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Le marquis de Saint-Sozy. Un aristocrate quercinois au Siècle des Lumières

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Romans historiques

Le marquis de Saint-Sozy. Un aristocrate quercinois au Siècle des Lumières

Gentilhomme quercinois de haute naissance, François de Saint-Sozy monte à Versailles pour connaître le rituel des Honneurs de la Cour et se présenter à Louis XV. Il est pris en charge par son oncle Emmanuel de Noailles qui l'introduit dans les salons parisiens. Pétri de culture et passionné par le débat d'idées, il devient l'ami, entre autres, de Grimm qui lui fera connaître Mozart. Mais à l'atmosphère frelatée de la cour, il préfère son Quercy natal où il retourne s'installer et fonde une famille. Bâtisseur et mécène, idéaliste et philanthrope, il s'efforce de créer, au sein de l'ancienne Vicomté de Turenne, un îlot de prospérité économique et de raffinement. Lorsque survient la Révolution, il tente avec plusieurs membres de sa famille de lutter contre le vent de l'Histoire. Que parviendra-t-il à sauver de ce qui fut l'oeuvre de sa vie ? L'histoire de cet honnête homme, au sein d'un monde en profonde mutation et qui remet en cause son système de valeurs, n'est pas sans écho dans notre monde contemporain.

05/2019

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Sciences historiques

Cahors au siècle d'or quercinois (1450-1550)

L'histoire de Cahors, "bonne ville" du royaume de France, s'inscrit entre deux catastrophes : la guerre de Cent Ans, qui en fait pour longtemps la capitale assiégée d'une province-frontière, et les guerres de Religion qui voient, en 1580, la mise à sac de la ville par les huguenots d'Henri de Navarre. Entre ces temps de malheur, Cahors vit, un siècle durant (1450-1550), un nouvel âge d'or, marqué par l'apogée du pouvoir consulaire et le rayonnement de son université, sans jamais toutefois retrouver la prospérité économique de la grande époque des marchands et banquiers cahorsins. Nourri des travaux épars des érudits locaux, mais aussi de sources inexploitées, difficiles d'accès ou inédites, le livre de Patrice Foissac a une double ambition. Celle d'éclairer cette période charnière, l'une des plus mal connues de l'histoire de la ville, en revenant sur les permanences d'un Moyen Age qui, à Cahors, se prolonge, et en distinguant les premiers frémissements des Temps modernes. Mais aussi la volonté d'aborder tous les aspects de la vie urbaine : politique, économie, société, religion, jusqu'aux plus infimes détails de la vie quotidienne pour rendre toute sa place à l'humain dans une ville dont on connaît mieux les monuments que les habitants.

12/2014

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Religion

Saint Vincent de Paul. Un saint au Grand Siècle

Petit paysan des Landes devenu prêtre, nommé précepteur dans l'illustre famille de Gondi après diverses aventures, Vincent de Paul, né en 1581, découvre à trente-six ans la vocation de sa vie : servir les pauvres. Aumônier général des galères du roi à partir de 1618, il fonde en 1625 la congrégation de la Mission, afin d'évangéliser et soigner le peuple des campagnes, et former des prêtres pour cette tâche. En 1632, il se voit offrir avec sa communauté le prieuré de Saint-Lazare à Paris. Les lazaristes étaient nés. Leur ordre allait devenir un refuge pour des milliers de démunis et un centre de rayonnement spirituel considérable. Peu à peu, Vincent de Paul s'affirme comme la conscience de son temps. Avec Louise de Marillac, supérieure des Filles de la Charité, il suscite l'engagement et la générosité des femmes de la haute société, lutte sur le terrain contre les horreurs de la guerre de Trente Ans, institue à Paris l'oeuvre des Enfants trouvés. Par sa présence, de 1643 à 1652, au Conseil de conscience de la reine Anne d'Autriche, celui qui fait jeu égal avec les grandes figures de la Contre-Réforme catholique, François de Sales, Bérulle, Olier, influera aussi sur les affaires de l'Etat et s'engagera contre le jansénisme. Les années 1650 le voient jouer un rôle décisif dans le développement des missions étrangères. Il meurt en 1660 et sera canonisé moins d'un siècle plus tard. Homme de prière, homme d'action, meneur d'hommes, témoin auprès des grands des exigences de la conscience, l'humble paysan gascon est devenu une grande figure de notre histoire.

