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Les yeux de la momie. L'intégrale des chroniques de cinéma. Précédé de 57 notes sur le cinéma

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Cinéma

Les yeux de la momie. L'intégrale des chroniques de cinéma. Précédé de 57 notes sur le cinéma

L'intégrale des chroniques de cinéma parues dans Charlie hebdo (1979-1982) "Tous les journalistes sont des menteurs et des putes" , rappelle Manchette en conclusion des chroniques de cinéma hebdomadaires qu'il publia dans Charlie hebdo de 1979 à 1982 sous le titre "Les yeux de la momie" . Rien d'étonnant donc à ce que ses textes - virulents, érudits, ludiques et caustiques - ne ressemblent en rien à des critiques culturelles à visée promotionnelle. Partant de la devise situationniste que "l'Art est mort" et que le chant du cygne du cinéma fut déjà atteint avec Citizen Kane, Manchette ne dénigre pas pour autant de nouveaux réalisateurs prometteurs (Spielberg, Fassbinder, Pialat, Carpenter, Zulawski...), voire de gouleyantes séries B. C'est néanmoins à travers ses analyses passionnées de classiques (Lang, Hitchcock, Kurosawa, Cassavetes...) qu'il délivre toute la lucidité érudite de son regard sur l'objet cinématographique, vu comme "reflet de notre temps" . Quant à ses détestations, elles donnent lieu à de jubilatoires massacres en règle où l'humour féroce de l'auteur se laisse libre cours (au point de réintituler un temps sa chronique "L'aveugle au pistolet"). On n'avait jamais lu de telles chroniques littéraires et "vagabondes" de cinéma (on y parle en effet aussi de livres ou de critique sociale), drôles et profondes, où le plaisir d'écriture d'un grand styliste se mêle à l'amour intime de son sujet, pour le plus grand bonheur du lecteur. "Manchette nous laisse une masse de critiques où le nom des films importe peu. On peut remplacer les titres. Restent son jugement, son discernement, sa lucidité, sa pénétration, sa morale qui s'appliquent à tout. Une philosophie". (extrait de la préface de Gébé)

05/2020

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Cinéma

Chroniques de cinéma

Roger Leenhardt est le premier et l'un des plus éminents théoriciens du cinéma parlant. Il a inspiré à André Bazin, qui le tenait pour son maître, certaines de ses thèses les plus importantes. Les cinéastes de la Nouvelle Vague ont reconnu en lui un exemple de lucidité critique et un auteur à part entière. Roger Leenhardt a réalisé deux longs métrages - Les Dernières vacances Le Rendez-vous de minuit -, et plus de cinquante courts métrages. Ces " Chroniques de cinéma " rassemblent la plus grande partie de ses articles entre 1934 et 1972, parus dans Esprit avant la guerre, et à partir de la Libération dans L'Ecran français, Les Lettres françaises, Fontaine, les Cahiers du cinéma. Roger Leenhardt est mort en décembre 1985, tandis qu'il travaillait à l'élaboration de cet ouvrage.

03/1986

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Cinéma

Encyclopédie du cinéma chinois. Fabrique (de la fabrique) des cinémas Q-Z

Spécialiste d'art contemporain, collaborateur des revues CinémAction, L'Avant-Scène Cinéma, Monde Chinois, Nouvelle Asie. Raymond Delambre cultive esthétique & géopolitique.

01/2019

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Cinéma

Encyclopédie du cinéma chinois. Invention (de l'invention) des cinémas A-F

"Raymond Delambre, universitaire de renom et grand spécialiste du cinéma chinois" (L'Avant-Scène Cinéma) : né l'année du Dragon, diplômé de sciences politiques. Télérama publie nombre de présentations filmiques réalisées par ... .

