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Mémoires. Tome 2, La Bataille des Flandres, Les armées du Nord Octobre 1914-novembre 1916

Extraits

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Histoire de France

Mémoires. Tome 2, La Bataille des Flandres, Les armées du Nord Octobre 1914-novembre 1916

Après les événements, on a baptisé cette seconde partie de la guerre qui a suivi la bataille de la Marne : la Course à la mer. Le mot était d'un joli effet, il donnerait à lui seul une idée fausse de la manoeuvre qui était entreprise, il ne répond en rien à la pensée qui dirigeait les opérations militaires. C'est à l'ennemi que nous avons couru ; nous avons tenté de le déborder et d'envelopper son aile droite, ou, quand il prenait de l'avance, nous avons paré à son développement, car lui aussi cherchait par plus de vitesse à réussir une manoeuvre analogue de débordement. De là résultait une course à l'aile, à l'aile nord des armées opposées. Il nous fallait en même temps l'arrêter et l'immobiliser sur le reste du front qui s'allongeait de plus en plus. C'est cette manoeuvre symétrique qui a fait rapidement remonter cette aile, à une allure des plus accélérées, à travers l'Île-de-France, la Picardie, l'Artois, la Flandre, jusqu'à la mer du Nord. Le mer en fut ainsi le terme sans jamais en avoir été le but.

07/2012

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Religion

A nos morts ignorés. Les musiciens et la grande guerre XV

Reynaldo Hahn A nos morts ignorés (1915) Rudi Stephan (1887-1915) Pantherlied / In Nachbars Garten / Am Abend / Abendlied Albert Roussel Light / A Farewell (1918) André Caplet La Croix douloureuse (1916) / Détresse (1918) Ivor Gurney In Flanders / Severn Meadows / All night under the moon (1917) Claude Debussy Berceuse héroïque (1914) Fernand Halphen (1872-1917) Le jour succombe Lili Boulanger (1893-1918) Dans l'immense tristesse (1918) Nadia Boulanger Soir d'hiver (1914-1915) Georges Antoine Wallonie (1917) Marches Oh what a lovely war (1917), Roses of Picardy (1916) Quelle diversité d'expression - littéraire et musicale - dans ces mélodies de la Grande Guerre : elles sont parfois détachées de toute actualité (Stephan, Halphen, Roussel) ; ou elles évoquent les événements tragiques, implicitement (Lili Boulanger) ou avec des tonalités diverses : nostalgique (Gurney, Antoine), mélancolique (Debussy), pathétique et révoltée même chez Caplet tandis que Reynaldo Hahn recherche l'apaisement.

11/2015

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BD tout public

Putain de guerre ! Tome 1 : 1914-1915-1916

Du fond de nos tombes, on a compris qu'on était là pour un long moment. Les Alboches n'étaient pas décidés à rentrer chez eux et on était encore assez loin de Berlin. Pour Noël, la trêve a tourné en fraternisation, surtout entre les Anglais et les Allemands. Ca partait d'un bon sentiment. Quelques heures à s'échanger des clopes et des bonbons, avant de retourner chacun dans son trou pour recommencer à s'entretuer. Moi, tout ce que je comprenais, c'est qu'on s'installait dans la guerre.

11/2008

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 11, 1911-1912

En octobre 1911, Valéry entame une série de petits " cahiers roses ", ainsi nommés d'après la couleur de la couverture. Dans ces cahiers (F G H I I'J) s'entrecroisent diverses formes scripturales : une écriture en fragments éventuellement publiables, une recherche thématique abstraite, des proses poétiques. Un index à la fin de chaque cahier relève les notions jugées importantes, ainsi Moi, littérature, points de vue, mystère. Valéry ne procède pas ici à l'estompage du moi individuel, bien au contraire. C'est un moment de grande inquiétude voire d'angoisse et de véritables crises, liées peut-être à l'idée d'un possible retour à la littérature sur le conseil de Gide. Apparaissent des réflexions sur la création, sur le travail d'écriture et la fabrication poétique, sur le rapport auteur-oeuvre-lecteur. Sous " mystère ", mot peu représenté. sont indexées de nombreuses notes sur le surnaturel, la religion - le christianisme dans ses dogmes et ses pratiques - et surtout sur la notion de Dieu, et la foi religieuse, débouchant sur une critique du croire. Le futur projet, finalement inabouti, du " Dialogue des choses divines " semble s'y préparer. Une inflexion vers les thèmes philosophiques est sensible : problèmes de la liberté, de la responsabilité, de la relativité du bien et du mal et du fondement de la morale. A ces Cahiers est joint un carnet de 1913. Carnet de poche, il contient quelques repères de la vie quotidienne : carnet d'écrivain, il présente un intérêt particulier du point de vue génétique montrant le premier jet du travail alors parallèle du penseur et du poète : bribes d'idées ou d'incipit que développent les Cahiers, bribes de thèmes ou de vers annonçant ce qui deviendra La Jeune Parque. En 1912 Valéry étend son analyse abstraite au couple Attente / Surprise qui structure le vivant à l'état de veille. Ce chantier, exemplaire en ce sens de la préparation qui préside à l'écriture des Cahiers, est un des rares comportant des brouillons conservés. Ces recherches, à l'inverse de celles sur l'attention et le rêve, ne doivent rien à la psychologie de l'époque. Elles se poursuivent de 1912 à 1915 ; l'ensemble figure dans ce volume. Elles seront reprises ensuite de façon récurrente. La théorie de l'attente et de la surprise figurera plus tard dans l'actif d'un bilan. Importante dans le dessein valéryen d'étudier le fonctionnement total de l'être humain, elle l'est aussi dans la réflexion générale sur le couple continuité / discontinuité. Le grand poème de 1917 montrera comment la recherche abstraite, celle aussi du cahier Somain, peut se transcrire dans un autre langage, celui de la Poésie.

