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L'anti-impérialisme américain en Haïti. 1915 : substitution d'une hégémonie à une autre

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Ouvrages généraux

L'anti-impérialisme américain en Haïti. 1915 : substitution d'une hégémonie à une autre

L'occupation américaine de 1915-1934 fut une offense indiscutable à la dignité individuelle et une consécration de la perte de notre souveraineté nationale. Notre Etat-Nation est devenu depuis, de fait, un protectorat des Etats-Unis. Nous en dépendons politiquement et économiquement. Cette situation provoque un dilemme tant chez les intellectuels que chez les paysans haïtiens. Notre essai porte également sur nos problèmes de classes et de couleurs exacerbés par les occupants nord-américains et en raison de leur présence dans les services publics. Notre comportement mutuel face à l'impérialisme donne sans nul doute une idée de la culture discursive en Haïti.

07/2022

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XXe siècle

Jaurès. Une autre histoire 1914-1915

Si, en date du 16 mars 1914, Henriette Caillaux n'avait pas assassiné Gaston Calmette, directeur du Figaro, Joseph Caillaux, son époux, aurait accédé à la fonction de président du Conseil. Il aurait alors nommé Jean Jaurès au poste de ministre des Affaires étrangères, et ce dernier n'aurait pas connu une funeste fin le 31 juillet 1914. Ainsi, une autre histoire aurait pu s'écrire. Quelle autre histoire ? Jaurès, ministre du gouvernement Poincaré, immergé au sein d'un contexte politique intérieur et international particulièrement instable, aurait-il pu participer à infléchir la destinée d'une Europe assise depuis des décennies sur une poudrière ? De Paris à Vienne, en passant par Sarajevo, Potsdam, Saint-Pétersbourg, Belgrade, Londres, Berlin, c'est à un périple mouvementé où se mêlent faits historiques et fictionnels, entre alliances, manipulations et trahisons, que le lecteur est convié.

09/2023

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Histoire de France

D'une guerre à l'autre (1914-1918 - 1944)

Publié pour le Centenaire de la Première Guerre mondiale et le 70e anniversaire de la Libération de la France en 1944, ce volume, avec les expositions qui l'accompagnent, revient sur la façon dont ces périodes ont été vécues dans le département de la Seine-Maritime (alors Seine-Inférieure). Il fait aussi une large place à la mémoire collective de ces conflits, en s'appuyant sur les collectes organisées auprès des habitants de Seine-Maritime, qui ont donné lieu à près de 250 contributions et qui ont permis de rassembler plus de 12 000 pages ou images. Si, lors de la Première Guerre mondiale, le territoire seino-marin échappe à la ligne de front, il joue un rôle essentiel de base arrière dans la mise en oeuvre des opérations des Alliés. Les ports du Havre, de Rouen ou de Dieppe bénéficient d'une position stratégique pour le ravitaillement et l'acheminement des troupes britanniques et américaines. La Seine-Inférieure constitue également un refuge pour les alliés belges qui implantent leur gouvernement en exil à Sainte-Adresse. La situation du territoire au cours de la Seconde Guerre mondiale est évidemment bien différente puisqu'il sort en 1944 de quatre années d'occupation et qu'il se trouve directement concerné par les opérations militaires liées au Débarquement. Cette année 1944 est appréhendée à travers le quotidien des populations. Des actions de résistance à l'occupant sont menées sur le territoire tandis que les bombardements occasionnent d'importantes destructions dans les villes, rendant très rudes les conditions de vie. Une ouverture est faite en conclusion sur le devoir de mémoire et la manière dont a été commémorée la Libération pendant ces 70 dernières années.

05/2014

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BD tout public

Francette. 1914-1994

Voici l'histoire de Françoise Tournier, surnommée Francette, racontée à travers des photos et des lettres lui ayant appartenues et des récits graphiques réalisés par trente auteurs. Le livre reconstitue l'histoire extraordinaire de cette femme apparemment ordinaire qui a traversé le vingtième siècle.

10/2018

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Romans historiques

D'un jour à l'autre 1914-1918

"Ce livre alterne un journal de tranchées, rédigé par Gustave, lieutenant dans un régiment de cavalerie, et un récit fictionnel, celui de sa femme, Eléonore. Le ton de l'un est d'époque, teinté de formalisme, et se défend de l'émotion. Le ton de l'autre est intemporel, et il s'appuie sur le sensible. Mais les voix de Gustave et d'Eléonore sont loin d'être juxtaposées : elles s'appuient l'une sur l'autre, pour se déployer dans le croisement des perspectives et l'accentuation d'un éloignement. Marié depuis peu et bientôt père, l'engagement engagement idéalisé dans la guerre de Gustave se transforme : les tranchées, la boue, la peur vont constituer progressivement un espace immobile où se dilue jusqu'au souvenir des siens. Vivant à l'ombre de son époux, Eléonore s'éloigne pas à pas des frontières d'un monde étroit, au sens géographique-elle quitte la Belgique pour l'Angleterre, puis la Normandie- autant que symbolique -elle construit un regard et une voix que nourrit l'expérience de l'exil, l'amour, la maternité. La parole d'Eléonore, pourtant, est aussi celle de la folie, qui la menace tout autant qu'elle la sauve".

03/2018

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Beaux arts

Géopolitique de l'art contemporain. Une remise en cause de l'hégémonie américaine ?

Le Louvre à Abu Dhabi, Art Basel à Miami, les tulipes de Jeff Koons à Paris sont autant de manifestations de l'art contemporain comme outil d'influence. Marqueur de puissance, l'art mesure le degré d'émancipation d'un pays, son pouvoir d'attraction et sa place dans le monde. Très largement dominée par les Etats-Unis et, plus largement, le monde occidental depuis le milieu du XXe siècle, la scène artistique s'ouvre peu à peu à de nouvelles puissances, notamment la Chine aux ambitions mondiales déclarées. Etudiant le rôle des différents acteurs, artistes, collectionneurs et musées, Nathalie Obadia analyse l'évolution des liens entre arts plastiques et géopolitique, en questionnant notamment la domination du soft power américain et occidental.

