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La revue internationale et stratégique N° 123, automne 2021 : 1991-2021 : ruptures stratégiques

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La revue internationale et stratégique N° 123, automne 2021 : 1991-2021 : ruptures stratégiques

Dans le cadre de la trentième année d'existence de l'IRIS, La Revue internationale et stratégique s'arrête sur les grandes ruptures stratégiques survenues au cours des trente dernières années. Dans une perspective résolument évolutive, et sur un ensemble non exhaustif de sujets, l'objectif sera de partir des perceptions de l'époque pour interroger les processus qui leur ont succédé, afin de comprendre in fine la manière dont ces questions trouvent à façonner l'état actuel des relations internationales.

09/2021

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Géopolitique

La revue internationale et stratégique N° 127, été 2022

Il y a dix ans débutait dans les mondes arabes une séquence politique qui ne s'est pas refermée depuis. Partant d'un puissant mouvement de contestation initié en Tunisie, une profonde onde de choc se propageait dans plusieurs États de la région. Partout, la justice sociale, les droits démocratiques et la dignité sont alors au centre des revendications. Mais si les causes de ces mobilisations apparaissent communes, elles se déclinent de manière singulière selon les pays, et ne produisent donc pas les mêmes effets. Rien de mécanique ni d'inéluctable dans ces "  printemps " , ni un simple effet domino, mais de volatiles rapports de forces entre les classes sociales qui évoluent de façon heurtée, avec des moments de rapides avancées et des périodes de stagnation, voire de reculs. À la "  révolution " puis à la "  contre-révolution " ont ainsi succédé de nouveaux élans, en 2019, là encore dans plusieurs pays de la région, preuve que les revendications ne se sont pas éteintes. Les contributions réunies dans ce dossier de La Revue internationale et stratégique tentent d'en fournir la démonstration. Loin de prétendre à l'exhaustivité, elles ouvrent des pistes de réflexion permettant de mieux saisir les dynamiques à l'oeuvre dans les mondes arabes.

09/2022

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Géopolitique

La revue internationale et stratégique N° 128, hiver 2022

Il y a dix ans débutait dans les mondes arabes une séquence politique qui ne s'est pas refermée depuis. Partant d'un puissant mouvement de contestation initié en Tunisie, une profonde onde de choc se propageait dans plusieurs Etats de la région. Partout, la justice sociale, les droits démocratiques et la dignité sont alors au centre des revendications. Mais si les causes de ces mobilisations apparaissent communes, elles se déclinent de manière singulière selon les pays, et ne produisent donc pas les mêmes effets. Rien de mécanique ni d'inéluctable dans ces " printemps " , ni un simple effet domino, mais de volatiles rapports de forces entre les classes sociales qui évoluent de façon heurtée, avec des moments de rapides avancées et des périodes de stagnation, voire de reculs. A la " révolution " puis à la " contre-révolution " ont ainsi succédé de nouveaux élans, en 2019, là encore dans plusieurs pays de la région, preuve que les revendications ne se sont pas éteintes. Les contributions réunies dans ce dossier de La Revue internationale et stratégique tentent d'en fournir la démonstration. Loin de prétendre à l'exhaustivité, elles ouvrent des pistes de réflexion permettant de mieux saisir les dynamiques à l'oeuvre dans les mondes arabes.

12/2022

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Géopolitique

La revue internationale et stratégique N° 126, 2/2022

Il y a dix ans débutait dans les mondes arabes une séquence politique qui ne s'est pas refermée depuis. Partant d'un puissant mouvement de contestation initié en Tunisie, une profonde onde de choc se propageait dans plusieurs Etats de la région. Partout, la justice sociale, les droits démocratiques et la dignité sont alors au centre des revendications. Mais si les causes de ces mobilisations apparaissent communes, elles se déclinent de manière singulière selon les pays, et ne produisent donc pas les mêmes effets. Rien de mécanique ni d'inéluctable dans ces " printemps " , ni un simple effet domino, mais de volatiles rapports de forces entre les classes sociales qui évoluent de façon heurtée, avec des moments de rapides avancées et des périodes de stagnation, voire de reculs. A la " révolution " puis à la " contre-révolution " ont ainsi succédé de nouveaux élans, en 2019, là encore dans plusieurs pays de la région, preuve que les revendications ne se sont pas éteintes. Les contributions réunies dans ce dossier de La Revue internationale et stratégique tentent d'en fournir la démonstration. Loin de prétendre à l'exhaustivité, elles ouvrent des pistes de réflexion permettant de mieux saisir les dynamiques à l'oeuvre dans les mondes arabes.

06/2022

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Géopolitique

La revue internationale et stratégique N° 132, hiver 2023

Il y a dix ans débutait dans les mondes arabes une séquence politique qui ne s'est pas refermée depuis. Partant d'un puissant mouvement de contestation initié en Tunisie, une profonde onde de choc se propageait dans plusieurs Etats de la région. Partout, la justice sociale, les droits démocratiques et la dignité sont alors au centre des revendications. Mais si les causes de ces mobilisations apparaissent communes, elles se déclinent de manière singulière selon les pays, et ne produisent donc pas les mêmes effets. Rien de mécanique ni d'inéluctable dans ces " printemps " , ni un simple effet domino, mais de volatiles rapports de forces entre les classes sociales qui évoluent de façon heurtée, avec des moments de rapides avancées et des périodes de stagnation, voire de reculs. A la " révolution " puis à la " contre-révolution " ont ainsi succédé de nouveaux élans, en 2019, là encore dans plusieurs pays de la région, preuve que les revendications ne se sont pas éteintes. Les contributions réunies dans ce dossier de La Revue internationale et stratégique tentent d'en fournir la démonstration. Loin de prétendre à l'exhaustivité, elles ouvrent des pistes de réflexion permettant de mieux saisir les dynamiques à l'oeuvre dans les mondes arabes.