06/2009

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 10, 1910-1911

Les années 1910-1912 constituent dans l'œuvre de Valéry une période charnière. Cahiers, blocs-notes et carnets mettent en évidence les voies diverses où il commence à s'engager. Relégués désormais les grands registres, les cahiers de petit format prennent la relève en 1910. Recueils de notes rédigées, ils ont presque le statut d'œuvre à publier. Valéry s'installe dans le texte en fragments d'allure littéraire. Il écrit ou ébauche des pages qui paraîtront dans les années vingt : ainsi le " Log-book de M. Teste " -Teste, héros jamais perdu de vue; ainsi les fragments recueillis dans la plaquette Au crayon et au hasard. puis dans Rhumbs en 1926, et le Cahier B 1910, d'abord reproduit en phototypie. Le manuscrit original, calligraphié. porte les marques de la première lectrice : dans les années vingt, Catherine Pozzi (Karin) sigla de son paraphe CK (ici reproduit) les passages qu'elle appréciait. Rythmant le texte, cette effraction est la trace de l'aventure intellectuelle et affective qui s'est alors jouée. En 1911 Valéry revient, dans des blocs-notes, aux grands axes de sa réflexion : la relation esprit-corps, le langage, le temps, et surtout le rêve dans le cahier " Somnia ". S'il connaît alors sans doute. de seconde main, le Freud de la Traumdeutung révélée par des comptes rendus, Valéry ne cherche pas une " interprétation " des rêves, mais des lois conduisant à une théorie générale liée à sa conception combinatoire du fonctionnement de l'esprit. Deux carnets de poche éclairent cette période et apportent des repères biographiques. Ils montrent un Valéry au quotidien notant des achats, des adresses d'amis, des rendez-vous. Appartenant à un corpus naguère ignoré, ils révèlent les impressions, idées, formules de premier jet qui sont germes de textes. Gênes et ses rues animées, Florence et ses édifices célèbres s'inscrivent dans le carnet " Genoa " rédigé durant un séjour en Italie, et riche de croquis : des statues de Michel-Ange, un portrait de Raphaël, le palais Pitti. Le vécu personnel, sensoriel, affectif, intellectuel s'y inscrit, donnant bientôt naissance à des proses poétiques. Ce qui se cherche ou se pressent, dans ces années, c'est l'expression plus libre d'une sensibilité affleurant au sein même de la pensée abstraite.

06/2006

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Histoire de France

Quelques vérités sur la guerre de 1914-18. Deux frères, Joseph et Césaire, "Morts pour la France"

A partir du vécu de son grand-oncle Joseph (d'août 1914 au 22 mars 1916) puis de son grand-père Césaire (d'avril 1915 au 20 août 1918) et des lettres de sa grand-mère Honorine, André Payan-Passeron nous fait vivre les terribles réalités humaines et militaires de cette guerre totale avec l'Allemagne qui a bouleversé la vie des individus, des familles, des régions envahies, de la France impériale et des autres pays européens. La bravoure des Méridionaux du 15e Corps et de la 29e Division. Avec Joseph (mort en héros) et son 141e Régiment de Marseille, on va d'abord réhabiliter comme il se doit l'honneur des Méridionaux du 15e Corps diffamé après la défaite de la 2e Armée française en Lorraine allemande le 20 août 1914. Puis avec lui et son régiment, on va faire toute la lumière sur la soi-disant défaillance de la 29e Division et de ses unités d'Antibes et d'Avignon diffamés depuis la victoire allemande du 20 mars 1916 dans le bois de Malancourt durant la bataille de Verdun. L'héroïsme du 6e BCA de Nice et les exploits du 65e BCP d'Epernay. Avec le chasseur alpin Césaire et son 6e BCA de Nice, on va vivre l'héroïsme dont ont fait preuve les "diables bleus" du pays niçois à Dieuze comme à Revigny puis sur le front sud des Vosges d'avril à novembre 1915. Puis avec lui et son 65e BCP d'Epernay, on va vivre les exploits d'un bataillon d'élite de la 56e Division de réserve engagée sur tous les fronts du nord de la France lors des grandes offensives (Verdun mai 1916, Somme octobre 1916, Chemin des Dames avril 1917, Somme août 1918) ou en défense lors des attaques allemandes (bataille de l'Avre mars 1918 où s'est joué le sort de la France avec le général Foch).

06/2017

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Histoire de France

Les batailles des monts de Champagne 1914-1918

à partir de documents d'époque et de dizaines témoignages inédits recueillis au début des années soixante- dix, Patrick Facon retrace l'histoire des batailles livrées en 1914 et 1918 pour la possession des Monts de Champagne, dont la ligne de crête domine et barre la plaine de Chalons. Des ba- tailles tombées dans l'oubli, bien moins connues que celles de Verdun, de Champagne, de la Somme, du Chemin des Dames certes, mais dont les noms (Cornillet, mont Blond, mont Haut, Casque, Téton, Perthois et mont Sans-Nom) n'en résonnent pas moins de façon sinistre dans l'histoire de la Grande Guerre.