03/2019

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Ecrits sur l'art

Géopolitique de l'art contemporain. Une remise en cause de l'hégémonie américaine ?

Le Louvre à Abu Dhabi, Art Basel à Miami, les tulipes de Jeff Koons à Paris sont autant de manifestations de l'art contemporain comme outil d'influence. Marqueur de puissance, l'art mesure le degré d'émancipation d'un pays, son pouvoir d'attraction et sa place dans le monde. Très largement dominée par les Etats-Unis et, plus largement, le monde occidental depuis le milieu du XXe siècle, la scène artistique s'ouvre peu à peu à de nouvelles puissances, notamment la Chine aux ambitions mondiales déclarées. Etudiant le rôle des différents acteurs, artistes, collectionneurs et musées, Nathalie Obadia analyse l'évolution des liens entre arts plastiques et géopolitique, en questionnant notamment la domination du soft power américain et occidental.

02/2023

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Histoire internationale

Impérialisme, guerre et lutte de classes en Allemagne 1914-1918

Paul Frölich avait conçu ce livre comme la première partie d'une oeuvre plus importante (10 Jahre Krieg und Bürgerkrieg.I. Der Krieg, " Dix ans de guerre et de guerre civile. I. La guerre "), qui aurait dû s'occuper des événements intervenus en Allemagne pendant et après la Première Guerre mondiale. Toutefois, il ne réussit à terminer que le premier volume (Der Krieg, " La guerre ") que nous présentons ici dans sa première édition française. Le livre s'ouvre sur les événements d'août 1914, qui représentent un tournant. Le capitalisme entre dans le XXe siècle ayant épuisé la phase de développement progressif des forces productives et ayant atteint le stade de l'impérialisme. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale transforme les rythmes insouciants de la Belle Epoque en détonations meurtrières. Comme l'écrit Erich Maria Remarque (A l'Ouest, rien de nouveau), " une génération a été détruite par la guerre, même si elle a réussi à échapper aux obus ". Cette guerre représente le commencement dramatique de ce que Lénine appela " l'époque des guerres e des révolutions ". Il ne s'agit plus de guerres bourgeoises pour la formation de marchés, mais de guerres impérialistes pour le partage de marchés et du monde tout entier en sphères d'influence. La lutte de la Bosnie pour son indépendance de l'Autriche, qui constitue le casus belli, ne change pas le caractère essentiellement impérialiste de la guerre. L'impuissance de la bourgeoisie à résoudre les causes de l'instabilité et les conflits de l'époque impérialiste est démontrée par le fait que l'effondrement des deux Empires – l'Ottoman, et l'Austro-hongrois – a ouvert, au carrefour entre Europe, Asie, Afrique, un arc de crise encore existant, allant des Balkans jusqu'au Moyen-Orient. Remarque avait raison : la destruction n'a pas été exclusivement physique. Le conflit emporte comme un ouragan les classes exploitées. D'autant plus que, en quelques jours à peine, l'édifice politique que les travailleurs avaient construit avec leurs luttes, grâce aux efforts et aux sacrifices de beaucoup – l'Internationale socialiste – a fondu comme neige au soleil. Après les grands discours, les affirmations solennelles et les ordres du jour, la plupart des partis socialistes se rangent du côté de leurs bourgeoisies respectives, allant jusqu'à théoriser que l'Internationale doit être considérée comme un instrument pour les périodes de paix, et " suspendue " en temps de guerre. C'est la plus flagrante trahison des aspirations de la classe ouvrière. Selon certaines sources, Lénine lui-même, à l'annonce du vote en faveur des crédits de guerre par la social-démocratie allemande – jusque là point de repère de l'ensemble du prolétariat européen – aurait exprimé son étonnement et son incrédulité. Un grand rendez-vous historique est manqué. Le désarroi des masses est énorme. Les courants internationalistes restent isolés et dans l'impossibilité de renverser la situation. A l'exception de la Russie. En effet, " quelque chose de nouveau " entre en scène " à l'est ". La Révolution d'octobre et les épisodes de fraternisation entre les troupes sur le front oriental deviennent l'exemple à suivre. Ce n'est pas un hasard. L'exception russe était due à la rupture précoce de Lénine et des bolcheviks d'avec les réformistes. Son analyse de l'impérialisme, du social-impérialisme et ses bases sociales dans l'aristocratie ouvrière – corrompue par les miettes de superprofits – explique la dynamique objective de la trahison social-démocrate. Le retard de la rupture avec les réformistes empêche les internationalistes allemands et de l'Europe de l'ouest de suivre l'exemple russe. La révolution reste isolée. Sur le côté oriental, elle accélère objectivement le développement de l'Asie, en amorçant les luttes de libération nationale dans les pays arriérés. Sur le côté occidental, elle ne trouve pas l'alliance naturelle avec le prolétariat le plus important et le plus avancé politiquement du monde : le prolétariat allemand. Pour cette raison, en Occident, la révolution doit reculer devant une contre-révolution interne qui, malheureusement, en vole traîtreusement le langage, les symboles et les drapeaux : le stalinisme. Pendant des décennies, le capitalisme d'Etat oriental se présente comme socialisme voire comme communisme. Mais finalement l'histoire a réclamé des comptes. La " rupture du maillon le plus faible de la chaîne impérialiste " se réfère à l'immense " crise de déséquilibre " représentée par une super-structure encore tsariste du développement capitaliste en Russie. En effet, la social-démocratie n'a même pas essayé de limer le maillon le plus fort, le maillon allemand ; au contraire, elle l'a renforcé, en déployant le prolétariat aux côtés de sa propre bourgeoisie. C'est là l'échec historique du réformisme, un échec qui n'admet pas d'appel. La question historique et politique centrale demeure la trahison de la social-démocratie en 1914. Comment cela a pu se produire ? Quelles en ont été les conditions ? Quelle la dynamique ? Comment peut-elle justifier sa trahison devant les masses ? C'est en répondant à ces questions que le travail de Paul Frölich prend toute son épaisseur. Internationaliste, connu pour sa superbe biographie de Rosa Luxemburg, Frölich nous offre une chronique politique autant sévère que documentée de ces événements. Depuis les causes de la guerre (l'impérialisme, le colonialisme, le militarisme) et les positions internationalistes et antimilitaristes de la IIe Internationale, jusqu'au " triomphe de la folie " déclenché le 28 juin 1914, à Sarajevo, par l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône autrichien, par les nationalistes bosniaques. De la social-démocratie impériale du 4 août (date du premier vote au Reichstag sur les crédits de guerre), à la paix sociale imposée grâce aux syndicats et à la suspension des lois de protection des travailleurs. Sur ce terrain, les dirigeants sociaux-démocrates vont même au-delà des requêtes du patronat, allant jusqu'à abolir les célébrations du Premier mai. Depuis les luttes de classe qui ont eu lieu en dépit de tout cela, au courage de Karl Liebknecht qui, lors du procès politique contre lui, s'érige en juge du gouvernement et de la bourgeoisie allemands. Liebknecht est condamné à quatre ans et un mois de prison et à six ans de privation