12/2023

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Géopolitique

La revue internationale et stratégique N° 129, hiver 2023

Il y a dix ans débutait dans les mondes arabes une séquence politique qui ne s'est pas refermée depuis. Partant d'un puissant mouvement de contestation initié en Tunisie, une profonde onde de choc se propageait dans plusieurs Etats de la région. Partout, la justice sociale, les droits démocratiques et la dignité sont alors au centre des revendications. Mais si les causes de ces mobilisations apparaissent communes, elles se déclinent de manière singulière selon les pays, et ne produisent donc pas les mêmes effets. Rien de mécanique ni d'inéluctable dans ces " printemps " , ni un simple effet domino, mais de volatiles rapports de forces entre les classes sociales qui évoluent de façon heurtée, avec des moments de rapides avancées et des périodes de stagnation, voire de reculs. A la " révolution " puis à la " contre-révolution " ont ainsi succédé de nouveaux élans, en 2019, là encore dans plusieurs pays de la région, preuve que les revendications ne se sont pas éteintes. Les contributions réunies dans ce dossier de La Revue internationale et stratégique tentent d'en fournir la démonstration. Loin de prétendre à l'exhaustivité, elles ouvrent des pistes de réflexion permettant de mieux saisir les dynamiques à l'oeuvre dans les mondes arabes.

03/2023

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Géopolitique

La revue internationale et stratégique N° 122, été 2021 : Une Europe géopolitique ?

L'Union européenne (UE) a d'abord constitué une intégration économique parce qu'il fallait parvenir à instaurer une paix durable et oublier les guerres du passé, réconcilier et reconstruire les pays, puis en intégrer et soutenir d'autres libérés des dictatures. Diverses crises, notamment au cours des dix dernières années, sont venues rappeler à ce projet à visée d'abord interne qu'il ne pouvait toutefois faire l'impasse sur le monde extérieur. Aussi cette intégration, qui s'est avant tout pensée comme la fin de puissance, ne peut-elle faire l'économie des rapports des forces. En outre, malgré les divisions et les limites qu'elle connaît, et au fil des crises et des aléas, l'Union européenne s'est montrée particulièrement résiliente. Au point que d'aucuns avancent que la construction européenne n'avance précisément qu'en temps de crise. Vu de l'extérieur, par certains aspects, l'UE peut aussi être perçue comme un tout et un acteur-clé des relations internationales : un marché important donc attractif, une puissance économique et financière, un modèle social et une zone où la liberté de l'individu et le respect de sa vie privé sont parmi les plus aboutis au monde. Elle dispose de réels atouts pour se positionner, voire s'affirmer dans une perspective géopolitique. La récente crise du Covid l'a une fois de plus montré, même si elle a également souligné les divisions habituelles entre Etats membres. Lors de son discours au Forum de Paris sur la Paix en novembre 2019, la nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, expliquait qu'elle souhaitait construire une "Commission géopolitique" . Elle faisait ainsi suite au changement de cap déjà amorcé par les Européens depuis 2016, et la combinaison du Brexit et de l'élection de Donald Trump aux Etats- Unis, conduisant à questionner des thématiques jusque-là quasiment taboues comme l'autonomie stratégique, la souveraineté et /ou la défense européennes. Si la première année d'exercice de cette Commission aura donc été traversée par la pandémie, elle a aussi été marquée par une posture et des initiatives européennes novatrices, à commencer par la communication de la Commission publiée le 13 mars et invitant les Etats membres à renforcer leurs propres mécanismes de filtrage des investissements étrangers dans le domaine de la santé, de la recherche médicale et des biotechnologies. Le plan de relance et la possibilité offerte à la Commission de contracter ellemême des dettes et le fait même que les Européens soient restés relativement unis face aux représentants britanniques dans le cadre des négociations sur la relation future avec le Royaume- Uni sont autant d'éléments allant dans ce sens. Sur le plan extérieur, l'élection de Joe Biden comme président des Etats-Unis conduit déjà certains en Europe à penser que la parenthèse pourrait se refermer très vite - comme en témoigne l'entretien accordé par Annegret Kramp-Karrenbauer à Politico début novembre 2020. Mais les difficultés n'ont pas disparu pour autant. Les pays européens restent encore divisés sur de nombreux sujets : quelle position européenne face aux Etats-Unis ou à la Chine et dans leur compétition de puissance ? Quelles menaces pour quelle défense européenne ? Comment définir une souveraineté européenne ? Quelle politique migratoire ?