12/2018

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Poésie

L'Omelette rouge

Écrit en bordure de Méditerranée, L'Omelette rouge est un objet vocal à lire aussi avec les yeux. Dans une lumière inférieure s'agitent des voix. Les voix sont séquestrées dans des corps véritables dont la liste dressée par ordre d'apparition s'ouvre sur une comédienne travestie que ses ennemis surnommaient l'omelette rouge. Sarah Bernhardt (1844-1923), Gherasim Luca (1913-1994), Alexandre Blok (1880-1921), Charlotte-Élisabeth de Bavière (1652-1722), John Maynard Keynes (1883-1946), Richard Wagner (1813-1883), Louise Bourgeois (1911-2010), Christine Lavant (1915-1973), Jeanne d'Arc (1412-1431), Ingeborg Bachmann (1926-1973), Arnold Schoenberg (1874-1951), Jean-Marie Straub (8 janvier 1933-), Danièle Huillet (1936-2006), Karl Marx (1818-1883), Friedrich Engels (1820-1895), Lénine (1870-1924), Vélimir Khlebnikov (1885-1922), Alexeï Kroutchonykh (1886-1968), Daniil Harms (1904-1942), Eva Hesse (1936-1970) Cy Twombly (25 avril 1928-) Grace Hartigan (1922-2008), Frank O'Hara (1926-1966), Hannah Hoch (1889-1978), Hans Arp (1886-1966), Til Brugman (1888-1958), Hélène Bessette (1918-2000), Jackson Pollock (1912-1956), Razine (1630-1671), Emily Dickinson (1830-1886), Josée Lapeyrère (1944-2007), Erich von Stroheim (1885-1957), Alexandre Pouchkine (1799-1837), Saint Paul de Tarse (15-67). L'astre Poésie est vécu ici comme un soleil flingué sous lequel scintillent des natures mourantes et de petites personnes perdues. Si " la seule poésie est la poésie à faire " (Pasolini), L'Omelette rouge pose en séries de raccords et dans une préoccupation de distance la question vitale : " que faire? ".

05/2011

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Histoire de France

Touché ! Souvenirs d'un blessé de guerre

CÉLESTIN FREINET est né le 15 octobre 1896, à Gars (Alpes-Maritimes). Il est le fondateur du plus important mouvement pédagogique du XXe siècle, connu à l'origine, sous le nom d'Imprimerie à l'école. Entré à l'École normale d'instituteurs de Nice en octobre 1912, il en sort prématurément à la fin de l'année scolaire 1914, pour exercer les fonctions d'intérimaire à Saint-Cézaire, au-dessus de Grasse, la guerre ayant envoyé au front les maîtres d'école. Le 10 avril 1915, il est mobilisé. Le 15 août, il entre à Saint-Cyr comme aspirant. Le 26 février 1916, il arrive dans les tranchées de Champagne. Un an et demi après, le 23 octobre 1917, il est blessé au poumon droit dans le bois des Gobineaux, sur le Chemin des Dames. Il vient d'avoir vingt et un ans. " Touché ! " raconte les circonstances de sa blessure et ses premiers mois d'hospitalisation. Ce texte a été rédigé dans le courant de l'année 1919, à partir des notes d'un carnet de campagne qu'il a tenu depuis son incorporation jusqu'au 11 novembre 1918. Il a été publié une première fois en 1920, par la Maison française d'art et d'édition. Il n'avait jamais été réimprimé.

07/1996

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Histoire de France

Dans les yeux des poilus (1914-1918). Des Flandres aux Vosges

« Mais qu'avons-nous fait pour mériter une chose pareille ? Quelles fautes devons-nous expier en ce bas monde ? » Avant de franchir le parapet de la tranchée pour monter à l'assaut, le soldat Paul Viriot, du 37e régiment d'infanterie, s'interroge. Combien de camarades vont être broyés lors de cette énième attaque ? Il se sent abandonné à lui-même, sans secours ni consolation. Un siècle plus tard, il demeure difficile de s'imaginer ce qu'ont vécu les poilus durant plus de quatre années. Contrairement aux récits officiels teintés de propagande et saturés de patriotisme, les jeunes hommes qui ont dû combattre n'ont pas été dans leur grande majorité des « bêtes de guerre » recherchant à tout prix une forme de gloire. Il n'y a qu'à parcourir leurs écrits pour mesurer à quel point ils étaient lucides. S'ils aimaient leur pays et la liberté, ils n'admettaient pas que leur existence soit sacrifiée dans des offensives stériles. Voici un ouvrage émouvant et authentique au fil duquel vous découvrez le quotidien d'hommes ordinaires plongés dans la première guerre moderne de l'humanité. L'auteur s'est attelé à rechercher des témoignages inédits afin d'illustrer son récit historique. Des Flandres aux Vosges, il vous fait partager le destin de poilus venus de tous les horizons - paysans, ouvriers et employés ; chefs d'entreprise ; poètes et écrivains comme Guillaume Apollinaire ou Charles Péguy - et vous emmène dans l'intimité des états-majors en vous faisant côtoyer les généraux Joffre, Foch, Pétain et bien d'autres encore… Sans la moindre censure, tous les aspects de la guerre sont abordés, de l'officier mal-aimé abattu par ses hommes sur le champ de bataille aux ordres impitoyables donnés pour empêcher une troupe de reculer face à la déferlante d'un assaut. Les yeux des poilus ont nourri la mémoire d'images et d'émotions, admirablement traduites dans leurs écrits, avec leurs mots et leur sensibilité.

