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L'enfant du retour de prison

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Romans de terroir

L'enfant du retour de prison

Pendant mes études, j'ai été amené à faire des stages dans les services de psychiatrie. Parmi les patients, les schizophrènes ont particulièrement attiré mon attention. Par la suite lorsque je me suis installé comme généraliste, j'ai suivi des schizophrènes, non pas pour leurs troubles psychiatriques, mais pour des pathologies relevant de la médecine générale. Souvent, ces patients sont très intéressants et touchants. N'oublions pas que le célèbre mathématicien Américain John Forbes Nash Jr. qui reçut, en 1994, le prix Alfred Nobel de science économique, souffrait de schizophrénie. J'ai toujours voulu traiter en quelques lignes la schizophrénie, non pas sous un angle scientifique, pour lequel je n'ai pas les compétences suffisantes, mais sous un angle plutôt littéraire, bien que je ne sois pas un homme de lettres. A vrai dire j'ai voulu aborder la question uniquement sous un angle humain.

12/2020

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Littérature française (poches)

Bécon-les-Bruyères. Suivi de Le Retour de l'enfant

Dans ces textes courts - topographie d'une ville crépusculaire et récit d'un retour manqué -, Emmanuel Bove décrit, en pointilliste, l'aura de deux lieux finalement laissés derrière soi...

05/2017

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Couple, famille

Réussir l'éducation de son enfant : retour à l'humain

Depuis quelques années, devant l'échec des méthodes éducatives traditionnelles, certains éducateurs s'interrogent sur la meilleure façon d'amener les élèves en difficulté sur le chemin de la réussite. Enseignant, Michel Poujet a mis en place, dans son collège, divers projets éducatifs dont les résultats obtenus, trop peu significatifs, l'ont amené à établir une comparaison avec la problématique des enfants dits abandonniques, à considérer les causes profondes de leur malaise et à proposer un projet éducatif novateur basé sur un retour aux valeurs humaines fondamentales. S'adressant aussi bien aux parents et éducateurs qu'au monde politique, cet essai hautement d'actualité propose, loin de toute utopie pédagogique, une solution concrète aux écueils de l'éducation contemporaine.

04/2016

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Histoire internationale

Cahiers de prison

En 2011, l'arrestation du Président Gbagbo et l'emprisonnement de nos dirigeants me conduisirent à la plus grande audace, à la plus grande folie peut-être : c'est au plus haut qu'il me fallait hisser le Front Populaire Ivoirien. Ma témérité et ma combativité consistaient uniquement dans l'intransigeance en faveur de la libération du président Gbagbo. Il me fallait vite passer sur l'émotion pour me concentrer sur ce combat... Pendant la durée de mon mandat à la tête de la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien comme après, j'ai employé toute la vigueur de mon caractère et j'ai apporté dans le Front Populaire Ivoirien tout le zèle et toute l'activité du citoyen embrassé de l'amour de son pays. Le but de mon engagement, au lendemain du 11 avril 2011, était davantage pour moi d'obtenir la libération du président Gbagbo et de protéger le Front Populaire Ivoirien des empiètements du régime du Rassemblement Des Républicains que de me couronner de fleurs. Dans cette période difficile de 2011, pour échapper aux armes des rebelles, je me suis condamné à une vie clandestine, relancé de temps à autre par des tournées, obligé de me cacher, errant dans les rues au milieu de la nuit, et ne sachant quelques fois où trouver un dortoir, plaidant au milieu des armes la cause du président Gbagbo, défendant les opprimés, la tête sur le billot, et n'en devenant que plus redoutable encore aux bourreaux et aux fripons publics. J'ai mené cette vie neuf ans durant, sans me plaindre un instant, sans regretter ni repos ni plaisirs, sans tenir compte de la perte de mon statut de fonctionnaire, de ma santé, et sans jamais pâlir à la vue du danger toujours dressé sur mon chemin. Que dis-je ? Je l'ai préféré et souhaité. Si j'avais simplement voulu garder le silence, si j'avais voulu déshonorer le combat de Gbagbo, que de propositions alléchantes ne m'ont-ils pas faites ?