04/2015

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Histoire de France

Madame de Pompadour. Marquise des Lumières

Février 1745. Jeanne-Antoinette Le Normant d'Étioles est présentée au Roi Louis XV au cours d'un bal masqué organisé à l'occasion du mariage du Dauphin Louis-Ferdinand avec l'infante Marie-Thérèse d'Espagne. Sa beauté, sa jeunesse (elle a 24 ans) et son esprit enflamment le monarque dont elle devient bientôt la favorite. Début d'une passion sans réserve, indifférente à la réprobation du Clergé et de la Cour, qui se prolongera avec autant de force dans l'amitié et la tendresse. Intelligente, curieuse et passionnée par les Arts dont elle se fit la protectrice - combien de peintres, de sculpteurs et d'écrivains lui furent redevables ! - Madame de Pompadour s'impose alors comme l'une des figures majeures du Siècle des Lumières. Dans un style empreint de l'esthétisme et de la sensualité de l'époque, Martial Debriffe brosse le portrait intime et novateur de cette grande Dame dont l'influence, bien plus que l'action politique souterraine, fut déterminante. Et qui demeure à jamais la figure emblématique de l'aristocratie du XVIIIe siècle.

09/2008

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Musique, danse

Claude Balbastre. Un virtuose au siècle des Lumières

Titulaire des orgues de Notre-Dame, de l'église Saint-Roch et du Concert Spirituel à Paris, célébré pour son jeu virtuose, son toucher exceptionnel et son talent d'improvisateur, Claude Balbastre (1724-1799) fut adulé des foules et courtisé par la noblesse. Disciple de Jean- Philippe Rameau, il fut le premier musicien à composer des concertos pour orgue en France et il innova aussi en concevant le "piano-forte organisé" avec le facteur d'orgues François-Henri Clicquot. Après une longue et brillante carrière, il finit par se ranger aux côtés de la Révolution française. Si sa musique est parfois facile, elle est toujours gracieuse et plaisante. Balbastre occupe une place importante et singulière dans le paysage musical français du XVIII siècle. Il incarne pleinement l'esprit et l'élégance de son temps et reflète une transformation importante de la sensibilité musicale au XVIII siècle. Longtemps négligé, voire dénigré, ce virtuose attachant mérite une réévaluation attentive en prenant en compte le contexte historique et esthétique de son époque.

12/2021

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Sciences historiques

Oberkampf. Un grand patron au siècle des Lumières

Une biographie en apprend souvent plus sur une époque qu'un long traité d'histoire. Il en est ainsi de la vie de Christophe-Philippe Oberkampf (1738-1815), qui parvint en moins de vingt ans à imposer sur le marché français les toiles de Jouy et ses camaïeux monochromes, dont le succès fut immédiat. A travers le récit de cette réussite exemplaire, Serge Chassage raconte l'évolution d'une entreprise textile ouverte à l'international, attentive aux progrès techniques mais aussi réactive à l'actualité qui lui inspire ses plus beaux motifs : l'Indépendance américaine, le ballon des frères Montgolfier ou le Mariage de Figaro. Ce protestant n'en est pas moins un homme pragmatique, qui gère d'une main de maître ses hommes - près d'un millier à l'apogée de la manufacture - et innove en rationnalisant la division du travail. Anobli par la monarchie, Oberkampf incarne la figure du grand patron à la française, célébré et honoré par les princes de son temps.

03/2015

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Littérature française

Un marquis au carnaval

En février 2010, le jour de l'ouverture du Carnaval de Venise, un crime étrange a été commis dans un célèbre café de la ville. La victime poignardée au thorax est un homme qui ne présente aucun moyen d'identification. Les soupçons se portent vite vers une femme costumée en élégante marquise vue en sa compagnie. Ainsi commencent à Venise puis à Paris, des investigations longues et difficiles aux multiples retentissements qui conduiront les enquêteurs dans le monde sans merci de l'industrie européenne de pointe et dans les arcanes de l'espionnage commercial.

