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José Cubero

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Sciences historiques

Les Hautes-Pyrénées dans la guerre. 1938-1948

Les Hautes-Pyrénées, totalement immergées dans le Second conflit mondial ont vécu, de 1938 à 1948, une décennie particulièrement cruciale. Encore largement rurales malgré l'implantation de forts noyaux industriels, leur vie, tout en étant rythmée par les grands débats nationaux, traduit aussi les spécificités locales avec, en particulier, l'impact, fort, de la guerre d'Espagne. Lorsque, en 1940, la défaite survient, plusieurs dizaines de milliers de réfugiés parviennent dans les Hautes-Pyrénées. Ces dernières, bien que non occupées, n'en subissent pas moins de dures conséquences. Pendant que Vichy tente d'implanter la "Révolution nationale", que les communistes sont pourchassés, que Pétain est acclamé lors de son voyage à Lourdes et Tarbes, les privations affectent en particulier urbains et ouvriers. Si certains Haut-pyrénéens savent opposer un refus précoce à Vichy, d'autres prennent des engagements qui aujourd'hui peuvent paraître ambigus, pour peu que l'on fasse fi de la chronologie et de la complexité du moment. Mais quand vient l'heure de la Libération, la Résistance, malgré ses tensions internes, sait entraver le repli des troupes allemandes. Cette période tissée de difficultés mais aussi d'espoirs s'achèvera en 1948 par des nouvelles ruptures qui, ici encore, sont imprégnées de leurs caractéristiques locales.

06/2013

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Histoire internationale

Les républicains espagnols. La retirada

Avec les débuts de la guerre d'Espagne arrivèrent les premiers réfugiés. Mais ce fut en 1939 que la retirada, la retraite de l'armée républicaine espagnole, jeta sur les chemins de l'exil une immense vague de 500 000 personnes. La France, prise au dépourvu et déchirée par un violent débat interne, les rassembla dans des camps qui, trop souvent improvisés dans l'urgence, se résumaient à une plage battue par les vents d'hiver. Nombre d'entre eux tentèrent l'aventure du retour ou réémigrèrent en particulier vers l'Amérique latine. Les autres furent enrégimentés, embrigadés, ballotés de camps en compagnies puis groupements de travailleurs étrangers et constituèrent une main d'oeuvre contrainte sur les chantiers du Mur de l'Atlantique ou en Allemagne. Pourtant, ils s'engagèrent aussi précocement dans la Résistance ou, de Narvik à Paris libéré et à Berchtesgaden, parcoururent tous les champs de bataille sous l'uniforme français. Mais pour ces républicains, la libération de la France n'était que le prélude à la reconquête d'une Espagne qu'il fallait affranchir du joug franquiste. Espoirs pourtant déçus, ravivant au sein de l'exil des affrontements souvent hérités de la Guerre civile. Jusqu'à ce que, "posant enfin leurs valises", vienne pour eux le temps de l'intégration.

04/2013

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Histoire de France

Le camp de Garaison. Guerre et nationalités, 1914-1919

Dans les locaux pratiquement inoccupés depuis 1903 de l'ancien établissement de la congrégation des pères de Garaison dans les Hautes-Pyrénées, des Austro-Allemands sont internés à partir du 7 septembre 1914. Dès la mobilisation, ces ressortissants de pays en guerre contre la France sont évacués de Paris, puis internés dans des camps – une cinquantaine en France –, dits "de concentration", en un temps où cette expression est neutre. Les hommes d'âge militaire, c'est-à-dire mobilisables, ont vocation à y demeurer jusqu'à la fin de la guerre afin que l'ennemi ne puisse pas les enrégimenter. Certains y resteront jusqu'en 1919 alors que les femmes, les enfants et les vieillards doivent être rapatriés. Mais nombre d'Allemands et d'Austro-Hongrois, immigrés dès 1880, ont épousé des femmes qui, françaises d'origine, sont devenues Allemandes ou Austro-Hongroises par mariage. Dès lors étrangères, elles sont, à ce titre, souvent internées alors que leurs enfants d'âge militaire issus de ces mariages, devenus Français par droit du sol, combattent sous les couleurs françaises. José Cubero interroge les dossiers individuels et les drames qu'ils dévoilent : que peut signifier un rapatriement pour des Françaises devenues Allemandes par mariage ou pour des ressortissants Austro-Allemands qui n'ont plus d'affections ou d'intérêts dans leurs pays d'origine ? Des pays que souvent ils ne connaissent pas ou ne connaissent plus. Toute la question de l'Europe pendant la Grande Guerre, mais à "hauteur d'homme", avec des regards qui se croisent, ceux de l'administration et des internés, francophiles ou germanophiles.