06/2021

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Géopolitique

La revue internationale et stratégique N° 130/2023

Il y a dix ans débutait dans les mondes arabes une séquence politique qui ne s'est pas refermée depuis. Partant d'un puissant mouvement de contestation initié en Tunisie, une profonde onde de choc se propageait dans plusieurs Etats de la région. Partout, la justice sociale, les droits démocratiques et la dignité sont alors au centre des revendications. Mais si les causes de ces mobilisations apparaissent communes, elles se déclinent de manière singulière selon les pays, et ne produisent donc pas les mêmes effets. Rien de mécanique ni d'inéluctable dans ces " printemps " , ni un simple effet domino, mais de volatiles rapports de forces entre les classes sociales qui évoluent de façon heurtée, avec des moments de rapides avancées et des périodes de stagnation, voire de reculs. A la " révolution " puis à la " contre-révolution " ont ainsi succédé de nouveaux élans, en 2019, là encore dans plusieurs pays de la région, preuve que les revendications ne se sont pas éteintes. Les contributions réunies dans ce dossier de La Revue internationale et stratégique tentent d'en fournir la démonstration. Loin de prétendre à l'exhaustivité, elles ouvrent des pistes de réflexion permettant de mieux saisir les dynamiques à l'oeuvre dans les mondes arabes.

07/2023

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Sciences politiques

La revue internationale et stratégique N° 103, automne 2016 : Emergence(s)

Fruit d'un long processus, la fin du monopole occidental sur la puissance est une réalité largement admise. Symbole de cette remise en cause, le phénomène de l' "émergence" va bien au- delà des simples BRICS. Mais alors qu'un avenir radieux leur semblait promis, ces pays dits "émergents" traversent depuis quelques années une crise. Tantôt les pouvoirs sont contestés, tantôt leurs diplomaties sont en difficulté, tantôt leurs économies vacillent. Au point de s'interroger : le rééquilibrage a-t-il pris fin, va-t-il s'inverser ou marque-t-il simplement une pause ? En réalité, c'est la notion même d'émergence qui pose question. Issue du monde de la finance, que recoupe-t-elle et en quoi est-elle éclairante pour saisir les réalités internationales ? Comment se traduit- elle en termes de développement ou d'aspiration à la puissance ? L'étude de cas nationaux permet-elle de dégager des points communs ?

09/2016

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Géopolitique

La revue internationale et stratégique N° 131, automne 2023 : Géopolitique du basculement

Il y a dix ans débutait dans les mondes arabes une séquence politique qui ne s'est pas refermée depuis. Partant d'un puissant mouvement de contestation initié en Tunisie, une profonde onde de choc se propageait dans plusieurs Etats de la région. Partout, la justice sociale, les droits démocratiques et la dignité sont alors au centre des revendications. Mais si les causes de ces mobilisations apparaissent communes, elles se déclinent de manière singulière selon les pays, et ne produisent donc pas les mêmes effets. Rien de mécanique ni d'inéluctable dans ces " printemps " , ni un simple effet domino, mais de volatiles rapports de forces entre les classes sociales qui évoluent de façon heurtée, avec des moments de rapides avancées et des périodes de stagnation, voire de reculs. A la " révolution " puis à la " contre-révolution " ont ainsi succédé de nouveaux élans, en 2019, là encore dans plusieurs pays de la région, preuve que les revendications ne se sont pas éteintes. Les contributions réunies dans ce dossier de La Revue internationale et stratégique tentent d'en fournir la démonstration. Loin de prétendre à l'exhaustivité, elles ouvrent des pistes de réflexion permettant de mieux saisir les dynamiques à l'oeuvre dans les mondes arabes.

10/2023

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Géopolitique

La revue internationale et stratégique N° 124, hiver 2021 : Géopolitique de la nature

Quel est le statut de la nature en géopolitique ? Ce dossier se propose de poser la double question de la nature comme objet (géo)politique et du vivant comme potentiel acteur (géo)politique. Du point de vue politique, l'écologie a migré de la périphérie vers le centre du débat d'idées. Elle ne se définit plus uniquement au regard du projet politique des différents partis. Elle définit désormais à l'inverse leur projet politique. En Europe comme ailleurs, elle interroge en effet la possibilité même du modèle politique moderne et de l'invention d'une société post-industrielle. L'écologie sera notamment un enjeu crucial des élections fédérales de 2021 en Allemagne et de la présidentielle de 2022 en France. Elle est au centre des négociations du Green Deal sur le plan européen et des COP sur le climat ou la biodiversité au niveau mondial. Si la politique de l'objet "nature" concerne classiquement la manière dont la nature s'intègre dans les processus politiques nationaux, la géopolitique de la nature interroge la manière dont la nature s'intègre dans les processus politiques nationaux et internationaux. Que veut dire l'écologie pour les relations internationales ? A l'inverse, il est désormais devenu concevable d'interroger la nature comme non plus seulement comme objet mais comme acteur du politique. Dans cette acception, la politique de la nature mobilise de nouvelles approches qui tentent de penser la manière dont la nature fait effraction de plein droit dans les processus politiques. Dans des arrêts judiciaires comme celui qui concerne la rivière Vilcabamba, en Equateur, des entités naturelles ont déjà acquis un statut juridique. Mais les lacs, les forêts, les animaux peuvent-ils avoir un statut politique ? Si non, le devraient-ils ? Est-il possible enfin de penser leur statut géopolitique ? Une géopolitique de la nature se doit de penser tant la manière dont la nature s'intègre comme un objet dans les processus politiques nationaux et internationaux, que la manière dont elle y fait effraction comme un acteur. Ces deux (géo)politiques de la nature sont-elles malaisément compatibles, ou sont-elles au contraire mutuellement nécessaires ?