des droits politiques. Une condamnation qui contribue à faire pousser des ailes aux radicaux de gauche et au groupe Spartakus, malgré l'emprisonnement à plusieurs reprises d'autres dirigeants du calibre de Rosa Luxemburg et Franz Mehring. On en arrive ainsi à la crise finale et aux révoltes de masse, à savoir à la débâcle politique et militaire de l'impérialisme allemand. Dans son travail, l'auteur ne saisit pas toujours entièrement les limites de l'action politique de la gauche social-démocrate (voir chapitre 3, l'allusion à " la grève générale politique de masse ", une thèse chère à Rosa Luxemburg). Dans le même chapitre, Frölich fait référence à la " thèse erronée d'Engels " contre l'insurrection et en faveur d'une action respectueuse des lois. De toute évidence, il ne savait pas que l'introduction de 1895 d'Engels aux Luttes de classe en France de 1848 à 1850, de Marx, avait été grossièrement falsifiée par l'élimination de plusieurs morceaux, et qu'elle avait été publiée à l'époque sous cette forme domestiquée dans le Vorwärts. C'est Karl Kautsky qui avait refusé à Engels la publication du texte complet. Mais, dans l'ensemble, le texte de Frölich est très valable. C'est une fresque fascinante du grand drame historique dans lequel les masses anonymes, trahies et trompées, sont envoyées à l'abattoir. Un massacre que l'auteur estime à hauteur d'environ 35 millions de victimes, en comptant, dans les différents pays, la chute de la natalité, les morts au front et les victimes des famines et des difficultés de toutes sortes à l'intérieur. Nous sommes certains que, en parcourant ces pages, aujourd'hui encore, même le lecteur politiquement engagé et non dépourvu de culture historique sera pris d'étonnement, d'indignation et, peut-être, de colère. C'est bien qu'il en soit ainsi. La force que la social-démocratie allemande aurait pu déployer contre la guerre et contre sa propre bourgeoisie est impressionnante : des centaines de milliers de membres du Parti, quatre millions d'électeurs, 110 représentants au Parlement ainsi que de nombreux journaux ayant une large diffusion parmi le prolétariat, ce à quoi il faut encore ajouter les organisations syndicales et les coopératives. Mais Frölich documente la progressive diffusion – dès avant le déclenchement du conflit – de positions opportunistes, social-impérialistes et colonialistes au sein du Parti et parmi ses cadres syndicaux. Il en analyse aussi ponctuellement les formulations et les prétentions théoriques, souvent basées sur la " défense des intérêts nationaux ". A une époque telle que la nôtre, caractérisées par des processus de renationalisation, par le localisme et le racisme, il s'agit là d'une leçon précieuse. Le bruit de la campagne en faveur de la guerre est assourdissant. Les journaux surchauffent les esprits. La chasse à l'étranger est lancée. Les chants de guerre accompagnent le départ des troupes : " A chaque balle, un Russe / A chaque coup de baïonnette, un Français / A chaque coup de pied, un Britannique ! " Parmi ceux qui vocifèrent, il y a aussi de nombreux travailleurs socialistes, entraînés dans le tourbillon. Une autre leçon à retenir. Le chapitre sur la guerre en tant qu'" affaire " est instructif. " Business as usual ", écrit Frölich au tout début du chapitre. Il explique les diverses méthodes par lesquelles " l'or était distillé à partir du sang humain ". Il documente aussi l'extraordinaire multiplication généralisée des profits, la grande arnaque financière de Daimler Motoren Werke à Stuttgart, les menaces de sabotage de cette même Daimler, les dons intéressés à la Croix-Rouge, les sociétés par actions de la bienfaisance. Parmi les autres exemples, le libéralisme commercial paradoxal et effronté de Thyssen qui, en pleine guerre, vend des boucliers à l'armée allemande à 117 reichsmarks la pièce, et à 68 reichsmarks au gouvernement néerlandais. Les hommes de confiance des grands industriels deviennent les conseillers des bureaux gouvernementaux. Les épisodes d'escroquerie que relate Frölich sont nombreux. Les impôts de guerre se répercutent principalement sur la consommation de masse. Le livre contient beaucoup d'affirmations qui font réfléchir. Rappelons-en deux. " Regardez le monde tel qu'il était avant la guerre, et vous verrez que c'était un monde qui était fait pour la guerre ", écrit Frölich au début du texte. Il parle d'économie mondiale, de concentration du capital, de blocs de puissances, d'armements, de partage des marchés... Si l'on fait une comparaison, comment le monde d'aujourd'hui se présente-t-il ? " Pour nous, aujourd'hui, il est clair que les deux questions que constituaient le maintien de la paix et la révolution, n'en faisaient qu'une. Lutte contre la guerre voulait dire lutte de pouvoir contre la bourgeoisie dans tous les pays, autrement dit lutte révolutionnaire. Aujourd'hui, il est tout aussi clair pour nous que la lutte révolutionnaire présuppose certaines conditions spirituelles, morales et organisationnelles. " Et encore : " Le désarmement était une utopie. A tout moment, il était possible d'en contourner les effets en créant de nouveaux moyens de guerre. " La critique de Frölich à l'égard des positions de Karl Kautsky est ponctuelle. Ce dernier imaginait un capitalisme sans l'impérialisme et sans politique de puissance. Une lutte véritable pour la paix et contre le militarisme n'est possible qu'à la condition d'être une lutte contre le capitalisme. En conclusion de son livre, Frölich affirme qu'il ne voit pas la paix dans l'avenir de l'Europe : " Certains Etats se sont effondrés. Sous les ruines de la guerre mondiale gisent les cendres des vieilles monarchies. Le monde a été partagé de manière différente. La France se considère comme la première puissance du continent européen, les Etats-Unis comme la première puissance du monde. Certains Etats impérialistes ont été détrônés. Les colonies ont fait un grand pas en avant sur la voie de leur libération. L'Allemagne et l'Autriche sont devenues elles-mêmes des colonies. ... Les peuples se sont laissés entraîner au massacre de masse dans le but de renverser le militarisme allemand qui menaçait tout le monde. Ce but "élevé" est atteint, et le monde, plus sinistre que jamais, regorge d'armements. Avant la guerre, les armées comptaient sept millions d'hommes ; elles en comptent onze millions après la guerre. ... On dit que ce sera la dernière guerre. La Société des Nations existe désormais. Les tribunaux d'arbitrage sont mis à contribution. Les peuples sont unis sur le papier par de sacro-saints traités qui n'engagent à rien. En vue de la prochaine guerre, les techniciens et les chimistes se mettent au travail et les Etats s'arment. ... Et pourtant ! La bourgeoisie s'est elle-même porté le coup le plus terrible en déclarant cette guerre. Dans l'immense empire de l'Est, la classe de l'avenir a déjà triomphé. Les vieilles puissances capitalistes sont grosses de la révolution. Et si aujourd'hui la bourgeoisie, dix ans après ce maudit 4 août, cherche encore une fois à prêcher la conciliation des classes en vue de l'extermination des peuples, alors retentira le cri de Karl Liebknecht, répété par des millions de voix : Contre la guerre, révolution ! " Les choses ne sont pas allées comme Frölich l'espérait. L'erreur de 1914-1918, sous d'autres formes, a déjà été répétée en 1939-1945. Elle ne doit plus se répéter. Voilà pourquoi elle doit être connue.