06/2015

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Ouvrages généraux

L'Europe au siècle des Lumières

Le monde : une histoire est une collection d'initiation pour tous ceux, étudiants ou non, qui veulent essayer de comprendre l'histoire du monde. Parallèlement aux ouvrages traitant des grandes périodes, la collection s'ouvre sur une série consacrée aux thèmes fondamentaux de l'histoire, de l'Antiquité à nos jours. L'Europe au siècle des Lumières est aujourd'hui l'objet de nombreuses recherches qui permettent de la revisiter. Plurielle, elle voit la naissance et l'affirmation de l'espace public. Ses souverains réformateurs recherchent ouvertement l'adhésion de l'opinion nationale et " publient " leur amour du bien commun. Ses intellectuels poursuivent la tradition de la République des Lettres. Le grand commerce international connaît alors un essor sans précédent qui amène les contemporains à s'interroger sur la globalisation, la dissolution des identités nationales en des termes très actuels. Les administrateurs confrontent leurs pratiques et leurs savoirs à l'échelle du continent et inaugurent une " science de l'Etat ". C'est cette Europe, à la fois distante et familière, que ce livre se propose d'étudier.

06/2022

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Histoire de France

Le Maquis de Grammont : Saint-Sylvestre, un pays dans la guerre. Suivi de Vivre à Saint-Sylvestre au temps du Maquis

A partir d'un manuscrit inédit de Maurice Castaing (1920-2009), sur l'histoire du Maquis de Grammont (dans les Monts d'Ambazac), l'historienne Martine Larigauderie-Beijeaud nous fait comprendre ce que fut alors la vie rurale. Grâce à des photos et documents privés inédits, à un travail d'enquête pour réveiller les mémoires, elle a pu resituer l'histoire de ce maquis méconnu dans le contexte des campagnes limousines. Les maquis, la milice, les restrictions, les victimes du 3 août 1944, mais aussi l'accueil chaleureux des réfugiés : c'est une nouvelle page de la Résistance qui sort de l'ombre.

05/2018

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Critique littéraire

Monvel. Un aventurier du théâtre au siècle des Lumières

Auteur et comédien, Jacques-Marie Boutet dit Monvel (1745-1812) fut l'une des plus grandes figures théâtrales du XVIIIe siècle français. Entré à la Comédie-Française en 1770, il y accomplit la majeure partie de sa carrière d'acteur et créa dans le jeu tragique une tradition - qui sera suivie par Talma - basée sur la simplicité, en "parlant" le texte, sans pour cela lui enlever de sa grandeur. Il fit redécouvrir les préceptes prônés par Molière dans l'Impromptu de Versailles : exprimer, tant par l'attitude que par le ton du discours, la vérité du personnage interprété. Doué d'une physionomie fort expressive et d'une grande sensibilité, il était, en dépit d'un physique ingrat, très apprécié des spectateurs. Auteur, il fournit régulièrement le répertoire de la Comédie-Française et celui de la Comédie-Italienne et fut représenté aux quatre coins de la France. Si, dans certaines oeuvres, il s'intégrait dans des courants à la mode plus ou moins récents (pièces de chevalerie à grand spectacle, comédies mêlées d'ariettes, proverbes, comédies larmoyantes), il sut aussi être novateur dans les idées ou la mise en scène, et apparut comme le véritable père du mélodrame. Pendant la Révolution, il milita vigoureusement en faveur des idées nouvelles et prononça des discours fort virulents de son cru. Professeur au Conservatoire, il fut également membre de l'Institut. Son influence s'étendit hors de nos frontières. Appelé en Suède par le roi Gustave III, il y fit un séjour déterminant dans le développement de la culture théâtrale du pays : non seulement il dévoila tout un répertoire français à un public qui en était friand, mais il transmit aux interprètes locaux sa tradition de jeu, dont se réclameront longtemps les acteurs de renom. II était le père de Mlle Mars,

01/2000

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Documentaires jeunesse

Le siècle des Lumières

Le 18e siècle est un siècle de contrastes entre des idées nouvelles sur l'éducation, la science, la religion, la liberté, qui circulent dans les salons littéraires, et un progrès qui fait peur. Car ce siècle est aussi celui de grandes découvertes et inventions : la première voiture à vapeur, la montgolfière, le paratonnerre. "L'Encyclopédie" de Diderot et d'Alembert compilera tout le savoir de l'époque.

