Recherche

La barbarie ordinaire. Music à Dachau

Extraits

ActuaLitté

Beaux arts

La barbarie ordinaire. Music à Dachau

Plutarque raconte que, des sept mille Athéniens faits prisonniers durant les guerres de Sicile, échappèrent aux travaux forcés dans les latomies, et donc à la mort, ceux qui surent réciter à leurs vainqueurs, Grecs comme eux, quelques vers d'Euripide. Les nazis n'appliquèrent pas ce trait de clémence antique aux déportés des camps. Citer Goethe ou Schiller ne fut à ces derniers d'aucun secours. Pourtant la mémoire - la culture - joua un rôle majeur dans le destin des déportés. Savoir par cœur un poème met à l'abri du désastre. Ce que l'on garde en esprit, aucune Gestapo, aucune Guépéou, aucune C.I.A. ne peut vous le retirer. En septembre 1944, le peintre Zoran Music est déporté à Dachau. Il y réalise, au risque de sa vie, une centaine de dessins décrivant ce qu'il voit : les scènes de pendaison, les fours crématoires, les cadavres empilés par dizaines, c'est-à-dire l'indescriptible. Plus que la formule trop citée d'Adorno sur Auschwitz, la question que pose ce livre est la suivante : que pouvait alors la mémoire contre la mort, l'art contre l'indicible ? Non pas " après ", mais dans le quotidien de la vie des camps ? Que peut-elle aujourd'hui dans une modernité qui, par son déni de la culture au nom de l'égalitarisme, et par sa tentation, au nom du progrès biologique, de légaliser l'euthanasie et l'eugénisme. semble souscrire au nomos de la vie concentrationnaire même ?

02/2001

ActuaLitté

Beaux arts

Zoran Music à Dachau. La barbarie ordinaire

Plutarque raconte que, des sept mille Athéniens faits prisonniers durant les guerres de Sicile, échappèrent aux travaux forcés dans les latomies, et donc à la mort, ceux qui surent réciter à leurs vainqueurs Grecs comme eux, quelques vers d'Euripide. Les nazis n'appliquèrent pas ce trait de clémence antique aux déportés des camps. Pourtant la mémoire - la culture - joua un rôle majeur dans le destin de certains déportés. En septembre 1944, le peintre Zoran Mušic est déporté à Dachau. Il y réalise, au risque de sa vie, une centaine de dessins décrivant ce qu'il voit : les scènes de pendaison, les fours crématoires, les cadavres empilés par dizaines, c'est-à-dire l'indescriptible. La question que pose ce livre est la suivante : que pouvait alors la mémoire contre la mort, l'art contre l'indicible ? Non pas "après", mais dans le quotidien de la vie des camps ? Et que peut-elle aujourd'hui ?

12/2018

ActuaLitté

Poésie

Barbarie Barbaries

Eglal Errera, dans ce poème d'une grande pudeur et d'une grande sensibilité, évoque à travers les thèmes de la marche et de l'exil, des souffrances qui en sont inséparables, les figures de ses parents. Ce texte érige une stèle, comme un cadeau de l'enfant que l'auteure a été, dans le retour des sensations et des images du passé.

03/2021

ActuaLitté

Faits de société

Conte de la barbarie ordinaire

A la rue avec quatre enfants, séparée de leur père converti à l'islam, une jeune femme se débat dans des difficultés terribles. Elle obtient enfin un appartement dans une cité, appartement dont nul n'a voulu en raison de la réputation du lieu : trafics, violence, meurtres, tournantes, drogue... Le père converti, bientôt remarié, renonce à son droit de visite et rompt tous les ponts. Généreuse, engagée, l'héroïne héberge un homme fragile et son fils, ce qui lui vaudra la suppression des aides sociales. Elle se retrouve bientôt en butte à l'hostilité d'une population beur-black méprisante et agressive. Le plus jeune de ses enfants, Louis, qui tente de poursuivre ses études, est considéré comme un "intello" et subit des brimades. Il est contraint de servir de "nourrice" aux dealers. Quand elle parvient à déménager et à quitter cet endroit invivable, la Mère Courage découvre le stock de drogue dont Louis était dépositaire pour le compte de ses persécuteurs. Affolée, elle prévient la police. Louis est arrêté, accusé de complicité. Son avocat obtient un régime de liberté surveillée jusqu'au procès où Louis est condamné à une peine avec sursis et TIG. A compter de là, l'orage s'apaise, et les épreuves semblent terminées.