02/2020

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Critique littéraire

Lettres de prison

Arrêté en 1962 par le gouvernement de l'apartheid d'Afrique du Sud, Nelson Mandela a passé vingt-sept ans en prison. Au cours de ces 10 052 jours de détention, il fut un épistolier prolifique, écrivant à ses compagnons de lutte, aux gouvernements officiels, mais aussi à sa femme Winnie, à ses cinq enfants et, plus tard, à ses petits-enfants. Les lettres choisies dans ce livre offrent le portrait le plus intime qu'on ait lu de Nelson Mandela, et un aperçu exceptionnel sur la façon dont il a vécu son isolement. Elles révèlent l'héroïsme d'un homme qui a refusé tout compromis sur ses valeurs, l'humanité de l'une des plus grandes figures du XXe siècle.

09/2019

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Faits de société

LETTRES DE PRISON

Il est délicat de publier les lettres d'une morte. Si je le fais ici, conscient des légitimes hésitations de la famille de Gabrielle Russier et ses amis les plus proches, mais avec leur accord, c'est pour deux raisons. La première : après tout ce qu'on s'est permis d'écrire ici et là sur Gabrielle, sans la connaître ou en l'ayant connue (et je ne réserve pas un traitement de faveur à mon propre texte), il m'a semblé indispensable de la laisser s'exprimer elle-même, de lui donner " la parole ". La deuxième : il m'a paru difficile de ne pas faire sortir de l'ombre des lettres qui constituent, à mon sens, un document humain d'une qualité exceptionnelle. Elles sont de nature à permettre, aux yeux de n'importe qui, ce qu'on pourrait appeler la "réhabilitation" de Gabrielle. Ses épreuves s'y reflètent avec une vérité bouleversante. On y suit pas à pas le progrès de son désespoir, et quelquefois de son espoir. Elles expriment ce qu'elle a vécu mieux que tous les commentaires et rendent un son qui ne trompe pas. Comme je l'ai dit, elles sont authentiquement "le journal d'une angoisse". A l'heure où l'on privilégie volontiers la "littérature de témoignage", elles apparaissent en outre, souvent, comme l'oeuvre d'un véritable écrivain. La plupart d'entre elles ont été écrites de prison - lors du deuxième séjour aux Baumettes, en avril, mai et juin 1969. Un certain nombre, pourtant, sont antérieures et sont données à titre de repères. D'autres enfin, plus rares mais particulièrement importantes, ont été envoyées de "La Recouvrance", la maison de repos des Pyrénées, quelques semaines et parfois quelques jours avant le suicide de Gabrielle. Raymond Jean

03/1970

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Littérature étrangère

De ma prison

C'est en effet d'une prison que Taslima Nasreen lance ces émouvants textes-messages à ses amis. D'une prison rebaptisée safe house, où le gouvernement indien l'a tenue enfermée depuis novembre 2007 sous prétexte d'assurer sa protection. D'abord assignée à résidence début septembre dans sa maison de Calcutta, l'écrivain découvre l'inquiétude du gouvernement local, soumis à la pression des partis politiques soucieux de s'assurer le vote islamiste. À partir du 23 novembre, ce sera l' " éloignement " dans un endroit inconnu près de Delhi. Mesure qui se transforme vite en un internement pur et simple, destiné à obliger la prisonnière à quitter l'Inde de son propre gré. Ce qu'elle refuse absolument. Cloîtrée dans sa cellule, avec pour seuls compagnons un ordinateur et un téléphone capricieux, elle résiste jusqu'au moment où, privée des soins appropriés, sa santé chancelle. Fin mars 2008, Taslima Nasreen a repris le chemin de l'exil. Ces pages, tissées d'angoisse et de solitude, sont aussi un long cri d'étonnement : pourquoi cette grande démocratie laïque qu'est l'Inde, où elle avait cru trouver enfin refuge et justice, lui a-t-elle infligé cette ultime punition ? De quel péché Taslima s'est-elle rendue coupable ? Celui d'avoir dit la vérité ?