06/2017

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Poches Littérature internation

Le siècle des Lumières

Les prestigieux paysages des îles et de la mer des Caraïbes sont le décor de ce roman baroque et tragique où le grand écrivain cubain fait revivre des événements peu connus de la Révolution française. Autour du mystérieux personnage de Victor Hugues, qui joue un rôle important à la Guadeloupe en 1791, puis en Guyane où il devra renier son idéal, on voit toute l'Amérique de langue espagnole évoluer vers son émancipation. On revit l'atmosphère coloniale de La Havane, les drames sanglants de la grande Révolution, la guerre contre les Anglais, la guerre de course... Il est difficile de lire ce roman qui évoque le passé avec tant de force sans penser à des événements d'aujourd'hui.

02/2017

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XVIIIe siècle

Le siècle des Lumières

Les Lumières, développées notamment en France au XVIIIe siècle, sont un sujet ouvert sur la modernité et qui demeure au coeur des débats contemporains les plus vifs. Un sujet qui ne relève pas que de l'histoire intellectuelle, mais qui touche aussi les aspects, économiques, politiques et artistiques du XVIIIe siècle. Un thème cultivé par les philosophes français (Voltaire, Rousseau, Montesquieu, Diderot) et qui rayonne en Europe, mais que contribuent à développer aussi de grands penseurs étrangers, Locke et Newton, Adam Smith et Kant. Le souci du livre est non seulement de présenter les philosophes et leur pensée, mais encore de les replacer dans l'époque et dans la société au sein de laquelle ils vivent. Les Lumières, ce n'est pas seulement une affaire d'idées : c'est aussi une manière d'être présent au monde et de se le représenter. Le livre est très attentif à cette dimension concrète, en traitant de manière très illustrée des points aussi divers que la science ou la médecine, le problème du luxe ou celui de la paix et de la guerre.

03/2022

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Généralités

Henry de Castries (1850-1927). Du faubourg Saint-Germain au Maroc, un aristocrate islamophile en République

Tour à tour officier de bureau arabe dans le Sud-Ouest oranais de 1875 à 1882, conseiller général en Maine-et-Loire de 1884 à 1914, colonel d'un régiment de la territoriale sur le front en 1914, conseiller historique du gouvernement chérifien après-guerre au Maroc, Henry de Castries (1850-1927) échappe à toute catégorisation simpliste. Aristocrate, il le fut par son maintien en société, mais il devint arabophile au Maghreb, recueillit la parole des gens sous la tente bédouine en ethnographe accompli et suivit au plus près la pratique du culte des saints dans le Sud marocain. Monarchiste, il fut un ardent partisan de l'expansion coloniale de la France, précipitant le ralliement des siens à la République. Catholique intransigeant en surface, il devint en son for intérieur un croyant abrahamique pratiquant un monothéisme traversant les confessions, sous l'influence de l'islam. Conseiller général, il se détacha du camp de l'ordre établi et fut l'avocat discret, mais tenace, des sans voix, des exclus. Grâce au fonds Dampierre, aux Archives nationales, on peut examiner Castries sous toutes ses facettes et arracher l'homme aux stéréotypes. Malgré ces marqueurs puissants que sont l'appartenance à la plus haute aristocratie, au catholicisme de combat et à l'habitus colonial, il se distingua par une manière de servir en tant qu'officier et conseiller général et par sa manière d'écouter les gens les plus démunis et de les aider, comme par son attention extrême à ses informateurs " indigènes " qui sont toujours, dans sa quête du savoir, des collaborateurs de plain-pied. Aussi c'est sous un double angle de vue que cette biographie a été composée : un pied dans l'histoire socio-politique de la IIIe République et, au prix d'un pas de côté, l'autre pied dans l'histoire des gens ordinaires.