02/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Justice à Dachau

Le monde garde en mémoire le procès de Nuremberg, où furent jugés une poignée de dignitaires nazis responsables de la politique de conquête, d'asservissement et d'extermination menée par le IIIe Reich pendant douze ans. Mais qui se souvient du procès concomitant de Dachau, où des centaines d'officiers, de gardiens et de médecins durent répondre de la mise en œuvre de cette politique " sur le terrain ", dans les camps de concentration de Dachau, Mauthausen, Flossenburg et Buchenwald ? Joshua M. Greene reconstitue pour nous ces procès et nous révèle le rôle essentiel de William Denson, professeur de droit de trente-deux ans que l'armée américaine nomma procureur militaire, chargé de réunir une équipe de juristes pour constituer le dossier d'accusation et de recruter des avocats pour la défense. Dans un tribunal improvisé à l'intérieur même du camp de Dachau libéré, Denson dut requérir contre des accusés comme le Dr Klaus Carl Schilling, responsable de la mort de milliers de cobayes humains victimes de ses " recherches " sur la malaria, ou Edwin Katzen-Ellenbogen, un psychologue formé à Harvard devenu un indicateur de la Gestapo, ou encore Ilse Koch, la " chienne de Buchenwald ", à qui son goût pour les abat-jour en peau humaine valut une douteuse célébrité. Malgré son inexpérience, Denson plaida avec vigueur, efficacité, et surtout un profond respect des droits de la défense, car il lui importait avant tout que les condamnations obtenues à Dachau ne soient pas considérées par les générations futures comme une justice de vainqueurs, mais comme la justice tout court. De fait, le procès de Dachau, au même titre que celui de Nuremberg, a prouvé qu'un procès pour crimes de guerre, et a fortiori pour crimes contre l'humanité, n'était pas nécessairement une variante juridique du fameux " malheur aux vaincus ", et qu'il pouvait faire jurisprudence pour peu qu'il s'appuie sur une grande rigueur procédurière et surtout morale.

02/2005

ActuaLitté

Ouvrages généraux

De la barbarie ordinaire. Essai sur le totalitarisme contemporain

Ce livre est certes un manifeste fustigeant l'idéologie dominante de la contemporanéité comme progressisme et post-modernité. Il montre en effet en quoi cette même idéologie, alors même qu'elle veut déconstruire toutes les formes d'autorités et dénoncer toutes les formes d'enfermements totalitaires dans les préjugés idéologiques, est elle-même justement source d'un nouveau totalitarisme. C'est ainsi que, par-delà les totalitarismes nazi et stalinien, il y a paradoxalement le totalitarisme libéral. Il reste que, si ce même livre est original, c'est surtout par son analyse philosophique des deux principes du totalitarisme. Il s'agit d'une part de la pensée et d'autre part de la société. Si ces deux principes du totalitarisme relèvent par ailleurs de l'essence de l'humanité, s'ils sont par là-même, tous les deux, sources d'une barbarie très commune ou très ordinaire, cela se révèle être d'une gravité anthropologique extrême. C'est la gravité de ce défi que Guillamaud tente d'affronter et de relever. Il soutient cette gageure en exploitant des penseurs aussi différents qu'Hannah Arendt, Emmanuel Lévinas, Emile Durkheim, Karl Marx et surtout Jacques Ellul et Michel Henry.

01/2024

ActuaLitté

Littérature française

Les crimes rituels - Une barbarie ordinaire et macabre

Ce roman d´actualité qui a pour titre, est un ouvrage qui fait le tour de ce qui est devenue une sorte de crime legal dans toutes les societés humaines. Les Crimes rituels qui passent sous silence, sont aujourd´hui des voies utilisées par plusieurs personnes pour s´attirer gloire, influence, honneur, argent, fonctions. Ces crimes, qui se manifestent sous differentes formes et difficilles à deceller, se perpetuent chaque jour dans notre vie, de maniere ordinaire, des vies de milliers de personnes innocentes sont sacrifiées à l´autel du sang. Et pire encore, des pretendues investigations, ne livrent que des conclusions sommaires avec des boucs émissaires qui ne sont mis qu´en prison pour calmer les familles des victimes et ensuite liberés. Et autre mal, ce sont des paroles vaines qui sont dites apres des crimes comme : betise humaine, delinquance juvenile et puis tout est enterré. Les crimes rituels sont devenus monnaies courantes pour une poignée des hommes dans le monde.