02/2017

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Histoire internationale

Petite histoire des Républicains espagnols. De la guerre à l'exil (1931-1955)

Le 18 juillet 1936 commence la guerre d'Espagne dont la mémoire est restée vivace. Elle jette l'une contre l'autre les deux Espagne mais très vite se complexifie car toutes les idéologies caractéristiques du XXe siècle s'affrontent férocement dans la péninsule : celles du passé, avec les traditionalistes, tant du point de vue religieux que social, celles qui caractérisent le siècle avec les fascistes, les anarchistes, les communistes, les socialistes, les trotskystes et... les républicains. Les massacres, perpétrés dans chaque camp, selon une ampleur et des objectifs différents, ajoutent à la cruauté de ce conflit qui se termine par la victoire des franquistes. Pour les républicains de toutes nuances, c'est le temps de l'exil, essentiellement en France. La retirada, en 1939, charrie en une quinzaine de jours, une immense vague de 500 000 personnes, femmes, enfants, vieillards, hommes d'âge militaire, soldats et civils. Ils sont "reçus" soit dans des centres d'accueil improvisés, soit dans des camps qualifiés par les autorité françaises "de concentration". Les hommes, intégrés d'abord dans des Compagnies, puis des Groupements de travailleurs étrangers, participent largement aux combats de la Résistance, soit dans des groupes de guérilleros, soit dans des unités françaises. Ayant participé à la libération du territoire français, ils échouent cependant en octobre 1944 dans leur tentative d'abattre le joug franquiste. L'introduction de l'Espagne franquiste dans les instances de l'ONU en 1955 sonne le glas de leurs espoirs et ils considèrent alors que le temps de "poser leurs valises" est venu. C'est le temps d'une intégration réussie dans les contexte de Trente Glorieuses.

09/2019

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Sciences historiques

La lande, le pin, le feu. Le grand incendie de 1949

Dans l'imaginaire des populations des Landes de Gascogne, le feu fut toujours présent. Soit qu'il fût dévastateur, soit que maîtrisé, il permît aux pasteurs du temps des échasses de pratiquer dans la lande l'incinération à feu courant qui favorisait la croissance de l'herbe dont les troupeaux avaient besoin sur les terrains de parcours. Des troupeaux qui produisaient le fumier indispensable à une agriculture de subsistance pratiquée sur un sol pauvre. Mais, après des années fastes, celles du temps de "l'arbre d'or", la forêt, exploitée dans l'entre-Deux-Guerres en fonction d'intérêts à court terme, peu entretenue par l'abandon du débroussaillage, subit une décennie d'incendies de 1937 à 1947, ponctuée par le cataclysme de 1949. Il fit 82 victimes dont de nombreux habitants de la forêt qui, face au feu, avaient pour tradition d'aller le combattre. Cette année-là, malgré le renfort de l'armée et la mobilisation des pompiers, y compris ceux de Paris, les installations militaires et de nombreuses villes, dont Bordeaux, furent menacées par les flammes. Après le passage des incendies qui eurent l'ampleur d'un désastre national, il ne restait plus qu'à restaurer la forêt, tout en s'interrogeant sur la meilleure façon de la préserver au moment où le gemmage disparaissait progressivement au profit de l'usine à bois. Aujourd'hui, la réflexion des experts et des aménageurs porte aussi sur son devenir à l'horizon 2050.