06/2021

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Critique littéraire

Un au-delà érotique : le marquis de Sade

"La maladie est l'état normal du civilisé. Encore s'agit-il de maux imaginaires : d'une certaine façon, la civilisation n'est rien d'autre qu'une immense architecture fictive. Elle pétrit la substance de nos vies pour dresser ses tours de fumée. Nous lui donnons notre sang et, en échange, elle nourrit nos existences de ses chimères. Si l'homme ne peut retourner à l'éden de la satisfaction naturelle de ses désirs sans cesser d'être homme, peut-on concevoir une civilisation qui ne s'accomplisse pas aux dépens de son créateur ? [... ] Puisque la civilisation repose sur la coexistence des instincts, est-il possible de créer un monde où l'érotisme ne soit plus agressif ou autodestructeur ?"

05/1994

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Sciences historiques

Moi, Hypolite Radegonde Loz. Un "divorce" au siècle des Lumières

Après quelques années de vie commune tumultueuse et difficile, Hypolite Radegonde Loz de Beaucours et René-Joseph de Begasson ont engagé une procédure de séparation et le procès qui s'en suit est aussi douloureux et tourmenté que les années de mariage qu'ils ont partagées. Les époux sont bien connus dans la meilleure noblesse rennaise du milieu du 18ème siècle et l'affaire fait grand bruit dans les salons. Pour justifier une attitude que d'aucuns jugent sans doute scandaleuse, Madame de Begasson fait publier un long mémoire où elle raconte les souffrances et les peines de sa vie d'épouse et dévoile à ses juges et au public une large part des états d'âme et de l'intimité d'un couple dans une Bretagne hésitant entre tradition et Lumières. Ce texte authentique est précieux parce qu'il offre au lecteur l'occasion rare de plonger dans un quotidien méconnu. Précieux aussi parce qu'exceptionnellement c'est la voix d'une femme qu'on entend ici.

10/2001

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Histoire littéraire

Fiction et morale au siècle des Lumières

Depuis plusieurs années, la littérature et, plus particulièrement, les oeuvres classiques et leurs auteurs font l'objet de procès intentés au nom de la morale. Or, lorsqu'on condamne ces textes au nom de principes normatifs qui les soumettent à une nouvelle forme de censure, on court souvent le risque d'en donner une interprétation qui les empêche d'interpeller nos propres préjugés. Avec cet ouvrage collectif, c'est la démarche inverse que nous proposons. Les douze textes qu'il rassemble mettent en évidence la complexité des rapports entre fiction et morale, en montrant à quel point il s'agit d'une problématique qui appelle la multiplication des points de vue. Aussi invitent-ils à renouveler le débat actuel en adoptant des perspectives aussi variées que la poétique ou l'esthétique, la morale du sentiment ou les pratiques pédagogiques.

06/2023

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Histoire internationale

L'EUROPE FRANCAISE AU SIECLE DES LUMIERES

Il m'a semblé qu'il valait mieux pour la clarté de l'exposé grouper dans une première partie, que j'intitule La francisation de l'Europe, les faits, les témoignages qui prouvent l'hégémonie française dans tous les domaines de l'intelligence : langue, littérature, art. La seconde partie sera consacrée à la recherche des causes de cette conquête spirituelle, la troisième à l'étude de la réaction plus ou moins explosive des nationalismes humiliés qui, en attendant de s'émanciper de toute tutelle étrangère, se précipitent de la gallomanie dans l'anglomanie.

04/1971

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Roman d'amour, roman sentiment

Eprise d'un aristocrate

Embauchée pour rénover une fabuleuse demeure de Provence, Camille tombe immédiatement sous le charme de Raoul Fontesquieu, le maître des lieux. L'homme est toutefois hors de sa portée. Non seulement il vient de se découvrir un fils auquel il souhaite se consacrer pleinement mais, surtout, il est issu de l'aristocratie. Si deux mondes les opposent, Camille et Raoul se rapprochent pourtant, corps et âme, jusqu'à douter de pouvoir vivre l'un sans l'autre...