10/2017

ActuaLitté

Actualité médiatique internati

Echec à la barbarie

Jack Angeli, Didier Raoult et Mark Zuckerberg : trois figures des dérives du temps. Le premier, américain visage peint et coiffé de cornes de bisons, est monté à l'assaut du Capitole ; le deuxième a proposé sa médecine magique contre le coronavirus et le troisième a exposé le " metaverse " , la génération prochaine des réseaux sociaux qui nous transformera en nos propres avatars dans " la réalité augmentée " . Le complotiste, le sorcier, le prêtre des paradis numériques : trois formes du même danger d'irraison. Ajoutez le fondamentalisme religieux, le conflit sino-américain, la crise climatique... De toutes parts, la peur saisit l'opinion publique et l'appelle au repli sur soi, au ressentiment et à la haine. Le populisme version 1 (celle des gourous comme Donald Trump ou Jair Bolsonaro) a échoué. Dans la version 2, il ne faut plus croire en rien. Sauf à la défiance généralisée et au plongeon dans le " n'importe quoi " , entrainant la fin de la démocratie libérale et, plus profondément, l'abandon de la Raison grecque. Nous allons vers un nouveau Moyen-Age. La société démocratique libérale peut réagir. L'espoir d'une " bonne vie " peut renaître. Les solutions aux maux sont connues, mais elles sont mises en place trop lentement et trop timidement. Le capitalisme, l'écologie, la technologie nécessitent de vastes réformes dictées par la " modération radicale " : viser le milieu, mais très vite et fort. L'élite dirigeante qui, dans sa bulle, profitait seule de l'époque, doit voir la menace existentielle et s'engager.

02/2022

ActuaLitté

Philosophie

La Barbarie à visage humain

Manifeste philosophique, écrit dans une langue belle et limpide, ce livre entend poser les bases d'un pessimisme historique de type nouveau. Convoquant auprès de lui les leçons de l'histoire récente, les enseignements du plus lointain passé, des références littéraires autant que métaphysiques, il peut se lire comme une véritable "archéologie du temps présent", acharnée à démontrer cette thèse résolument noire : la vie est une cause perdue et l'homme un Dieu manqué, le bonheur est une idée vieille et la société bonne un rêve meurtrier, le Maître a toujours raison parce qu'il est l'autre nom du monde. Renvoyant dos à dos toutes les versions modernes de l'optimisme, les confrontant à la pesante réalité de "la barbarie à visage humain", il irritera les gais savants qui continuent de croire dans les fables éternelles qui gouvernent le troupeau humain ; il répond pied à pied aux mensonges progressistes qui, à force d'enchanter le monde, le mènent peut-être à la catastrophe ; il n'épargne bien sûr pas le socialisme, cette tradition politique qui s'est tant de fois égarée, qu'elle n'est peut-être plus bonne aujourd'hui qu'à fournir au Nouveau Prince ses nouvelles armes politiques.

05/1977

ActuaLitté

XXe siècle

La libraire de Dachau

Aux Etats-Unis, à l'aube des années 2020, la vie de Grace bascule lorsqu'on lui annonce qu'elle vient d'hériter d'une librairie à Dachau, en Allemagne. L'endroit lui a été légué par une grand-mère biologique dont elle ignorait complètement l'existence. Grace décide de traverser l'Atlantique et se lance dans une véritable enquête pour combler les silences de l'extraordinaire et douloureuse histoire de Mathilda, sa grand-mère. Une histoire qui débute dans l'Allemagne crépusculaire des années 1940. Hans, l'amour de toujours de Mathilda, est en danger parce qu'il est juif. La jeune femme n'hésite pas une seconde et le cache dans son grenier. Pendant des mois, ils vivent à la lueur des bougies. Jusqu'au jour où Hans est trahi et déporté au camp de Dachau... Dès lors, Mathilda est poussée par la rage de survivre et par une promesse : un jour, ils vivront libres et heureux.