05/2008

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Littérature étrangère

Mémoires de prison

En 1936, Graciliano Ramos est directeur de l'Instruction publique de l'Etat d'Alagoas, dans le Nordeste brésilien. C'est aussi un écrivain connu. Il vient de publier São Bernardo, il achève Angústia (Angoisse). Ce qu'il écrit, ce qu'il pense composent de lui la figure d'un homme libre. Il n'en faut pas davantage alors pour devenir suspect : le climat politique est tendu, Getúlio Vargas prépare le coup d'Etat qui installera la dictature de l'Estado Novo. Les prisons se remplissent. Les communistes sont visés, mais aussi tout ce qui peut faire obstacle aux desseins de l'homme fort du Brésil : la gauche, les libéraux, les intellectuels, les étrangers. Un jour de mars de cette année agitée, Graciliano Ramos est arrêté, sans motif, sans explication. Pendant onze mois ce seront la même opacité, la même angoissante absurdité. Le fond de l'horreur est atteint au bagne d'Ilha Grande, colonie pénitentiaire sous les tropiques. Là sont parqués "politiques" et prisonniers de droit commun. Lorsqu'il quitte la colonie, Graciliano Ramos, à quarante-quatre ans, est un vieillard épuisé. Dix ans plus tard, il entreprend la rédaction de ses Mémoires de prison. Un projet longuement médité, longtemps ajourné. Il y consacrera les dernières années de sa vie. Livre de la mémoire, cet ouvrage ne sera pas un pamphlet politique. Graciliano Ramos se garde aussi de tout exhibitionnisme. Ce qu'il veut, c'est communiquer le plus aigu des sensations, des situations, des sentiments. Cette recherche au fond de soi et des autres était indissociable d'une réflexion sur la véracité du récit : une entreprise de rigueur. "Les prisons sont notre miroir", écrivait à Cannes, il y a quelques années, J. M. G. Le Clézio à propos du beau film de Nelson Pereira dos Santos adapté de ces Mémoires. Ces mots valent pour ce chef-d'oeuvre de la littérature brésilienne.

10/1988

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Littérature française

Carnet de prison

L'auteur, ayant retrouvé par hasard un carnet sur lequel il avait pris des notes pendant un séjour en prison, revoit l'intérieur de la maison d'arrêt avec son rythme, son atmosphère et surtout ses habitants : détenus, surveillants, directeur. Les quatre années de détention dans cet établissement lui reviennent en mémoire. Il fait suivre ces souvenirs des notes prises sur le carnet pendant quelques mois, au temps de sa condamnation en cour d'assises pour une supposée tentative d'assassinat.

04/2017

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Histoire internationale

Carnets de prison

Ces notes furent rédigées en 1992 par Erich Honecker, principal dirigeant de la RDA de 1971 à 1989, dans la prison de Moabit, à Berlin - celle-là même où les nazis l'avaient enfermé dans sa jeunesse - après que les autorités revanchistes de l'Allemagne fédérale eurent lancé toute une série de procès politiques afin de délégitimer par la calomnie le premier Etat socialiste édifié dans la patrie de Marx et Engels. Malgré le caractère sordide de cet emprisonnement et le poids de la maladie qui allait l'emporter, ces notes sont tout sauf pessimistes. Honecker voyait bien que le capitalisme s'était "empêtré dans un noeud de contradictions qui exigent une solution". Se moquant de la croyance selon laquelle "le marché va tout régler", Honecker partait du principe que de nouvelles forces sociales apparaitront inévitablement et construiront de nouveaux rapports sociaux. Et il parvenait à la conclusion dont les marxistes sont convaincus depuis toujours "Soit l'humanité sera précipitée dans l'abime par le capitalisme, soit elle vaincra le capitalisme. Cette dernière solution est la plus vraisemblable et la plus réaliste, car les peuples veulent vivre. Malgré toutes les difficultés et les dangers, malgré la sinistre situation actuelle, je suis et demeure confiant. L'avenir appartient au socialisme".

