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Michel Schneider

Extraits

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Biographies

Vies imaginaires de Michel Schneider

Michel Schneider (1944-2022) ne fut pas seulement un brillant énarque, un psychanalyste recherché, un efficace directeur de la Musique et de la Danse au ministère de la Culture. Il fut surtout écrivain, passionné de littérature, toute sa vie. Olivier Wickers, haut fonctionnaire et écrivain comme lui, lui rend hommage dans ce court livre de souvenirs. On comprend mieux, en le lisant, pourquoi Michel Schneider a fasciné par sa culture, ses vues originales, son côté taiseux qui intriguait aussi.

06/2023

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Acteurs

Romy Schneider

Romy Schneider, de son vrai nom Rosemarie Magdalena Albach, est une actrice allemande qui a pris la nationalité française par la suite. Née à Vienne en pleine seconde guerre mondiale, Romy Schneider grandit en Allemagne. Avant de percer à l'écran, la jeune femme étudie à l'Ecole de dessin de mode de Cologne afin de devenir décoratrice ou illustratrice de livres pour enfants. Cependant, celle-ci se rêve actrice. Son fantasme se réalise en 1953, année où l'actrice se fait repérer dans Les Lilas Blancs. Très photogénique et talentueuse, Romy Schneider se révèle aux yeux du grand public surtout avec la série de film, Sissi (1955-1957). A partir de cette époque, Romy Schneider devient une icône du cinéma inspirant les plus grands réalisateurs de Clouzot à Orson Welles, en passant par Sautet ou Miller. De plus, sa relation sulfureuse avec Alain Delon contribue à faire de l'actrice une personnalité marquante de l'histoire du cinéma français. Mais la vie de Romy Schneider n'est pas rose. Entre alcool, calmants et dépression, la jeune femme enchaîne les déboires. En 1981, son fils, alors âgé de 14 ans, décède. Un an après, c'est Romy Schneider qui est retrouvée morte. Suicide ou mort naturelle, le mystère reste entier autour de cette légende tragique. L'actrice comptabilise plus d'une cinquantaine de films dont Kitty à la conquête du monde (1956), Un petit coin de paradis (1958), Le procès (1962), L'Enfer (inachevé, 1964), La Piscine (1968), L'important c'est d'aimer (1974) ou encore La Passante du Sans-Souci (1982) font partie des oeuvres majeures de sa filmographie.

10/2022

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Acteurs

Romy Schneider

"Je voulais vivre, aimer, me développer sur le plan artistique, devenir un être nouveau : mais surtout être libre". De cette profession de foi, Romy Schneider fera sa devise, mêlant vie privée et vie professionnelle comme aucune autre, menant son existence tambour battant. Dans cet ouvrage, c'est l'actrice au travail, passionnée et totalement investie que nous découvrons, au travers de photographies de plateau pour certaines inédites, de témoignages des réalisateurs avec lesquels elle a tourné, dont Luchino Visconti, Claude Sautet, Bertrand Tavernier ou Costa-Gavras, et, surtout, au travers de sa voix retranscrite depuis des interviews et des extraits de son journal.

03/2022

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Théâtre

Soudain Romy Schneider

Soudain Romy Schneider évoque la vie et l'oeuvre d'une actrice iconique. Ses partenaires de jeu dialoguent avec les personnages interprétés par la comédienne pour tenter d'approcher, par la fiction, une part de son mythe. Ce texte interroge aussi, en filigrane, l'ambiguïté du regard masculin sur cette star d'origine autrichienne dont les soixante-trois films révèlent un impensé de l'histoire européenne et cinématographique. Avec ce texte à la lisière du théâtre, de la parodie et du roman, Guillaume Poix réinvente la biographie littéraire fictionnée.