03/2019

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Sciences historiques

Sortir de la guerre : tumultes, chaos et mises en cause. Les Hautes-Pyrénées (1944-1952)

Le 20 août 1944, le département des Hautes-Pyrénées est libéré. Le 23 août, le préfet nommé par le gouvernement provisoire présidé par de Gaulle arrive à Tarbes. Pour autant la guerre n'est pas terminée et, après les manifestations de joie qui s'expriment lors des fêtes de la Libération, les soucis du quotidien prennent durablement le dessus. Non seulement les pénuries ne disparaissent pas avec le repli de l'occupant, mais le ravitaillement devient le souci constant des "ménagères". A cette préoccupation lancinante s'ajoute le désir, parfois pulsionnel, de "punir les traîtres", en particulier collaborateurs, délateurs et miliciens. Mais si les exécutions sont conçues comme des actes de guerre jusqu'à la Libération, elles deviennent, dès que les nouvelles autorités se mettent en place, des actes criminels passibles des tribunaux. La presse nationale s'empare du sujet, évoquant les "tueurs de Tarbes", leur attribuant, après la Libération, un certain nombre de crimes imaginaires. Mais, pendant toutes les années de la sortie de guerre, que l'on peut prolonger jusqu'au début des années 50, les Hautes-Pyrénées sont secouées par une longue série d'attentats à la bombe et affectées par la permanence de graves pénuries alimentaires. Les milieux résistants qui ambitionnaient de renouveler la vie sociale de la nation sont écartés, pendant que les enjeux de mémoires sont instrumentalisés par les partis politiques, en particulier par la mouvance communiste qui entend se prévaloir du rôle joué dans la Résistance. Les Hautes-Pyrénées, grâce à un travail d'archives méticuleux, apparaissent comme un exemple transposable à l'échelle nationale par de multiples aspects.

04/2018

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XVIIIe siècle

Petite histoire de l'affaire Calas. Un combat pour les libertés

Le 13 octobre 1761, Marc-Antoine Calas est découvert mort dans le magasin de son père, rue des Filatiers à Toulouse. Pour le capitoul David de Beaudrigue chargé de l'affaire, point de doute : Marc-Antoine, désireux d'embrasser le catholicisme, a été assassiné par ses propres parents, huguenots endurcis et isolés dans une ville très catholique. Marc-Antoine mit-il fin à ses jours comme le soutinrent les Calas et Voltaire, ou fut-il "pendu ou étranglé" par des assassins dont la trace s'est perdue ? C'est toute une ville qui, intériorisant une imaginaire "haine implacable" des calvinistes, prononce la terrible sentence. Combats d'hier mais aussi d'aujourd'hui. Si bien que l'article 10 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, reconnu par notre constitution, est toujours d'actualité avec toutes les conséquences qui en découlent. "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi".

04/2021

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Histoire rurale

Histoire sociale et industrielle des Hautes-Pyrénées. Les entrelacs du local et du national

A partir de documents divers - archives publiques, études universitaires, presse locale et nationale -, José Cubero retrace les étapes de l'industrialisation des Hautes-Pyrénées qui furent un département durablement rural. Un Arsenal est d'abord implanté à Tarbes dès 1871, puis les industries de la Défense nationale voient le jour pendant la Grande guerre grâce à l'électricité avant le véritable décollage industriel du début des années 1920. Mais cette histoire est aussi une histoire sociale, celle des hommes qui ont participé à cette aventure, avec leurs espoirs, leurs luttes, mais aussi leurs divisions et leurs échecs, une histoire à "hauteur d'homme" . Avec aussi la nécessité de faire appel à des travailleurs étrangers : travailleurs coloniaux lors des deux conflits mondiaux, espagnols mais aussi bien sûr paysans déracinés. Ceux-ci conservent opiniâtrement des liens avec leurs origines et constituent pendant plusieurs décennies le type même des ouvriers paysans. Après la Seconde Guerre mondiale et la remise en route de l'appareil productif hérité de l'entre-deux-guerres, l'éloignement des centres de décision et l'absence d'un terreau de petites et moyennes entreprises frappent le département. Cependant, malgré la fermeture d'un certain nombre d'usines, la création du pôle universitaire a facilité l'association entre la recherche et le développement. Ce qui a permis l'éclosion de ces petites et moyennes entreprises performantes qui avaient tant manqué par le passé et de sous-traitants implantés dans le terreau local mais inscrits dans la mondialisation.