03/2019

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Poésie

Poèmes de prison

C'est sur du papier hygiénique, des serviettes en papier qu'elle écrit ses poèmes, incarcérée dans les plus dures prisons d'Iran. Son seul crime est d'avoir une foi qui prône l'égalité des droits des femmes et des hommes, le droit à l'éducation, à l'accord entre la science et la religion, à la recherche indépendante de la vérité. Mahvash Sabet fut arrêtée en 2008, et finalement accusée et condamnée en 2010, avec six compagnons, à vingt ans d'emprisonnement pour seul motif d'être baha'ie. Ces poèmes témoignent du courage et du désespoir, de la misère et des espoirs de milliers d'Iraniens luttant pour survivre aux conditions d'extrême oppression.

10/2016

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Allemagne

Lettres de prison

Pour ses positions radicalement pacifistes, Rosa Luxemburg fut arrêtée et emprisonnée à plusieurs reprises entre 1915 et 1919, pour être bientôt assassinée, à coups de crosse de fusils et d'une balle dans la tête, avant que son corps soit jeté dans un canal. Le même jour, Karl Liebknecht, avec lequel elle a fondé la Ligue spartakiste, connaîtra le même sort. C'est à la femme de ce dernier, Sonia, que sont adressées ces Lettres de prison. A son plus grand étonnement, certainement, le lecteur y découvrira un véritable hymne, sans nul autre pareil, à la vie comme à la nature. D'un stoïcisme incomparable, en effet, Rosa Luxemburg s'attache, au fil des jours, aux mouvements du ciel et de ses couleurs, aux animaux, aux plantes qui peuvent l'entourer et qu'elle observe avec tendresse et félicité. Rien ne lui est indifférent, un moindre bourdonnement, la forme d'une pierre, les signes infimes du passage des saisons... Ce sont là des pages violemment émouvantes, d'une douceur sans équivalence. On pourrait presque dire : d'un grand bonheur. En ce sens, Marcel Conche a-t-il sans doute pleinement raison de noter que la sympathie de Rosa pour toutes les formes de la vie est si forte qu'elle trouve un réconfort dans la pensée que, quoi qu'il en soit de l'avenir de l'homme, des échecs humains, y compris de l'échec possible de la révolution, il y aura toujours la vie.

10/2022

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Asie du sud-est

Journal de prison

Il mérite d'être appelé le "Nelson Mandela bengali". Sheikh Mujibur Rahman fut emprisonné pendant dix ans de sa vie pour avoir rêvé d'un Bengale libre où l'identité culturelle bengalie serait plus importante que l'identité religieuse musulmane majoritaire. Il était entré en politique dans les dernières années de la lutte des Indiens pour s'affranchir du joug britannique. Issu d'une famille musulmane de la classe moyenne rurale du Bengale, il fut d'abord enthousiasmé par la création du Pakistan, un Etat séparé qui serait le refuge des musulmans de l'Inde libérée des Anglais. Mais il devait déchanter dés le lendemain de la création du nouvel Etat, le 14 aoùt 1947. L'imposition de l'ourdou comme langue officielle unique du Pakistan, alors que le Pakistan-Oriental d'expression bengalie représentait les deux tiers de la population totale du pays, constitua le premier acte d'une longue série d'agressions contre le peuple bengali. Dès lors, Sheikh Mujibur Rahman, avec son parti, la Ligue Awami, allait vouer sa vie k la cause d'un nationalisme bengali, d'abord linguistique et culturel, puis politique, administratif et économique. Ce long combat fut aussi un combat pour la démocratie, contre la dictature du général Ayub Khan, qui abattit sa répression sur le pays k partir de 1958. Son rôle de dirigeant de ce mouvement légaliste et non-violent devait valoir k Sheikh Mujibur Rahman le titre populaire de "Bangabandhu", l'"Ami du Bengale". Mais l'intransigeance des militaires et de la classe politique de la partie occidentale du pays, face à la victoire des partisans de Sheikh Mujibur Rahman dans les urnes, devait conduire à la sécession de la partie orientale du pays, en 1971, suivie d'une guerre pour la libération du Bengale. La victoire, favorisée par l'intervention militaire indienne en décembre 1971, aboutit à la naissance d'un nouveau pays sur la carte du monde : le Bangladesh. Sheikh Mujibur Rahman en fut le premier dirigeant, avant d'être assassiné lors d'un coup d'Etat, le 15 août 1975.

