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Khaliastra, la bande. Varsovie 1922-Paris 1924

Extraits

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Critique littéraire

Khaliastra, la bande. Varsovie 1922-Paris 1924

Annoté sous la direction de Rachel Ertel. Suivi d'une étude de Rachel Ertel, Khaliastra et la modernité européenne

10/2002

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Littérature étrangère

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes : Oeuvres poétiques ; Oeuvres en prose

Ce coffret réunit en deux volumes les oeuvres complètes d'Ossip Mandelstam traduites du russe par Jean-Claude Schneider. I. Oeuvres poétiques, en édition bilingue, texte russe en bas de page. La Pierre (1913/1915/1923), Tristia (1922), Le Livre de 1928, Poèmes non rassemblés en recueil ou non publiés (1908-1934), Cahier de Voronej (1935-1937), Poèmes non inclus dans les Cahiers (1935-1937) et, en appendice : Poèmes de jeunesse (1909-1911) et poèmes pour enfants (1925-1926). II. Oeuvres en proses. Le Bruit du temps (1925), Féodossia (1925), Proses éparses, esquisses (1922-1927), Essais, articles (1913-1932), De la poésie (1928), Le Timbre égyptien (1928), La Quatrième Prose (1929-1930), Le Voyage en Arménie (1933), Entretien sur Dante (1933) et, en appendice : écrits de commande ou alimentaires.

03/2018

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Poésie

L'Omelette rouge

Écrit en bordure de Méditerranée, L'Omelette rouge est un objet vocal à lire aussi avec les yeux. Dans une lumière inférieure s'agitent des voix. Les voix sont séquestrées dans des corps véritables dont la liste dressée par ordre d'apparition s'ouvre sur une comédienne travestie que ses ennemis surnommaient l'omelette rouge. Sarah Bernhardt (1844-1923), Gherasim Luca (1913-1994), Alexandre Blok (1880-1921), Charlotte-Élisabeth de Bavière (1652-1722), John Maynard Keynes (1883-1946), Richard Wagner (1813-1883), Louise Bourgeois (1911-2010), Christine Lavant (1915-1973), Jeanne d'Arc (1412-1431), Ingeborg Bachmann (1926-1973), Arnold Schoenberg (1874-1951), Jean-Marie Straub (8 janvier 1933-), Danièle Huillet (1936-2006), Karl Marx (1818-1883), Friedrich Engels (1820-1895), Lénine (1870-1924), Vélimir Khlebnikov (1885-1922), Alexeï Kroutchonykh (1886-1968), Daniil Harms (1904-1942), Eva Hesse (1936-1970) Cy Twombly (25 avril 1928-) Grace Hartigan (1922-2008), Frank O'Hara (1926-1966), Hannah Hoch (1889-1978), Hans Arp (1886-1966), Til Brugman (1888-1958), Hélène Bessette (1918-2000), Jackson Pollock (1912-1956), Razine (1630-1671), Emily Dickinson (1830-1886), Josée Lapeyrère (1944-2007), Erich von Stroheim (1885-1957), Alexandre Pouchkine (1799-1837), Saint Paul de Tarse (15-67). L'astre Poésie est vécu ici comme un soleil flingué sous lequel scintillent des natures mourantes et de petites personnes perdues. Si " la seule poésie est la poésie à faire " (Pasolini), L'Omelette rouge pose en séries de raccords et dans une préoccupation de distance la question vitale : " que faire? ".

05/2011

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Critique littéraire

Correspondance 1920-1927

Romain Rolland (1866-1944) et Stefan Zweig (1881-1942) : deux écrivains humanistes, symboles d'une "Europe des esprits" humiliée par la Grande Guerre. Les années 1920 incarnent l'espoir d'un monde meilleur et consacrent leur fortune littéraire : L'Ame enchantée, le cycle du Théâtre de la Révolution, la biographie sur Gandhi pour Romain Rolland ; les essais biographiques Trois Maîtres, Le Combat avec le démon, ou La Confusion des sentiments pour Stefan Zweig. Au-delà de l'amitié qui les lie, Rolland et Zweig partagent une même conscience du danger face aux nouvelles idéologies de l'Europe d'après-guerre, où violences et assassinats politiques revêtent déjà un caractère antisémite. Leurs lettres inédites témoignent de cette atmosphère délétère, hantée par les démons du nationalisme, soulignant par contraste l'attraction des deux intellectuels pour la révolution russe et les sagesses orientales. D'une richesse inouïe, cette correspondance nous entraîne dans l'entre-deux-guerres, avec en toile de fond la montée des totalitarismes et l'engrenage qui mena l'humanité d'un conflit à un autre.