03/2021

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Histoire régionale

L'invention des Pyrénées

Si pour tout voyageur venant du nord, les Monts Pyrénées furent durablement perçus comme une barrière infranchissable, ils ne constituèrent jamais un obstacle pour les peuples autochtones. Non seulement ils surent contenir la féodalité sur les piémonts mais aussi se jouer des lentes constructions étatiques et trouver les accommodements nécessaires à la vie pastorale entre les vallées des deux versants. Jusqu'à ce que la centralisation et l'uniformisation administratives déstabilisent le système agropastoral traditionnel aux XVIIIe et XIXe siècles. Mais déjà ces monts, "affreux" sous la plume de Marguerite de Navarre, de Madame de Maintenon ou encore de Louvois, bénéficient d'un renversement du regard. Avec l'esprit des Lumières incarné par Ramond de Carbonnières et surtout avec le Romantisme, leur spectacle atteint au sublime et élève l'âme. L'effet de mode pousse alors aristocratie et bourgeoisie européennes vers les Pyrénées. Pau devient "ville anglaise" et Biarritz, "ville espagnole" . L'effet conjugué du thermalisme, de la villégiature hivernale et de la pratique des bains de mer offre le cadre d'une convivialité mondaine dans l'entre-soi. Puis vient le temps des "ascensionnistes" découvrant les sommets, relayés par les "vrais montagnards" . Les Pyrénées actuelles, vidées d'une partie de leur substance humaine à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, profondément transformées par leurs équipements hydroélectriques, le développement des sports d'hiver, la création d'un Parc national et les multiples - et nouvelles - formes de tourisme sont largement devenues un espace récréatif pour les urbains. Ce qui renforce la vivacité des débats sur l'usage de ce "territoire d'exception" .

06/2023

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Littérature française

José

José est la suite directe de Riton. On y retrouve Gabin et François, dans des rôles quelque peu inversés. En effet, le plus jeune des deux frères connaît à son tour des problèmes de couple. Tout naturellement, son aîné va le soutenir dans cette épreuve. Cependant, une vieille connaissance réapparaît dans leur vie, un certain José. Souvent sujet de discorde, il fera ressortir les rancoeurs et les éternels espoirs. L'été, qui se profile en pays catalan, ne va pas être de tout repos.

06/2023

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Livres 3 ans et +

Monsieur Chapeau-Rabat-Joie joue le Père Noël

Monsieur Chapeau-Rabat-Joie grogne à longueur de journée ! Excédés, ses voisins lui font jouer le rôle de Père Noël, dans le centre commercial voisin, pour lui améliorer l'humeur : mais, cela va-t-il marcher ? Et les voisins voudraient-ils vraiment d'un Chapeau-Rabat-Joie trop gai ?

01/2021

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Littérature française

José Tomas

Le 16 septembre 2012, Ludovic Degroote assiste à une corrida menée par le grand José Tomàs. L'engagement, la tenue face à la mort du torero ouvrent chez l'auteur un large questionnement sur la délimitation et la justesse du geste artistique. josé tomàs est un livre en perpétuel mouvement, dont les variations de la pensée et du langage épousent la chorégraphie du torero dans l'arène ; il ne s'agit pas d'un livre de spécialiste sur la tauromachie, qui n'existe ici que dans sa fonction de révélateur d'une naissance créatrice. Ludovic Degroote explore avec délicatesse ce qui en soi pousse l'écrivain à écrire, quelles impasses il doit affronter, quel équilibre il cherche à atteindre, comment tel vers de Baudelaire ou de Reverdy hisse la poésie à un degré de perfection universelle. Livre du questionnement vital de la création artistique, de son implication absolue, livre sur l'abandon de soi et le rapport au monde de l'écrivain voué à la solitude.

03/2014

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Théâtre

José quiroga

Né en 1930 à Paris, José Quiroga fut peintre, dessinateur et décorateur de théâtre. Il a collaboré avec des metteurs en scène tels que Nicolas Bataille, Jean Bollery. Sa rencontre avec le décorateur Christian Bérard lui donna le goût de l'art et du théâtre. Ses décors de théâtre s'inscrivent dans un univers à la fois dense et sombre, parsemé de touches de couleurs claires et de tonalités glacées.