12/2021

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Sciences politiques

La revue internationale et stratégique N° 117, 1/2020

Dans les années 1990, la création de tribunaux pénaux ad hoc (ex-Yougoslavie, Rwanda) et l'adoption du Statut de Rome instituant la Cour pénale internationale (CPI) avaient fait naître de nombreux espoirs concernant l'émergence d'une justice pénale internationale et la lutte pour mettre fin à l'impunité des individus auteur des crimes les plus graves à l'échelle internationale. Depuis lors, le mode de fonctionnement de la CPI (difficultés du bureau du procureur à enquêter, faiblesses des pratiques d'investigation, etc.), les actions adoptées et les décisions rendues ont fait l'objet de nombreuses critiques, tant de la part de certains Etats que de certaines organisations de défense et de protection des droits humains, qui y ont vu, pour les uns, un acharnement contre les pays africains et une atteinte à la souveraineté des Etats, et, pour les autres, un renoncement à punir les crimes sous sa juridiction : volonté de punir certains dignitaires pour les uns, incapacité à punir les auteurs des crimes les plus graves pour les autres ; justice de vainqueurs et instruments aux mains des grandes puissances pour d'autres encore. L'acquittement de Laurent Gbagbo par la CPI en janvier 2019 a mis en lumière ce que d'aucuns appellent les errements ou les limites de cette institution. Les commentaires qui ont suivi la décision de la CPI ont ainsi ravivé et renforcé les critiques contre l'institution au point de la voir parfois remise en cause, ce dont atteste par exemple la multiplication récente du nombre d'Etats se retirant du Statut de Rome. Toutefois, derrière ces critiques tous azimuts, et pour certaines justifiées, pointe une autre problématique, celle de la remise en cause de la légitimité d'une justice pénale internationale. Ce qui se joue, dès lors, n'est pas seulement la question de l'efficacité de la CPI, mais aussi celle de la légitimité de l'idée même d'une justice pénale internationale. Indirectement, il semblerait que cette dernière se trouve délégitimée et affaiblie. Le dossier tentera d'apporter un éclairage à cette problématique en évaluant les critiques, en offrant des perspectives d'action et en défense d'une justice pénale internationale peut-être encore à venir.

04/2020

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Sciences politiques

La revue internationale et stratégique N° 89, printemps 201 : L'international en débat

Langue, culture, valeurs, recherche, accueil des étudiants étrangers dans les universités, sport, médias, Internet apparaissent comme autant de domaines à travers lesquels l'influence des Etats peut s'exercer sur la scène internationale. S'il est parfois difficile d'évaluer concrètement les effets d'une diplomatie d'influence, en revanche, ne pas disposer - ou ne plus disposer - de ces instruments d'actions extérieures est souvent synonyme de déclassement dans la conduite des affaires mondiales. Ce dossier se propose de préciser le concept d'influence et d'explorer les différentes formes que peut prendre une diplomatie d'influence, pour la France, mais également pour d'autres acteurs de la scène internationale.

03/2013

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Géopolitique

La revue internationale et stratégique N° 121, printemps 2021 : Mondes arabes, dix ans après

Il y a dix ans débutait dans les mondes arabes une séquence politique qui ne s'est pas refermée depuis. Partant d'un puissant mouvement de contestation initié en Tunisie, une profonde onde de choc se propageait dans plusieurs Etats de la région. Partout, la justice sociale, les droits démocratiques et la dignité sont alors au centre des revendications. Mais si les causes de ces mobilisations apparaissent communes, elles se déclinent de manière singulière selon les pays, et ne produisent donc pas les mêmes effets. Rien de mécanique ni d'inéluctable dans ces " printemps " , ni un simple effet domino, mais de volatiles rapports de forces entre les classes sociales qui évoluent de façon heurtée, avec des moments de rapides avancées et des périodes de stagnation, voire de reculs. A la " révolution " puis à la " contre-révolution " ont ainsi succédé de nouveaux élans, en 2019, là encore dans plusieurs pays de la région, preuve que les revendications ne se sont pas éteintes. Les contributions réunies dans ce dossier de La Revue internationale et stratégique tentent d'en fournir la démonstration. Loin de prétendre à l'exhaustivité, elles ouvrent des pistes de réflexion permettant de mieux saisir les dynamiques à l'oeuvre dans les mondes arabes.

03/2021

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Géopolitique

La revue internationale et stratégique N° 133, printemps 2024 : Afrique : un sentiment antifrançais ?

Il y a dix ans débutait dans les mondes arabes une séquence politique qui ne s'est pas refermée depuis. Partant d'un puissant mouvement de contestation initié en Tunisie, une profonde onde de choc se propageait dans plusieurs Etats de la région. Partout, la justice sociale, les droits démocratiques et la dignité sont alors au centre des revendications. Mais si les causes de ces mobilisations apparaissent communes, elles se déclinent de manière singulière selon les pays, et ne produisent donc pas les mêmes effets. Rien de mécanique ni d'inéluctable dans ces " printemps " , ni un simple effet domino, mais de volatiles rapports de forces entre les classes sociales qui évoluent de façon heurtée, avec des moments de rapides avancées et des périodes de stagnation, voire de reculs. A la " révolution " puis à la " contre-révolution " ont ainsi succédé de nouveaux élans, en 2019, là encore dans plusieurs pays de la région, preuve que les revendications ne se sont pas éteintes. Les contributions réunies dans ce dossier de La Revue internationale et stratégique tentent d'en fournir la démonstration. Loin de prétendre à l'exhaustivité, elles ouvrent des pistes de réflexion permettant de mieux saisir les dynamiques à l'oeuvre dans les mondes arabes.