09/2015

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Littérature française

Anecdotiques. Volume 2, Avril 1914 - Novembre 1918

Une de mes premières impressions de Paris, lorsque j'y revins blessé, fut de surprendre, au téléphone de l'hôpital où l'on me pansait, cette bribe de phrase : "... l'industrie admirable des poupées..." Qui parlait ? je ne sais et peu importe : "C'est tout de même un peu fort, pensai-je, de s'occuper de poupées en ce moment." Depuis, mon opinion s'est bien modifiée à cet égard. La poupée de Paris qui montrait la mode à toute l'Europe ne faisait-elle pas beaucoup pour le prestige de la France ? Des artistes, des femmes naturellement, ont eu l'idée de faire des poupées portraits, idée charmante qui a déjà produit d'agréables ouvrages comme ceux que Mlle Vassilieff a exposé un peu partout et même sur le Boulevard.

11/2017

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Première guerre mondiale

"Je t'écris dans le fond d'un trou". Lettres de guerre de Maurice Gastellier (1913-1919)

0rphelin de père à 14 ans, originaire de Coulommiers dans le pays de la Brie, le jeune conscrit Maurice Gastellier passe cinq ans et six mois de sa jeunesse en tant que simple fantassin de deuxième classe. Incorporé au 76e RI de Coulommiers, à l'âge de 19 ans en octobre 1913, il est affecté en 1916, au 19e RI de Brest et démobilisé en avril 1919. Blessé par quatre fois, gazé, il a été de tous les combats : la bataille des frontières en août 1914, l'Argonne et Vauquois en 1915, la guerre des mines à Berry-au-Bac et Verdun en 1916, et le Chemin des Dames en 1917. Il participe à l'épisode méconnu des soldats russes mutinés au camp de la Courtine en Creuse en septembre 1917, puis retourne sur le Chemin des Dames au printemps 1918, dans le secteur de l'Harmannswillerskopf en Alsace, dans la Somme, sur le front de Champagne et dans le passage de la Meuse, le 10 novembre 1918. La correspondance assidue des quelque 600 lettres, une tous les deux jours et demi, confrontée aux journaux des marches et opérations des 76e et 19e RI a permis de reconstituer la vie du fantassin d'active au jour le jour. Pour celui qui fût l'un de ces combattants les plus exposés dans la Grande Guerre, cette écriture singulière est une nécessité et un lien avec ceux qui sont restés au pays du Theil et de Coulommiers. Le paysan-soldat laisse au pays sa mère, seule à la ferme avec son frère cadet, un ouvrier, et le cheval Bijou pour les travaux des champs. Ecrivant dans un français oral teinté de patois briard, il témoigne avec humilité, de son expérience dans la boue des tranchées. Il exprime son attachement ténu aux siens et au territoire de la Brie, se préoccupant du déroulement des travaux et de la gestion de la ferme familiale au fil des saisons.

06/2023

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Documentaires jeunesse

1914-1918

Pour les Européens d'aujourd'hui, la Première Guerre mondiale reste l'un des événements majeurs du siècle et, en même temps, l'un des plus difficiles à comprendre, au point qu'il paraît parfois absurde. Depuis l'assassinat de Sarajevo jusqu'au défilé de la victoire, à Paris, le 14 juillet 1919, Michel Winock a choisi de raconter et d'expliquer cette guerre sous tous les angles possibles. Les grandes phases militaires, de la guerre de mouvement en 1914 à l'affrontement interminable des tranchées, sont présentes. On découvrira aussi les épisodes de la guerre psychologique, l'héroïsme des enfants et des femmes, la mobilisation des énergies qui transforment ce combat européen en une guerre mondiale. On comprendra enfin le caractère particulier de 1914-1918, le courage des soldats, à Verdun ou sur la Somme, leur ténacité dans l'enfer quotidien de la boue des tranchées et des bombardements, leur lassitude parfois et leur acharnement qui ont tenu quatre ans l'Europe en haleine. Grâce à une iconographie riche et souvent rare, ainsi qu'à un ensemble de cartes exceptionnel, Michel Winock, professeur à l'Institut d'études politiques de Paris, spécialiste de l'histoire du XXe siècle, fait découvrir de manière originale l'histoire de ces 52 mois qui ont changé le siècle.