09/2017

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Littérature étrangère

José Samson

Avec " Po-on ", Francisco Sionil José ancrait la " saga de Rosales ", son œuvre majeure, au tournant du dix-neuvième siècle, alors que s'achevait la domination espagnole. Le cinquième et dernier volume de cette fresque romanesque explorant l'histoire des Philippines lui fait écho avec force et émotion, puisque nous est narré le destin de l'arrière-petit-fils d'un pionnier, Istak, paysan lettré qui conduisit tout un village du nord au sud de l'île de Luzon. José, le dernier des Samson, après une enfance pauvre mais heureuse auprès de sa mère, quitte le hameau natal pour rejoindre Manille et s'inscrire à l'université. Sans ressources, il loge chez des parents dans un quartier déshérité. Bientôt il trouve toit et protection chez un prêtre établi dans l'un des grands bidonvilles de la capitale, Tondo. Nous sommes dans les années 1970, sous la dictature de Ferdinand Marcos, période de tensions et de violences sociales pendant laquelle l'étudiant, qui vit parfois d'expédients, fait son éducation sentimentale, sexuelle et, surtout, politique, au côté de son ami Toto. Dédié à la jeunesse philippine, ce roman captivant, best-seller aux Pays-Bas, se clôt sur une fragile note d'espoir, rendant par ce fait hommage à l'homme qui fonda la lignée.

05/2007

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BD tout public

José Cabrero Arnal

Les artistes se cachent souvent derrière leurs créations ; José Cabrero Arnal n'a pas échappé à la règle. Pourtant, le créateur de Pif le chien et de son ancêtre en Espagne Top el Perro, de Roudoudou, de Placid et Muzo et de bien d'autres encore, qui signait simplement "C Arnal", eut une vie en dehors des cases et des bulles. Passionné dès son jeune âge par l'art du dessin, par la caricature aussi, il n'a de cesse de vivre de son crayon. Durant les années 1930, celles de la IIe République espagnole, il exerce à Barcelone la Catalane. Il participe à de nombreuses revues destinées à la jeunesse avant de s'engager dans le combat pour la défense de la République. Jusqu'à la Retirada. C'est le temps de l'exil en France, où la guerre, bientôt déclarée, l'emporte de nouveau vers l'inconnu, d'abord dans les commandos de travailleurs étrangers puis en déportation. A Mauthausen, où son talent de dessinateur et la solidarité des "Rote Spanier" l'aideront à survivre. A la Libération, il s'installe en France et collabore à L'Humanité puis à Vaillant. L'élégance de son trait et la fraîcheur de caractère de ses personnages lui valent la reconnaissance du milieu des artistes de la bande dessinée et feront les délices de deux générations d'enfants, de l'après-guerre jusque dans les années 1970.

08/2011

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Histoire de France

Une ville de l'arrière pendant la Grande guerre : Tarbes

Cet ouvrage rassemble les actes d'un colloque organisé par l'Equipe d'Accueil ITEM (EA 3002 - Identités, Territoires, Expressions, Mobilités) de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour, qui s'est tenu à Tarbes le 9 avril 2016. Il aborde la problématique du " front intérieur ", comme l'on désigne aujourd'hui l'arrière, pendant la Première Guerre mondiale, à l'échelle d'une ville moyenne du sud-ouest de la France, travaillant à l'effort de guerre, Tarbes (Hautes-Pyrénées). Y ont collaboré des archivistes et des chercheurs qui connaissent bien l'histoire de Tarbes et des Hautes-Pyrénées : Monique Certiat, Pascale Leroy-Castillo, Jean Courtadet, José Cubero, Thomas Ferrer, Robert Vié et Sylvaine Guinle-Lorinet.