05/2014

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Histoire internationale

HAITI ET LES ETATS-UNIS 1915-1934. Histoire d'une occupation

112 ans après avoir proclamé son Indépendance, conquise sur l'armée du beau-frère de Napoléon, la République d'Haïti fut soudain occupée par l'armée des Etats-Unis, en juillet 1915. L'occupation dura 19 ans. Comment en est-on arrivé là ? Que venaient faire les Américains racistes dans un pays pauvre et peuplé de descendants d'esclaves africains ? Comment furent-ils accueillis ? Quelles furent les conséquences pour le pays ? L'auteur tente de répondre à ces questions en versant au dossier quantité de documents, jusqu'ici inédits, provenant des archives personnelles d'un des principaux personnages politiques de l'époque, du côté haïtien. Il s'agit du président Louis Borno dont la carrière politique, commencée dès les prémices de l'occupation, s'étendit sur presque toute sa durée. L'ouvrage apporte nombre d'informations nouvelles sur cet événement de l'histoire d'Haïti et propose une explication des causes de son échec. L'histoire, on le dit, ne recommence pas. Cependant, on ne peut qu'être frappé par le fait que, 60 ans après la fin de cette occupation, le pays fut de nouveau l'hôte de troupes américaines, camouflées cette fois-ci sous le drapeau de l'ONU. On en trouvera souvent l'origine des causes dans cet ouvrage qui, sur bien des points, reste, hélas, d'actualité.

11/1999

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Histoire des Etats-Unis (1776

Les noirs americains. 1914-1918

L'histoire des Africains-Américains est marquée au fer rouge par l'esclavage, la ségrégation et les violences raciales. Sans oublier les résistances, les victoires remportées dans la douleur et les cultures artistiques d'une richesse inouïe, comme le gospel et le jazz. De la révolte de Nat Turner en 1831 à l'abolition de l'esclavage en 1865, des lois qui imposent la ségrégation au fameux I Have a Dream de Martin Luther King, du mouvement Black Power à l'élection de Barack Obama jusqu'au slogan "Black Lives Matter" , l'auteur analyse les combats, les conquêtes et les espoirs vécus par les Noirs américains depuis deux siècles.

10/2022

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Histoire internationale

LA VOIX D'UNE AUTRE SERBIE. L'Anti-journal

" Il y avait eu Vukovar, Sarajevo, Srebeniska, et maintenant le Kosovo, une constante d'homicide dont personne ne sort indemne... " De longue date, un homme à Belgrade avait pressenti le pire qui s'est ainsi déchaîné. Dans l'extrême solitude qui était la sienne et le demeure, il avait tenu un "anti-journal", en réaction à tout ce qu'il pouvait lire dans la presse. L'impressionnant dans ce journal, qui date maintenant de quelques années, c'est son actualité intacte. Le Kosovo ne nous dépayse pas de la Bosnie. On y retrouve bien les mêmes hommes. Au cœur de cette nuit veille un Serbe, qui ne tient pas moins à sa patrie que d'autres mais ne prend pas son parti de ce qu'on commet en son nom ! Mirko Djordjevic est un être de vraie culture, profondément enraciné dans la tradition spirituelle de son pays. Il est d'ailleurs des pages de son journal qui mériteraient de figurer dans une anthologie des grands textes chrétiens. Mais parce qu'il sait la vérité de ses sources, Mirko Djordjevic n'en est que plus blessé de voir l'usage qu'on en fait. A l'horloge du donjon balkanique, ce n'est pas l'heure de l'Evangile qui sonne, mais celle des ténèbres. L'auteur de cet Anti-journal ne règle pas son pas sur elle, et moins encore son jugement. De la race dont on fait les dissidents, il a surtout le souci de la vérité, dont le Christ nous assure qu'elle nous rendra libres. " Robert Masson.