09/2015

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Critique littéraire

Correspondance 1927-1942

Exhumer la figure de Léon Pierre-Quint, personnage complexe injustement oublié, critique littéraire et éditeur majeur de la première moitié du vingtième siècle et démystifier la légende inepte du "sage" ou de l'"ange" dont est entachée l'image de René Daumal, l'un des hommes, certes poète, les plus radicalement lucides que l'entre-deux guerres ait connu - voilà le mérite de cette correspondance inédite. Des balbutiements du Grand Jeu aux années noires de la 2e guerre mondiale, ce ne sont pas moins de 180 lettres, ici dévoilées, qui témoignent des échanges entre le très attentif directeur-passeur des éditions du Sagittaire, et un René Daumal du quotidien qui n'a "pas d'autre gagne-pain qu'écrire, réviser, traduire, corriger des épreuves, rédiger des "prières d'insérer", etc., en tirant fréquemment la langue", et qui dans l'envoi de sa Guerre sainte écrit : "A Léon Pierre-Quint / qui avidement en chacun / cherche la / Pierre angulaire / et / la Quint e-essence / et le lieu / où les Solitudes se rencontrent".

01/2014

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Littérature étrangère

Chroniques parisiennes 1924-1928

Journaliste, chansonnier, romancier, poète, Kurt Tucholsky (1890-1935) quitta Berlin en avril 1924 et s'installa dans la capitale française où il travailla jusqu'en 1928 en qualité de correspondant pour la Weltbiihne, une des plus importantes revues de la république de Weimar. De cette collaboration et de cette union avec notre pays vont naître plus d'une centaine de chroniques sur Paris et la France. Pacifiste convaincu, Tucholsky prêche sans relâche le rapprochement franco-allemand et s'efforce de mettre fin aux préjugés de ses compatriotes sur l'" ennemi héréditaire ", la France, et surtout sa capitale, tenue pour l'antre des grisettes et des décadents. tin Allemand qui prend fait et cause pour les Français et par la même occasion critique sa patrie, voilà une perle rare, digne d'un Heine ! L'exercice est délicat, et culmine audacieusement dans " Merci, France ", à la fois cri de grâce et d'adieu.

02/2010

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Littérature française

La maison bosquier. (1923-1924)

1923. Bien installée à Troyes depuis deux ans, la famille Chaumette doit faire face à de nouvelles difficultés avec le décès de M. Castel-Roussin et l'héritage de l'hôtel. Si Maggie s'évade grâce au dessin et côtoie les classes privilégiées de la ville, Jean se noie dans le travail et se prépare une vie de dettes. Mais l'amour n'est pas loin qui va tout bouleverser. Entre les convenances et la bonne éducation, les stratégies amoureuses vont se mêler aux affaires pour une intrigue digne des meilleures comédies de Molière. A lire sans modération, un livre feel-good !

10/2022

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Littérature étrangère

Derniers cahiers (1922-1924)

Ces Derniers cahiers rassemblent les textes rédigés par Kafka à la fin de sa vie (entre janvier 1922 et avril 1924), période d'une intense créativité, pendant laquelle surgissent des écrits à la fois essentiels et testamentaires. Ce volume donne à lire pour la première fois en français ces textes dans leur chronologie, dans la continuité de l'acte d'écriture, au plus près de leur matérialité et de leur dimension de work in progress. Il tresse ainsi des amorces énigmatiques, des fragments saisissants et les dernières nouvelles, les plus fascinantes ("Recherches d'un chien", "L'artiste de la faim", "Le terrier", "Josefine la cantatrice"). Cela dans une traduction qui se tient au plus près de la langue de Kafka : sèche, précise, rythmée. L'écriture se refuse à moi. D'où le projet d'investigations autobiographiques. Pas une biographie, mais investigation et mise au jour des plus petits éléments possibles. Ensuite je veux me construire à partir de là comme quelqu'un dont la maison ne serait pas solide, qui voudrait s'en construire une autre à côté, solide elle, si possible avec les matériaux de l'ancienne. Mais c'est grave quand en plein milieu de la construction ses forces le quittent et qu'il a maintenant à la place d'une maison peu solide mais pourtant complète une maison à moitié détruite et une autre à moitié achevée, donc rien. Ce qui s'ensuit c'est la folie, donc à peu près une danse de cosaques entre les deux maisons, au cours de laquelle le cosaque à coups de talons de bottes fouille et excave si longtemps la terre que sous lui se creuse sa tombe.