05/2017

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Policiers

Kill Kill Faster Faster

"Je suis sorti de taule le 9 septembre 1996, après dix-sept ans et demi, j'avais pris perpète avec une peine plancher de quinze ans. Je suis sorti du centre d'éducation surveillée d'Auburn, New-York. On m'appelle Joey one-way. On m'appelle comme ça parce qu'en taule je disais toujours, ici, c'est un sens unique, only one-way, et le seul moyen d'en sortir, c'est entre quatre planches. J'ai averti Flore. Je l'ai avertie. Tu ferais mieux de rester à l'écart de moi, ma jolie. Je t'en supplie, tiens-toi à l'écart. Je lui al dit que j'allais écrire sur elle, mais je l'ai prévenue, je vais m'intéresser à un seul aspect de toi. Quel aspect ? Elle a demandé. Ta chatte, c'est sur ta chatte que je vais écrire."

05/2012

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Sociologie du travail

Travail que vaille. Scènes quotidiennes des travailleurs d'aujourd'hui

Au travers des vicissitudes du temps, réémerge sous diverses formes la question du travail. Toujours actuelle, elle nous rappelle à chaque fois combien est ambiguë la relation qui se joue entre les travailleurs et leur travail. Aussi bien source d'aliénation à cause des diverses réformes qui dégradent leurs conditions, qu'une source d'émancipation en ce sens que " c'est par le travail que la raison saisit le monde, et s'empare de l'imagination folle " (Simone Weil). Prenant source de son observation de terrain et de ses recherches comme sociologue du travail, l'auteur laisse ici filer son imagination pour nous donner plusieurs récits qui décrivent le quotidien de ces personnes. Au travers de fables, de nouvelles et de discours fictionnels, il renouvelle notre regard sur le monde du travail et approfondit notre compréhension de leurs conditions d'existence. Ce recueil de textes de fiction s'adresse à toutes les personnes qui sont sensibles à ces problématiques et s'interrogent sur le présent et l'avenir du travail.

03/2022

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Contes et nouvelles

Livres en ville. Chroniques marseillaises

N'en déplaise à ceux qui prophétisent sa disparition, le livre est partout ! Il prolifère même et s'il changent parfois de forme - les tablettes électroniques faisant lointain écho aux tablettes de cire de l'Antiquité - ils restent bien vivants. Ils se retrouvent sur les sites dédiés à la lecture, bibliothèques ou librairies, mais aussi dans des lieux de spectacle ou d'exposition. Ils sont également dans les écoles, les entreprises, les hôpitaux, les maisons de retraite, les prisons, sur les plages et dans les jardins. Les livres nous accompagnent ainsi dans tous les lieux et moments de nos vies, quel que soit notre état. Partons à leur rencontre en sillonnant la ville et en explorant les multiples coins et recoins où l'on peut les dénicher. Donnons-leur même la parole puisqu'ils sont pleins de mots. Leur condition de livre n'est finalement pas très éloignée de la nôtre puisque notre destin commun est de raconter des histoires et d'aller à la rencontre. Bon voyage en leur compagnie ! José Rose, spécialiste de la sociologie du travail, est président de l'Association des usagers des bibliothèques de Marseille, Il a publié en 2020 Des bibliothèques pour Marseille, en finir avec l'indolence.

04/2024

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Livres 3 ans et +

Rose, petite rose

La vie n'est pas toujours rose : Rose en sait quelque chose ! Et son amie Lily, la butineuse du lys, lui en fait voir de toutes les couleurs ! Le fait de ressembler à Rose comme deux gouttes de rosée lui monte à la tête : la voilà qui s'entête et rien ne l'arrête. Très jalouse, Lily va même jusqu'à se faire passer pour Rose aux yeux d'Arlequin, son fiancé ! Mais les masques tombent : Lily retourne à ses lys, et le petit coeur chagrin de Rose se console avec son gentil papillon...

06/2020

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Littérature française

José reste à terre

Roman, chroniques de la vie d'adolescents en Loire-Atlantique, José reste à terre est un récit doux amer, non dénué d'humour. Par désouvrement, José et ses amis enfourchent leurs mobylettes pour oublier leurs soucis - une vie sans relief, jusqu'à l'accident de José. Rien de grave, mais la vie ne tourne plus très rond et il faut maintenant penser à grandir... à commencer par déclarer son amour pour une fille, histoire de ne pas mourir puceau !