01/2020

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Critique littéraire

Avec Marcel Schneider

Marcel Schneider est né en 1913, cette mystérieuse année qui vit les publications magiques qui marquèrent leur siècle : Le Grand Meaulnes, Alcools, A. O. Barnabooth, Jean Barois, Du côté de chez Swann, Les Copains... Beau cru pour la littérature. Sur scène, Stravinski créait le Sacre du Printemps. Y aurait-il eu des ondes ou des anges qui se réunirent en faisceau pour une durée d'un an ? Les années passant, Marcel Schneider a croisé énormément de monde, a gardé une mémoire hors du commun, comme si chaque rencontre ou chaque lecture se gravait en lui. Il est sorti de ce monde pour se forger un univers à lui, le Tramonde où il puise ses histoires, ses romans, ses récits... Professeur, pédagogue infatigable, critique musical pour Combat puis Le Point, il a publié une trentaine de romans, essais, mémoires, recueils... " Le dernier amateur ", écrivit de lui François Nourissier, au sens où Marcel Schneider ne choisit ses sujets que par amour pour eux, par plaisir de les poursuivre, par cette exquise gourmandise de la langue. On est loin du temps des bilans, mais comme s'ils ne pouvaient s'empêcher de le décrire ou de donner des clés d'une œuvre attachante, des auteurs (Jean Dutourd, Manuel Carcassonne, Georges-Olivier Châteaureynaud, Benoît Duteurtre, Christine Jordis, Solange Fasquelle, Diane de Margerie, Max Genève, Christophe Mory entre autres) sont ici réunis pour décrire les multiples facettes d'un écrivain qu'on ne peut ignorer.

02/2005

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Sciences historiques

Le char Schneider

Le char Schneider est le premier char de l'armée française. Son prototype, né de l'impulsion du colonel Estienne et de l'ingénieur Eugène Brillié, de la société Schneider et Cie, est commandé à 400 exemplaires. Les premiers exemplaires sont livrés en septembre 1916. Ils sont utilisés au combat pour la première fois le 16 avril 1917, à Berry-au-Bac, lors de l'offensive sur le Chemin des Dames. Plus de la moitié des 82 chars engagés sont détruits. Le Schneider, qui se déplace correctement en tout terrain, est handicapé par un espace trop restreint pour un équipage de six hommes ainsi que par son blindage latéral trop faible et son réservoir de carburant placé à l'avant. Tout ceci sera amélioré et il participera à de nombreux combats jusqu'à l'armistice. Ce livret de 32 pages, illustré d'excellentes photographies d'époque et d'illustrations en couleur d'Eric Schwartz fait partie d'une série de monographies parues chez Ysec Editions : Le char léger Renault, L'Infantry Tank Mark I, IV, et V, Le Char Saint-Chamond, Le Canon de 75, L'Argonnenbahn...

03/2018

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Histoire internationale

Euloge Schneider, 1793

Euloge Schneider, 1793 / par E. Mühlenbeck Date de l'édition originale : 1896 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

11/2020

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Littérature française

Je te vengerai Maria Schneider

Lui pourrait s'appeler Philippe, Paul, Arthur, Pierre ou Marlon, "ça dépend des jours". Il ne connaît d'elle que son prénom : Louise. Et tous les lundis, à 13h, Louise cherche à éprouver sa liberté dans les bras de cet amant dont elle ne sait rien, et dont elle n'attend rien. Mais lorsque l'amant disparaît sans un mot, Louise voit les règles d'un jeu qu'elle croyait maîtriser lui échapper. Le doute s'installe, la folie la guette : où est-il, qui est-il, et surtout, qui manipule qui ? Dans sa quête de vérité, Louise va petit à petit se perdre dans les méandres de sa conscience fragmentée et de sa mémoire mutilée, et se heurter aux limites de ses propres fantasmes jusqu'au drame final. En 1972, Bertolucci réalisait le film le plus controversé de sa carrière : Le Dernier Tango à Paris, mettant en scène Marlon Brando et la toute jeune Maria Schneider, inconnue à l'époque, dans une histoire d'amour maudite qui scandalisa la critique. Quarante ans plus tard, Laurence Garcia revisite la possibilité d'une telle histoire d'amour aujourd'hui, à travers l'étonnant monologue de Louise.