10/2017

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Histoire internationale

Journal de Russie. 1928-1929

"Comment l'officier courageux, deux fois blessé au front, détaché dès 1916 à la Mission militaire en Russie, comment l'ancien major de l'Ecole normale supérieure, agrégé de lettres, l'intellectuel catholique qui rêvait d'unir les Eglises, a-t-il pu adhérer au bolchevisme et, bien pis, le servir ?" C'est là tout le mystère de Pierre Pascal (1890-1983), que Jacques Catteau soulève dans sa préface. En 1918, l'"entrée en communisme" de Pascal provoque un scandale en France ; puis on l'oublie, jusqu'à son retour à Paris en 1933. Homme discret, rebelle à toute discipline politique, Pascal devient traducteur et professeur à la Sorbonne. Il refuse de partager publiquement son expérience de l'URSS, et ce n'est qu'en 1975 que paraît le premier des cinq volumes de son journal de Russie, qui a pris la dimension d'un ouvrage culte pour tous les passionnés d'histoire russe. Le journal de Russie 1928-1929 est la transcription des cinq carnets noirs inédits qui constituent le dernier témoignage de Pierre Pascal. Beau-frère de Victor Serge, ami de Boris Souvarine, l'auteur appartient à la génération de révolutionnaires trahie par le stalinisme. Au fil des pages, il révèle les rouages de l'Internationale communiste, la persécution de l'Eglise orthodoxe, des paysans, des opposants au régime, la vie quotidienne à Moscou, à Leningrad ou dans les campagnes de "l'Outre-Volga". Sa plume est précise, vivante, souvent ironique. Réquisitoire intransigeant contre les dérives totalitaires staliniennes au moment même où elles apparaissent, cette "chronique d'une Révolution dénaturée" est aussi l'expression d'un amour profond, inconditionnel, pour le peuple russe, dont Pierre Pascal s'est appliqué sa vie durant à transmettre l'histoire, la culture et l'esprit.

10/2014

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Critique littéraire

Correspondance diplomatique. Tokyo (1921-1927)

"Ce qui frappe d'abord, c'est le profond intérêt d'un Claudel, actuellement connu surtout comme poète, pour un métier auquel, comme il l'a dit souvent, il consacre la majorité de son temps, ne réservant qu'une ou deux petites heures par jour à la littérature. Homme d'action autant que de pensée, il se donne des buts précis : dans cette première ambassade, détacher le Japon des puissances anglo-saxonnes ou allemandes et le rattacher à la France - et il sait s'en donner les moyens. Séduit par ce pays où les relations humaines et l'amour de l'art ont un rôle primordial même chez les hommes politiques, Claudel multiplie rencontres et voyages, promène dans tout l'archipel le pavillon français, prononce allocutions et discours, n'hésite pas à descendre dans une mine ou à visiter les léproseries, flatte les Japonais en manifestant pour leurs artistes une admiration qui se traduit même par des créations inspirées de leur technique et de leur style au point d'être jouées sur la scène du Théâtre Impérial de Tokyo. Si Claudel réussit dans les missions qu'il s'est imposées, c'est parce qu'il a su analyser les situations politiques sur lesquelles il pouvait agir ou du moins renseigner le gouvernement français. Analyse qui, dans un pays comme le Japon, demandait à l'ambassadeur occidental un effort particulier. Claudel se penche sur l'âme japonaise, avec cet intérêt passionné de l'ami, de l'artiste, du penseur, qui seul permet la connaissance intime des ressorts politiques d'un pays si différent". Michel Malicet.

05/1995

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Littérature française

Romans, Tome 7, 1923-1925

Avec La Grande Peur dans la montagne (1925), La Beauté sur la terre (1928) et Farinet ou la Fausse Monnaie (1932), Ramuz a atteint le sommet de son art ; il a aussi établi solidement sa notoriété parisienne. Roman tragique de la montagne, La Grande Peur s'achève sur une sorte d'apocalypse. Chef-d'oeuvre du roman poétique, La Beauté sur la terre repose sur le mystère de Juliette qui, venue des îles d'Amérique centrale, bouleverse une bourgade des bords du lac, affole les hommes de tout âge et disparaît en ne laissant que ruines derrière elle. Farinet, le faux-monnayeur, défend l'authenticité de son or, comme Ramuz bataille sur le plan esthétique pour imposer sa langue-geste.