08/2010

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Littérature française

Joie

Rome, 2014, fin de l'été. Alors qu'il lisait sur sa terrasse ensoleillée, le coeur de Giangiacomo – dit Gigi – s'est arrêté. Une mort rapide, sans douleur, comme il l'avait toujours souhaitée, se souvient sa fille Elvira, appelée en urgence. Gigi venait de fêter ses soixante-dix ans. Quelques jours plus tard, sous une pile de relevés bancaires, la jeune femme tombe sur un manuscrit inachevé. Elle pense à la trame d'un film – Gigi était cinéaste –, mais, au coeur du texte, découvre une certaine Clara, une journaliste belge. Son intuition lui souffle qu'elle doit exister. Elvira comprend que le récit de Gigi correspond à sa partie d'un livre qu'ils avaient décidé d'écrire ensemble, pour se prouver leur amour. Clara y aurait répondu par sa propre version de l'histoire. S'absorbant dans les pages de Gigi, Elvira y retrouve la proximité qui la liait à lui, mais comprend aussi la matière infiniment précieuse dont était tissé son amour pour cette femme rencontrée quatre ans auparavant. Un amour de la maturité, vécu comme une nouvelle vie parallèle, qui n'enlèverait rien à leurs existences établies : Clara, elle aussi, est mariée, heureuse, mère de deux fils. Gigi écrit le bonheur des retrouvailles, dans sa maison de Sardaigne notamment, l'abandon des corps, les rires, les films des cinéastes qu'il admire, Antonioni et Rossellini, vus et revus ensemble. Clara et Gigi parlent beaucoup : elle veut tout savoir de sa vie passée, de ses années militantes, lui aime la faire rire, lui racontant d'invraisemblables anecdotes. L'histoire familiale de Gigi revient souvent dans leurs conversations, qui a marqué ses choix d'adulte. Surtout la mort de son père, tué en 1945 par des fascistes après des années de combat dans le rang des partisans. La politique est au coeur de son travail de cinéaste : sa rencontre avec Clara remonte à la sortie de son dernier film, sur Gramsci. Elle était venue à Rome pour l'interviewer. Clara écrira à son tour sa partie. Sans doute l'insistance d'Elvira, qui a retrouvé sa trace, a-telle été déterminante. Entre chagrin et révolte – Gigi n'était pas censé partir sans qu'ils aient pudiscuter ensemble de leur projet –, elle commence par imaginer ce qu'auraient été ces échanges. Des disputes de couple clandestin, l'un contestant la version de l'autre, dans un fatras d'émotions. Mais à quoi bon ? Avec qui partager un secret naguère si léger, comme s'il fallait dans la solitude expier les amours illicites ? Clara entame alors ce qu'elle appelle un diario di una mancanza, un journal d'absence – Clara s'exprime dans sa langue, en français, même si, avec Gigi, elle parlait l'italien, parfois l'anglais, dont les expressions émaillent le texte. Au fil des jours, c'est aussi à Elvira qu'elle va s'adresser. Avec pudeur, avec délicatesse, Clara évoque pour la jeune fille au seuil de sa vie sentimentale la plénitude de cet amour caché qui coexistait si bien avec sa vie au grand jour. Pure bliss, gioia, joie, avait coutume de répéter Gigi.

02/2017

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La vie quotidienne

Joie

Nouvel album d'Emma Adbage sur la joie, dans la série consacrée aux émotions.

02/2022

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Coloriages adultes

Rose

Pour faire le plein de sérénité, choisissez de jolies teintes parmi vos crayons et coloriez au fil de votre inspiration en laissant s'exprimer votre créativité.

01/2023

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Poches Littérature internation

Rose

Paris sous le Second Empire. Les ambitieux travaux d'Haussmann détruisent des quartiers entiers, générant des milliers d'expropriations douloureuses. Loin du tumulte, Rose Bazelet mène une vie paisible, au rythme de sa lecture du Petit Journal et de ses promenades au Luxembourg. Jusqu'au jour où elle reçoit la fatidique lettre du préfet : sa maison, située sur le tracé du boulevard Saint-Germain, doit être démolie. Liée par une promesse faite à son mari, elle ne peut se résoudre à partir. Contre le baron, contre l'empereur, Rose va se battre pour sauver la demeure familiale qui renferme un secret jalousement gardé…Portrait d’une âme pure, récit documenté d’une implacable mutation, ce livre marie la sobriété de l’écriture aux élans du romantisme classique. Pierre Vavasseur, Le Parisien.Les lettres tendres, au charme délicat que Rose adresse à son défunt mari recréent le vieux Paris et nous serrent le cœur. Marie Claire.