06/2021

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Poésie

Poèmes de prison

Iouli Daniel, né à Moscou en 1925, est le fils d'un auteur connu de pièces de théâtre et de nouvelles en yiddish. Envoyé au front en 1943, grièvement blessé, il devient professeur de littérature en province en 1951. En 1954, il rentre à Moscou et se consacre entièrement à la poésie. Ses nouvelles publiées en Occident sous le pseudonyme de Nicolas Arjak lui valent d'être arrêté, avec Siniavsky, en 1965. Les Poèmes de prison, son premier recueil de vers publiés, sont ceux qu'il écrivit entre le moment de son arrestation jusqu'à son départ dans un camp de travaux forcés. Iouli Daniel y parle de sa condition et de son malheur. Libéré en 1970, interdit de séjour à Moscou, Iouli Daniel est mort en 1988.

03/1973

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Littérature française

Sortie de Prison

Je suis née dans une prison particulière. La prison que mon père avait bâtie pour l'ensemble de notre famille. Dans cet vous partage, je vous partage les écrits de ma vie. Ce livre est une idée du courage, de la liberté et un soutien à chaque femme qui subi, qui encaisse, qui a peur, se tait et qui ne sait pas comment s'en sortir. La liberté ne porte pas le même sens pour chacun d'entre nous. Nous naissons tous libres et égaux, ce sont les circonstances de la vie qui nous différencient.

03/2021

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Divers

Carnet de prison

Chronique de deux années et demie d'intervention en maison d'arrêt On m' avait prévenu, " soit tu ne tiens pas plus de deux heures, soit tu es fasciné. " Entré en prison pour donner des cours de dessin à des détenus, j' y suis resté deux ans ! " Mais qu' est-ce que tu fous ici ? " me demandent d' abord mes élèves. Etablir ma place puis la préserver va me demander une énergie considérable et une vigilance de chaque instant jusqu' au moment où, enfin, la confiance s' installe. Et là, les langues se délient... parfois même jusqu' à parler d' évasion ! Je m' étais préparé à découvrir un univers brutal et désolé, j' étais loin du compte. Cette expérience et ces rencontres sont au coeur de mon Carnet de prison .

03/2023

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Littérature française (poches)

Le Crime d'une nuit ; Le Retour de l'enfant

Une nuit de Noël, pour devenir riche et accéder au bonheur, un homme misérable tue un banquier et lui vole son portefeuille. Il se repent bientôt de son crime : rien, pas même l'argent, ne peut le sauver de sa solitude. Cinq ans après avoir quitté ses parents sans prévenir et en leur dérobant de l'argent, un jeune homme retourne chez lui. Arrivé devant la maison familiale, il hésite et repart, sans s'être montré. Voici deux récits de quêtés avortées, dans lesquels Bove tente de découvrir ce qui crée en chaque être les conditions d'un désastre.