04/2013

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Littérature française

Tu t'appelais Maria Schneider

"Tu étais libre et sauvage. D'une beauté à couper le souffle. Tu n'étais plus une enfant, pas encore une adulte quand tu enflammas la pellicule du Dernier Tango à Paris, un huis clos de sexe et de violence avec Marlon Brando. Tu étais ma cousine. J'étais une petite fille et tu étais célèbre. Tu avais eu plusieurs vies déjà et de premières fêlures. Tu avais quitté ta mère à quinze ans pour venir vivre chez mes parents. Ce Tango marquait le début d'une grande carrière, voulais-tu croire. Il fut le linceul de tes rêves. Tu n'étais préparée à rien, ni à la gloire, ni au scandale. Tu as continué à tourner, mais la douleur s'est installée. Cette histoire, nous nous étions dit que nous l'écririons ensemble. Tu es partie et je m'y suis attelée seule, avec mes souvenirs, mes songes et les traces que tu as laissées derrière toi. Ce livre parle beaucoup de toi et un peu de moi. De cinéma, de politique, des années soixante-dix, de notre famille de fous, de drogue et de suicide, de fêtes et de rires éclatants aussi. Il nous embarque à Londres, à Paris, en Californie, à New York et au Brésil. On y croise les nôtres et ceux qui ont compté, Alain Delon, Brigitte Bardot, Patti Smith, Marlon Brando, Nan Goldin... Ce livre est pour toi, Maria. Je ne sais pas si c'est le récit que tu aurais souhaité, mais c'est le roman que j'ai voulu écrire."

08/2018

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Acteurs

Romy Schneider, une quête d'absolu

29 mai 1982. L'agence France-Presse envoie, au petit jour, une dépêche dans toutes les rédactions, annonçant une funeste nouvelle : "Romy Schneider se serait suicidée". A seulement 43 ans. L'actrice, à la fois vulnérable et forte, était à ce moment-là la plus grande star féminine du cinéma européen, grâce, bien sûr, au triptyque "Sissi", mais aussi à Luchino Visconti, Orson Welles et Claude Sautet, ses "trois grands" metteurs en scène, ou encore les films L'Important c'est d'aimer et Le Vieux fusil, qui lui valurent - et lui valent encore – une cote d'amour indéfectible. Dominique Choulant nous invite à découvrir le parcours hors du commun de celle qui est devenue l'un des plus grands mythes de l'histoire du cinéma. Il nous fait revivre sa vie de femme, entre ombre et lumière, ses histoires d'amour passionnées (notamment Horst Buchholz, Alain Delon, Serge Reggiani, Harry Meyen, Jean-Louis Trintignant, Jacques Dutronc) jusqu'aux épreuves - à la fin de sa vie - qui ont contribué à faire de son incroyable trajectoire un destin tragique, endeuillé par le décès cruel de son fils. De nombreux témoignages inédits et exceptionnels, d'Anouk Aimée, Brigitte Bardot, Daniel Biasini, Jean-Claude Carrière, Alain Cavalier, Eva Darlan, Michel Deville, Jack Lang, Thierry Lhermitte, Miou-Miou, etc, viennent enrichir cette biographie très documentée.

03/2021

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Acteurs

La dernière vie de Romy Schneider

"Quand commence-t-on à mourir ? A partir du moment où l'on n'a plus peur de la mort". Le 5 mai 1981, David, le fils de Romy, meurt accidentellement à Saint-Germain-en-Laye, chez les parents de son beau-père. Commence alors pour l'actrice une année de souffrance, qui se terminera par sa mort tragique le 29 mai 1982. Evoquer cette année faite de tournages et d'errances est l'occasion, pour Bernard Pascuito, de retracer toute la vie de Romy Schneider : sa vocation d'actrice, son rôle dans Sissi qui la marquera à jamais, ses relations avec Alain Delon ou Claude Sautet. Grâce à des témoignages inédits de ses anciens médecins ainsi qu'à des révélations exclusives, Bernard Pascuito dresse une biographie de référence de Romy Schneider. Bernard Pascuito a publié une trentaine d'essais (Les Héritiers, Anne Carrière, 2019, Les politiques aussi ont une mère, Albin Michel, 2017) et de biographies dont Belmondo entre deux vies, Robert Laffont, 2021, La Dernière vie de Serge Gainsbourg, Le Cherche-Midi, 2021.