08/2022

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Critique littéraire

Stefan Zweig. Un aristocrate juif au coeur de l'Europe

Stefan Zweig. Un aristocrate juif au coeur de l'Europe. Avec ce titre inattendu, Jean-Jacques Lafaye indique que Stefan Zweig, intellectuel cosmopolite, menant sa vie à grandes brides, fut un aristocrate de l'esprit ; il rappelle aussi qu'il était juif, pacifiste, détesté des nazis qui organisèrent un autodafé de ses oeuvres à Berlin. Lui qui fut plus que tout autre un intellectuel européen dut s'exiler au Brésil, où il se suicida. C'est autour de cette impossibilité d'exister comme écrivain de langue allemande face à la persécution et à la guerre, que s'organise l'essai de Jean-Jacques Lafaye. Fondé sur de nombreux documents inédits, il présente de manière précise et sensible l'évolution intérieure d'un des plus grands représentants du judaïsme littéraire, ami de Freud et de Théodore Herzl. Un nouveau regard sur l'homme et la conscience humaniste.

05/2010

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Histoire de France

Etre et savoir. Une ambition de femme au siècle des Lumières

Henriette Edme est née en 1719, au temps de "l'aimable Régence" (Voltaire). Elle est l'aînée d'une famille de bourgeois gentilshommes installée dans le modeste château des Rouaudières, à Cormenon, dans le Perche Vendômois, ou Bas-Vendômois, zone de contact entre Maine, Beauce et Orléanais. Celle qui devient Mme de Marans après un mariage tardif, vit noblement et passe son temps libre à lire, réfléchir et écrire en son for privé. Ses écrits personnels, conservés par sa famille, montrent sa grande culture ainsi que son ambition "d'en apprendre davantage", à l'encontre des discours du temps sur les savoirs des femmes, à l'encontre des idées reçues sur les savoirs des châtelaines. Cette étude se propose de montrer comment Henriette de Marans façonne son image de femme cultivée : elle est l'actrice de la construction de son identité. Néanmoins, ce portrait remarquable n'est pas celui d'une héroïne exceptionnelle. Henriette de Marans vit comme ses semblables de la petite et moyenne noblesse provinciale, elle n'est ni brimée ni particulièrement encouragée, elle véhicule les lieux communs lus et entendus, elle ne revendique pas, elle ne s'intéresse qu'à son propre cas. La châtelaine incarne un modèle de femme cultivée au siècle des Lumières, une femme qui sait et en fait un tremplin pour exister.

11/2016

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Décoration

Les Gobelins au siècle des Lumières. Un âge d'or de la manufacture royale

Dirigée successivement par les architectes Jules-Robert de Cotte, Jean-Charles Garnier d'Isle, Jacques-Germain Soufflot et le peintre Jean-Baptiste Marie Pierre, sous l'autorité de directeurs généraux des Bâtiments du roi, tels que le duc d'Antin, le marquis de Marigny et le comte d'Angiviller, la manufacture royale des Gobelins connaît au XVIIIe siècle son apogée artistique et technique - quarante suites différentes créées en cent ans. Les plus grands maîtres du temps (Charles Coypel, Jean-Baptiste Oudry, Charles Natoire, François Boucher, Carle Vanloo, etc.), du style rocaille au néoclassicisme, conçoivent pour les métiers les gigantesques modèles nécessaires, puisant leur inspiration dans tous les domaines, profanes ou sacrés, historiques ou mythologiques. Sous la conduite d'entrepreneurs d'exception, tel Jacques Neilson, et accompagnant l'intérêt de l'époque pour les sciences et les techniques, le tissage des tapisseries atteint un niveau de perfection qui suscite l'admiration sans réserve de Diderot lors des Salons. Les élites européennes (souverains, ministres ambassadeurs...) sont enthousiasmées par ces oeuvres, objets de cadeaux qui vont orner les murs des grandes demeures, grâce à l'intervention d'architectes inventifs, tel l'Écossais Robert Adam. Cet ouvrage, la première synthèse jamais écrite sur le sujet, traite de l'ensemble des tentures produites à cette époque. Son iconographie reproduit en couleur - le plus souvent pour la première fois - un ensemble de tapisseries sélectionnées pour leur état de fraîcheur exceptionnel : pièces de L'Ancien Testament d'Antoine Coypel, du Nouveau Testament de Jean Jouvenet et Jean Restout, de la fameuse Histoire de Don Quichotte et de L'Iliade de Charles Coypel, de L'Histoire d'Esther de Jean-François de Troy, de L'Ambassade turque de Charles Parrocel, des Chasses de Louis XV de Jean-Baptiste Oudry, de L'Histoire de Thésée de Charles Vanloo ou des Amours des dieux de François Boucher. Un ensemble de modèles peints décoratifs ou d'esquisses, dont plusieurs cartons d'alentour spectaculaires du peintre de fleurs Maurice Jacques photographiés après la restauration accomplie grâce à un mécénat de la Fondation BNP Paribas, des sièges couverts en tapisserie, des tableaux faits sur métier et des planches gravées des ateliers viennent compléter cette évocation des Gobelins au temps des philosophes.