09/1998

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Romans historiques (poches)

Morts pour la France Intégrale : Tome 1, Le chaudron des sorcières (1913-1915) ; Tome 2, Le feu de l'enfer (1916-1917) ; Tome 3, La marche noire (1917-1944)

John Christopher Finlay, reporter pour le Washington Times, vient s'installer à Montparnasse. Avec passion et avidité, il découvre la France qui s'apprête à basculer dans l'horreur d'un conflit mondial. A partir de 1914, Finlay voyage dans cette Europe embrasée et témoigne, dans ses chroniques, de la folie des hommes. Entre mondanités et monstruosités, le vieux continent s'est métamorphosé en un géant bipolaire qu'il ne comprend plus. 11 novembre 1918 : la guerre est finie ! Mais Finlay sait que cette paix fragile n'arrêtera pas la marche noire qui s'annonce dans toute l'Europe. D'ailleurs, il continuera à rendre compte de la violence des soulèvements qui mèneront ,à l'horreur fasciste et nazie. Il quitte la France pour les Etats-Unis en décembre 1923. Mais une terrible révélation va bouleverser le destin du journaliste et, en 1944, après des années d'errance, il revient en France... Le récit épique d'une vie hors du commun.

04/2014

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Histoire de France

1914-1918 : batailles et campagnes méconnues

De la Grande Guerre, le grand public – français notamment – conserve une vision concentrée sur la souffrance des poilus dans leur tranchée, avec cette idée que le conflit ne s'est caractérisé que par des combats de position. Or, les fronts méconnus de Russie et du Moyen-Orient nous montrent que la Guerre de mouvement ne s'est jamais arrêtée. Et, selon le front, les belligérants — Français et Britanniques notamment — ont su s'adapter aux nouvelles données d'une guerre qui devenait plus technique et technologique. Ce livre opte pour une étude de batailles et campagnes de la Grande Guerre sous des angles plus stratégiques et techniques. L'idée de fond est d'inciter le lecteur à " sortir des tranchées " pour se lancer dans une exploration de plusieurs fronts de la Première Guerre mondiale. Et apporter un éclairage différent dans une optique de vulgarisation.

10/2019

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Royaume-Uni

Mémoires de la grande guerre. Tome 2, 1915-1918

Ce second volume des Mémoires de la Grande Guerre s'ouvre en 1915, année de la démission de Churchill, et s'achève avec la victoire de 1918. C'est en tant que chef de bataillon réserviste que Churchill participe aux combats dans les tranchées des Flandres jusqu'en mai 1916. Nommé ministre de l'Armement en juillet 1917, il devient le Carnot de la Grande Guerre, tout en suivant le déroulement des opérations sur le terrain jusqu'à l'armistice final. Avec un ton épique, un style admirable et un humour omniprésent, Churchill nous livre des jugements bien tranchés sur les hommes politiques et les militaires de l'époque.

01/2022

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Histoire de France

Images de l'Oise. 1918 & aujourd'hui

Les Allemands pénètrent dans l'Oise le 31 août 1914. Après la bataille de la Marne et à partir de fin septembre, ils s'installent au nord-est du département. De Crapeaumesnil près de Lassigny à Autrêches proches des limites territoriales de l'Aisne, les troupes allemandes vont s'accrocher jusqu'à la mi-mars 1917. Puis elles se replient sur un front entre Saint-Quentin et Laon, qu'elles ont fortifiés. L'armée française poursuit l'ennemi, mais s'arrête début octobre devant les défenses de son adversaire. Hormis les combats du bois Saint-Mard près de Tracy-le-Val fin décembre 1914, ou l'offensive de Quennevières en juin 1915, il n'y a pas de batailles majeures dans l'Oise. Pourtant des rencontres de patrouilles et des duels d'artillerie causent bien des pertes de part et d'autre. A l'arrière du front, le département est en zone dite d'armée, ce qui signifie que l'on ne peut pas vaquer à ses occupations courantes sans en référer à l'autorité militaire. Pourtant nos aieux s'accommodent d'une vie bien précaire par moments. Cet ouvrage est la suite d'Images de l'Oise 1918, paru en octobre 2012. Il reprend le même principe, c'est-à-dire mettre en concordance une photo ancienne et une photo actuelle. La plupart des clichés sont inédits et datent tous de 1915, 1916 ou 1917. Cet ouvrage est un témoignage sur la vie dans l'Oise pendant la Grande Guerre. Le 21 mars 1918, l'opération Michael se déclenche. De Saint-Quentin dans l'Aisne, l'armée allemande s'ébranle et bouscule les troupes anglaises basées devant elle. Vers la fin du mois, l'Oise se voit de nouveau attaquée. Noyon et Lassigny tombent. De violents combats ont lieu au mont Renaud, au Plémont, dans le parc du Plessier-de-Roye et à Orvillers-Sorel. Puis une nouvelle fois le front se stabilise. Les réfugiés qui ont fui les zones attaquées se dirigent vers le sud. On consolide les anciennes tranchées, celles de 1914 à 1917. On en refait d'autres devant les nouvelles lignes allemandes. Toute une infrastructure se met en place pour une contre-attaque qui n'aura jamais lieu car des bruits alarmistes arrivent fin mai. En juin 1918, les Allemands attaquent en direction de Compiègne : la bataille du Matz commence. Elle est arrêtée en trois jours par les Français, au prix de pertes terribles dans les deux camps. Cet ouvrage ne retrace pas dans le détail les péripéties des combats, mais présente des photographies de nombreux villages et de villes de l'Oise en 1918 et aujourd'hui. L'auteur a retrouvé les lieux qui se trouvent sur les photographies de 1918 et présente des vues actuelles de comparaison. Ceci apporte une dimension nouvelle à des paysages que les habitants de l'Oise, ou les touristes, croyaient bien connaître. Les photographies de 1918 sont inédites à 90 %.