05/2022

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Littérature étrangère

Blessures de mémoire

L'inconscient parle de l'infantile et du sexuel. L'inconscient de la psychanalyse - de sa pratique, de sa théorie, de son institution - en parle aussi. Mais les analystes, le plus souvent, n'en veulent rien savoir : comme les hystériques, ils souffrent de réminiscences. Leur origine paraît s'être perdue en chemin, tout en se transmettant de bouche à oreille. Il faut donc leur retourner la question de l'enfance et leur demander :»D'où viennent les psychanalystes ?»A cette question est donnée ici une première réponse : les psychanalystes viennent de la bouche de Freud. C'est une réponse partielle, comme la pulsion, et partiale, comme le parti pris. Elle parle, elle saigne, elle vomit, elle se tait, elle pense, elle mord, elle écoute, elle mange et tue, rassemble et maudit, la bouche de Freud. Bouche de transfert, qui chante bien des musiques : névrose, psychose, nécrose, narcose. Il ne s'agit pas ici d'un travail d'historien qui viserait à restituer la psychanalyse in statu nascendi. L'auteur a préféré, fidèle en cela à la méthode analytique, reconstruire, associer, lier entre elles les histoires qui furent tramées entre Freud et les siens. Ainsi se découvrent des «blessures de mémoire», au sens d'une mémoire blessée, mais aussi de blessures où la mémoire prend source.

09/1980

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Psychologie, psychanalyse

Miroirs des princes. Narcissisme et politique

A l'aide de scènes de la vie politique française récente et sous des formes allant du normal au pathologique, cet essai montre comment le narcissisme a pris le pouvoir et relégué la notion de bien public. La confusion entre vie publique et vie privée, intérêt propre et intérêt général menace la République en consumant peu à peu tout vivre en société.

09/2013

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Littérature française (poches)

Bleu passé

Autrefois, les théâtres n'étaient pas tendus de rouge, mais de bleu. Un bleu sans nom, sourd, qui ne bruit que dans la mémoire. je pourrais vous prier : " Entrez ! Entrez dans le théâtre du passé, découvrez mes gens et mes pays étranges, voyez ma collection de riens. " Derrière le rideau bleu passé, peu de choses : des souvenirs, des mensonges. Je les confonds souvent, fabulant quand je cherche un récit exact, me souvenant quand je crois faire une menterie. Les objets de ma collection, on pourrait presque les toucher à travers le temps : un piano à queue Pleyel des années vingt, un disque en matière plastique rouge, un lecteur de cassettes, un sifflet, un poste de radio, une série d'enregistrements d'opéras tapissant les murs d'une demeure siennoise, des cloches à New York au bord d'un fleuve invisible et même une camionnette dans la banlieue. De vieilles choses, pas forcément délabrées - certaines ont gardé leur fraîcheur pimpante -, des vestiges, les déchets de vies échouées, aussi incompréhensibles qu'elles. Pourtant, même en les collectant avec patience et hargne, jamais je ne retrouverai la scène entière. Ce qui fut, l'effort pour le retrouver, la patience d'en faire le récit, ces trois moments ne se relient pas comme la scène, le rideau et le spectateur. Le passé n'est pas derrière le rideau séparant le salon de musique du dehors, où l'enfant rêvait de la vraie vie. Il n'est pas non plus le rideau lui-même. Seulement son bleu et une étoffe de poussière.