01/2019

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Acteurs

Des moments de cinéma

Avant de créer Rivages/Noir, d'être l'éditeur de James Ellroy et de hanter aujourd'hui les bonus des rééditions en DVD de films insoupçonnés, François Guérif a été un maître cinéphile, un des derniers capables de faire des kilomètres pour voir une copie rarissime venue des Etats-Unis ou d'ailleurs. C'était avant le temps des DVD et du streaming, aux débuts de l'existence des cassettes VHS. L'auteur interviewe alors, pour différentes revues spécialisées, de nombreux acteurs et réalisateurs. Ce recueil reprend ces entretiens essentiels avec des grands noms du cinéma ? : de Fuller à Coppola et de Truffaut à Corneau, d'Isabelle Adjani à Kim Basinger et de Clint Eastwood à Michel Blanc. Par sa diversité, il offre une nouvelle vision de la cinéphilie dans les années 1980 et 1990. C'était le temps où Truffaut écrivait ? : "? Pour moi, comme cinéphile, la vidéo bouleverse ma vie. Si un film passait quelque part, j'y allais sachant que je devrais attendre peut-être deux ans avant de le revoir. Depuis il m'arrive de le visionner trois fois dans la même semaine. ? " Le temps où voir un film était une passion et pas encore une consommation culturelle.

04/2023

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Cinéma

La vie des salles de cinéma

Les salles de cinéma, maillon essentiel dans l'histoire économique du 7e art comme des films eux-mêmes, demeurent un objet relativement délaissé par les études universitaires francophones. Alors que leur mort a été maintes fois annoncée (au moment de l'arrivée de la télévision, de la cassette vidéo, d'internet, etc.), elles se caractérisent par un : dynamisme toujours renouvelé et se sont transformées au gré des évolutions économiques et technologiques pour s'adapter à la demande des spectateurs. Cet ouvrage offre un panorama de différentes salles sur plusieurs f décennies. De l'histoire architecturale de salles parisiennes à celle d'une salle de province disparue en passant par une salle de banlieue dont le succès a entraîné la venue d'un multiplexe jusqu'à un réseau de salles associatives en Bretagne ou aux enjeux de l'exploitation cinématographique sur le territoire indien, la pluralité de situations géographiques et économiques se voit ici éclairée. Les articles de la seconde partie du livre étudient tour à tour une figure méconnue de l'accès au film, le programmateur, les stratégies du réseau Utopia, ou la manière dont deux organes de presse évoquent des salles et leur programmation, portant ainsi un regard neuf sur le rapport que les salles entretiennent avec leur public et les films. La salle est bien autre chose qu'un simple espace de projection et de réception collective des films, ainsi qu'en témoigne le rapport de la population de Tunis à ses deux salles survivantes, ou encore les projections cinématographiques assurées par les Cinémas Numériques Ambulants en Afrique.

11/2014

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Cinéma

Encyclopédie du cinéma chinois. (Dé)Construction (dela déconstruction) des cinémas G-P

Raymond Delambre, curator-in-chief, longstanding specialist in Asian cinema, civilization, contemporary art, Zhou Xuan, Paul Claudel, Jules Verne. Author of numerous books, articles, which addressed major social concerns, on topics ranging from the legal system to the media, in order to unpack the complex rise as a global power. Also playwright.

01/2019

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Histoire du cinéma

De la nécessité du film. Notes sur les exclus de l'histoire du cinéma

Reconnaissant ses affinités avec les écrits de Walter Benjamin et Siegfried Kracauer, l'auteur élabore une histoire du "cinéma critique" . Il s'intéresse plus particulièrement à des films qui accordent une place importante aux "vaincus de l'histoire" (Walter Benjamin). Ce sont les vagabonds, les chiffonniers, les glaneurs, mais aussi les migrants, les fous ou les enfants au travail. Ce sont les "sans visage" (Arlette Farge) d'hier et d'aujourd'hui, broyés par le capitalisme triomphant. L'ouvrage se focalise ainsi sur des films qui, à travers la figure de l'exclu, portent un regard politiquement contestataire sur la "société régnante" (Siegfried Kracauer).

07/2021

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Histoire automobile

50 voitures de cinéma

De la comédie anglaise Geneviève sortie en 1953 à la super-production Mission : Impossible tournée en 2023, 50 voitures de cinéma vous invite dans les coulisses des plus célèbres séquences de poursuites et de cascades automobiles de ces soixante-dix dernières années. Grâce aux témoignages exclusifs des cascadeurs Rémy Julienne, Jean-Claude Lagniez ou Mark Higgins ainsi que de nombreuses photos inédites, le livre vous révèle les secrets et dangers de cette profession méconnue sans laquelle des classiques tels que Bullitt, French Connection, Le Casse ou Ronin n'auraient jamais vu le jour. Des Aston Martin de 007 aux bolides de Fast & Furious en passant par la Batmobile et la Dodge des Blues Brothers, 50 voitures de cinéma lève également le voile sur la conception de ces véhicules de cinéma devenus des stars à part entière.