03/2013

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Dessin

Marthe Solange. Pastels 1921-1926

Si de nombreux peintres ont entouré et inspiré Bonnard, son épouse, restée dans l'ombre, a été également une artiste. D'abord son modèle et sa muse – de 1893 à 1942, année de sa disparition au Cannet – elle révèle son don à partir de 1921 et signe ses oeuvres sous le nom de "Marthe Solange". A travers le dessin et plus particulièrement la technique du pastel, Marthe Solange nous invite à la contemplation d'une nature domestique : corbeilles de fruits, bouquets de fleurs, paysages vus par les fenêtres. On n'est jamais loin de la maison où d'ailleurs Marthe, devenue "sauvage" à la fin de sa vie, finira par s'enfermer. Méconnue, elle a pourtant rencontré un certain succès lors de sa seule exposition personnelle, qui eut lieu en 1924 à Paris. Des oeuvres sensibles et délicates que ce volume présente pour la toute première fois.

05/2023

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Entre deux guerres

1922-1929, les années folles ?

Les années folles ? Des années tristes. Les années vingt, des années folles ? La postérité évoque des parties dansantes endiablées, le son élégant du jazz et la fièvre de music-hall. En réalité, rien n'est plus faux. A l'inverse d'une expression qui ne s'est formée qu'a posteriori, une fois projetée l'ombre de la crise de 1929, cette décennie ne renferme pas une fête perpétuelle mais plutôt des années désolantes et désolées. Celles d'une nation éprouvée par la guerre qui voudrait tourner la page, mais qui souffre de trop se souvenir et s'inquiète de son avenir comme de sa sécurité. Saignée démographiquement, en partie ruinée, endettée jusqu'au cou auprès des Américains, traumatisée par l'inflation, Paris se découvre isolée diplomatiquement par les nouveaux jeux d'alliances européens. Dès lors, la France n'a que deux alternatives : s'imposer face à une Allemagne protégée par l'Angleterre et cherchant à échapper à ses dettes, ou bien rengainer ses revendications et parier sur un ordre collectif incertain. Mais en choisissant la conciliation, ne risque-t-elle pas de perdre à la fois les remboursements attendus et sa propre sécurité ? Une douloureuse ambiguïté plane donc sur les années vingt. Après avoir gagné la guerre, les Français vont-ils perdre la paix ? Faisant suite à sa série remarquée sur la Grande Guerre, Jean-Yves Le Naour continue sa grande fresque du XXe siècle, bousculant les clichés et révisant sans concession les mythes les plus ancrés sur une décennie moins fantasque et bien plus tragique qu'il n'y paraît.

02/2022

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Littérature française

La chanson de roland. (1920 - 1922)

"La Chanson de Roland" est un poème épique médiéval écrit par Joseph Bédier, un érudit et écrivain français du début du XXe siècle. Voici un aperçu de l'oeuvre et de ses thèmes : "La Chanson de Roland" est une adaptation moderne d'une chanson de geste médiévale datant du XIe siècle. Ce poème épique narre les exploits du chevalier Roland, neveu de Charlemagne, et de ses compagnons d'armes lors de la bataille de Roncevaux contre les Sarrasins. L'histoire se déroule dans le contexte des conflits entre les chrétiens et les musulmans pendant les Croisades. Le poème met en lumière la bravoure, l'héroïsme et le sens du devoir de Roland, qui fait face à des épreuves et des dangers pour défendre la foi chrétienne et l'honneur de Charlemagne. La trahison du vassal Ganelon, qui provoque indirectement la défaite des chrétiens à Roncevaux, est un élément clé de l'intrigue. "La Chanson de Roland" explore des thèmes tels que l'honneur, la loyauté, le courage et le sacrifice. Le personnage de Roland incarne les valeurs chevaleresques et l'idéal du chevalier médiéval, prêt à donner sa vie pour la défense de la foi et du royaume. Le poème célèbre également le sens de l'honneur et la résolution face à l'adversité. Joseph Bédier a modernisé le texte original et l'a rendu accessible à un public contemporain tout en préservant l'essence et la grandeur de l'épopée médiévale. "La Chanson de Roland" de Bédier est reconnue pour sa contribution à la préservation et à la diffusion de l'héritage littéraire médiéval. En résumé, "La Chanson de Roland" de Joseph Bédier est une réinterprétation moderne d'une chanson de geste médiévale classique, mettant en avant les valeurs chevaleresques, le courage et l'héroïsme de Roland dans le contexte des Croisades et des conflits entre chrétiens et musulmans.