10/2012

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Histoire internationale

Souvenirs et mémoires (1917-1925)

Le nom du général Alexeï Broussilov (1853-1926) reste attaché à la grande offensive russe de l'été 1916, ultime victoire de l'Armée impériale avant les secousses révolutionnaires qui ont emporté le régime. Rallié à la révolution de février 1917, il soutient le gouvernement provisoire puis l'abdication de Nicolas II. Généralissime des Armées russes, il est l'un des témoins privilégiés de la construction de l'Armée rouge, qu'il intègre en 1919. En 1929 paraissent en français, dans la traduction du général Albert Niessel, des Mémoires couvrant la période 1914-1917. Consacrés à la guerre et aux débuts de la révolution, ils apportent un éclairage radicalement nouveau sur son parcours personnel au milieu du tumulte révolutionnaire. Cependant cette publication est fragmentaire, la veuve de Broussilov ayant exigé que la partie du manuscrit évoquant les années 1917 à 1925 reste secrète, au moins jusqu'en 1950. La traduction de Niessel fut léguée au Service historique de la Défense à Paris en 1955 et retrouvée en 2007 par Alexandre Jevakhoff, historien et préfacier du présent volume. C'est la version complète, enrichie par un important appareil critique établi par Loïc Damilaville, qui est proposée au lecteur. ? A travers le témoignage exceptionnel de l'un des principaux acteurs russes de la Première Guerre mondiale, c'est toute une époque qui revit, des dernières décennies du régime tsariste jusqu'aux débuts douloureux de l'ère soviétique. Le général Alexeï Alexeïevitch Broussilov (1853-1926) est né à Tiflis. Il connaît une ascension fulgurante et en 1916 il devient commandant en chef des armées du front sud-ouest. Nommé généralissime des Armées russes, il est ensuite conseiller militaire du gouvernement. Malgré son ralliement aux bolcheviks, Broussilov est arrêté en août 1918, puis libéré deux mois plus tard. Après la guerre, il est chargé de diverses missions et meurt en 1926.

11/2020

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Histoire de France

Courrier du guerre. La poste aux armées, 1914-1918

Les Français avaient cru que la guerre serait courte ; ils comprennent vite qu'il n'en sera rien. Et, très vite, le moral des soldats dégringole... René Viviani, président du Conseil, prend conscience qu'il faut tout mettre en oeuvre pour que le lien ne soit pas rompu avec les familles, en décrétant par exemple la gratuité de l'affranchissement. Chaque jour, l'homme de troupe et l'officier adressent en moyenne deux ou trois lettres par jour et en reçoivent autant. On écrit à la famille, à la fiancée, y compris aux camarades de la tranchée voisine. Le trafic atteint en quelques semaines 4 millions de lettres, 1, 5 million de colis et 590 000 journaux par jour. Sans compter les télégrammes et cartes postales... Au Conservatoire de Paris, siège du tri postal, les retards s'accumulent. Sous le feu des critiques, Viviani demande au général Alfred Marty de moderniser la poste aux armées, créée pour les besoins de la guerre de 1870. Raphaël Delpard raconte les étapes de cette réorganisation stratégique. A l'aide de documents et de lettres inédits, il rappelle le rôle des vaguemestres et des marraines de guerre, évoque le problème de la censure militaire et s'intéresse aux courriers des prisonniers de guerre et des combattants africains.

10/2014

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Sciences historiques

Les Landes. 1914-1918

Trop éloignées des zones de guerre, les Landes ne connurent pas, a priori, les calamités qu'enregistrèrent d'autres régions françaises plus proches du front. Cependant, outre ses contingents de soldats locaux qui partirent à la guerre et dont bien peu revinrent, le département subissait, tout au long de ces quatre années de malheur, de grandes souffrances qui sont inscrites à jamais dans l'Histoire... Les hommes valides étant partis au combat, femmes, enfants et vieillards, ou émigrés espagnols venus de leur "pays neutre" tout proche, durent s'employer à faire vivre les fermes, l'exploitation de la forêt, les usines. Ils durent lutter pendant quatre ans contre l'angoisse de la mort d'un proche au combat, la dureté de la vie et des conditions de travail souvent très exigeantes. A cela s'ajoutaient les restrictions alimentaires, la spéculation sur la nourriture, les pénuries en tout genre... L'auteur évoque des faits étonnants, singuliers, dramatiques ou même tragi-comiques, dont la plupart sont aujourd'hui oubliés et qui constituent un témoignage primordial pour la mémoire régionale et les générations futures.

09/2018

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Histoire de France

Vivre dans le Nord envahi. 1914-1918

« On n'a pas encore pris toute la mesure du malheur, de la violence et de la souffrance qui se sont abattus sur les populations qui ont vécu la Grande Guerre. » Annette Becker. Si les notions de front et d'arrière conviennent parfaitement à la France en guerre de 1914 à 1918, il existe des territoires envahis où la distinction entre les deux espaces s'avère impossible. Pendant cinquante mois, entre l'été 1914 et l'automne 1918, dix départements français sont sous le joug de l'ennemi, qui s'y comporte en conquérant. Le civil du Nord subit, pendant ces années de guerre, la loi du vainqueur. Les conséquences de l'invasion sont très dures : le quotidien est fait de privations, de souffrances, d'humiliations, il apporte son lot d'inquiétudes et ses morts. Loin des grandes villes industrielles du département, le sud du Hainaut français et l'Avesnois sont mis en coupe réglée par l'ennemi qui puise sans compter à la fois dans les ressources agricoles et dans les moyens humains. L'expérience vécue pendant cette période a été soigneusement consignée par les notables de la région : médecins de campagne, prêtres, maires, instituteurs… Leurs témoignages, complétés par un méticuleux travail de recherche, ont permis à l'auteur de dresser un tableau très révélateur de ces années noires.