11/2012

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Critique littéraire

L'auteur, l'autre. Proust et son double

En mars 1921, quand les plaisirs et les jours viennent à manquer et qu'il est entré dans la phase finale de la recherche du temps retrouvé, Proust écrit une étrange lettre à un jeune homme, Thiébault Sisson. A lui, un inconnu qu'il aimerait connaître, comme à ses amis, ses proches, ses amants, il ne cesse de se dire mourant. Ça finira par arriver, un an et demi plus tard. Dans cette lettre, il inclut un article d'une dizaine de pages, assez plat mais extrêmement louangeur de La recherche . Croyant sans doute qu'on n'est jamais mieux critiqué que par soi-même, il souhaite le faire publier anonyme ou pseudonyme sous l'intitulé : L'esthétique de Marcel Proust. Proust par Proust, donc, mais sans son nom. L'auteur et l'homme qui vit et meurt sont deux. L'auteur, c'est toujours l'autre, écrivait-il dans le Contre Sainte-Beuve . C'est ce texte qui sert de noyau, avec d'autres lettres inédites, à une sorte de roman essai ou de nouvelle par lettres. Une histoire de pseudonymie, de dédoublements, de feintes, d'immortalité, de nom d'auteur, de critique littéraire. Un étrange ballet d'ombres que ce théâtre où l'on voudrait bien ne pas être celui qu'on est et vivre sur le papier ce qu'on ne vivra jamais, qui s'appelle un roman. Quel est le statut de ce texte de Proust ? Une autocritique ? La recherche contient une critique et une analyse de l'oeuvre autrement plus juste et profonde. Un autoportrait masqué ? Une épitaphe ? Qui vit ? Qui meurt ? Qui écrit ? L'autre, le jeune homme, mourra aussi. La lettre ne sera jamais publiée. Comme dans toutes les histoires de double, l'un est l'autre. Sur quoi mon livre est-il écrit ce que ce que c'est qu'être auteur, auto citation, auto plagiat, autocritique mots volés, prêtés, jamais rendus ; sur les rencontres amoureuses ; sur la vie parmi les autres ou parmi les livres ; sur ce dilemme : vivre sa vie ou l'écrire. L'écriture est-elle vraiment " la vraie vie " comme l'écrit Proust dans Le temps retrouvé ? Sur qui ce " Proust par lui autre ", si j'ose dire, est-il écrit ? Marcel et Proust, Proust et Proust ou bien Proust et moi. Je ne sais. (Michel Schneider)

10/2014

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Littérature française

Bleu passé

"Entrez ! Entrez dans le théâtre du passé ; découvrez mes gens et mes pays étranges. Derrière le rideau bleu passé, peu de chose : des souvenirs, des mensonges. Mes objets de musique, on pourrait presque les toucher à travers le temps : un piano à queue Pleyel des années vingt, un disque en matière plastique rouge, un sifflet, des cloches à New York et même une camionnette dans la banlieue... Déchets de vies échouées aussi incompréhensibles qu'elles. "Larmes des choses". Pourtant, même en les collectant avec patience et hargne, jamais je ne retrouverai la scène entière. Le passé n'est pas derrière le rideau séparant le salon de musique du dehors, où l'enfant rêvait de connaître la vraie vie. Il n'est pas non plus le rideau lui-même. Seulement son bleu, et une étoffe de poussière". Michel Schneider.

02/1990

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Musique, danse

LA TOMBEE DU JOUR. Schumann

Schumann est au soir de sa vie quand sa création est obscurcie par la folie. Au soir qui toujours avait coloré sa musique - singulièrement celle pour piano -, cette musique attirée vers le bas, le déclin, la dépression. Le soir schumannien ne parle - sans mots - que d'une seule chose : la douleur, ici nettement opposée à la souffrance. Douleur qui prend les visages, ou les masques, de la disparition, du langage perdu, de l'étrangeté, de l'intime, des lointains. La musique y apparaît comme cette voix légèrement fêlée ou voilée, loin du pleur comme de la plainte, qui sans cesse retombe à la nuit. C'est elle, la tombée du jour.