04/2024

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Sciences politiques

La revue internationale et stratégique N° 95, automne 2014 : Mers et océans

Bien qu’ils recouvrent l'essentiel de la surface du globe, les mers et les océans demeurent des espaces naturels encore largement inconnus. Voies de circulation majeures pour le commerce international, réservoirs de ressources naturelles aussi bien énergétiques qu'alimentaires, l'avantage que confèrent leur connaissance et leur maîtrise en font le théâtre d'une compétition intense entre Etats, qui se renforcera à l'avenir. Les opportunités offertes sont, en effet, nombreuses (réchauffement de l'Arctique, énergies renouvelables ultramarines, hydrocarbures offshore, stocks halieutiques inexploités) et sont désormais stimulées par la raréfaction des ressources terrestres ou côtières. Cet état de fait pousse les acteurs économiques et politiques à tourner plus encore vers les mers et océans, qui constituent ainsi de véritables espaces stratégiques.

09/2014

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Sciences politiques

La revue internationale et stratégique N° 118, été 2020 : 2020-2030 : les défis de la décennie

Sur de nombreux dossiers, la décennie qui se termine aura été celle d'occasions manquées, voire de régressions préoccupantes. Aussi celle qui s'ouvre apparaît-elle pleine d'incertitudes - paramètres dont les réponses politiques, le plus souvent dépourvues d'une vision stratégique de long terme, semblent difficilement prendre la mesure. Le multilatéralisme s'en trouve contrarié : peu de dossiers internationaux ont ainsi progressé au cours des dernières années. Et alors qu'il n'est désormais plus possible d'ignorer de grands enjeux systémiques comme le changement climatique, la question démographique ou celle des inégalités, les jeux de puissance prennent le pas sur les projets communs et les solidarités, ce que la pandémie de Covid-19 aura crûment mis en lumière. Dès lors, les formes de régulations internationales ont-elles encore un avenir ou allons-nous vers un monde plus instable, hyperconnecté mais très fragmenté, et traversé par de nouvelles formes de violence ? Les pouvoirs vont-ils être amenés à se déplacer vers de nouveaux acteurs privés ? Sans prétendre à l'exhaustivité, ce dossier de la RIS vise à éclairer d'une dimension prospective quelques sujets qui pourraient constituer parmi les principaux défis de la décennie qui s'ouvre dans le champ des relations internationales.

06/2020

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Sciences politiques

La revue internationale et stratégique N° 77, printemps 201 : La politique étrangère de Nicolas Sarkozy. Rupture ou continuité ?

Dossier. La politique étrangère de Nicolas Sarkozy. Rupture ou continuité? Trois ans après l'élection de Nicolas Sarkozy, où en est la diplomatie française? Quelle est la part de rupture et de continuité dans ses grandes orientations? Quelle est la relation de la France avec le monde extérieur? Un premier bilan de la politique étrangère de Nicolas Sarkozy peut d'ores et déjà être dressé. C'est l'objet de ce dossier qui présente, selon une approche régionale et thématique, mais aussi à travers les points de vue d'experts et d'acteurs, les premières conclusions que l'on peut tirer de la diplomatie sarkozienne. Avec le concours d'hommes politiques, de journalistes, de responsables d'ONG, de chercheurs: Xavier Bertrand, Didier Billion, Pascal Boniface, Jean-Vincent Brisset, Jean-Christophe Cambadélis, Jean-Yves Camus, Bruno L. G. Carré, Charles Cogan, Bruce Crumley, Arnaud Dubien, Jean-Marie Fardeau, Jacques-Pierre Gougeon, Olivier Guillard, Philippe Hugon, Charlotte Lepri, Fabio Liberti, Sylvie Matelly, Jean-Pierre Maulny, Barah Mikaïl, Alberto Toscano.

04/2010

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Géopolitique

La revue internationale et stratégique N° 125, printemps 2022 : Géopolitique et entreprises : évolution des firmes, évolutions du monde

Il y a dix ans débutait dans les mondes arabes une séquence politique qui ne s'est pas refermée depuis. Partant d'un puissant mouvement de contestation initié en Tunisie, une profonde onde de choc se propageait dans plusieurs Etats de la région. Partout, la justice sociale, les droits démocratiques et la dignité sont alors au centre des revendications. Mais si les causes de ces mobilisations apparaissent communes, elles se déclinent de manière singulière selon les pays, et ne produisent donc pas les mêmes effets. Rien de mécanique ni d'inéluctable dans ces " printemps " , ni un simple effet domino, mais de volatiles rapports de forces entre les classes sociales qui évoluent de façon heurtée, avec des moments de rapides avancées et des périodes de stagnation, voire de reculs. A la " révolution " puis à la " contre-révolution " ont ainsi succédé de nouveaux élans, en 2019, là encore dans plusieurs pays de la région, preuve que les revendications ne se sont pas éteintes. Les contributions réunies dans ce dossier de La Revue internationale et stratégique tentent d'en fournir la démonstration. Loin de prétendre à l'exhaustivité, elles ouvrent des pistes de réflexion permettant de mieux saisir les dynamiques à l'oeuvre dans les mondes arabes.