11/1999

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Thrillers

Substitution ii. Une identite remarquable

Après avoir fui la France, Lazlo Puskas, alias Attila Aulevant, pensait être hors d'atteinte et de danger dans son pays natal, la Hongrie. Le feu n'était pas éteint. L'affaire Behörde couvait sous les cendres encore incandescentes de son terrible secret. L'ancien capitaine de la Légion étrangère était plus que jamais la proie de la puissante mafia Solntlevskaïa. Une folle chasse à l'homme s'engageait. A Paris, le lieutenant Delroche, flanqué de son binôme Antoine Lebell, un jeune et brillant hacker repenti, va tout faire pour être le premier à mettre la main sur le Hongrois à qui il voue une certaine admiration. Pendant ce temps, de hauts fonctionnaires sont assassinés. L'argent sale continue d'alimenter les réseaux, ce venin s'exporte en contaminant le monde. Sous ce ciel noir, fait de mensonges, constellé d'horreurs, y aura-t-il une place pour la justice ?

04/2023

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Histoire internationale

D'une guerre l'autre. Angola, 1975

Angola, 1975. Au lendemain de l'indépendance accordée par le Portugal, le pays s'enfonce dans la guerre civile. Une guerre sale, opiniâtre et cruelle, qui met aux prises plusieurs partis de libération, armés jusqu'aux dents. Chacun est l'ennemi de chacun, personne ne sait qui va mourir, entre les mains de qui, quand et où. Ni pourquoi. Dans cet enfer, inaccessible de l'extérieur, un témoin de l'intérieur raconte : l'écrivain reporter Ryszard Kapuscinski, correspondant de l'agence de presse polonaise, installé d'abord à Luanda, comme un prisonnier dans une ville assiégée, puis naviguant au péril de sa vie entre les différents fronts d'une guérilla sans nom. Avant la réflexion sur les mécanismes du pouvoir qui nourrira Le Négus et Le Shah, Kapuscinski nous livre ici son récit le plus personnel et le plus attachant, en spectateur effaré de l'agonie d'une ville abandonnée aux chiens errants et d'un conflit absurde. Un conflit de bric et de broc où les soldats sont des enfants mais où l'on meurt pour de vrai.

09/2011

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Littérature française

Minutes d'une autre année (1945)

Encore une année pleine de minutes. C'est celle où l'auteur et personnage permanent se met a travailler comme (un) nègre : châtiment ordinaire des paresseux. Tu te refuses à écrire ce qui te regarde : tu écriras donc les souvenirs d'un monstre sacré sans mémoire qui veut que ce soit avec ton âme, que la sienne nie. Bref, un petit Monsieur Teste de province asservi aux vélléités littéraires d'une grande coquette nationale qui fut illustre sous le nom de Cécile Sorel. Paris tout juste libéré reste le lieu de travail privilégié de ce porte-plume méthodique qui cherche des raisons à toutes ses fortunes, au petit bonheur d'un souvenir, d'une lecture, d'une rencontre - surtout d'une rencontre, car ces Minutes sont un temps retrouvé : Paris, à ce bal où le petit provincial se trouve invité, tient la place de l' "aboyeur" qui appelle et fait apparaître les noms entendus naguère et la veille, où ils prennent visage et avenir, en même temps qu'ils sont prétextes à exhumer une antiquité d'enfance vieille au moins de dix ou quinze ans.

05/2003

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Histoire de France

Journal d'une bourgeoise 1914-1918

"C'est une évocation si sincère et si vibrante de ces années abominables de l'occupation, qu'en parcourant les pages, j'avais l'impression parfois, jusqu'à l'illusion, de vivre encore sous le joug de l'ennemi", écrit le grand historien Henri Pirenne à Marguerite Giron après avoir lu le Journal d'une bourgeoise, l'un des rares journaux écrits par une femme à l'époque en Belgique. Destinés à ses fils, mobilisés dans la lutte contre l'envahisseur "s'ils reviennent", ces cahiers où elle consigne au jour le jour ses angoisses et ses espoirs, les deuils et les naissances et tous les événements qui émaillent le quotidien de son entourage, ne sont en effet pas une simple chronique familiale. C'est aussi et surtout un témoignage passionnant sur une période sombre de l'histoire, traversé par un leitmotiv : "les civils tiennent". Marguerite y évoque la vie difficile des Belges, soumis à une censure pesante, harcelés par une bureaucratie tatillonne qui prétend tout contrôler, victimes de vexations et de réquisitions en tout genre, sinon d'une répression féroce ; l'esprit frondeur de ses compatriotes qui narguent l'occupant ou lui résistent ouvertement lors des mises sous séquestre des usines ou de l'instauration brutale du travail obligatoire ; la misère noire des plus pauvres qu'elle découvre lors de ses activités caritatives ; la cupidité des profiteurs de guerre ; la révolte des fonctionnaires et des magistrats ou encore la politique de flamandisation menée par les Allemands. En dépit des difficultés à obtenir des informations fiables par la presse clandestine ou internationale, les courriers qui échappaient à la censure ou les amis et relations qui revenaient de l'étranger, elle suit de près aussi les rebondissements politico-diplomatiques de cette époque troublée en Belgique comme à l'étranger et, bien sûr, les nouvelles militaires. "Nous menons", écrit-elle un jour de 1916, "une vie exposée et précaire dans un temps furieusement intéressant". Le lecteur ne pourra que partager cet avis.