09/1989

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Littérature française

Des livres et des femmes

Dans ce voyage autour de sa bibliothèque, celui qui se nomme lui-même l'homme aux livres expose une maladie étrange. Porté par un même désir vers les femmes et les livres, longtemps il s'était couché tard, prenant les unes pour les autres. Et l'inverse. Marchant dans sa chambre bibliothèque parmi, et parfois sur les livres, il croise des amis écrivains perdus et retrouvés : Montaigne, Pascal, Flaubert, Borges, Sartre, Proust, Stendhal, Bernanos... Il se souvient s'être souvenu de femmes dont il a oublié le nom mais pas la peau. Au fil des pages, le défilé bruyant des frères de mots s'efface dans le silence glacé d'une troupe de fantômes et le voyage sentimental au pays des femmes et des filles devient le voyage d'hiver d'un homme qui regarde tout de loin, comme on regarde ce qui ne vous dit plus rien. Dans un livre, autrefois, il avait écrit : "Lire c'est cesser de mourir, et mourir, cesser de lire". C'était le bon temps. Connaîtrait-il d'autres amours encore ? M. S.

10/2021

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Littérature française (poches)

Comme une ombre

Comme une ombre, c'est l'histoire de deux frères, Michel et Bernard, de leur enfance, de leur rivalité secrète, de leur impossible amour. D'effrayantes symétries entre les objets, les noms, les guerres, les amours. Des images obsédantes : une piscine municipale au bord de la Seine, un dancing, une caserne à Blida, un été espagnol... Et la mystérieuse L. Michel Schneider raconte ici l'enquête du narrateur sur les traces de son double perdu : la guerre d'Algérie et ses douleurs, la musique et ses consolations, les femmes partagées - à commencer par la mère -, le désir, la trahison. Il explore le plus intime et confie la difficulté de grandir privé de son ombre. Cherchant les mots qu'il ne lui a pas dits, et qui lui auraient ouvert ses bras, le survivant adresse au frère disparu une lettre qui ne lui parviendra jamais.

11/2012

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Littérature française

Marilyn dernières séances

Tente mois durant, de janvier 1960 au 4 août 1962, ils formèrent le couple le plus improbable : la déesse du sexe et le psychanalyste freudien. Elle lui avait donné comme mission de l'aider à se lever, de l'aider à jouer au cinéma, de l'aider à aimer, de l'aider à ne pas mourir. Il s'était donné comme mission de l'entourer d'amour, de famille, de sens, comme un enfant en détresse. Il voulut être comme sa peau, mais pour avoir été la dernière personne à l'avoir vue vivante et la première à l'avoir trouvée morte, on l'accusa d'avoir eu sa peau. Telle est l'histoire. Deux personnes qui ne devaient pas se rencontrer et qui ne purent se quitter. Des mots noirs et des souvenirs blancs. Dans la lumière adoucie d'un cabinet de psychanalyste se redit la dernière séance de Marilyn.

08/2006

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Psychologie, psychanalyse

Voleurs de mots. Essai sur le plagiat, la psychanalyse et la pensée

Etrange passion que celle de Freud et de ses disciples aspirant au "communisme des idées" et finissant par s'entre-déchirer pour des histoires de propriété de mots et de transmission de pensées. Surpris de rencontrer dans la psychanalyse comme chez les écrivains ces mêmes jeux avec les mots de l'autre - plagiat, palimpseste, pastiche - et ce même rêve nostalgique des greffiers du déjà dit - "copier comme autrefois" -, Michel Schneider dévoile ce qui pourtant devrait être l'évidence : le propre des mots est d'être impropres ; leur destin, d'être volés. Ou de vous voler : ne vous dérobent-ils pas à vous-même, déposant en vous des pensées insues, des réminiscences involontaires ? Sur la carte, des mots sans pays ; on laisse derrière soi la propriété littéraire - contradiction dans les termes - pour arriver à la propriété psychique, elle aussi faite de colonies, de frontières, d'invasions étrangères, de reconquêtes. Vous parlez, pensez, écrivez, vous créez ; mais ces mots que vous utilisez, à qui les avez-vous volés ? Comment dès lors situer dans une relation à deux - le transfert analytique, la passion amoureuse, l'influence intellectuelle - la propriété des mots et des pensées ? Comment discerner dans le propre de celui qui écrit, dans son identité de papier, la possession démoniaque et l'appropriation créatrice ? Le parcours, ici, est buissonnier, parfois égaré. Les questions changent en chemin, à force d'être répétées. Commençant par "peut-on être original ? " , on en vient à "de qui tenir son être, son style ? "