03/2005

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Généralités

L'orpheline de la prison du Temple

L'orpheline de la prison du Temple / Paul Sainte-Claire Deville Date de l'édition originale : 1929 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Littérature Allemande

Prison

"S'il est interdit de monnayer des heures d'amour, il devrait être interdit d'acheter des heures d'amour. Mais l'expérience nous montre que l'être humain ne peut pas vivre sans heures d'amour. Il faudrait donc organiser l'amour autrement. "Amour organisé" c'est affreux à entendre. Et pourtant, on y revient toujours. Le tribunal est une affaire d'hommes et châtier le sexe faible exige moins d'efforts que demander des comptes à des hommes trop jaloux de tenir secrets leurs penchants les plus forts. Je voudrais que les hommes abusés puissent voir le sourire de mépris qui se peint sur le visage de leurs séductrices quand, devisant tout bas dans les couloirs du pénitencier, elles éventent les secrets de leurs accusateurs. Dans la cour de la maison d'arrêt, j'ai vu le sourire souverain sur les visages des femmes et des filles qui font le trottoir ; filles victorieuses qui ont l'élégance de se déclarer vaincues. Cette courtoisie doit être bien dangereuse, pour qu'on les enferme entre des murs épais."

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Réalistes, contemporains

Prison

Comment la France traite-t-elle ses prisonniers ? Face à cette question, il y a ce qui est dit, et ce qui se passe ; il y a la lumière, mais beaucoup de zones d'ombre. Ces zones d'ombre, Fabrice Rinaudo a voulu les explorer. A travers quatre contes cruels, il a choisi de montrer ce qui ne se montre pas. Ses personnages, qu'ils soient braqueurs, dealers, cambrioleurs, ou simples gardiens de prison, doivent affronter une réalité brutale où la violence, la détresse et la corruption cohabitent malgré tout avec la débrouille et la solidarité. Accompagné par Sylvain Dorange et Anne Royant aux dessins, Fabrice Rinaudo nous ouvre les portes d'un milieu clos, sombre, presque secret. Sans concession, il nous dévoile un univers à part entière, ses différents acteurs, ses mécanismes mais aussi ses paradoxes, son absurdité, sa folie. Finalement, un constat : la privation de liberté ne réinsère pas. Elle sanctionne, brime, humilie, déshumanise. La prison, cette Ogresse, ne protège personne.

10/2022

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Littérature Allemande

Prison

"S'il est interdit de monnayer des heures d'amour, il devrait être interdit d'acheter des heures d'amour. Mais l'expérience nous montre que l'être humain ne peut pas vivre sans heures d'amour. Il faudrait donc organiser l'amour autrement. "Amour organisé" c'est affreux à entendre. Et pourtant, on y revient toujours. Le tribunal est une affaire d'hommes et châtier le sexe faible exige moins d'efforts que demander des comptes à des hommes trop jaloux de tenir secrets leurs penchants les plus forts. Je voudrais que les hommes abusés puissent voir le sourire de mépris qui se peint sur le visage de leurs séductrices quand, devisant tout bas dans les couloirs du pénitencier, elles éventent les secrets de leurs accusateurs. Dans la cour de la maison d'arrêt, j'ai vu le sourire souverain sur les visages des femmes et des filles qui font le trottoir ; filles victorieuses qui ont l'élégance de se déclarer vaincues. Cette courtoisie doit être bien dangereuse, pour qu'on les enferme entre des murs épais."

02/2024

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Poches Littérature internation

De la prison à l'éveil

Condamné à sept ans et demi de prison aux Etats-Unis, Satyam Nadeen passe les deux premières années de sa réclusion dans un quartier de haute sécurité. C'est là, dans les pires conditions de vie, au milieu de la violence quotidienne, qu'il a soudain la conscience, vaste et lumineuse, de ce qu'est la vraie réalité. Dans un style drôle et incisif, l'auteur nous raconte comment il est passé de la vision étriquée de Monsieur Tout-le-monde, avec ses préjugés, à la vision transcendante qui permet de voir les choses telles qu'elles sont dans leur clarté essentielle. Il explore au passage les thèmes communs à toute recherche spirituelle, quelle que soit la tradition où elle s'inscrit : le libre arbitre, la prière, l'amour, la compassion, le rôle de l'instructeur... Il sait se montrer tendre, mais aussi impitoyable, avec les idées reçues qui ont fait l'âge d'or du New Age.