06/2015

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Littérature française

Une vie, d'un défi à l'autre

Du Cameroun à la France, en passant par l'Allemagne, le Canada, l'Ethiopie et le Kenya, l'auteur accompagne le lecteur dans les étapes de son cheminement. Parti très jeune de Bayangam au Cameroun, son village natal, où il fait son premier apprentissage du " mensonge ", il est accueilli à Douala par son oncle. Il y achève ses études primaires et secondaires. Contrairement à son désir, il ne bénéficiera pas, comme ses camarades de l'époque, d'une bourse pour des études de chimie industrielle, dont il rêvait. Après d'infructueuses démarches, l'inscription à l'Université fédérale de Yaoundé sera pour lui la solution de fortune. Un choix par défaut lui fera accepter une bourse pour la formation en cadastre, profession dont il n'avait jamais entendu parler. Au terme d'une formation à l'Ecole nationale du Cadastre de Toulouse, il apprendra, en fin de compte, à l'aimer et l'exercera avec passion, en dépit de multiples embûches. Cette passion pour son métier n'altérera pas ses engagements politiques et sociaux, ainsi que sa vie familiale faite d'harmonie. Des rappels historiques à chaque étape, des anecdotes croustillantes et des propositions de solution à certains problèmes d'actualité, tiendront en haleine le lecteur.

06/2019

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XXe siècle

Sean et Maureen. D'une guerre à l'autre. 1919-1923

Sean et Maureen viennent tout juste de se retrouver après trois ans de séparation. Cependant, les retrouvailles ne sont pas si simples pour tous les deux. Maureen pourra-t-elle reprendre sa vie d'avant après avoir connu la Grande Guerre ? Sean privilégiera-t-il la lutte contre les Britanniques ou sa famille au moment où la guerre d'indépendance de l'Irlande connaît une accélération ? Chacun devra faire des choix dans un environnement de plus en plus tourmenté autour d'eux. Le couple y survivra-t-il ?

05/2023

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Economie

Une brève histoire économique d'un long XXe siècle. D'une mondialisation à l'autre (1913-2018)

Avec les premiers coups de canon d'août 1914 se termine le XIXe siècle. Ses dernières décennies avaient été le théâtre d'une première "mondialisation", marquée par une liberté à peu près complète de circulation des hommes, des marchandises et des capitaux. Au tournant du XXIe siècle, en 2001, l'adhésion de la Chine à l'Organisation mondiale du commerce symbolise un temps nouveau de mondialisation, plus limité et peut-être tout aussi fragile. Entre ces deux temps forts, le monde a connu des guerres et des crises, la tentation du repli sur soi et l'illusion communiste, mais aussi des avancées majeures permettant de répondre au choc démographique de la deuxième partie du siècle. D'une mondialisation à l'autre, l'histoire économique de ce long XXe siècle est surtout celle de la recherche, jamais achevée, de l'équilibre entre croissance et justice sociale.

02/2019

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Histoire de France

Le cimetière américain de Colleville-sur-Mer. Une commission américaine en Normandie

Comment les États-Unis et ses forces armées ont-ils réussi à prendre en charge les corps des soldats américains tués en Normandie suite au débarquement allié du 6 juin 1944 ? Comment expliquer la création d'un cimetière américain dans ce qui n'était autrefois que des terrains cultivés ? Comment est-on parvenu à conserver intact le souvenir de ces 9 387 soldats inhumés dans ce qui est finalement devenu l'un des sites historiques les plus visités de Normandie ? Avec des centaines de milliers de visiteurs chaque année, le cimetière de Colleville méritait bien qu'on lui consacre un ouvrage. S'appuyant sur des documents inédits et d'une grande qualité, sur des articles de presse ainsi que des témoignages oraux, l'auteur, en suivant les procédures scientifiques universitaires, propose ici un ouvrage de synthèse captivant sur ce lieu de mémoire incontournable du débarquement et de la bataille de Normandie.

04/2012

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Littérature française

Koudeta. Ou une semaine en Haïti

Koudeta est un roman dont les jambes des vivants, celles des morts et même les pattes de tous les petits cochons d'Haïti plongent, malgré elles, dans le réel : une semaine à Haïti à la fin de septembre 1991. Une semaine pendant laquelle Jean- Baptiste Aristide "Titid" est chassé du pouvoir par un coup d'Etat.

06/2019

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Littérature française

D'une vie à une autre

Face aux difficultés matérielles de ses parents, le jeune Nanwrè Tacii, diplômé de l'enseignement supérieur, n'a qu'une seule obsession, celle de trouver un emploi à même de lui permettre de subvenir à leurs besoins existentiels. Passionné de Dieu et de sa parole, ses principes et modèle de vie ne semblent pas s'accommoder des réalités de l'environnement de l'entreprise en Yam Etcheb, son pays natal. Son aventure outre-Atlantique avec deux de ses amis connait également une issue tragique, l'amenant à retourner au bercail. Il ne lui reste plus qu'à ouvrir grand les yeux et les oreilles pour voir et entendre les manifestations et appels incessants du Seigneur, qui a pour lui une mission beaucoup plus grande que la recherche obstinée du pain quotidien. Ce roman d'Alex I-Lemon, consultant en organisation, est à la fois un encouragement et une contribution à l'oeuvre d'évangélisation et d'édification de la foi, confiée par le Créateur à ceux qu'Il a choisis.

02/2020

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Littérature française

D’une gare à une autre...