09/2023

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Romans historiques

Rue Freta. Varsovie 1920

11 novembre 1918. L'Europe célèbre la fin de la guerre. A Varsovie, le général Pilsudski proclame l'indépendance de la Pologne. Jack Tarnowski, journaliste américain d'origine polonaise, ancien combattant de l'escadrille Lafayette, part à la découverte du pays. 123 années après les partages, la Pologne est à reconstruire : à l'intérieur du pays, les divisions sont profondes et sur les frontières, les voisins, Russie bolchevique et Allemagne révolutionnaire, contestent l'existence même du pays. Au cours de ses reportages, Jack va découvrir que la guerre n'est pas terminée en Europe. Il va rencontrer le général Pilsudski, et son premier ministre, découvrir la force et la détermination des Polonais à vivre libres, croiser les soldats perdus combattant dans les corps francs en Courlande, et les hommes de la Tchéka, la terrible police politique des nouveaux maîtres de Moscou. Il deviendra l'ami d'un patriote polonais et rencontrera l'amour. Il combattra aux côtés de ses nouveaux amis pour que la Pologne puisse exister. Et devra choisir dans quel pays construire sa vie, en Pologne ou aux Etats Unis.

05/2016

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Sciences politiques

La reconstruction du parti socialiste (1921-1926)

L'histoire de la reconstruction du parti socialiste SFIO de 1920 à 1926 était à entreprendre. Les premières années de cette naissance qui fut aussi une renaissance ont été jusqu'alors hâtivement analysées. Une des explications de ce désintérêt relatif pour cette période tient sans doute à l'application d'un raisonnement bien peu historique : la SFIO devait se reconstruire, elle devait regagner son influence, le socialisme français devait durablement se scinder en deux et ce qui devait arriver... arriva. Pourtant, l'analyse des conditions dans lesquelles s'est effectuée la reconstitution de l'organisation du Parti, celle des difficultés d'élaboration doctrinale, celle, enfin, des types de contraintes que le système politique français faisait peser sur la SFIO, montrent à l'évidence qu'il n'y avait rien de prédestiné ou d'inévitable dans l'histoire de ce rameau du socialisme français. Le champ des itinéraires possibles d'une social-démocratie maintenue dans la France des années vingt était en définitive réduit. Sous la triple pression d'une tradition vivace, de militants attentifs et d'un parti communiste réussissant à survivre, la SFIO dut reconstituer son statut d'organisation révolutionnaire et se manifester comme une force d'opposition résolue au système politique et social existant. Cette obligation d'affirmer ses fins révolutionnaires marquera durablement le destin de la SFIO, et ce qui constitue le lancinant problème de la social-démocratie française, composer entre une perspective révolutionnaire et un projet "possibiliste", se dessine dans cette histoire des origines recommencées.

01/1976

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Maroc

La guerre du Rif. Maroc (1925-1926)

Maroc, 1925-1926 : un conflit colonial oublié. La guerre du Rif, première grande guerre coloniale moderne, qui opposa les Français aux tribus soulevées par Abl el Krim à partir d'avril 1925, est aujourd'hui bien oubliée. Elle coûta pourtant la vie à plus de 10000 Rifains et à 2500 Français et indigènes ; on utilisa des chars, des automitrailleuses, de l'artillerie, des camions, des avions. Ses enjeux furent tout autant militaires que politiques - c'est le premier grand conflit à avoir suscité une telle opposition en France, qui entraîna le remplacement de Lyautey, le père du protectorat, par Pétain. Ils furent internationaux, aussi : si elle s'achève par une victoire française au printemps 1926, cette guerre devient emblématique pour tous les mouvements de résistance à la colonisation. Lyautey a-t-il bien évalué la menace ? Pourquoi Abd el Krim n'a-t-il pas exploité ses premiers succès qui mettaient en péril tout le protectorat ? Comment et pourquoi des milliers de guerriers, généralement rétifs à toute forme de discipline, ont-ils pu tenir tête aussi longtemps à une grande puissance européenne ? A-t-on affaire à une gigantesque guérilla coloniale ou à une véritable guerre conventionnelle ? En quoi les directives du gouvernement ont-elles interféré et gêné les opérations militaires ? Quels enseignements ont été tirés de la guerre du Rif ? C'est à ces questions, parmi beaucoup d'autres, que répond Max Shiavon dans cet ouvrage qui conjugue plaisir de lecture et rigueur historique, grâce notamment à l'apport d'archives d'archives inédites exceptionnelles. "Au fil d'un travail nourri d'archives et de photos originales, l'auteur nuance quelques idées reçues [... ]". Le Figaro Magazine Prix Jean Sainteny 2016 de l'Académie des sciences morales et politiques

09/2021

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Poches Littérature internation