04/2014

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Littérature française (poches)

Un Aristocrate à la lanterne

Emprisonné à Marseille au printemps 1793, Philippe Egalité écrit " pour éclairer sa lanterne " et pour écarter de sa pensée le spectre de la guillotine. Il évoque avec ingénuité sa splendeur révolue, les friponnes qu'il a connues, tout le charme de ce monde ancien qu'il a renié naguère. Comment un homme de son rang, le plus fortuné d'Europe, premier prince du Sang et cousin du roi de France, est-il " devenu révolutionnaire ", précipité dans le torrent, roulé comme un caillou ? C'est la question qu'il ne cesse de se poser derrière les barreaux, incriminant au passage l'influence de Laclos, son éminence grise, tandis que le travaille jusqu'à l'angoisse sa ressemblance inavouée avec Louis XVI dont il a voté la mort.

09/1988

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Ouvrages généraux et thématiqu

Les faiseurs de notes. Etre musicien en Provence au siècle des Lumières

Qu'est-ce qu'être musicien au XVIIIe siècle ? Dans un livre qui se lit comme un roman, Aurélien Gras restitue avec finesse et sensibilité l'univers social et professionnel de ces artistes d'Ancien Régime, qu'ils soient compositeurs ou interprètes. A partir de minutieuses recherches dans les fonds d'archives provençaux, de Marseille à Arles, en passant par Aix et Avignon, l'auteur fait résonner leurs notes partout, de l'église à la rue, du théâtre aux noces de quartier. Dans cette Provence moderne, les lecteurs verront aussi surgir tout un pan de la vie sociale, encore trop ignoré. Prenons donc plaisir à découvrir les conditions d'exercice d'un métier à la fois essentiel et marginal dans une société d'ordres qui ne pouvait subsister sans se célébrer en musique.

06/2021

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Essais biographiques

Un académicien au siècle des Lumières. Jean-Jacques Bachelier (1724-1806)

Jean-Jacques Bachelier, peintre de fleurs devenu peintre d'histoire, directeur artistique de la Manufacture de porcelaine de Vincennes-Sèvres, occupe une place à part dans l'art du XVIIIe siècle. Contemporain de Siméon Chardin, de François Boucher ou de Quentin La Tour..., son oeuvre s'inscrit dans la lignée des François Desportes et Jean-Baptiste Oudry. Attaché aux valeurs traditionnelles de l'Académie, il se montre aussi attiré par les valeurs progressistes des " arts et métiers " promues par l'Encyclopédie. Epris de pédagogie, auteur de projets d'enseignements, curieux des métiers de l'art, s'il est reconnu par l'institution académique comme peintre d'histoire et par ses contemporains pour son talent de " peintre de fleurs ", la postérité quant à elle, le reconnaît comme l'éminent fondateur de l'Ecole royale gratuite de dessin, aujourd'hui Ecole nationale supérieure des arts décoratifs.