D'une gare à une autre, se veut être, le temps d'un voyage, une invitation à un partage d'émotions et de valeurs, mais aussi une profonde introspection sur des réalités et maux de nos jours et de tout temps. Quand elle embarque dans ce train, notre passagère a l'opportunité, de gare en gare, d'apprécier, de vivre voire de partager des moments et des évènements avec les autres voyageurs qu'elle y croise. C'est l'occasion pour elle de se remémorer, de s'interroger, de se projeter. Les interrogations qu'elle s'y pose sont aussi individuelles que collectives. Notre passagère, c'est toi, c'est moi, c'est chacun d'entre nous qui pouvons être variablement interpellés par la symbolique d'une ou plusieurs gares au regard de notre vécu. Cela ne serait-il pas normal d'ailleurs ? Ne devrions-nous pas assimiler ce voyage à celui de la vie ? Et naturellement, les différentes gares à celles des expériences et étapes de nos vies ?

12/2023

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Histoire de France

Jadis, d'une guerre à l'autre (1914-1936). Tome 1, 1914-1934

La réédition de Jadis – D'une guerre à l'autre d'Edouard Herriot, c'est l'envie de faire découvrir un homme et son époque. Cette période de l'entre-deux-guerres vit l'apogée du Radicalisme, la doctrine de ceux qui revendiquaient l'héritage de la Révolution de 1789, la défense du suffrage universel, l'attachement à la démocratie et l'enseignement laïque, valeurs dont Herriot se réclamait. Jadis, c'est une chronique qui débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale et qui se termine en janvier?1936, à la veille du Front populaire et du déclenchement de la guerre civile espagnole. Elle nous plonge au coeur des événements locaux avec Lyon, ville pour laquelle Herriot ressentait un profond attachement et dont il sera le maire pendant plus de cinquante ans? ; mais aussi nationaux car, en tant que responsable de premier plan, il évoque ses engagements et les combats politiques parfois féroces qu'il mena au plus haut niveau de l'Etat. Contrairement à beaucoup d'hommes d'Etat français, la vision politique d'Herriot n'est pas purement hexagonale. Il voyage beaucoup et rencontre de nombreux dirigeants étrangers. De plus, il possède un sens de la géopolitique digne d'un Richelieu. Dès les années 20, il est conscient du danger­ allemand à venir. Dans un but d'apaisement, il est favorable à une certaine modération vis-à-vis de l'Allemagne sur le plan des réparations financières, pour dans le même temps, rechercher une alliance militaire de revers avec la Russie communiste. Dans les années 30, il ne tombe pas dans le piège du pacifisme et refuse les accords de Munich en prônant une politique de fermeté face à Hitler. A travers ses écrits, il nous met dans la confidence et nous livre ses analyses et ses sentiments sans fioriture, ce qui donne à son récit vie et spontanéité. Mais au-delà du plaisir de la lecture, ce professeur agrégé sait susciter en nous un grand besoin de connaissance. Cet homme d'exception aura marqué son temps, d'ailleurs Georges Clemenceau disait de lui "?Le Vésuve se borne souvent à fumer sa pipe comme Herriot, tout en ayant sur celui-ci l'avantage de se faire parfois oublier?". De son côté Herriot n'était pas en manque d'humour ni de lucidité, il prétendait qu'"?Une vérité est un mensonge qui a longtemps servi.?" Créativité et imagination étaient les maîtres mots de cet homme politique de grande culture. La préface de cet ouvrage a été rédigée par M. Gérard Collomb, homme d'Etat et maire de la bonne ville de Lyon. Cet ouvrage est une édition augmentée, y figure de très nombreuses notes en bas de page ainsi que des encadrés ne figurant pas dans l'édition d'origine et qui fournissent de substantiels compléments d'information.

08/2019

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Littérature étrangère

Les Américains à Vicence et autres nouvelles. 1952-1965

Bien qu'il ait été publié après la mort de Goffredo Parise, ce livre est l'aboutissement d'un projet de l'auteur : rassembler autour du récit "Les Américains à Vicence" – où l'arrivée des troupes de la SETAF prend l'aspect, cocasse et menaçant, d'une invasion d'extraterrestres – une constellation d'autres nouvelles plus ou moins de la même époque. Des nouvelles peuplées de personnages allègrement excentriques, dans lesquelles on retrouve aussi le Parise magique et surréaliste de L'Enfant mort et les comètes, "les yeux exposés aux premières impressions du monde comme devant une brise printanière, tiède et funèbre – écarquillés devant la vanité inconsolable qui se cache derrière n'importe quel mystère". Il suffit de penser aux visqueux et vicieux don Claudio, dont la soutane sent "l'encens, la crème après-rasage et une odeur que j'avais sentie près des cages des singes, pendant la foire" ; à Adelina, dont la vie s'étiole lentement dans le collège des Addolorate, entre de merveilleuses broderies et des "patiences" ; à Cleofe, qui erre dans la ville vêtue de joyeux haillons en offrant de la poudre urticante, des papillons en papier japon et de fausses taches d'encre ; à Teo, qui brûle d'amour pour une femme à laquelle il n'a jamais adressé la parole et qu'il finira par épouser, désormais vieille, pour l'abandonner peu de temps après – bref, à tous les tours que le destin peut jouer dans les petites villes de province. Des histoires à la fois tragiques et grotesques que Parise, pour reprendre encore les mots de Cesare Garboli, "fait surgir de la page d'une main légère, avec le rire de l'éternel enfant".