Journal (1923-1926) suivi de Lettres

Ce Journal appartient pour l'essentiel aux années 1923-1926, durant lesquelles l'auteur travaille à ce petit chef-d'ceuvre qu'est La Nouvelle rêvée. Au premier plan, les problèmes du couple divorcé (Arthur Schnitzler et Olga se sont séparés en juin 1921), la relation aux enfants nés du mariage, les amitiés féminines de l'auteur sexagénaire. Soit une série de configurations psychologiques à caractère intime. En s'intéressant particulièrement au "demi-conscient". Arthur Schnitzler souligne sa différence avec un certain dogmatisme freudien, non sans rendre hommage, simultanément, à l'auteur de L'Interprétation des rêves. Le Journal lui-même porte les traces de la mélancolie, de la nervosité, du malaise clans la civilisation. Au-delà du noyau familial ou post-familial, il évoque, en pointillé, au fil des heures et des jours, la Vienne du défunt empire et de la République naissante. C'est ce qui donne à l'ensemble sa gravité historique, l'Histoire dont il s'agit là étant manifestement exposée, sous le regard de Schnitzler. à une incertitude combien moderne.

10/2012

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Littérature française

Mémoires de l'oubli (1923-1926)

"Rien que la vérité, toute la vérité, je le jure. Ce serment, je voudrais le prononcer alors que je sais que je n'ai plus que quelques jours, semaines, mois ou... années à vivre. (Sait-on jamais ? )J'éprouve le besoin de témoigner. Est-ce parce que je suis irrité par d'autres témoignages qui, à mes yeux, à mon souvenir, sont légendes, mensonges ou truquages ? "Témoignage lucide, vivace, fascinant. Faisant suite à Histoire d'un Blanc, 1897-1927nom>914-19232, voici le troisième volume des , et au volume Mémoires de l'Oubli. Des "sommeils" jusqu'aux "exclusions", la période la plus créatrice du surréalisme et de l'auteur.

04/1986

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BD tout public

Krazy Kat Tome 1 : 1925-1929

Ce premier volume rassemble toutes les Sunday pages ("planches du dimanche") de Krazy Kat, parues dans la presse américaine entre 1925 et 1929. Ce sont plus de deux cent cinquante pages de strips qui s'enchaînent, mettant en scène Krazy, Ignatz et le sergent Pupp. Krazy Kat étant considéré comme une des plus grandes bandes dessinées de tous les temps, il était nécessaire et indispensable de remettre en lumière ses strips dans une nouvelle traduction et une nouvelle édition françaises. C'est donc bien à une jeune génération de lecteurs, mais aussi aux passionnés de Krazy Kat que nous proposons aujourd'hui de découvrir ou de redécouvrir ce chef-d'oeuvre absolu.

10/2012

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Critique littéraire

Lettres à Jacques Doucet. 1920-1926

Grand couturier, collectionneur inlassable, sachant s'ouvrir aux plus audacieux jaillissements du contemporain, Jacques Doucet (1853-1929) a eu l'intuition pionnière qu'il importait de recueillir "toutes les traces de l'aventure créatrice des écrivains modernes, pourvu qu'ils répondent à des critères de qualité", selon l'expression de François Chapon dans son ouvrage de référence. En juin 1915, conseillé par André Suarès, il commence à constituer une bibliothèque de livres et de manuscrits modernes - la future Bibliothèque littéraire Jacques Doucet. En 1920, son flair lui fait engager un presque inconnu, André Breton, en tant que secrétaire-bibliothécaire, Dans l'esprit du pacte d'échange inauguré par Doucet avec d'autres écrivains, les lettres - dont des passages glisseront dans "La Confession dédaigneuse" - sont des témoignages sans équivalent sur un cheminement intérieur. Les relations instaurées dans la confiance heureuse vont se lézarder et la " érie de malentendus acceptables", selon une expression prémonitoire de Breton, s'achèvera au bout de cinq ans. On ne compte pas les pages capitales sur la maturation du surréalisme. Voyez le projet d'enrichissement de la bibliothèque, à la rédaction duquel Aragon a été associé et où apparaissent les auteurs et les rouvres constellant le firmament du mouvement. Les plus vibrantes concernent les acquisitions de tableaux. Lisez la lettre du 12 décembre 1924 par laquelle Breton presse Jacques Doucet d'acheter le grand tableau de Picasso qui le hante : "Il s'agit pour moi d'une image sacrée." C'est Les Demoiselles d'Avignon.