ActuaLitté

XXe siècle

La libraire de Dachau

Aux Etats-Unis, à l'aube des années 2020, la vie de Grace bascule lorsqu'on lui annonce qu'elle vient d'hériter d'une librairie à Dachau, en Allemagne. L'endroit lui a été légué par une grand-mère biologique dont elle ignorait complètement l'existence. Grace décide de traverser l'Atlantique et se lance dans une véritable enquête pour combler les silences de l'extraordinaire et douloureuse histoire de Matilda, sa grand-mère. Une histoire qui débute dans l'Allemagne crépusculaire des années 1940. Hans, l'amour de toujours de Matilda, est en danger parce qu'il est juif. La jeune femme n'hésite pas une seconde et le cache dans son grenier. Pendant des mois, ils vivent à la lueur des bougies. Jusqu'au jour où Hans est trahi et déporté au camp de Dachau... Dès lors, Matilda est poussée par la rage de survivre et par une promesse : un jour, ils vivront libres et heureux.

06/2023

ActuaLitté

BD tout public

Ma guerre de La Rochelle à Dachau

Voici le témoignage de Guy-Pierre Gautier, grand-père de l'auteur, survivant de Dachau. Engagé en 1943 dans la brigade « Liberté » des francs-tireurs et partisans de La Rochelle, il s'emploie à des sabotages de voies ferrées et au renseignement. La bravoure côtoie l'insouciance. A l'arrestation du réseau, les difficultés commencent avec les interrogatoires par la gestapo, une mutinerie de la prison d'Eysses, les fusillés. Le cauchemar s'installe lors du voyage infernal en wagons à bestiaux jusqu'à Dachau. Le courage masque alors à peine la frayeur. Le récit poignant d'un survivant, jour après jour, souffrance après souffrance, jusqu'à l'apparition de la silhouette immense d'un gi américain qui annonce la fin du cauchemar le 30 avril 1945. BD Ado/Adulte.

02/2017

ActuaLitté

Théâtre

La Musica ; La Musica Deuxième

Un homme et une femme se croisent, un soir, dans un hôtel de province. Ils sortent du tribunal qui vient de prononcer leur divorce. Tout est fini, comme après une mort. Alors ils peuvent parler. Cela n'a plus d'importance. C'est du moins ce qu'ils voudraient croire. Tout est fini, donc tout peut commencer. La parole ira jusqu'au bout, et l'amour aussi. Scénario pour la télévision anglaise, "dramatique" devenue une première pièce de théâtre, puis un film de cinéma, puis une deuxième pièce, La Musica ne cesse de réécrire l'impossible partition de l'amour.

06/2018

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Water Music

Le XVIIIe siècle expire, dans les convulsions que l'on sait. Tandis que Paris se fatigue de la guillotine, que Londres continue à se saouler au gin, l'explorateur écossais Mungo Park découvre le royaume de Ségou, en Afrique, où la folie humaine s'exprime encore avec une simplicité biblique. De retour au pays, il redécouvre un monde - le sien, mais il l'avait un peu oublié - où le progrès est en train de se faire les dents. Aveuglément, cruauté, extravagance sont mieux que jamais au rendez-vous, cependant que la marionnette humaine gigote bravement et tente, bien en vain, d'éviter les mauvais coups. Pour les inconditionnels de T.C. Boyle (Prix médicis/Etranger, 1997), Water Music (1981) fait un peu figure de livre-fétiche. L'auteur y a mis, outre son désir de provoquer notre époque, cette ambition parfaitement folle : rassembler en un même creuset toutes les formes de fiction où le génie anglo-saxon a excellé depuis trois cents ans, du conte libertin en costume d'époque au roman noir américain. La critique, éblouie par le produit de cette alchimie, compara le livre au Cent ans de solitude de Garcia Marquez, au Tom Jones de Fielding... rien de moins. 700 pages dont le moins qu'on puisse dire est qu'elles ne sont pas de tout repos.