09/2023

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Essais

De la cinéplastique. Ecrits sur le cinéma

Cet article en forme de manifeste du célèbre historien d'art Elie Faure (1863-1937), paru dans la "Grande Revue" en 1920, est historiquement le premier grand article théorique sur le septième art. Il s'interroge notamment sur la place à donner à cet art naissant dans le système des beaux-arts.

06/2021

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Cinéma

Cinema Makers. Le nouveau souffle des cinémas indépendants, Edition bilingue français-anglais

Quoi de commun entre le Wolf de Berlin, le Deptford Cinema de Londres et le Dokukino de Zagreb ? Partout en Europe, des passionnés repensent l'expérience cinématographique et réinventent ce que peut être une salle de cinéma à l'heure du tout numérique. Impliquer les spectateurs dès la construction des lieux, imaginer de nouveaux espaces de convivialité, accueillir des contenus différents, inviter la création dans les murs... C'est pour vous raconter ces extraordinaires histoires qu'Agnès Salson et Mikael Arnal se sont lancés pendant plusieurs mois à la rencontre de ces "cinema makers". A la fois témoignage d'une époque en mutation et vivier d'idées capables de nourrir tout projet culturel, ce livre propose des expériences humaines inspirantes qui nous montrent que tout est possible.

11/2019

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Littérature française

Le cinéma des familles

Dans la famille lambda vous demandez la mère, le père, le frère, la soeur. Chaque fois que vous attendez une carte, vous en obtenez au moins deux - Mammère première la naturelle, Mammère seconde l'adoptive, Mompère l'espion, le pianiste, le pasteur, un frère proliférant dans les fourmilières et la mousse, une soeur poupée ou cantatrice, etc. Dans le cinéma des familles, chacun porte sur l'écran une ombre démesurée où l'autre peut se fondre. Leur rencontre a lancé des scénarios de crimes, de sacrifices, de fugues, de retrouvailles. Jim fut-il condamné à tort ? Quel âge avait Tom ? Rose a-t-elle survécu ? Alice est-elle idiote ? Où va la rivière ? Suis-je un monstre ? Avec ça, les témoins s'inventent des dialectes, car ce sont des enfants. Et là où une autofiction aurait cru rassembler les membres, le cinéma de toutes les familles démultiplie le foyer, le disperse jusqu'à la lune, jusqu'aux étoiles. C'est Alice qui chante cela. Le film a déjà commencé.

08/1999

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Cinéastes, réalisateurs

La leçon de cinéma

François Truffaut livre ses secrets de cinéma. En 1981, François Truffaut, l'ancien fougueux critique de cinéma, fait l'autocritique de ses propres films. En s'appuyant sur des scènes et des anecdotes de tournage, Truffaut revisite, avec émotion et franchise, sa carrière, des Mistons (1959) à La Femme d'à côté (1981). Des échanges précieux dans lesquels il se remémore la genèse des films, révèle leurs secrets de fabrication et n'hésite pas à juger avec sévérité certains de ses partis pris de mise en scène. Un long entretien inédit et richement illustré qui dessine en filigrane le portrait d'un immense artiste. Plus qu'une leçon de cinéma, une réponse à la question fondamentale : qu'est-ce que le cinéma ?

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Cinéma

La critique de cinéma

Attachée à l'étude des œuvres, la critique de cinéma s'est imposée, singulièrement en France, comme un genre à part, bien distinct des approches historique et critique. Réputée subjective ou idéologique et faisant l'objet de reproches récurrents, elle n'en est pas moins à prendre en considération : seule garante de la légitimité du patrimoine, elle est aussi nécessaire à l'accompagnement du plaisir du spectateur qu'à l'approfondissement des recherches esthétiques propres aux études cinématographiques. Vraie synthèse, cet ouvrage évoque l'histoire et l'influence de l'activité critique ; il en spécifie la nature et les fonctions, en expose les combats passés et actuels, en présente les grands courants, et s'interroge sur cette " politique des auteurs " qui en est devenue la méthodologie la plus répandue. II se prononce enfin sur la capacité actuelle de renouvellement du genre, face à la remise en cause de sa place dans la presse comme dans l'évolution de la création cinématographique.