04/2011

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Littérature française (poches)

Marilyn. Dernières séances

Trente mois durant, de janvier 1960 au 4 août 1962, ils formèrent le couple le plus improbable : la déesse du sexe et le psychanalyste freudien. Elle lui avait donné comme mission de l'aider à se lever, de l'aider à jouer au cinéma, de l'aider à aimer, de l'aider à ne pas mourir. Il s'était donné comme mission de l'entourer d'amour, de famille, de sens, comme un enfant en détresse. Il voulut être comme sa peau, mais pour avoir été la dernière personne à l'avoir vue vivante et la première à l'avoir trouvée morte, on l'accusa d'avoir eu sa peau. Telle est l'histoire. Deux personnes qui ne devaient pas se rencontrer et qui ne purent se quitter. Des mots noirs et des souvenirs blancs. Dans la lumière adoucie d'un cabinet de psychanalyste se redit la dernière séance de Marilyn.

01/2008

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Littérature française

Je crains de lui parler

Un jour, une inconnue lisant dans un compartiment de train, Antoine Forger la regarde. Un voyage de six heures commence, une passion de six mois, pour ce guetteur mélancolique qui goûte beaucoup les femmes et beaucoup de femmmes. Il pleure le siècle où, pour se séduire, on portait des dominos. Il eût choisi le noir, la couleur du désir. Antoine joue sa dernière partie. Sara fait revenir les années profondes, la France de plomb des années 1970. Finalement, il aimerait aimer. Dans les comédies qu'il joue avec ses ombres errantes et ses fauvettes plaintives, il a le regret d'un temps où l'amour était moins facile à faire et moins difficile à dire.

12/1991

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Musique, danse

GLENN GOULD PIANO SOLO. Aria et trente variations

"Mais ce jour-là, lors de son dernier concert donné à Chicago le dimanche 28 mars 1964, quelque chose s'était effondré dans le troisième mouvement de la Sonate opus 110 de Beethoven, quand se déplore le Klagender Gesang, le chant de douleur. Il n'avait pu faire le crescendo qui sous-tend la plainte. Il ne pouvait faire cela. Pas devant eux, les deux mille qui regardaient, attendaient la fin. C'était comme se dévêtir, ou mourir. Il fallait se cacher. Il savait que la fugue allait venir très vite, où il pourrait se masquer de sérénité. Mais il reviendrait aussi, encore, voilé, perdendo le forze, l'Arioso de douleur, et alors, la pédale una corda ne suffirait pas à teinter d'absence la phrase qui s'efface. Il faudrait encore moins de son." M. S.

01/1994

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Littérature française (poches)

Maman

Entre maman et son petit Marcel se consommait l'insignifiance légère du langage. Par sa lecture, la mère devenait la loi intérieure, dépliant les mots comme des étoffes, chantant les noms si beaux et nus des personnages de roman, ouvrant des phrases pareilles à des chambres. Puis, un jour, elle mourut. Il écrivit. Pour elle : si quelqu'un était bien son genre, et valait la peine de lui dédier sa vie entière comme à son plus grand amour, c'était bien maman. Contre elle : s'il n'avait pu, à force de travail, de haine et de désir, s'en détacher, Marcel ne serait jamais devenu Proust. Il serait resté le " petit loup " qui montre ses petits papiers à sa petite maman, pour lui dire : " Reviens. " La Recherche est une longue lettre adressée par Marcel à maman pour lui dire que, finalement, elle n'était pas son genre. M.S.