05/1998

ActuaLitté

BD tout public

Motorbike & music

Nous avons tous une passion, un "inutile-indispensable" , moi, c'est la moto (en plus de la BD) et ça, depuis 45 ans ! J'aime aussi la musique et comme vous, à chaque bon souvenir de balade, j'y associe une chanson ou un solo de rock. Dans cet album, je vous parlerai des motos qui m'ont fait rêver, que j'ai piloté ou que j'ai eu, celles sur lesquelles je roule encore et j'espère le plus longtemps possible, avec les musiques qui passaient à l'époque. C'est ma "Play-List" de motos et de musiques, mais il ne tient qu'à vous de faire la vôtre en feuilletant l'album. Alors, bonne lecture, bonne balade et bon "Motorbike & Music" ! Fabien Lacaf

05/2018

ActuaLitté

Policiers

Exit Music

À une semaine de son départ à la retraite, John Rebus enquête sur le meurtre d'un poète russe dissident. Il met au jour les liens qui unissent Cafferty, l'intouchable caïd d'Édimbourg, des oligarques moscovites qui se pavanent en ville, une députée nationaliste du Parlement écossais et une banque d'affaires. Contre l'avis de sa hiérarchie, l'irréductible inspecteur s'obstine... Va-t-il enfin l'emporter contre le monde des nantis et des corrompus et régler ses comptes avant de partir ?Exit music offre sa plus complète illustration à la thèse centrale qui court sur dix-sept volumes : le crime n'est pas une maladie qui se guérit par injonction d'agents en uniforme ; c'est un cancer, dont l'évolution apparaît à la fois consubstantielle et nécessaire au développement de la société qu'il parasite. On ne combat guère le crime, mais ses effets secondaires. Alexis Brocas, Le Magazine littéraire.

10/2012

ActuaLitté

Littérature française

Music-Hall !

Nous sommes à New York, à la fin des années vingt, en compagnie d'une drôle d'engeance : une équipe de démolition. Il y a d'abord les funérailles d'une petite fille, tuée par l'effondrement d'un escalier. Le cortège de deuil ondule lentement parmi les trous et les terrains vagues, des échauffourées éclatent entre ces deux clans maudits que sont les démolisseurs et les " démolis ", les expulsés. Il y a Xavier X. Mortanse qui, quand on le lui demande, affirme être un immigré hongrois de fraîche date. C'est ce qu'il croit. Il se souvient de s'être réveillé un jour sur un quai d'Amérique, des carrés de chocolat au fond d'une poche, son prénom tatoué sur le poignet. Innocent absolu, horrifié par la vie, Xavier rentre chaque soir dans sa chambrette au huitième étage, à côté de celle de mademoiselle Peggy Sue Ohara, dont le destin sera terrible. Il y a aussi, sous la terre, un coffret fermé à clef. Dans le coffret, une grenouille. Et puis il y a Lazare, le contremaître du chantier, auquel il arrivera de casser une guitare, d'en garder une seule corde et de se pendre avec. Mais comment résumer les ombres et les lumières de ce roman hors du commun ? Music-Hall ! est une véritable féerie à la mesure de New York, peuplée d'énigmes et d'effroi. C'est aussi un des chants les plus purs qu'il ait été donné de lire sur la souffrance mentale, la solitude humaine et la stupeur d'exister.

08/2002

ActuaLitté

Littérature étrangère

American Music

Elle commençait à lire en lui, comme si elle pouvait donner du sens à ses nœuds, à ses tendons. Par moments, les membres, les muscles, les os de l’homme lui renvoyaient des visions. Le premier jour, alors qu’elle touchait sa cheville, était apparue à son esprit l’image d’une femme dans un puits de lumière sous l’eau, sa chevelure sombre flottant en apesanteur comme de l’encre. Puis sa main était remontée jusqu’au cou et elle avait vu d’autres apparitions. Des personnes qui se mouvaient en musique, couples scintillants sur une piste de danse. Jeune kinésithérapeute de vingt et un ans, Honor soigne Milo, vingt-quatre ans, un jeune soldat qui ne marche plus depuis son retour d’Irak. Quand Honor pose ses mains sur le dos brisé de Milo des images puissantes, étonnantes de réalisme, les envahissent. Reconstruisant le puzzle de ses origines à elle. Atteignant son âme à lui. À chaque contact, une intrigante symphonie d’histoires s’élève sous leurs yeux : celle de Joe et Pearl, un couple des années 1930 dont le mariage est menacé par l’arrivée d’une cousine et de ses envoûtants yeux verts ; celle d’une femme photographe dans les années 1960 et du vol de l’œuvre de sa vie ; celle d’une jeune fille qui décide de garder son enfant envers et contre tout ; et celle d’un amour interdit dans la Turquie du XVIIe siècle, à l’origine d’une musique emblématique de l’Amérique, le swing. Méditation sur l’amour et la mémoire du corps, American Music est une partition aux résonances intemporelles.        