06/2012

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Littérature française

Les Enfants en prison, études anecdotiques sur l'enfance criminelle

Les Enfants en prison : études anecdotiques sur l'enfance criminelle / par Guy Tomel,... Henri Rollet,... Date de l'édition originale : 1892 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/2020

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Sociologie

Retours gagnants. De la sortie sans diplôme au retour diplômant

N'est-il pas étonnant de voir des jeunes qui étaient pour certains dans une relation d'étrangeté sinon d'hostilité à l'Ecole, qui avaient rompu avec celle-ci, jurant— un peu tôt — qu'on ne les y prendrait plus, revenir aux études, s'y tenir, et obtenir une première diplomation, faisant de ce retour un retour (académiquement) gagnant ? L' improbable incarné constitue une figure stimulante pour le chercheur à condition toutefois de ne pas céder à l'illusion héroïque ou à la tentation de l'exception méthodologique (Dobry). La probabilité d'apparition de l'improbable n'est pas distribuée au hasard des appartenances et des conditions sociales et contextuelles. Pour le dire dans un langage plus familier, n'importe quoi (d'ordinaire ou d'extraordinaire) n'arrive pas à n'importe qui, dans n'importe quel contexte. L'auteur s'aventure sur les terrains empiriques en jouant sur le qualitatif et le quantitatif, en se donnant les moyens d'avoir du qualitatif en quantité. Il analyse ainsi les récits de parcours de 215 jeunes (16-30 ans). A bas bruit ou tonitruante, leur sortie sans diplôme ne scelle pas leur destin scolaire, mais ouvre une période hors les murs qu'il convient de caractériser, non de pathologiser en la réduisant à un ensommeillement de la pensée ou à un comas intellectuel. Il dévoile les fadeurs dispositionnels et contextuels qui mettent les jeunes sur le chemin du retour. Avéré, celui-ci ne préjuge pas de la persévérance scolaire. Aussi étend-il la recherche aux conditions permettant le maintien. En fait, il s'agit de ne pas isoler le processus de sortie sans diplôme des processus de retour et maintien aux études. Si le premier peut contenir les germes d'une reprise d'études, les seconds peuvent charrier les conditions d'une nouvelle interruption.

02/2022

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Psychologie, psychanalyse

Enfants violents. Travaux récents de l'Institut psychanalytique de l'enfant

"Enfants violents ! ", dit-on de ces "fauteurs de troubles" qui font de l'obstruction, mutilent leur corps, harcèlent leurs pairs, se révoltent contre les maîtres ! Mais qui sont-ils, ces "petits monstres" qui refusent de se laisser gouverner, éduquer, soigner ? Comment expliquer cette violence dès l'enfance, et comment parvenir à l'aborder ? Cet ouvrage examine cette "chose violente" comme un fait premier, étrangement intime à chaque être parlant. Les auteurs, des praticiens, en suivent les percussions et les répercussions chez les enfants, filles et garçons, qui y sont confrontés. La violence pousse à la rupture des liens, mettant à l'épreuve les proches et aussi la position du praticien. Ces jeunes ne demandent rien, semblent ne rien pouvoir dire de ce qui leur arrive. Il s'agit d'entendre les dires des enfants, tout petits ou déjà adolescents, auprès des professionnels qui les accueillent, en privé ou en institutions, orientés par les enseignements de Freud et de Lacan. Quand cette violence trouve un lieu où s'adresser, elle peut se révéler une force féconde pour l'enfant. Ouvrir les chemins du dire requiert de l' invention !

11/2019

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Thrillers

Une prison de chair

Un jour de printemps, dans la forêt d'Hardelot, une joggeuse tombe sur le corps sans vie d'une jeune femme mutilée. Sans vie ? Non. La victime respire encore, mais les sévices qu'elle a subis sont pires que la mort. Elle n'entend plus, ne voit plus, ne sent plus, n'a plus de mains, peut à peine bouger... Elle est enfermée dans une prison de chair. Quel genre de monstre a pu commettre un acte d'une telle cruauté ? Jodie et Dayne, les enquêtrices chargées de cette affaire, sont perplexes. Premier problème : comment identifier la victime ? Son corps est dans un état tel que rien ne permet de l'identifier. Deuxième problème : pourquoi commettre de telles horreurs si c'est pour laisser la victime en vie ? Troisième problème : les deux jeunes femmes ne voient pas les choses du même oeil... De faux semblants en fausses pistes, suivez ce thriller passionnant au dénouement fracassant.