03/2022

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Droit international privé

Sénégal - Code général des impôts 2022

Le nouveau Code Général des Impôts du Sénégal a été adopté par la loi n°2012-31 du 31 décembre 2012 (JO n°6706 du 31 décembre 2012). Il se substitue au Code issu de la loi n°92-40 du 9 juillet 1992 (JO n°5476 du 11 juillet 1992) modifié des réformes fiscales des lois n°2001-07 du 18 septembre 2001 et n°2004-12 du 6 février 2004. Cette édition a été complétée par les principaux textes d'application, dont les arrêtés d'application du nouveau Code parus depuis 2013, ainsi que par les conventions fiscales internationales, le Code des investissements, la fiscalité pétrolière (Loi n°2019-03 du 1er février 2019 portant Code pétrolier) et minière, la loi n°2017-07 du 6 janvier 2017 portant dispositif d'incitations applicable dans les zones économiques spéciales, etc. Cette édition comprend également les précisions apportées par la lettre circulaire n°504 du 15 janvier 2016 d'application de la loi 2012-31 du 31 décembre 2012 portant Code Général des Impôts modifié. L'ensemble a été mis à jour des textes législatifs et réglementaires parus au 1er janvier 2020, notamment de : ·la loi n°2021-29 du 05 juillet 2021 portant loi de finances rectificative pour l'année 2021 ; ·la loi n°2021-42 du 20 décembre 2021 portant loi de finances pour l'année 2022. Cette édition a été réalisée grâce au concours du cabinet SOJUFISC.

02/2022

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Sciences politiques

La revue internationale et stratégique N° 107, automne 2017 : Transports et infrastructures : développement, désenclavement, puissance

Quelles dynamiques régissent les flux de transports internationaux et quels peuvent en être les développements futurs ? Quels sont les enjeux propres aux différents modes de transport et à la construction des infrastructures qui leur sont liées ? Quelles sont les menaces qui pèsent sur le transport international ? Catalyseur du processus de mondialisation, les infrastructures de transport soulèvent de nombreuses questions économiques, politiques et stratégiques. Car malgré la progression du libre-échange et l'emprise progressive du secteur privé, leur construction demeure le domaine privilégié des Etats. Au-delà, les infrastructures représentent un terrain d'affrontement géopolitique et constituent par là même un véritable enjeu de relations internationales. Cette question trouve une actualité et une acuité dans ce qui pourrait être caractérisé comme une forme de transition de puissance entre les Etats-Unis et la Chine. Présentes à tous les niveaux des territoires, les infrastructures offrent, enfin, une lecture pertinente des jeux d'acteurs, de la question de leur financement jusqu'à celle de l'acceptation sociale de leur réalisation.

09/2017

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Sciences politiques

La revue internationale et stratégique N° 102 : Etat, nation, mondialisation

Dans le moment présent de la mondialisation libérale, le poids du capitalisme financiarisé et des multinationales, la multiplication des niveaux de décision supra ou infranationaux, la prolifération des acteurs armés non étatiques induisent de nombreuses interrogations concernant le rôle des Etats et le concept de nation. Les "pertes de souveraineté" des Etats favorisent ainsi maints commentaires sur la fin des frontières et des Etats-nations. Or, si le cadre de la définition des Etats s'est éventuellement modifié, ces derniers ne sont pas pour autant effacés par la globalisation marchande. En dépit des critiques dont il est fréquemment l'objet, l'Etat reste un facteur structurant du cours des relations internationales. Produit de longs processus historiques, il demeure le modèle de l'immense majorité des formes d'organisation sociale. En outre, l'Etat-nation constitue encore un cadre de résistance, tant à la domination du capitalisme néolibéral qu'à la décomposition vindicative des appartenances étriquées. Dès lors importe-t-il d'interroger le sens des constructions politiques nationales classiques et des formes de luttes nationale(iste)s au XXIe siècle.

06/2016

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Sciences politiques

La revue internationale et stratégique N° 120, Hiver 2020 : Un duel Chine / Etats-Unis ? Dossier spécial 30 ans

Si l'élection de Joe Biden a suscité une vague de soulagement dans une grande partie du monde, la politique étrangère des Etats-Unis à l'égard de la Chine ne devrait pas en être radicalement modifiée pour autant. La rivalité grandissante entre Pékin et Washington constituera, en effet, le sujet géopolitique central de la décennie qui s'ouvre, et peut-être même au-delà. Cette compétition, qui n'est pas nouvelle, a été gravée dans le marbre avec la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, qui accélère le rattrapage économique de la Chine. A cet égard, la campagne présidentielle de 2020 aux Etats-Unis a notamment été marquée par les attaques réciproques des deux candidats, chacun accusant l'autre d'être le favori de Pékin. L'aspect économique du duel ne doit toutefois pas venir masquer le caractère désormais multidimensionnel et global de la rivalité entre Pékin et Washington. C'est aux différentes déclinaisons, à la fois thématiques et géographiques, de ce duel Chine / Etats-Unis que s'attache ce numéro spécial de La Revue internationale et stratégique, à l'occasion des trente années de sa parution.