08/2004

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Cinéastes, réalisateurs

La leçon de cinéma

François Truffaut livre ses secrets de cinéma. En 1981, François Truffaut, l'ancien fougueux critique de cinéma, fait l'autocritique de ses propres films. En s'appuyant sur des scènes et des anecdotes de tournage, Truffaut revisite, avec émotion et franchise, sa carrière, des Mistons (1959) à La Femme d'à côté (1981). Des échanges précieux dans lesquels il se remémore la genèse des films, révèle leurs secrets de fabrication et n'hésite pas à juger avec sévérité certains de ses partis pris de mise en scène. Un long entretien inédit et richement illustré qui dessine en filigrane le portrait d'un immense artiste. Plus qu'une leçon de cinéma, une réponse à la question fondamentale : qu'est-ce que le cinéma ?

06/2024

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Littérature anglo-saxonne

Le cinéma de rêve : Le cinéma de rêve face à la mer

Un superbe feel good sur l'accomplissement de ses rêves ! Par l'autrice des Nuits enneigées de Castle Court Le Palace de Polwhipple est un beau cinéma art déco, niché en face de la mer, en Cornouailles. Mais son heure de gloire est passée depuis longtemps. La seule chose qui le maintient encore en vie c'est Ferrelli, la concession familiale de glaces dans le hall, connue comme offrant la meilleure glace à des kilomètres à la ronde. Aussi, lorsque Ferdie, le propriétaire de Ferelli, se casse une jambe, sa petite-fille Gina laisse tout tomber pour venir l'aider. Mais à son arrivée, elle est consternée par l'état du cinéma, dont elle se souvient avec tendresse pour l'avoir fréquenté pendant ses vacances d'été quand elle était petite. Elle est déterminée à lui donner le relooking qu'il mérite. Avec Ben, l'expert local en rénovation, elle entreprend de redonner au Palace son ancienne gloire. Mais le cinéma a besoin de plus qu'une couche de peinture. Et son avenir même est menacé par un entrepreneur avide. Gina pourra-t-elle sauver l'endroit avant qu'il ne soit trop tard ?

06/2021

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Histoire du cinéma

Le cinéma, 50 ans de passion

Nicolas Seydoux est depuis cinquante ans président d'une firme au nom mythique : la Gaumont. Depuis 1974, il vit de l'intérieur la grande aventure du cinéma français, les succès fulgurants ou inespérés, les échecs inattendus, les projets démesurés, aux côtés de personnalités aussi singulières que fascinantes. Ces Mémoires nous entraînent dans l'existence d'un passionné du septième art : Nicolas Seydoux y esquisse les portraits d'acteurs, de producteurs et de réalisateurs (Depardieu, Duras, Fellini, Godard, Lautner, Pialat, Poiré, Rassam, Toscan du Plantier...), et revient sur l'élaboration, le tournage et le destin de grands films. Il raconte aussi les coulisses de l'industrie, le rachat de Gaumont au début des années 1970, les vastes projets de réfection de salles de cinéma, les désirs d'expansion en Italie, ou au Brésil, les réformes structurelles entreprises sur le long terme... tout ce qui, en somme, préparera et bâtira la légende de cette entreprise souvent surnommée "la Marguerite" . Avec Le cinéma, 50 ans de passion, cette figure de premier plan, mais discrète, du cinéma français se confie pour la première fois.

01/2024

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Cinéma

Cinésthésie. Le cinéma des sens de Carlos Reygadas

Un essai sur le cinéma de la sensation consacré à la filmographie du réalisateur mexicain contemporain Carlos Reygadas. Le but est de cartographier, en partant d'une analyse précise de l'esthétique reygadienne, une certaine pratique "décroissante" du cinéma contemporain, qui cherche à élargir la sensibilité grâce à une extension audacieuse du dispositif cinématographique vers des sensorialités "autres" (végétales, animales, enfantines). Ce travail s'attache à prendre la mesure de l'écart iconoclaste du cinéma de Reygadas par rapport aux normes de composition du cinéma "classique" . En sabotant le sujet implicite du regard cinématographique, en affectant le spectateur de devenirs-autres, de bifurcations de la sensibilité, d'excroissances de la perception, l'esthétique du sensible mise en oeuvre par Reygadas est une véritable politique du sensible.

