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Inutiles au monde. Truands et misérables dans l'Europe moderne, 1350-1600

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Histoire internationale

Inutiles au monde. Truands et misérables dans l'Europe moderne, 1350-1600

Les marginaux n'ont pas toujours existé. Longtemps, le pauvre, le vagabond, le truand - grand ou petit - a été accepté par la société, qui le reconnaissait - et le punissait - comme tel. Les choses changent à la fin du Moyen Âge. Le travail devient la valeur sociale fondamentale des sociétés européennes. Ceux qui ne vivent pas de leur travail sont désormais des asociaux, "inutiles au monde" : il faut donc les enfermer ou les mettre au travail forcé, car leur existence même défie l'ordre social. Ils deviennent alors des marginaux et s'organisent de façon autonome aux frontières de la société régulière, en bandes ou en cours des miracles que de nombreux textes médiévaux et du XVIe siècle nous décrivent. C'est le monde de la marginalité et l'histoire de sa progressive exclusion que décrit Bronislaw Geremek.

11/1980

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Critique littéraire

Académies et sociétés savantes en Europe (1650-1800)

Les Académies et les sociétés de pensée ont joué un rôle décisif dans l'élaboration et la circulation des savoirs entre la Renaissance et le XVIIIe siècle. Elles sont le lieu d'une « sociabilité savante » à fort potentiel fédérateur dont les contours européens se confondent avec ceux de la République des Lettres et des Sciences. Néanmoins, si elles se ressemblent à bien des égards, elles se construisent sur des situations spécifiques locales. Le colloque dont nous présentons ici les Actes s'est ainsi fixé pour objectif d'éclairer par quelques coups de sonde le double caractère du mouvement académique, son inscription dans un espace de tension entre le national, voire le local, et l'international. C'est également la raison pour laquelle nous nous sommes particulièrement intéressés aux « marges », qu'il s'agisse de la place des académies face à d'autres institutions savantes comme les universités, les salons, et le mouvement maçonnique, ou encore des marges définies par la périphérie de l'Europe, des Balkans à Saint-Pétersbourg.

01/2000

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Histoire des sciences

Science moderne, science globale. Circulation et construction des savoirs entre Asie du Sud et Europe, 1650-1900

Science moderne, science globale remet en question la croyance selon laquelle la science moderne a été créée uniquement en Occident pour être ensuite diffusée ou imposée ailleurs. Science moderne, science globale remet en question la croyance selon laquelle la science moderne a été créée uniquement en Occident pour être ensuite diffusée ou imposée ailleurs. A travers six études de cas présentées chronologiquement sur la construction du savoir à un moment clé de son histoire - en botanique, cartographie, arpentage terrestre, linguistique, formation scientifique et administration coloniale - ce livre démontre l'importance cruciale des rencontres interculturelles dans l'émergence des sciences qui nous entourent aujourd'hui. En s'appuyant sur des travaux en histoire impériale et coloniale et en science studies, cet ouvrage revisite les thèmes qui sont au coeur de ce dernier domaine, comme par exemple la réplication, le calibrage, la traduction ou encore la confiance interpersonnelle, et révèle ainsi leurs natures complexes dans des contextes multiculturels et coloniaux, entre Indiens et Européens. Il suit praticiens, compétences, instruments, ouvrages, idées et pratiques à travers les continents et les cultures, et souligne le rôle primordial de la circulation dans la construction et la reconfiguration des notions et des pratiques scientifiques. S'affranchissant du cadre diffusionniste et de la dualité centre/périphérie implicite dans bien des travaux qui cherchent à replacer la science moderne dans un contexte mondial, il permet de porter un regard nouveau sur la coproduction du global et du local. Science moderne, science globale présente enfin un modèle heuristique pour les spécialistes d'autres zones de contact, périodes et domaines de connaissances, ainsi que pour les études transnationales et mondiales. Cet ouvrage est la traduction française de l'ouvrage Relocating Modern Science : Circulation and the Construction of Knowledge in South Asia and Europe, 1650-1900 (Palgrave, 2007), complété d'une postface qui présente quelques-uns des travaux que l'auteur a menés depuis, dans le prolongement des thèses du livre. Table of Contents Introduction Chapitre premier. Chirurgiens, fakirs, marchands et artisans : Genèse du Jardin de L'Empereur dans l'Inde moderne Chapitre II. Connexions, croisements, circulations : Naissance de la cartographie britannique moderne, 1764-1820 Chapitre III. Sociabilités renouvelées, confiance instituée : William Jones, les intermédiaires indiens et l'élaboration de la pratique législative au Bengale à la fin du XVIIIe siècle Chapitre IV. L'orientalisme britannique au début du XIXe siècle, ou globalisme contre universalisme Chapitre V. Le diffusionnisme revisité : L'institutionnalisation de l'enseignement scientifique moderne dans le Bengale du début du XIXe siècle Chapitre VI. Voyageurs-instruments : L'exploration indo-britannique de l'Asie centrale au XIXe siècle Conclusion : Déplacements Postface Bibliographie Index

03/2022

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Littérature comparée

La langue arabe dans l'Europe humaniste. 1500-1550

La langue arabe n'est pas exclue de l'humanisme renaissant. Les premières grammaires imprimées de l'arabe (celles d'Alcalá et de Postel) prouvent la curiosité linguistique de certains érudits qui, par leurs voyages et leurs discours font basculer l'arabe de l'Occident espagnol à l'Orient ottoman.