12/2020

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Sciences politiques

La revue internationale et stratégique N° 113, printemps 2019 : Géopolitique de la transition énergétique

Dans de nombreuses régions du monde, la décarbonation des mix énergétiques et électriques est devenue une priorité pour permettre de répondre aux objectifs climatiques internationaux et aux problématiques de pollutions locales. Les investissement déjà réalisés dans les énergies renouvelables (ENR) ceux qui seront nécessaires à la réalisation des objectifs définis à Paris en 2015, lors de la COP21, sont ainsi à même de redéfinir la notion de sécurité énergétique. D'un point de géopolitique, toutefois, le déploiement des ENR pose d'avantage de nouvelles questions qu'il n'en résout. En effet, à mesure que les sources d'énergie mobilisées se font plus nombreuses, les enjeux afférent s'additionnent, et se répondent pour former une géopolitique bien plus complexe que celle liée aux seuls hydrocarbures. Pour autant, ces nombreux enjeux géopolitiques demeurent peu exploré. Aussi ce dossier se propose-t-il d'éclairer les problématiques de puissance, de rivalités, de sécurité ou de dépendances associées à ces dynamiques de transition vers un monde bas-carbone.

03/2019

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Sciences politiques

La revue internationale et stratégique N° 98, Eté 2015 : Devenirs humanitaires

Le secteur humanitaire a connu de nombreuses mutations entre le XlXe et le XXe siècles, pour finalement sembler se cristalliser autour d'un modèle unique, inspiré par des valeurs et modes opératoires occidentaux. En proie à une crise identitaire profonde, il apparaît aujourd'hui arrivé à une période charnière de son histoire. Les mutations de la scène internationale et du secteur lui-même conduisent, en effet, les organisations de solidarité internationale à repenser leur positionnement et leur rôle. L'heure du bilan et de la remise à plat de l'action humanitaire, de son sens et de sa finalité est donc venue. Comment les ONG se prépareront-elles à répondre aux grands enjeux du XXIe siècle ? De leur capacité à se remettre en question et à redéfinir un nouveau cadre d'engagement dépendra l'avenir de l'humanitaire.

06/2015

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Critique littéraire

Bibliothèque. Tome 2, codices 84-185, Edition bilingue français-grec ancien

84 Denys d'Halicarnasse, 85 Héraclianus, 86 Jean Chrysostome, 87 Achille Tatius, 88 Synode de Nicée, 89 Préface à Eusèbe, 90 Libanius, 91-93 Arrien, 94 Jamblique, 95 Jean de Scythopolis, 96 Georges d'Alexandrie, 97 Phlégon, 98 Zosime, 99 Hérodien, 100 Hadrien, 101 Victorinus, 102 Gélase, 103-105 Philon, 106 Théognoste, 107 Basile, 108 Théodore, 109-111 Clément d'Alexandrie, 112-113, Clément de Rome, 114 Leucius Charinus, 115 Contre les Juifs. Métrodore, 116 Sur la fête de Pâques, 117 Pour Origène, 118 Pamphile et Eusèbe, 119 Piérius, 120 Irénée de Lyon, 121 Hippolyte, 122-124 Epiphane, 125 Justin, 126 Clément, 127 Eusèbe, 128 Lucien, 129 Lucius de Patras, 130 Damascius, 131 Amyntianus, 132-135 Palladius, 136 Cyrille, 137-138 Eunomius139-140 Athanase, 141-143 Basile, 144-145 Helladius, 146-148 Lexiques, 149 Pollion, 150 Julien, 151 Timée, 152 Elius Denys, 153 Pausanias, 154 Boethos, 155-156 Lexiques, 157 Moeris, 158 Phrynichos, 159 Isocrate, 160 Choricius, 161 Sopatros, 162 Eusèbe, 163 Vindanius, 164 Galien, 165 Himérius, 166 Antoine Diogène, 167 Stobée, 168 Basile, 169 Cyrille, 170 Préchristianisme, 171 Eustrate, 172-174 Jean Chrysostome, 175 Pamphila, 176 Théopompe, 177 Théodore d'Antioche, 178 Dioscoride, 179 Agapius, 180 Jean Lydus, 181 Damascius, 182 Eulogius, 183-184 Eudocie, 185 Denys d'Egée

01/1960

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Droit international privé

Sénégal - Code général des impôts 2021

Le nouveau Code Général des Impôts du Sénégal a été adopté par la loi n°2012-31 du 31 décembre 2012 (JO n°6706 du 31 décembre 2012). Il se substitue au Code issu de la loi n°92-40 du 9 juillet 1992 (JO n°5476 du 11 juillet 1992) modifié des réformes fiscales des lois n°2001-07 du 18 septembre 2001 et n°2004-12 du 6 février 2004. Cette édition a été complétée par les principaux textes d'application, dont les arrêtés d'application du nouveau Code parus depuis 2013, ainsi que par les conventions fiscales internationales, le Code des investissements, la fiscalité pétrolière (Loi n°2019-03 du 1er février 2019 portant Code pétrolier) et minière, la loi n°2017-07 du 6 janvier 2017 portant dispositif d'incitations applicable dans les zones économiques spéciales, etc. Cette édition comprend également les précisions apportées par la lettre circulaire n°504 du 15 janvier 2016 d'application de la loi 2012-31 du 31 décembre 2012 portant Code Général des Impôts modifié. L'ensemble a été mis à jour des textes législatifs et réglementaires parus au 1er janvier 2020, notamment de : l'ordonnance n°002-2020 du 23 avril 2020 relative aux mesures fiscales en soutien aux entreprises dans le cadre de la pandémie du Covid-19 ; l'ordonnance n°007-2020 du 17 juin 2020 modifiant la loi n°2019-17 du 20 décembre 2019 portant loi de finances 2020 ; la loi n°2020-33 du 22 décembre 2020 portant loi de Finances pour l'année 2021 ; la loi n°2021-29 du 5 juillet 2021 portant loi de Finances rectificative pour l'année 2021. Cette édition a été réalisée grâce au concours du cabinet SOJUFISC.