07/2023

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Anthologies

Cahiers de prison. Anthologie

Pourquoi les Cahiers de prison d'Antonio Gramsci sont-ils si souvent cités et pourtant toujours si peu lus ? La cause est-elle à chercher dans leur caractère fragmenté et volumineux à la fois ? Tient-elle à l'oubli des références qui sont celles de la culture de Gramsci ? Se comprend-elle par le peu de connaissance que nous avons de la vie de cet intellectuel engagé dans les combats de son temps ? S'explique-t-elle par un message philosophique et politique aujourd'hui moins audible ? Peut-être... mais il semble avant tout que l'oeuvre majeure de Gramsci pâtisse de la surimposition des interprétations aux dépens de la lecture directe des textes. L'objectif de cette anthologie est de remédier à cette difficulté en permettant une saisie plus facile, plus immédiate et surtout la plus complète de la pensée gramscienne affranchie des gloses qui l'entourent et qui parfois la dénaturent ainsi que des réductions à quelques formules répétées à l'envi.

10/2021

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Science-fiction

Une prison de rêve

Horace, tranquille et monotone personnage habitant une ville aussi absurde qu’insolite, ne rêve plus depuis longtemps... Si longtemps qu’il n’y songe plus. C’est au détour d’une balade nocturne qu’il retrouve le chemin de sa liberté, cadeau offert de la main d’un étrange personnage prénommé Ciel. Le monde d’Horace s’ouvre alors et notre héros plonge au clair de lune dans d’ubuesques discussions philosophiques, tandis qu’au jour levé il est harcelé par d’incompréhensibles lettres envoyées par «l'équipe», dont nul ne sait de qui il s’agit. Son quotidien est chamboulé par ces événements. Horace bascule dans une tourmente aux rencontres tant apaisantes qu’effrayantes, jusqu’à ce que...

12/2014

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Sociologie

L'univers pénitentiaire. Du côté des surveillants de prison

Loin d'être isolée du reste du monde, la prison est plutôt l'envers du décor, la face d'ombre du social où se déploient et révèlent des transformations plus globales. La crise qu'elle connaît aujourd'hui traduit les contradictions des demandes qui lui sont adressées : accueillir toujours plus de détenus, pour des durées de plus en plus longues, et les traiter de mieux en mieux dans une perspective de réinsertion. Au centre de ces contradictions, les surveillants de prison. Car l'espace carcéral, concentré d'exclusion, d'abandon, de misère, de souffrance, de violence, de cris et de silence... réunit bien deux types de population : les détenus et les personnels de surveillance. A priori, tout les oppose, mais pourtant, tous sont relégués derrière les murs, et, dans le déroulement de la vie quotidienne, doivent cohabiter, en situation de dépendance réciproque. Dominique Lhuilier et Nadia Aymard ont conduit de nombreux entretiens dans plusieurs prisons. Elles analysent ici l'univers pénitentiaire, du côté des surveillants : prix entre l'exercice d'un travail complexe et la méconnaissance dont ils sont l'objet dans l'opinion publique, ils sont aujourd'hui confrontés aux nombreux changements qui traversent l'institution carcérale. Cet ouvrage apporte une contribution nouvelle à la connaissance et à la compréhension de leur identité professionnelle.

06/1997

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BD tout public

L'ultime retour de la guerre du retour contre attaque

Composé d'illustrations inédites et de textes indécents de finesse et de virtuosité, ce poignant voyage aux confins de la galaxie relativise et rassure : c'est le bordel partout en ce moment.

11/2019