01/2012

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Beach music

Installé à Rome avec sa fille Leah, Jack McCall s'est juré de ne plus revenir à Waterford, sa ville de Caroline du Sud, que le suicide de sa femme Shylla et le procès intenté contre lui par sa belle-famille l'ont poussé à quitter. Un télégramme lui annonçant l'agonie de sa mère va cependant le faire changer d'avis. Dès l'arrivée, face à son père, face aux parents de Shylla hantés par les souvenirs de la Seconde Guerre, face à son frère John, le déséquilibré mental, à son vieux copain Mike qui veut lui faire écrire un scénario pour Hollywood sur leurs années soixante, les souvenirs affluent... Des souvenirs où les drames de chacun renvoient aux commotions de l'Histoire, de l'Holocauste à la guerre du Viêtnam, à tout un passé chaotique vis-à-vis duquel Jack devra trouver le chemin de la réconciliation. Les forêts et les marécages de Caroline du Sud, les plages et les parties de pêche de l'enfance entourent d'une poésie sauvage cette saga aux mille ramifications, où le drame, l'émotion, le rire s'entremêlent à chaque page.

06/1998

ActuaLitté

Littérature étrangère

Frog Music

A l'été 1876, la ville de San Francisco suffoque sous une chaleur accablante. Dans le saloon des McNamara, en lisière d'une voie ferrée, un coup de feu retentit dans la nuit. Blanche Beunon échappe de justesse à la mort qui n'épargne pas son amie Jenny. Inconsolable, Blanche va tout mettre en oeuvre pour confondre le meurtrier de Jenny et le conduire devant la justice. Leur histoire est à l'image de la ville, bruyante et crasseuse, peuplée de femmes au verbe haut, d'hommes jaloux et de chansons des rues. Leur amitié est plus qu'improbable tant elles sont opposées : Jenny est d'un drôle de calibre, une chasseuse de grenouilles qui aime défier la loi en arborant des pantalons et un colt. Danseuse de burlesque aguerrie, Blanche prend la vie comme elle vient au risque de passer à côté d'elle-même et de son enfant, pour le plaisir de son homme et de ses michetons. Leur rencontre accidentelle va changer le cours de leur destin... Une envoûtante histoire de femmes bataillant pour s'affranchir dans le monde sans foi ni loi de la grande ville de l'Ouest.

04/2015

ActuaLitté

Littérature française (poches)

La barbare

Elle rêvait d'orages et d’absolu… À 21 ans, Anne est enfermée dans un mariage doré et gaspille ses journées dans des aventures sans passion. Tout l'afflige et l'ennuie. Ce serait donc ça la vie, une traversée en somnambule ? Un jour, un télégramme du Maroc lui annonce la mort de son père. Sa vie va basculer… elle ne sera plus jamais la même.

10/2012

ActuaLitté

Théâtre

La Musica

Marguerite Duras a réinventé les conventions théâtrales et cinématographiques, ce qui fait d’elle un auteur aussi important que contesté. La Musica est le drame d’une rupture définitive entre deux amants qui se sont beaucoup aimés et qui se retrouvent dans un hall d’hôtel. L’oeuvre s’inscrit pleinement dans son époque entre crise idéologique et artistique qui suit la Seconde Guerre mondiale et renouveau littéraire par le Nouveau Roman et le Nouveau Théâtre. Cet ouvrage permettra de mieux cerner ces mouvements littéraires d’importance du XXe siècle.

02/2013

ActuaLitté

Littérature française

La Barbarie des exils

Fille d'un commandant français en poste en Algérie durant la guerre de libération, la petite L. s'imprègne du monde qui l'entoure, de sa chaleur qui la hantera à jamais, jusque dans l'exil. Lumineux souvenirs d'enfance. Puis viendra l'exil et sa barbarie, le bateau pour la France, la brutalité de l'arrachement, l'insoutenable cassure. L'abandon à jamais. Un roman puissant et fort, un rythme très personnel, comme des pulsations qui entraînent le lecteur vers les profondeurs de l'être confronté à la force de l'histoire en marche.