09/2021

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Sciences politiques

La revue internationale et stratégique N° 110, été 2018 : Géopolitique et technologie

De l'intelligence artificielle aux fake news, des GAFA aux ordinateurs quantiques, quelles sont les conséquences de la troisième révolution industrielle sur les enjeux de puissance qui font et défont l'ordre international ? Quelle redistribution de la puissance ces bouleversements provoquent-ils à l'échelle nationale, régionale et mondiale ? Les logiques politiques peuvent-elles et doivent-elles reprendre la main, si tant est que la rapidité et la technicité de ces évolutions permettent encore de faire de la technologie un objet politique ? Ou les ramifications de cette révolution sont-elles vouées à se soustraire au contrôle démocratique ? Les mutations violentes qu'elle occasionne font entrer les Etats dans une ère de transition qui les oblige à repenser les notions de puissance, de pouvoir, de gouvernance et de démocratie. Ces évolutions sont cependant perçues aujourd'hui encore selon une grille de lecture binaire, qui semble opposer optimistes technophiles et technophobes catastrophistes. Une analyse plus nuancée, critique et différenciée des effets politiques et stratégiques de la troisième révolution industrielle paraît tant souhaitable que possible. Ce dossier se propose d'apporter des éléments de réponse à cet éventail d'interrogations et de déconstruire la manière dont est traditionnellement posé le problème.

07/2018

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Sciences politiques

La revue internationale et stratégique N° 119, automne 2020 : La géopolitique par le genre : des réflexions aux nouveaux répertoires d'action

En tant que concept, champ de recherche et outil d'analyse du réel, le genre demeure peu mobilisé en géopolitique. Or, les droits des femmes, ceux des LGBTI, les violences sexuelles et sexistes, les questions relatives au corps, à la sexualité, aux rapports sociaux du sexe, quelle que soit l'aire géographique considérée, deviennent des préoccupations incontournables. En outre, analyser la géopolitique par le genre invite à (re)questionner tous les domaines "classiques" de l'agenda international : la pauvreté, le climat, l'agriculture, la religion, le développement, la santé, les migrations et les mobilités, le travail, le modèle capitaliste et productiviste, le sport, la culture, le militaire, le terrorisme, etc. Réciproquement, il est intéressant d'enrichir, par la géopolitique, les réflexions sur le genre. Outil de pensée critique, l'approche par le genre a également une fonction programmatique invitant à s'appuyer sur la recherche pour transformer le réel en promouvant la liberté, l'émancipation, la lutte contre les inégalités, le respect de l'autre et de l'environnement, contre les politiques de prédation et les manières virilistes de gouverner. Dans un contexte de crises planétaires, qu'elles soient socio-économiques, financières, environnementales, sanitaires et / ou politiques, prendre en compte la dimension genrée des sujets de l'agenda revêt un intérêt politique et prospectif pour comprendre, mais aussi pour agir. Non seulement pour mieux cibler les populations vulnérables et lever certains tabous sur les violences de genre, pour garantir un développement durable bénéficiant à toutes et tous, mais aussi pour s'appuyer sur la capacité de changement portée par les filles et les femmes dans de nombreuses régions du monde. Sans prétendre aborder l'ensemble des problématiques relatives aux liens entre genre et géopolitique, ce dossier de La Revue internationale et stratégique vise, sur quelques aires géographiques, à rendre compte de recherches pluridisciplinaires denses et à ouvrir le débat.

09/2020

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Sciences politiques

La revue internationale et stratégique N° 105, printemps 2017 : Intérêt national

La notion d'intérêt national, qui a structuré de longue date l'action des Etats en matière de politique étrangère et servi de fondement à l'étude des relations internationales, continue à être mobilisée dans les discours politiques et médiatiques pour soutenir, expliquer et 1 ou justifier des décisions et des actions. Pourtant, sa définition est toujours demeurée floue. En dépit de ces discours lui conférant un caractère d'évidence, il est ainsi toujours incertain de savoir à quelle(s) réalité(s) renvoie l'intérêt national et comment il s'élabore. Comment se définit et se construit ce que les gouvernements continuent d'appeler l'intérêt national ? Des enjeux sécuritaires et stratégiques aux volets éthique, économique, environnemental et technologique, quels sont les facteurs qui conditionnent la manière dont les Etats déterminent ce qu'ils nomment leur intérêt national ? Intérêt national, intérêts nationaux, intérêts de l'Etat, intérêts vitaux, intérêts stratégiques, sécurité nationale : où commencent et où s'arrêtent la catégorie et la définition de l '" intérêt national " ? La notion a-t-elle un contenu fixe ou est-elle par essence mouvante ? N'est-elle qu'un discours, un label censé habiller des choix de politique étrangère d'une aura particulière et ainsi les justifier, ou bien s'appuie-t-elle sur des réalités matérielles ? Partant de l'histoire et des usages faits de cette catégorie, ce dossier tente de réinterroger certains éléments de la notion et d'évaluer son rôle dans les relations internationales actuelles.

03/2017