01/2015

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Première guerre mondiale

Histoire de l'armee francaise. 1914-1918

11 novembre 1918. L'armée française est la plus puissante et moderne du monde. Forte de plus de 2, 5 millions le 2 août 1914, elle a connu tout au long du conflit des bouleversements tant en termes politiques que technologiques, de recrutement comme de matériels. Qu'il s'agisse de son organisation ou du style de commandement, de ses équipements, de la formation du personnel, des relations entre soldats et officiers, les évolutions dans l'armée s'accélèrent dès l'automne 1914 et trouvent leur aboutissement dans la victoire. Conjuguant l'histoire militaire, sociale, culturelle et des techniques, cette vaste fresque montre comme on ne l'avait jamais fait comment a été constitué la première armée du monde.

10/2022

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Histoire de France

Louis Caujolle. Mémoires de guerre 1914-1918

Historien bigourdan, Claude Larronde présente les Mémoires de guerre d’un valeureux combattant de Vic-en-Bigorre.Valeureux, il le fut, tant dans son engagement patriotique que dans sa manière de servir comme caporal, chef de section, au 83e R.I de Toulouse, d’août à octobre 1914, comme sergent, chef de section, au 209e R.I d’Agen, d’octobre à décembre 1914, comme sous-lieutenant,au front, jusqu’au mois d’août 1916. Attaques répétées à la grenade, blessures aux jambes. Repli sur Orléans, arrivée au séminaire, transformé en hôpital, de Saint-Pé-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées. Convalescence chez lui, à Vic-en-Bigorre. Rappel à Toulouse. Peloton de l’École des Officiers de Réserve. Mutation au 209e R.I d’Agen et retour au front, fin août 1916. Il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur pour sa brillante conduite au feu. Ses états de service lui permettent d’entrer au 2e Bureau de la 158e Division d’infanterie du général Humbert (IIIe Armée). Agrégé d’allemand et artiste peintre, Louis Caujolle est fort estimé au service cartographique. Ses visites comme officier d’Etat-Major, en première ligne, pour repérer les nouvelles positions allemandes, étonneront plus d’un Poilu. Un témoignage exceptionnel.

03/2012

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Histoire internationale

Mémoires de la Grande Guerre (1911-1915)

Lorsque paraissent les deux premiers volumes des Mémoires de la Grande Guerre en 1923, l'écrivain Winston Churchill est bien plus populaire en Grande-Bretagne que le politicien. Le succès est immédiat : la Première Guerre mondiale est encore dans tous les esprits - elle n'est achevée que depuis cinq ans - et ces Mémoires traitent d'une période pendant laquelle Churchill était ministre. Premier Lord de l'Amirauté, il se trouve alors au coeur des affaires internationales, au plus près des leaders politiques et militaires du temps. Et ses écrits livrent donc un aperçu sans précédent des coulisses du conflit. Pendant près de cinq ans, il oeuvre aux préparatifs de la guerre, rencontre les différents responsables, tente d'imposer ses vues, est confronté aux différentes crises gouvernementales, attaqué à la fois par les conservateurs et les membres de son parti. Jamais inactif, il se rend en octobre 1914 à Anvers où l'armée belge est encerclée. Favorable à l'opération dans les Dardanelles, Churchill passe pour l'initiateur du projet ; son échec lui est alors imputé et il démissionne en novembre 1915. S'ensuit alors une douloureuse traversée du désert. Churchill se fait le chroniqueur des événements qui ont bouleversé l'Europe entre 1911 et 1915, et dont il a été le témoin autant que l'acteur. Un document irremplaçable sur l'histoire de la Première Guerre mondiale.

02/2014

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Critique littéraire

Correspondance. 1914-1919

Aveyron, août 1914. Hortense et Benjamin Vaurs, paysans aveyronnais, comme leurs aïeuls avant eux, subissent la mobilisation des hommes à la guerre. Parti à la guerre à trente-quatre ans, Benjamin laisse derrière lui sa femme Hortense et leurs deux enfants. De ces quatre années de mobilisation, où ils s'écriront quasiment quotidiennement, nous parviendront plus de cinq-cents lettres et cartes postales. Benjamin y traite de son rôle, de l'avancée des troupes et des missions qui lui sont confiées. Elle, décrit son quotidien à la ferme et la gestion de la famille. Clothilde Loubatières, leur arrière-petite-fille, en a sélectionné le meilleur, pour vous proposer un témoignage singulier, exceptionnel et touchant de la Grande Guerre.