11/2016

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Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 4, 1926-1929

«La correspondance de Martin du Gard est comme celle de Flaubert, complémentaire de l'oeuvre romanesque, et cela de deux façons. On peut d'abord chercher à voir dans ces lettres, comme dans un journal intime, les coulisses de l'oeuvre, le laboratoire secret de la création, l'envers du décor de la fiction. On y trouvera, dans le domaine de la genèse des oeuvres, des circonstances biographiques, des expériences et influences subies ou recherchées, des lectures, des idées et des théories littéraires ou philosophiques, une riche matière, irremplaçable pour tout lecteur curieux de la naissance des livres et de leurs origines obscures. Mais on peut aussi y chercher tout autre chose : l'expression directe d'une personnalité forte, libérée de tout souci du public et de toutes les contraintes qu'il impose à l'écrivain. C'est alors un livre tout différent qu'on lira, un livre valant par lui-même et ayant en lui-même sa justification et son intérêt, une ouvre autre, indépendante de l'oeuvre de fiction et peut-être supérieure à elle.»Maurice Rieuneau.

11/1987

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Sciences historiques

Souvenirs de la Légion étrangère (1922-1926)

La Légion étrangère a son mythe, bâti par les exploits militaires de ceux qui y ont servi et par l'image de l'institution qui s'est propagée dans l'opinion. Elle a aussi ses figures. L'une d'entre elles est un prince royal, Aage de Danemark. Officier dans l'armée danoise, ruiné par la faillite d'une banque, il contracte, en 1922, un engagement à la Légion et rejoint comme capitaine le 2e régiment étranger, à Meknès. Il fait campagne au Maroc jusqu'en 1925. Les souvenirs du prince témoignent de cette période. L'auteur raconte plus les hommes que leurs combats et décrit des scènes de la vie militaire, parfois inattendues, souvent terribles. Avec psychologie, il donne le portrait de quelques-uns de ces légionnaires, si dissemblables par leur nature et leur histoire, et pourtant indéfectiblement unis sous les flammes de la grenade. Le livre si prenant du prince Aage restitue parfaitement cette cohésion, qui confère à la Légion sa force et sa valeur. Dans l'armée française, " la Légion est un monde ", dont le prince Aage, en parlant de ses frères d'armes et de lui-même, a su remarquablement évoquer l'atmosphère, à nulle autre pareille.

12/2009

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Histoire internationale

La route d'hiver. Iakoutie, 1922-1923

A Saint-Pétersbourg, les bolcheviks ont déjà gagné la guerre civile. Mais en Sibérie, à l'extrême est de la Russie, les Iakoutes résistent et tentent un dernier assaut contre l'Armée rouge. En 1922, le général Anatoli Pepeliaïev, poète à ses heures, défenseur de la justice et de la liberté, rassemble les soldats dispersés de l'Armée blanche et met sur pied un détachement de volontaires pour soutenir l'insurrection iakoute. Face à lui se dresse un commandant de l'Armée rouge, Ivan Strod, anarchiste et futur écrivain à succès. Lui aussi est une figure énigmatique de la révolution de 1917. Les deux hommes, guidés par des idéaux très proches, sont devenus ennemis par la force du destin. Dans cet épisode méconnu de la guerre civile russe, Youzefovitch dépeint les passions humaines : l'amour et la souffrance individuelle qui se cachent derrière les idéologies, la soif de justice, mais aussi l'ambivalence des personnages, tout à la fois oppresseurs et victimes. Au coeur du récit, la rivalité tragique des deux héros, dans les neiges de Sibérie, se révèle comme une captivante histoire de vie, d'amour et de mort.

03/2020

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Histoire internationale

Pages intimes, correspondance et journal, 1925-1926

Pages intimes : correspondance et journal (1925-1926) / Jean Heuzey Date de l'édition originale : 1930 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Littérature française (poches)

Un âge d'or. Tahiti 1920-1923

My Tahiti, écrit dans les années 1930, se présente comme le livre des souvenirs d'un "âge d'or", celui du premier séjour dans les lies de Robert Dean Frisbie, dit Ropati, au début des années 1920. Il nous donne à voir une population courageuse et accueillante, gaie, souriante et généreuse, encore très attachée a des racines paysannes, des traditions d'autarcie économique, de vie communautaire et d'entraide. Sa description de la vie "au district" à cette époque est minutieuse et drôle, pleine de fraîcheur et d'humanité, mais aussi d'une certaine mélancolie, car il s'agit pour lui d'une façon de vivre déjà disparue, sinon vouée à disparaître.