07/2016

ActuaLitté

Littérature étrangère

L'horloger de Dachau

Un train déchire le silence de la campagne bavaroise, d'une beauté virginale sous la neige d'hiver. Dans les wagons, des centaines d'hommes et de femmes sont entassés, frigorifiés et terrifiés. Isaac, un horloger juif, sait que ce voyage qui le conduit à Dachau sera son dernier. Mais à son arrivée au camp de la mort, Isaac est séparé des autres et emmené dans la maison d'un haut responsable où on a besoin de ses talents d'horloger. Sa vie est désormais suspendue à un fil : que se passera t-il lorsqu'on pourra se passer de ses services ? Lorsque ses yeux croisent ceux d'Anna, une déportée engagée comme domestique chez cet officier nazi, il sait qu'il a trouvé une raison de vivre. Mais dans ce lieu où le mal et la mort sont omniprésents, il n'y a évidemment pas de place pour l'amour. Anna et Isaac vont devoir se battre pour espérer, un jour, pouvoir vivre libres et heureux.

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

L'Horloger de Dachau

Un train déchire le silence de la campagne bavaroise, d'une beauté virginale sous la neige d'hiver. Dans les wagons, des centaines d'hommes et de femmes sont entassés, frigorifiés et terrifiés. Isaac, un horloger juif, sait que ce voyage qui le conduit à Dachau sera son dernier. Mais à son arrivée au camp de la mort, Isaac est séparé des autres et emmené dans la maison d'un haut responsable où on a besoin de ses talents d'horloger. Sa vie est désormais suspendue à un fil : que se passera t-il lorsqu'on pourra se passer de ses services ? Lorsque ses yeux croisent ceux d'Anna, une déportée engagée comme domestique chez cet officier nazi, il sait qu'il a trouvé une raison de vivre. Mais dans ce lieu où le mal et la mort sont omniprésents, il n'y a évidemment pas de place pour l'amour. Anna et Isaac vont devoir se battre pour espérer, un jour, pouvoir vivre libres et heureux. Le roman oui a ému des millions de lecteurs.

11/2021

ActuaLitté

Religion

Miraculé de Dachau. Témoignage

Prisonnier à Dachau, Kazimiers est choisi comme cobaye dans le service du médecin-chef SS. Il livre un témoignage vibrant d'amour et de pardon et une réflexion sur l'homme d'une grande profondeur. Extrait de son ouvrage : Les hivers à Dachau furent une période de tourments indicibles dans l'enfer du camp, mais ils furent aussi une période de grandeur : le temps de la souffrance héroïque et de l'héroïsme du service, qui ne recula jamais devant le sacrifice de la vie. Les modalités et les actes furent différents. Comment les raconter tous ? Mais ce n'est pas là le plus important. Après tout, les noms de leurs auteurs sont inscrits dans les cieux (cf. Lc 10, 20), tout comme leurs actes. Car il n'est pas d'amour plus grand que celui-là : donner sa vie pour ses amis (Jn 15, 13). Ces paroles de Jésus ont été prononcées par l'Eglise à propos du premier Saint Prisonnier canonisé. Comme elles étaient justes ! Ils resplendissent comme des étoiles au firmament, et puisse le ciel, par leur intercession, se pencher sur la terre, oeuvre du Dieu-Amour, afin qu'elle ne soit plus dévastée de manière aussi horrible par l'homme obsédé par la haine... . Ni la vie ni la mort ne peuvent être soumises à l'hégémonie de la technique ou privées de leurs caractéristiques pleinement humaines. Ici l'homme ne peut reconnaître d'autre puissance en dehors du pouvoir souverain du Créateur. La vie et la mort ne sont pas seulement une question de guerre mais, à l'ère de la technique, surtout de paix. Combien de personnes ont-elles été tuées ? A ce propos aussi la technique se perfectionne. Combien reconnaissent une ingérence non humaine dans le mystère de la vie à son début ? Ici les progrès de la technique sont carrément d'une évidence solaire. Ainsi la technique devient de plus en plus parfaite, mais l'homme croît-il ? L'homme, ami de la technique, s'allie même contre la vie, avec elle. De cela c'est lui qui est responsable, certes pas la technique. L'homme reste toujours homme. Puisse-t-il donc l'être toujours, avec la conscience que son humanité n'a pas de prix et que la dictature de la technique est pleine de dangers.