09/2020

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Littérature française

Des deux côtés de la frontière

8 mai 1945, l'Armistice, mais pas la fin de toutes les hostilités. Il demeure des rancoeurs bien ancrées dans les mentalités de l'après-guerre. Dans les décombres, la haine des Boches et la fatalité vont indéniablement séparer une famille. Le non-dit durera 70 ans. Ce récit s'inspire de faits réels, de ceux qui traversent en sourdine les générations pour rejaillir avec fracas des décennies plus tard. Il y est question d'un petit garçon né en Allemagne, d'un père revenu du STO et à qui on a intimé l'ordre de garder le silence sur cet enfant. Professeur de français, Damien Schmit se passionne depuis toujours pour l'écriture, la peinture et la musique, qui s'entremêlent dans ses écrits, parus aux Editions du Panthéon.

04/2023

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Pédagogie

Eduquer par le cinéma. L'intégrale

Votre ciné-club clé en main ! Une sélection riche et variée de plus de 500 films culte pour grandir. Animation, action, aventure, comédie, drame, fantastique, guerre, historique, policier, western, film d'auteur... tous les grands genres cinématographiques sont représentés dans cette filmothèque idéale à destination des enfants et adolescents, éclairée par un regard chrétien ! Pour les éducateurs, parents et enseignants : une méthodologie d'éducation au cinéma et par le cinéma, une présentation des films par grands thèmes (enfance et adolescence, relation au père, devenir soi-même, amour et couple, justice, communauté et histoire, humour...), des analyses détaillées, des questionnaires pédagogiques, de nombreuses notices critiques, et un glossaire des notions cinématographiques et termes d'analyse filmique. Préface de Xavier Darcos.

11/2023

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Histoire du cinéma

Le cinéma italien de 1945 à nos jours. 5e édition

Face aux crises et aux mutations qui ont accompagné son histoire, le cinéma italien n'a pas cessé de se renouveler. Véritable laboratoire de formes et d'inventions, il a aussi donné naissance à des genres florissants et à des sous-genres éphémères (comédies à l'italienne, cinepanettoni, péplums, westerns spaghetti, giallos...) dénigrés avant d'être réhabilités et d'étendre loin très leur influence. Cet ouvrage, réactualisé et augmenté dans sa 4e édition, fournit des repères essentiels à la perception d'un foyer créatif riche et complexe, ancré dans des identités régionales, des sources populaires, des traditions spectaculaires et des modes de production spécifiques. Il met notamment en lumière la conscience historique et les contextes politiques qui, de Rossellini et Visconti à Nanni Moretti, Marco Tullio Giordana et Marco Bellocchio, ont toujours déterminé et inspiré les cinéastes transalpins.

05/2022

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Informatique

Cinéma - Dessous & à-côtés

Qui n'a jamais vu un bureau encombré de casiers à fiches bristol de différents formats (jusqu'à 100 000 fiches, selon sa dernière estimation, avant leur transfert en format informatique), des étagères de bibliothèques surchargés de centaines d'ouvrages - livres, dictionnaires, encyclopédies, ou des rayonnages entiers croulant sous le poids de boîtiers de DVD, ne peut imaginer le fatras accumulé au cours de près de quarante années de recherches sur le cinéma, les films, les réalisateurs, les comédiens, les techniciens... C'est le fruit de toutes ces années de labeur monomaniaque qui est présenté ici, dans un ouvrage qui se veut à la fois historique et léger, même s'il a été nécessaire de procéder à des coupes sombres pour éviter que le recueil ne soit plus lourd qu'une superproduction hollywoodienne consacrée à un quelconque super-héros de bande dessinée infantile. Selon des informations puisées aux meilleures sources, le tome 2 serait d'ores et déjà en préparation.

09/2014

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Littérature française

Le Brady, cinéma des damnés

Ce livre propose la «biographie d'un lieu», Le Brady, dernier cinéma de quartier parisien. L'auteur, qui y fut projectionniste dans les années 2000, a tiré de cette expérience un texte foisonnant, drôle et informé. Il met en scène ses collègues, l'increvable propriétaire J.-P. Mocky, les fondus de films «bis» (fantastique, gore, kung-fu, western-spaghetti voire moussaka, porno), mais aussi d'autres spectateurs atypiques (sans-logis, retraités maghrébins, amateurs de brèves rencontres), et tous les riverains occasionnels (prostituées, coiffeurs afro, soiffards). Le Brady, cinéma des damnés reconstitue la mémoire des années turbulentes d'une salle obscure inclassable, comme le documentaire subjectif qui s'en inspire. Une somme inventive et attachante qui satisfera la curiosité de ceux qui croient encore que l'aventure est au coin de la rue.