02/2012

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Thrillers

Dose

Après D'abord ne pas nuire et Barré, François Clapeau continue d'explorer les failles du milieu hospitalier dans un polar haletant. Changer de vie. Quitter la ville. Retrouver du sens sur une planète en péril. Le docteur Thomas Nouhaud a abandonné l'hôpital pour une maison de santé rurale et écolo. Il habite et travaille au milieu de soignants qui veulent s'épanouir en harmonie avec leur environnement et leurs convictions. Mais une série de décès suspects brise ce nouvel équilibre. Le traitement se transforme en poison. Le jeune médecin est plongé dans une enquête angoissante, et se heurte aux limites de son propre engagement. Un combat à mort contre ses envies, ses peurs, ses sacrifices.

02/2023

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Ecrits sur l'art

Rose

Du rose, que sait-on ? Qu'il est l'apanage des petites filles et la couleur de la tendresse ? Certes. Il est aussi libertin sous le pinceau de Fragonard ou viril lorsqu'il est porté par des puissants. Il colore les pétales funestes d'Alma-Tadema et les carnations translucides de Botticelli. Le rose est ambivalent et contradictoire.

09/2021

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Littérature française

Rose

Quel lourd secret peut bien se terrer dans le coeur d'Etiennette, octogénaire ? C'est la question qui taraude sa petite fille Rose depuis quelque temps. Le vieux manoir en ruine où elle se promène régulièrement soulève en effet bien des interrogations. Rose, jeune fille rêveuse, férue de botanique, va y faire deux rencontres qui vont bouleverser leur routine à toutes les deux. Au travers de la Grande Guerre et de la Seconde Guerre mondiale, cette remontée aux sources ne sera pas sans surprise.

12/2021

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Humour

Il faut tuer José Bové

Cet album n'est pas une marchandise.

01/2005

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Réalistes, contemporains

Le Refuge

"Ce que l'on ressent quand on entre dans un box pour la première fois est un truc dont on se souvient vraiment longtemps. C'est... étourdissant". Le narrateur de cette histoire affronte la crise de la quarantaine de manière originale : plutôt que de s'investir dans le sport ou de se mettre à (sur) consommer, il choisit de devenir... bénévole dans un refuge pour chiens. C'est le point de départ de cette chronique, dans laquelle il partage avec humour le quotidien de ses nouveaux collègues et surtout de leurs pensionnaires à quatre pattes. Chaque jour qui passe lui permet de mesurer, et nous avec lui, à quel point ils sont attachants. Au fil de courts chapitres thématiques, José Fonollosa brosse ainsi un tableau très juste du refuge canin qu'il a appris à connaître et aimer, dépourvu de moyens, mais débordant de passion. Sous ses dehors souriants, Le Refuge pose avec beaucoup de finesse et d'acuité la question sensible du traitement réservé par nos sociétés aux animaux domestiques, un sujet qui mobilise de plus en plus de citoyens. José Fonollosa est né à Vinaròs en Espagne en 1975. Après avoir travaillé pour un magazine jeunesse, il publie en 2006, avec le scénariste Manuel Castano, sa première bande dessinée, Billy Bob (non traduit en français), qui met en scène avec humour des animaux anthropomorphes pour aborder les angoisses existentielles de jeunes qui ne sont déjà plus... si jeunes. En 2010, il commence à publier en ligne Miaou, une série dans laquelle il raconte sa vie avec ses chats, qui a été est traduite en cinq langues. Deux tomes sont disponibles en français chez Diabolo éditions. En 2020, il reçoit pour Vampi Cuéntame un cuento (non traduit en français) le prix Torre del Agua de la meilleure bande dessinée espagnole, décerné par un jury composé de libraires de toute l'Espagne.

09/2023