12/2005

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Acteurs

Marilyn Monroe, les amours de sa vie

Michel Schneider raconte Marilyn LES AMOURS DE MARILYN Cet amour, des millions de gens l'éprouvent encore soixante ans après sa disparition. Le secret de sa présence après tant de temps ? Marilyn est une sorte de miroir. Portrait d'une image brisée, Michel Schneider donne non pas la vérité de Marilyn Monroe mais éclaire d'un faisceau neufses vérités telles qu'elle les exprimaen mots et en maux, au cours de sa vie amoureuse et sexuelle. Cet éclairage se résume en un nom : amour. Celui qu'elle ressentait pour certains êtres, et pour les animaux. Celui qu'elle inspira à quelques-uns. Celui que Michel Schneider lui porte à travers le temps (exemples d'entrées : Amour, amants, amis animaux, livres, mère, Montand...).

10/2022

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Littérature française

Morts imaginaires

" La littérature est la chambre de personne. Paroles de nuit, échos du silence, syllabes fatidiques, derniers mots, dernier cœur : je tiens ici le registre des morts imaginaires d'écrivains réels. J'ouvre le rideau au moment où La commedia è finita, ce qui n'est pas forcément un mal, si j'en crois plusieurs de ces mourants, écarquillés devant la merveille d'une robe qui bruit : alors, la vie leur apparaît toute neuve. "

09/2003

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Acteurs

Romy Schneider. Les actrices se brisent si facilement

Trois Sissi en trois ans. De quoi propulser cette adolescente au rang d'icône à tout juste 18 ans. D'un internat religieux très strict en Autriche aux feux des projecteurs, de l'adoration délirante du public à l'indifférence ou l'acharnement, des films kitchs à l'eau de rose au grand cinéma d'auteur des années 70 (Luchino Visconti, Claude Sautet, Andrzej Z ? u ? awski...), la vie et la carrière de Romy Schneider sont une succession de grands écarts. Eternelle insatisfaite, elle remet son titre en jeu dans chacun de ses rôles (prostituée, soeur incestueuse, actrice ratée ou femme brisée) et s'y jette à corps perdu, quitte à y laisser un peu d'elle-même. Abîmée par la vie et par certains de ses films, Romy semble condamnée à s'épuiser : "Sans rôles, je ne peux pas vivre". Auparavant journaliste politique et correspondante à New York, Faustine Saint-Geniès collabore au magazine Sofilm depuis 2016.

04/2022

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Architecture

Le nouveau siège de Schneider Electric à Grenoble

Dans la région grenobloise, près de 5. 000 collaborateurs de Schneider Electric étaient répartis sur 13 sites différents. Ce nouveau siège de Schneider, conçu par l'agence d'architecture Groupe-6 pour regrouper près de 3. 000 collaborateurs, s'élève dans le nouveau quartier de la presqu'île de Grenoble. Ce quartier est en passe de devenir un véritable lieu de vie, avec de nouveaux logements, de nouveaux espaces publics et une nouvelle offre de mobilité.

08/2022

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Sciences historiques

Il était une fois les Schneider (1871-1942)

" Mon premier est un industriel ; lui et son frère achètent le Creusot en 1836 ; il culmine et chute avec le Second Empire. Mon deuxième est un industriel ; il succède à son père : le canon de 75 c'est lui, pas une seule grève en vingt-sept ans de règne, sept enfants de deux mariages. Mon troisième est un industriel ; expositions, techniques, guerres : tout est devenu universel. Il s'agit d'Eugène Schneider. Il, mon grand-père ; du XXe siècle ; d'un titre aujourd'hui disparu : celui de maître de forges. E.B.

09/2007