09/1997

ActuaLitté

BD tout public

Moonhead et la music machine

Le nouvel album captivant d'Andrew Rae : quand la musique déploie sa magie. Joey Moonhead est un jeune garçon ordinaire à un détail près : il a une lune à la place de la tête. Une tête capable de voyager aux côtés des étoiles ou aux fonds des océans. Génial ? Pas vraiment... Etre le souffre-douleur du lycée, c'est pas très fun. Joey se réfugie alors dans la musique et ses disques et s'imagine en guitariste célèbre. Une sublime histoire d'initiation, remarquée par la presse anglo-saxonne. Magie, musique, rêve, tous les ingrédients du nouvel album d'Andrew Rae.

01/2015

ActuaLitté

Rock

Face the music

Les mémoires de Paul Stanley, célèbre pour son personnage de scène, le Starchild, mêlent de façon captivante les révélations personnelles et le récit de guerre sans concession sur les hauts et les bas de KISS, que ce soit sur la scène ou en coulisses. Musicien né avec une microtie (une déformation de l'oreille qui le rend sourd du côté droit), l'enfance traumatisante de Stanley est la raison même qui le poussa à réussir dans le domaine le plus improbable : la musique. Son rapport aux autres qui participa à faire de lui ce qu'il est aujourd'hui, la série d'événements qui amenèrent à la formation de Kiss et les relations tumultueuses entre les membres du groupe au cours des quarante années de son existence remplissent ces pages dont personne ne sortira indemne - Stanley compris. Face the Music est le portrait coloré d'un homme et du groupe qu'il participa à créer, à définir et à soutenir. Voici cet artiste plus vrai que nature grâce à ce récit poignant tour à tour choquant, drôle, encourageant et direct.

11/2021

ActuaLitté

Non classé

Music, Poetry, Propaganda

Offering new perspectives on the role of broadcasting in the construction of cultural memory, this book analyses selected instances in relation to questions of French identity at the BBC during the Second World War. The influence of policy and ideology on the musical and the poetic is addressed by drawing on theoretical frameworks of the archive, memory, trauma and testimony. Case studies investigate cultural memories constructed through three contrasting soundscapes. The first focuses on the translation of ‘Frenchness' to the BBC's domestic audiences ; the second examines the use of slogans on the margins of propaganda broadcasts. In the third, the implications of the marriage of poetry and music in the BBC's 1945 premier of Francis Poulenc's cantata setting of resistance poems by the surrealist poet Paul Eluard in Figure humaine are assessed. Concentrating on the role of the archive as both narrative source and theoretical frame, this study offers a new approach to the understanding of soundscapes and demonstrates the processes involved in the creation of sonic cultural memory in the context of global conflict.

04/2012

ActuaLitté

Littérature étrangère

Mother's music

" Nous vivions avec une romantique, une femme qui était tout à la fois prélude, fugue et variations énigmatiques ; un volcan tapi dans une porcelaine de Saxe ; un faisceau de nerfs tendus, à vif, niché dans une délicieuse pâtisserie. Donc, si l'un d'entre nous faisait un clin d'œil malheureux, ricanait, ou prenait un ton déplacé, la fureur bondissante, réservée d'ordinaire aux mauvais élèves, se dirigeait soudain contre nous, en une averse de flèches et de projectiles, un "En joue ! Feu !" d'imprécatrice, plein de crescendos hystériques en boucle, de menaces marmonnées en basse continue, d'accusations tambourinées, de rebuffades carillonnées, sur un mode oral particulier que je ne peux qu'appeler un mutisme instrumenté, une moue consternée et sostenuto devant un comportement tellement barbare - les sarcasmes de mon père, ma sœur prenant sans permission un deuxième morceau de gâteau, ou moi-même laissant échapper un renvoi sans mettre la main devant la bouche - qu'il n'y avait pas de mots pour cela, mais seulement des lèvres serrées et tremblantes, des yeux roulant au ciel de concert, une main appliquée théâtralement contre une tempe. "

03/2002