06/2019

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Régionalisme

Lyon. 1914-1918

Lorsque l'Allemagne déclare la guerre à la France le 3 août 1914, l'ouverture des hostilités surprend Lyon en pleine Exposition internationale urbaine. Lyon, qui a une réputation hospitalière établie, se transforme rapidement en un vaste hôpital soignant les blessés rapatriés du front. Sa situation géographique proche de la Suisse en fait une plaque tournante stratégique. De nombreux réfugiés affluent pendant que la ville devient également un centre d'échange de prisonniers. Tout en cherchant à aider au maximum les combattants et les victimes de la guerre, la municipalité doit veiller aux besoins des Lyonnais. Edouard Herriot, son maire, cherche pendant le conflit à maintenir le plus possible la vie, le travail et l'activité dans la cité, alors en plein essor industriel. Ainsi, les femmes participent à l'effort de guerre et Lyon se change en un centre de fabrication au service de l'industrie militaire. Grâce à cette magnifique sélection de cartes postales et de photographies anciennes, Roland Racine nous décrit la vie lyonnaise durant la Grande Guerre et nous rappelle que cette ville de l'arrière a été touchée de plein fouet par le premier conflit mondial.

10/2015

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Sciences historiques

Rouen 1914-1918

Ce livre, publié à l'occasion des commémorations du centenaire de la Grande Guerre, concerne Rouen, principale base durant quatre ans des armées du Commonwealth en France. Devenue, l'espace du conflit, premier port de France, Rouen, capitale de la Normandie, n'a jamais été aussi cosmopolite. Nous avons rassemblé, pour cet ouvrage, une iconographie importante, en partie inédite, pour illustrer deux textes écrits à la fin de la guerre sous les plumes de Georges Dubosc et de Colette Yver.

07/2014

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Histoire de France

Marseille 1914-1918

26 juillet 1914 : Le Petit Provencal s'inquiète de "la plus grave menace pour la paix de l'Europe qu'on ait enregistrée depuis longtemps". Les crieurs de journaux sont dès lors assaillis, les kiosques assiégés, et le spectre de la guerre se met à hanter les conversations des Marseillais... Les hommes partent au front, la cité phocéenne plonge dans le silence et dans une attente anxieuse. 14 août 1914 : l'arrivée de premiers convois blessés, les premiers tués... Et c'est au moment où les Marseillais commencent à saisir concrètement l'ampleur du drame et comptent leurs premiers morts que la calomnie s'abat sur la Provence et sur Marseille en particulier... Dès les premières défaites, on cherche des coupables : ce seront les soldats du Midi, ces Méridionaux abrutis de soleil, aussi paresseux que forts en gueule... Les journaux parisiens se déchaînent, les quotidiens marseillais ripostent pour soutenir leurs soldats... Jean-Yves Le Naour, d'une écriture vive et efficace, nous raconte la rumeur, le rôle des journaux de l'époque, la mauvaise réputation des gens du midi, l'arrivée des troupes coloniales, la générosité des populations marseillaises et le soulagement de la fin de la guerre.

09/2014

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Généralités

Hartmannswillerkopf. 1914-1918

L'Hartmannswillerkopf est un massif dominant la plaine d'Alsace qui fut, en 1915, le théâtre de combats acharnés entre Français et Allemands. Ce haut lieu de la Grande Guerre est sanctifié par le sacrifice de milliers de soldats des deux camps. Un des quatre monuments nationaux français y a été construit. Aucun livre n'a retracé par le texte et l'image les quatre années de guerre à l'Hartmannswillerkopf. Rédigé à partir de sources à la fois françaises et allemandes, celui-ci présente les doctrines qui avaient cours avant 1914 dans les domaines de la guerre de montagne et de la guerre de siège, et il brosse un panorama complet du champ de bataille et de son organisation au fil de la lutte. Plusieurs chapitres exposent notamment les opérations de l'année 1915, au cours de laquelle chacun des adversaires se dispute âprement le sommet de la montagne. Les opérations des années 1916 à 1918 font, quant à elles, l'objet de développements originaux, avec la narration d'épisodes méconnus, comme la terrible guerre des gaz à la fin de 1918.

07/2022

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Histoire de France

Prisonniers 1914-1918

L'imaginaire de la première guerre mondiale s'embarrasse peu des prisonniers ! Le relatif oubli du prisonnier de guerre français n'est pas récent. Au lendemain du conflit, les contemporains tentèrent de masquer cette réalité en valorisant d'autres figures cardinales. Certains magnifièrent le Poilu, un auteur de hauts faits d'armes pendant que d'autres insistaient sur le sacrifice de toute une génération, dans un culte exclusif des victimes du conflit. Parti dans l'anonymat de la guerre de masse, oublié dans les camps allemands, rentré au pays dans cette ambiance paroxystique de deuil patriotique, le prisonnier de guerre ne pouvait légitimement trouver sa place dans cette société. Il allait errer dans ce monde de l'entre-deux-guerres d'abord, puis dans les mémoires, sans aucune reconnaissance de sa souffrance… Découvrir, à partir de son courrier, le cheminement d'un prisonnier de la première guerre mondiale nous permet d'appréhender une réalité complexe. Plus encore que ce sort commun partagé par tous les prisonniers, l'auteur nous fait vivre une véritable odyssée qui nous mène des combats de 1914 au retour au pays en 1919, en passant par les divers camps d'internement qui furent autant d'épreuves pour les captifs.

08/2013