09/2017

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Psychologie, psychanalyse

Oeuvres complètes Psychanalyse. Volume 17, 1924-1925

Les textes concernant la psychanalyse, écrits par Freud entre 1923 et 1925, dont le célèbre texte Inhibition, symptôme et angoisse.

01/1992

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Critique littéraire

Correspondance (1912-1942)

Cette correspondance nous révèle l'attitude de deux hommes face à la crise de civilisation qu'entraîne la première guerre mondiale, et face au communisme qui se développe les années suivantes. Elle souligne la différence de l'idée qu'ils se font de l'humanisme.

11/2014

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Ethnologie

Correspondance (1942-1982)

La correspondance publiée ici, pour la première fois, s'ouvre par des contrepèteries et se referme sur la couleur des voyelles. Elle entrecroise sur presque un demi-siècle le fil de deux vies dans la trame d'une amitié savante qui ne s'interrompra qu'avec la mort. Il y est question de poésie et de mathématiques, de champignons et d'épopées médiévales, autant que de langues et de mythes. Car, loin de l'image dont on les a parfois affublés, le linguiste Roman Jakobson (1896-1982) et l'anthropologue Claude Lévi-Strauss (1908-2009), ces deux grands sphinx des sciences sociales du xxe siècle, furent, plus que d'autres, des médiateurs entre l'abstraction de la science et l'expérience sensible. La théorie et la volupté se conjoignent dans leurs oeuvres respectives autant que dans leur rencontre. Dans l'éloge qu'il fera de Lévi-Strauss, Jakobson insistera sur un point : il faut concilier le sens de la variation et la recherche des invariants, ne pas opposer la passion pour le singulier, le différent, l'unique, et le souci des formes universelles – bref la science et l'expérience, le concept et la sensation, la vérité et la vie. Il attribue à son ami la solution : faire de ces fameuses structures invariantes rien d'autre que des matrices de variation. Nous n'avons rien en commun sinon ce qui nous fait différer les uns des autres ! Et cela, non seulement au sein de l'humanité, mais jusque dans l'immense concert de la diversité biologique et cosmique. Saisir sa place dans ce jeu de variations, c'est se comprendre soi-même – et telle est la tâche la plus haute des sciences humaines, pour laquelle témoigne cette correspondance inédite.

05/2018

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Critique littéraire

Correspondance 1926-1962

"Avant même d'être surréaliste", Michel Leiris disait avoir été "fasciné par l'espèce de linguistique amusante - comme il y a une "physique amusante"- que le futur et imprévisible académicien Jean Paulhan, alors auteur des plus discrets, esquissait dans son bref mais substantiel ouvrage, très mine de rien, Jacob Cow le pirate ou Si les mots sont des signes ". Autant dire que Leiris et Paulhan n'étaient pas sans "lieux communs": l'un et l'autre, comme écrivains, s'attachèrent tout particulièrement à la question du langage ; l'un et l'autre furent critiques littéraires, critiques d'art et, à des degrés divers, linguistes et ethnologues ; l'un et l'autre s'intéressèrent à l'oeuvre de Raymond Roussel, Antonin Artaud, Laure, Jean-Paul Sartre... Si l'on découvre, dans cette correspondance quelques autres sujets de complicité, apparemment plus futiles - les boules, la nage, la tauromachie, les voyages, la peinture contemporaine -, il est ici essentiellement question de l'oeuvre de Leiris, de ses relations réservées de jeune auteur, puis d'écrivain confirmé, avec l'attentif éditeur et directeur de revues qu'était Paulhan. Ainsi, à l'occasion de la publication de Miroir de la tauromachie, le dialogue entre les deux hommes trouve-t-il son point d'équilibre en même temps que d'affrontement : "Je trouve très forte et très juste, reconnaît Jean Paulhan le 25 août 1939, votre tentative d'explication par la bande de la beauté littéraire. Ne pensez- vous pas, s'il est si rare de nos jours d'attaquer franchement le problème littéraire (je veux dire : d'expression), que la cause en pourrait bien être - malgré tant d'apparences contraires -- qu'il est aussi le plus dangereux ? " A cette réflexion de l'auteur des Fleurs de Tarbes, Michel Leiris fait un sort : "Le problème littéraire représente-t-il un vrai danger, c'est ce que je me demande... L'une des grosses questions qui m'embarrassent depuis longtemps est la suivante : où trouver, dans l'écriture, quelque chose qui soit l'équivalent de ce que sont les cornes pour le travail du torero ? est-on bien réellement fondé admettre comme un équivalent de ces cornes tout ce qui est, pour celui qui s'exprime, possibilité de "déchirement"? "

01/2000