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Littérature comparée

La langue arabe dans l'Europe humaniste. 1500-1550

La langue arabe n'est pas exclue de l'humanisme renaissant. Les premières grammaires imprimées de l'arabe (celles d'Alcalá et de Postel) prouvent la curiosité linguistique de certains érudits qui, par leurs voyages et leurs discours font basculer l'arabe de l'Occident espagnol à l'Orient ottoman.

03/2023

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Europe

Guide Tao Europe sans avion. 1300 adresses éthiques et écologiques

L'ouvrage de référence pour voyager en Europe de façon écologique, éthique, et sans prendre l'avion ! Vous souhaitez dénicher des expériences de voyage en Europe engagées en faveur du développement durable et de la transition écologique ? Vous désirez voyager sans prendre l'avion ? Ce guide est fait pour vous ! Voyager sans avion en Europe est nécessaire, pour des raisons écologiques. Un trajet A/R Paris-Venise consomme 20 kg de CO? par personne en TGV, contre 456 kg de CO? en avion, soit près de 23 fois moins (source : Greentripper). Voyager sans avion en Europe est possible ! Il était pourtant difficile de trouver, sur Internet ou dans les livres, un condensé de tous les modes de transport et itinéraires possibles pour voyager en Europe. L'Europe fourmille de femmes et d'hommes engagés, qui proposent des lieux écologiques, solidaires, alternatifs, en faveur du développement local... Pourtant, aucun guide de voyage sur l'Europe n'existait jusqu'alors pour mettre en avant ces formidables adresses ! C'est pourquoi nous avons relevé le défi de vous proposer ce guide unique, novateur et engagé, avec des informations que vous ne trouverez nulle part ailleurs : Une introduction avec toutes les informations existantes pour se déplacer sans avion en Europe ; 1 300 lieux engagés écologiquement et socialement dans 10 pays européens (Espagne, Italie, Portugal, Allemagne, Grèce, Suisse, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Irlande, Autriche) pour vous loger, vous restaurer, pratiquer des activités, découvrir les initiatives qui réinventent le monde de demain, et agir ; Des flashcodes permettant d'accéder à des cartes online sur lesquelles sont positionnées toutes les adresses ; Toutes les informations pratiques pour se rendre dans chaque grande ville de ces 10 pays sans avion, au départ de France, et pour se déplacer au sein des pays sans avion ; Des idées de randonnées à pied, à vélo et à voile ; Plus de 100 photos en couleurs. Ce guide est une mine d'or pour celles et ceux qui souhaitent voyager autrement et donner un sens à leurs vacances.

05/2023

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Théâtre

Théâtre et charlatans dans l'Europe moderne

"Tout le monde est charlatan. Les écoles, les académies, les compagnies les plus graves ressemblent à l'apothicaire Arnoud" . Lorsque Voltaire écrit ces lignes en 1768, cela fait un siècle que le mot charlatan possède le sens figuré de "trompeur, manipulateur" , tout en conservant son sens initial qui renvoie à une pratique non académique de la médecine. Qu'il soit faux médecin ou imposteur quelconque, le charlatan a partie liée avec la mise en scène de soi et l'usage d'une parole artificieuse. L'arracheur de dents ou le vendeur de drogues s'entourent de farceurs et de musiciens : l'empirisme médical est un spectacle. La charlatanerie métaphorique rencontre aussi le jeu et le dédoublement de l'être : faux savant ou faux dévot, faux prophète ou faux héros, les mystificateurs en tous genres sont des comédiens. Réunissant des contributions pluridisciplinaires, ce volume entend cerner la réalité ambivalente du charlatan, les conditions d'exercice de ce métier en marge des institutions, les rapports étroits qu'il noue entre médecine empirique et théâtralité, la manière, enfin, dont la notion mouvante qu'il recouvre innerve les arts et nourrit la littérature de l'Europe moderne.