11/2019

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Littérature française

D'une rive à l'autre

On cherche trop souvent sa route dans une impasse. D’une Rive à l’Autre est un roman contemporain qui donne à réfléchir sur les conséquences des décisions que l’on prend et les aléas du destin qui nous tourmentent depuis la nuit des temps. Nadine refait sa vie après une relation toxique et brutale et doit assumer son passé pour réparer son avenir. Elle fera une rencontre qui bouleversera sa vie pour toujours. Tout les oppose et pourtant elle vivra les plus beaux moments de son existence. Ils vont s’aimer follement, éperdument, passionnément. Leurs décisions contradictoires, aussi louables soient-elles, vont les ballotter sans pitié d’une rive à l’autre de leurs vies. Qu’y a-t-il entre deux rives ? Un pont, une mer, des choix, des regrets, de l’amour, un destin ? Qu’écouter ? Son cœur ou sa raison ? Leur voyage se conjugue en rires et en larmes. L’amour est mal élevé, il arrive souvent en retard ou au mauvais moment. Après le succès du Moulin des larmes, Francis Angeletti nous transporte encore aux pays des émotions avec une écriture fluide d’une redoutable efficacité. Cet ouvrage résonne comme une ode à la vie, entre présent et avenir, avec une touche réaliste et un savant mélange de romance et de leçons de vie.

09/2019

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Littérature française

D'une terre à l'Autre

Un Parisien établi en Provence depuis peu, recueille une jeune femme africaine fuyant sa contrée d'origine. Ils vont s'estimer, s'ajuster, se déchirer. Ils chercheront dans le regard des autres, et au sein d'une nature bienfaisante, ce qu'ils sont devenus.

07/2014

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Littérature française

D'une âme à l'autre

Trois mois déjà que David l'avait reprise dans ses bras, qu'il lui faisait l'amour, qu'il l'aimait sans doute, sans qu'elle arrive à le percevoir, sans qu'elle arrive à s'en persuader, aussi convaincue qu'elle était qu'on ne pouvait l'aimer, elle, cette femme sans racines, cette femme aux cicatrices brûlantes presque visibles sur le moindre corpuscule de sa peau. Face à lui, elle n'était plus qu'un élément. Elle était l'air lorsqu'il la prenait par la main, l'eau lorsque leurs corps se mélangeaient, la terre pour la nature qu'il aimait tant et le feu lorsque la jouissance des âmes et des corps les réunissait. Mais Florence n'était rien d'autre qu'une blessure, une blessure qu'il savait apaiser, rien d'autre qu'une enfant qu'il savait consoler, rien d'autre qu'une femme soumise à lui par volonté, par désir, par tous les sens qui l'éveillaient enfin à l'amour, l'amour qui fait vibrer, l'amour qui fait crier, l'amour qui se donne, qui s'abandonne. Et surtout, elle était envahie par le doute, un doute si violent qui la rongeait littéralement, lui vrillait le corps tout entier, la dévorait.

07/2019

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Poésie

D'une vie a l'autre

" A vous tous que j'aime Ces quelques traces en héritage... Tout ce que j'ai aimé... Et tout ce que j'ai reçu. " Après ses hymnes à la vie et ses cueillettes du Beau au quotidien, l'auteure se penche ici sur les traces que laissent ceux qui nous ont précédés. Elle prône notre devoir de mémoire sur les hauts faits du passé sans lesquels nous ne serions pas ce que nous sommes. Elle évoque aussi d'heureux souvenirs qui restent des " bouées pour naviguer plus sereins sur les flots du quotidien ". Quant aux " épines " qui font partie intégrante de la vie, elle s'efforce de les extraire pour orner ses chemins de fleurs " chatoyantes et colorées ". Et de nous délivrer une nouvelle profession de foi qui se résume en trois mots : " Aime, Crois et Espère. "

02/2022

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Littérature française (poches)

D'une expression à l'autre

Découvrez ici, classées par thèmes, des centaines d'expressions françaises dont regorge notre beau patrimoine culturel. Nous utilisons des expressions tous les jours, parfois même sans nous en rendre compte. Elles font pleinement partie de notre quotidien. Soyez attentif ; vous serez étonné du nombre d'expressions dites, lues ou entendues dans une seule journée ! Et vous, quelles expressions connaissez-vous ? De quelles expressions vous rappelez-vous ? Saviez-vous d'ailleurs que sur un même thème, plusieurs expressions existent ? Ce recueil n'a d'autre vocation que de mettre en lumière la multitude d'expressions dont fourmille notre vocabulaire dans son expression écrite et parlée. Au-delà de l'expression à la mode qui va être abusivement utilisée sur une période définie, l'expression française se retrouve dans tous les compartiments de notre vie privée ou professionnelle, littéraire, culturelle, audiovisuelle. On utilise l'expression quel que soit le niveau social, quel que soit l'âge : l'expression est usuelle, populaire, intergénérationnelle. On pourrait dire qu'on utilise les expressions "à tout bout de champ" et "à toutes les sauces" ! Ce livre est ainsi une collecte où les expressions sont sériées, cataloguées par familles, mises en rubriques et déclinées par thèmes ou multi-thèmes, illustrées d'une petite définition - puisque la définition d'une expression "coule de source" par nature ! Né en 1956 à Paris, José Minotti a travaillé plus de 45 ans dans le domaine bancaire. Aujourd'hui retraité, il renoue avec l'écriture et notamment avec sa passion des expressions françaises (proverbes, dictons, adages...). Ce recueil est le fruit de dix années minutieuses de collecte.

12/2019

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Littérature française

D'une rive à l'autre

Garder en soi tous ces fantômes du passé, les voir se bousculer dans ses souvenirs, se rappeler ces visions d'horreur et de tragédie. Oublier la décennie noire qui nous a privé de rêves et d'épanouissement. Cette période sombre qui a plongé des milliers de familles algériennes dans l'horreur et la barbarie la plus abjecte, Zoubida Belkacem n'arrive pas à oublier. Son récit est un exutoire pour recouvrer sa mémoire et son identité. Une identité confisquée et malmenée au grè des girouettes. Son récit évoque ces bouleversements et ces changements sociétaux, conséquence d'un diktat qu'a connu la société algérienne. Avec cet ouvrage, elle raconte le départ d'une famille d'intellectuels qui a fait le choix de s'exiler en France avec cette volonté de donner une deuxième chance à leur enfant qui va naître. Cette naissance sera leur passeport pour un monde meilleur et sans violences.

02/2019