10/2015

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Cinéma

L'amour sur un plateau (de cinéma)

"A un maquilleur qui lui faisait remarquer que Rita Hayworth était en sueur sous les projecteurs, Orson Welles répliqua, royal : "Les animaux suent, les humains transpirent, Mme Hayworth irradie". C'était sur le plateau de La Dame de Shanghai. Harry Cohn, le patron de la Columbia, ne décolérait pas. Le nabab jura que c'était la dernière fois qu'il embauchait quelqu'un pour diriger un film et jouer dedans en même temps. Pourquoi ? "Parce que je ne peux virer ni l'un ni l'autre" !

05/2014

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Cinéma

Le cinéma des années quarante par ceux qui l'ont fait. Tome 3, Le cinéma de l'Occupation : 1940-1944

Pendant vingt ans j'ai interviewé plus de cent cinquante personnalités du Cinéma des années 20, 30, 40 et 50, c'est-à-dire celles qui avaient connu l'apogée du cinéma muet, avaient ensuite franchi le cap du parlant, puis celles qui avaient œuvré pour le 7e Art jusqu'à l'apparition de la Nouvelle Vague, aux environs de 1957-1958, date symbolique et pourtant charnière qui marque le début d'un autre cinéma, d'une autre époque, certes plus récente, plus proche de nous - mais dans le temps seulement. Au fil des ans beaucoup s'en sont allés. J'ai eu la tristesse de les voir partir, certains étaient devenus des amis, des références de ma vie personnelle. Et je me prends de nostalgie ! Que d'anecdotes il y aurait encore à raconter ! Comment j'ai réussi à les rencontrer - les hasards miraculeux qui me faisaient retrouver telle comédienne dont je n'avais pas les coordonnées -, des détails sur les entretiens eux-mêmes, sur les liens qui ont souvent continué par-delà les années. Beaucoup sont partis, c'est vrai, mais on ne peut pourtant parler d'absence. Il suffit de revoir un film, de retrouver des photos pour constater que tous sont bien là, présents. Fin 98, quand le décès d'Edwige Feuillère a suivi celui de Jean Marais, un ami m'a dit : " Je ne peux " croire " à leur absence, je ne peux pas me faire à l'idée qu'ils soient " morts "... Comme il a raison ! On pourrait d'ailleurs imaginer qu'il existe un au-delà qui les réunit, où ils continuent de tourner des films ! Après vingt ans de rencontres passionnées et passionnelles, j'ai relu cette somme d'interviews retranscrites il y a cinq, dix ou quinze ans. J'ai décidé de n'y rien changer. Quelques notes d'admiration béate m'étonnent parfois mais je retrouve intact le désir ardent d'avoir voulu traduire par des mots certains " moments ", parmi beaucoup d'autres, sur la feuille blanche. Je ne voulais pas perdre la mémoire de ces instants précieux, uniques, privilégiés. Mémoire aussi d'un sourire, d'un regard, d'une émotion. Je sais que, pour beaucoup - les ingrats du souvenir (combien sont partis sans même que leur soit rendu le plus infime hommage) ce cinéma paraît bien lointain. Pour d'autres - les Gardiens du Temple - il est encore leur Vie même. J'espère avoir rendu justice à chacune d'entre elles, à chacun d'entre eux, un hommage que j'estimais devoir accomplir. Un acte de foi important, en remerciement des joies incomparables qu'elles et ils m'avaient procurées. Ces livres ont eu du mal à voir le jour. Et j'en étais presque arrivé au désir qu'ils ne se fassent plus. Garder secrètes ces rencontres qui après tout ne regardaient que moi - cela avait un sens, aussi ! Maintenant il est trop tard, et je laisse au lecteur ce trésor de ma vie à sa libre appréciation. (Christian Gilles)

01/2001

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Essais

Enfances de cinéma

Cette étude s'intéresse à la manière dont la représentation de l'enfant a évolué depuis les débuts du cinéma jusqu'à nos jours, mais aussi à la manière dont ces représentations à l'écran ont été perçues par les spectateurs. Au travers de nombreuses analyses de films et de séquences contextualisées, l'autrice développe l'idée selon laquelle, tout au long de l'histoire du cinéma, deux représentations de l'enfant s'affrontent.

