dont la mise en question de la personne (de la personnalité), la construction du moi au travers des objets, des lieux, du frayage même de l'impersonnel. Y est reconsidérée - selon une perspective qui met en exergue un écrivain-philosophe foncièrement politique - sa conception du temps et de l'histoire ; soulignée la puissance, pour elle, de l'idée de révolution, loin des palinodies des interlocuteurs et amis les plus chers (Adorno, Scholem). L'essai accorde toute sa place au régime de l'inactuel (cette déchronicité aussi prégnante chez Benjamin que chez Nietzsche) et s'attarde, naturellement mais avec invention, au travail de la citation : " espace-rupture ", cour intense, dans le geste d'écrire, de l'opération de minage du corps-auteur qui aura constamment mobilisé une pensée dont Anne Roche veut et sait garder vifs tous les éclats, toutes les tensions.

09/2010

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Histoire de France

Nous, les combattants d'Indochine (1940-1955)

Publiés sans aucune censure, en respectant la plus stricte chronologie et en évitant surtout de recréer le passé avec le regard d'aujourd'hui, les textes commentés par Georges Fleury et réunis avec le concours de Gérard Brett dans Nous, les combattants d'Indochine (1940-1955) offrent un passionnant reflet de ce que fut, du côté français, la guerre d'Indochine. Depuis les attaques des Nippons de 1940 au Tonkin, leurs massacres du coup de force du 9 mars 1945 jusqu'à la bataille quasi sacrificielle de Diên Biên Phu, nous retrouvons dans cet ouvrage une évocation fidèle de ce conflit. Au fil des années, on partage le quotidien des légionnaires, des fusiliers marins, des marsouins de l'Infanterie coloniale, des parachutistes, des commandos de Marine, des aviateurs ainsi que celui des partisans des hauts plateaux passés de l'arbalète à la mitraillette. On se rend compte combien était large le fossé qui séparait les hauts responsables civils et militaires des hommes de terrain. On constate les palinodies d'une politique sans cesse revue et mal corrigée par les trente-neuf gouvernements qui, de 1940 à 1955, se sont succédé en se contentant de bouleverser ou de répéter les tactiques mises en place précédemment. On comprend mieux la tragédie que fut, pour la plupart des acteurs, ce terrible conflit. Nous, les combattants d'Indochine est un document tissé de fer, de chair et de sang, un livre rare et utile à la compréhension de l'histoire des décolonisations, dont cette guerre a donné le signal.

01/2011

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Revues Poésie

L' ÉTRANGÈRE N°59. Revue de création et d’essai

Nous retrouvons dans ce numéro de L'étrangère des suite poétiques, celle Michael Palmer, poète américain contemporain dont l'importance fait l'objet d'une reconnaissance de plus en plus manifeste, lequel propose une suite chargée d'impressions centrées sur la lumière et ses ombres, déclinées sous ses multiples manifestations. Nous avons sollicité des textes de plusieurs jeunes auteurs(es) afin de rejoindre au plus près ce qui est vécu du monde tel qu'il s'offre de nos jours, pour dire à la fois son éclatement, afin de mieux faire entrer la poésie dans les débats auxquels nous ne pouvons pas nous dérober, laquelle transcende par l'articulation des différentes dimensions expressives sur lesquelles elle se fonde : de Mathieu Nuss à Adèle Nègre et Alexis Audren, de Myette Ronday à Denis Ferdinande et Guillaume Artous-Bouvet, ou encore ces poésies de Fanny Lambert et d'Isabel Guerrero. Cette dernière nous offre des textes qui sont ses toutes premières publications. Les héritages poétiques des uns et des autres, si différents soient-ils, marquent des convergences de sensibilités, une attention àl'époque et les figures sous lesquelles elle se décline. Une attention à l'inscription de la poésie, ou encore, en textes portés par une prose poétique, peut prendre la forme d'une pièce dramatique. C'est ce que nous propose ici Henri-Pierre Jeudy, confronté à la réalité rugueuse de la vie qui est aussi l'exigence de confronter la mort dont la parole ici donne lieu à un dialogue soutenu par cette volonté de vérité. Le volume de clôt avec un essai de Claude Le Manchec consacré au poète André du Bouchet, dans la perspective où celui-ci fut et est resté jusqu'à la fin de sa vie très proche et très sensible autant qu'attentif aux oeuvres d'Ossip Mandelstam comme de Varlam Chalamov, et de bien d'autres. Pierre-Yves Soucy : Ouverture : Retour sur le réel et sur ce qui se dérobe ; Michael Palmer : Mouvements ténus / Light Moves ; Henri-Pierre Jeudy : Palinodie ; Fanny Lambert : Rondements ; Alexis Audren : sauf le sauvage ; Isabel Guerrero : lucide wild ; Mathieu Nuss : Abois ; Adèle Nègre : Volées, feuillets très concrets, défets ; Denis Ferdinande : Divers plateaux ; Myette Ronday : Légers ressacs ; Guillaume Artous-Bouvet : Sel du sel (extrait) ; Claude Le Manchec : Le silence d'André du Bouchet.

10/2023