03/2023

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Résistance

Les maquis de Tréminis. Une autre "Saint-Barthélemy des patriotes"

Les Alpes du Nord, le Dauphiné notamment, voient le développement des premiers maquis au printemps et à l'été 1943. Tréminis avec ses habitants, au sud de l'Isère et en Trièves, illustre cette histoire des maquis avec des témoignages précis. L'historien de la montagne-refuge sous l'Occupation François Boulet reprend l'enquête avec de nouvelles archives sur les deux maquis de Tréminis, nés du refus du Service du Travail obligatoire : le camp n°1 et sa cinquantaine de jeunes gens et celui des "théologiens", quelques étudiants en théologie protestante. Deux résistances françaises alors se rencontrent : La résistance politique du maquis et la résistance spirituelle du huguenot. François Boulet nous entraîne dans le quotidien du maquis, genèse, difficultés d'organisation et de discipline, erreurs, trahison, et, pour finir, la terrible répression par une force allemande, militaire et policière, dix fois supérieure en nombre le mardi 19 octobre 1943 à Tréminis : une autre "Saint-Barthélemy des patriotes".

07/2021

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Littérature Italienne

Le masque de Lancelot. Lumières de la Renaissance au XVe siècle

La littérature du Moyen Age se place sous le signe de la nouveauté. Poètes, historiens, moralistes et rhétoriqueurs renouvellent les formes héritées et fabriquent une nouvelle langue. Giovanna Angeli donne ici à voir les beautés troubles de l'hybride qui côtoient les lignes harmonieuses de l'humanisme.

02/2022

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Religion

Saint yves de treguier un saint du xiiie siecle

Yves Hélori est né vers 1250 à Tréguier et décède dans cette même ville en 1303. Juriste de formation, il exerce, d'abord à Rennes puis dans sa cité natale, la fonction d'official. Juge intègre, les hommes de loi l'adopteront pour patron. Mais c'est surtout comme fondateur d'un hospice dans son manoir de Kermartin qu'il se singularise aux yeux des contemporains, rejetant tout luxe, adoptant le mode de vie comme la spiritualité des frères mendiants, bien que demeuré clerc séculier. Adepte de l'évangélisme et de la charité en actes, il fait si grosse impression qu'en 1330 une commission pontificale vient à Tréguier entendre les témoins de sa vie et ses miracles. La papauté porte en 1347 Yves Hélori sur les autels puisqu'elle reconnaît en lui le modèle du saint prêtre : recteur de Trédrez puis de Louannec, prédicateur infatigable, il avait su en effet développer une pastorale aussi active que paraissait inépuisable sa charité. Il demeure cependant bien vivant dans les coeurs en Bretagne et auprès des hommes de loi du monde entier, comme le démontre chaque année, le 19 mai, son grand Pardon de Tréguier.

04/1997

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Romans historiques

Lucille, fille du Gévaudan, au siècle des Lumières

Au siècle des Lumières, après tant de guerres contre l'Angleterre jusqu'en l'an 1763, pour comble de malheur et de misère, une bête farouche et extraordinaire, en toute impunité dévorait "le sexe le plus tendre" des enfants et "le sexe faible" des filles et des femmes en Gévaudan. Pourtant, malgré les carnages multipliés, les chasses et les battues des envoyés du roi, mouvementées et infructueuses, dans le royaume de France, de ville en ville, jusqu'à Londres et dans toutes les gazettes, on désignait le Gévaudan "le pays de la Bête". Alors, suite aux interventions dispendieuses des dragons, des louvetiers et leurs limiers aux nombreux moyens utilisés, employés et avortés, quels chasseurs aguerris et expérimentés pouvaient purger la terre de ce terrible fléau, bref, éradiquer la psychose effroyable présente installée depuis trois ans consécutifs ? Alors que les loups déviants, anthropophages et malfaisants avaient déjà été exterminés. Jeannine Amouroux signe ici un roman historique.

02/2020

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Histoire internationale

Le marquis de Saint-Huruge, généralissime des sans-culottes, 1738-1801

Le marquis de Saint-Huruge, "généralissime des sans-culottes" (1738-1801) / par Henri Furgeot Date de l'édition originale : 1908 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020