11/2022

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Littérature française

Conte de cinéma

Colin est un génie de la restauration des films, qui redonne une jeunesse aux plus grands classiques. Mais on réduit les subventions de son Institut. Et son nouveau directeur l'affecte à des productions qu'il estime plus rentables que les oeuvres de Howard Hawks ou de John Ford. Aussi, est-ce en secret que Colin travaille sur Une partie de campagne de Jean Renoir. Une nuit, alors qu'il peaufine le relief des boutons du chemisier de la jeune héroïne, Henriette, il a la curieuse sensation de voir l'étoffe bouger. Quatre-vingt-quinze pulsations par minute, estime-t-il même, en regardant sa montre. Bientôt, il entre dans le film.

05/2019

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Littérature française (poches)

Baisers de cinéma

Photographe de plateau, le père de Gilles Hector a le don de pressentir chez les comédiens leurs moments d'abandon et sait saisir sur leurs visages une défaillance, une colère muette, la trace infime d'un incident de tournage. Après sa mort, Gilles hérite de sa sensibilité à la lumière, mais aussi de questions sans réponse. C'est alors qu'il retrouve Mayliss, croisée le jour de la mort de son père deux ans auparavant. Petit à petit, leur relation prend forme et Gilles vit à l'envers de sa vie... Eric Fottorino offre à son huitième roman des mots doux, presque fragiles, pour rendre hommage au cinéma, pour raconter un temps où l'amour peut encore apparaître comme un jeu risqué.

10/2008

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Indépendants

Cinéma de quartier

Cinéma de quartier. C'était au temps. Au temps où "aller au cinéma" était la récompense suprême. Chaque semaine on se retrouvait à la queue leu-leu à attendre que la dame du guichet ouvre sa caisse. Si vous souhaitiez une place au plus près de l'écran vous deviez être l'un des premiers de la file. Le générique des actualités déclenchait un mouvement de satisfaction, le spectacle commençait. L'ouvreuse recherchait une place pour un dernier retardataire, zébrant l'obscurité de son boîtier Wonder. "Y en a une, là ! ". Les invectives, "Chapeau", fusaient de la salle et couvraient la voix tonitruante du commentateur vantant les mérites de la dernière star de la Croisette. Quelques fois le film cassait, l'inquiétude envahissait la salle, il pouvait se faire que la projection soit reportée pour problème technique. Les changements de bobines permettaient aux spectateurs démettre leurs commentaires. Entracte. Esquimaux, chocolat glacé vous passaient sous le nez...

04/2021

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Littérature étrangère

Le conteur de cinéma

" Karl Hofmann, mon grand-père (1873-1944), a longtemps travaillé au cinéma Apollo dans la Helenenstrasse de Limbach, Saxe. Je l'ai connu sur la fin de sa vie, avec son chapeau d'artiste, sa canne, sa lourde alliance en or qui prenait de temps à autre le chemin du prêteur sur gages de Chemnitz mais revenait toujours. C'est de lui que je tiens cette idée, longtemps après sa mort, de me promener avec une canne. Ses dents lui causaient problème, et il disait : " Si, malgré tout, je devais mourir, il faudra en tenir ma mâchoire pour responsable. " Au bout du compte, ce qui l'a tué a été tout à fait autre chose. Mon grand-père était le pianiste et le conteur de cinéma muet de Limbach, au temps où ça existait encore... " Avec Le Conteur de cinéma, Gert Hofmann signe une tragi-comédie ayant pour décor l'univers défunt du cinéma muet dans l'Allemagne d'avant-guerre, univers que son grand-père a vu s'effondrer lors de l'arrivée des nazis au pouvoir. Au lendemain de sa parution, le Frankfurter Allgemeine Zeitung écrivait : " Le Conteur de cinéma est probablement le texte le plus amusant de la littérature allemande de ces dernières décennies. Le comique en est si extraordinairement joyeux, insolent, exubérant et d'une force si contagieuse qu'il livre le lecteur, presque à son corps défendant, à un rire inextinguible. "

10/1993