01/2019

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Bas Moyen Age (XIVe au XVe siè

Nobles et noblesse en France. 1300-1500

De l'an mil à 1789, la noblesse fut en France une qualité transmise par le sang, dans le cadre, prépondérant sinon exclusif, du mariage chrétien. Spécifiquement, son histoire visait à s'inscrire sous le signe de la reproduction sociale. De ? 1300 à? 1500, le fort sentiment d'identité de ses membres se trouva encore renforcé par l'intervention des hérauts d'armes. Quoique très minoritaires, les nobles persistèrent alors à jouer un rôle central, malgré les crises auxquelles ils furent confrontés et les contestations dont ils furent l'objet. Les études ici réunies traitent de ce vaste sujet, l'accent étant mis sur le château, vu de l'intérieur et de l'extérieur, la seigneurie comme source de pouvoir et de revenus et les chevaux "? de nom ? ". Parmi les activités propres à ce milieu - telle la chasse avec chiens ou oiseaux et plus encore les armes -, les joutes et les tournois, ce sport aristocratique pratiqué dans le cadre de la vie de cour, ne sont pas oubliés. Certes, juridiquement et idéologiquement, on est en présence d'une société d'ordres, ce qui aurait dû conduire à un immobilisme structurel. Mais la réalité est plus complexe, comme le montre, au sein des "? bonnes villes ? ", la place des nobles face aux notables. La noblesse ? Une "? élite ? " parmi d'autres, qui, de facto sinon de jure, se renouvelait régulièrement. Ici comme ailleurs, la vie l'emportait sur les principes.

05/2021

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Beaux arts

Aux limites de la couleur. Monochromie et polychromie dans les arts (1300-1600)

L'histoire des couleurs dans le monde occidental au Moyen Age et à la Renaissance a été nourrie par des travaux majeurs qui ont permis d'en cerner de multiples aspects, depuis les pratiques techniques jusqu'aux usages symboliques. En revanche, la question des rapports entre monochromie et polychromie dans les arts n'a guère fait l'objet que d'études ponctuelles. Le volume " Aux limites de la couleur : monochromie et polychromie dans les arts (1300-1600)", dirigé par Marion Boudon-Machuel, Maurice Brock et Pascale Charron, se propose ainsi de traiter la question de la perception et du rôle de la couleur dans les oeuvres d'art en adoptant un spectre large, allant de la conception de l'oeuvre à sa réception, de l'analyse des gammes chromatiques réduites (grisaille, camaïeu, monochromie, bichromie...) à l'étude des rapports entre la monochromie et la polychromie. Les contributions couvrent les disciplines artistiques les plus diverses (peinture, sculpture, orfèvrerie, arts graphiques, textile...) et s'articulent autour de deux binômes : monochromie-bichromie, monochromie-polychromie. Avec les contributions de Mathilde Bert, Marc Borman, Agnès Bos, Bertrand Cosnet, Olivier Deloignon, Laure Fagnart, Antonella Fenech, Marc Gil, Maxence Hermant, Michel Hochmann, Anne Le Poittevin, Marie-Lys Marguerite, Audrey Nassieu-Maupas, Michel Pastoureau, Natacha Pernac, Laurence Riviale, Nathalie Roman, Valentina Sapienza, Michele Tomasi, Ines Villela-Petit, Denise Zaru

01/2011

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Histoire internationale

Rendre justice à Quito (1650-1750)

L'histoire sociale, brisant le cadre étroit de ses anciennes catégories, connaît aujourd'hui un profond renouvellement. Tamar Herzog, historienne et juriste, domine admirablement ses sources. Délaissant les analyses stéréotypées, elle dessine les contours d'un monde méconnu, celui du réseau des relations personnelles, familiales et d'affaires qui structure la société d'Ancien Régime. Son terrain, - les Andes équatoriennes -, s'y prête tout à fait. En cette lointaine périphérie du monde hispanique où la puissance publique peine à s'imposer, le jeu des acteurs se donne libre cours. Au cœur de la toile des relations sociales, le personnage du juge lui offre une entrée privilégiée. Dès lors, les formes institutionnelle et cérémoniale du pouvoir judiciaire permettent de saisir l'enchevêtrement des institutions et des groupes sociaux.

05/2001

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Histoire rurale

La plume et la terre. Ecrire sur son exploitation agricole en Europe occidentale (1650-1850)

Les personnes employées au sein d'une exploitation agricole - quelle que soit sa taille - ou qui en assument la responsabilité ont parfois laissé des manuscrits et des imprimés à son sujet : livres de comptes, journaux intimes, registres, lettres, articles dans des périodiques savants, sans exclure de véritables traités. Encore globalement sous-exploités par les historiens - mais loin d'être ignorés pour autant -, ces "écrits paysans" , du milieu du XVIIe au milieu du XIXe siècle, sont susceptibles d'offrir un autre regard sur le fonctionnement des exploitations agricoles en Europe occidentale et les divers aspects afférents : productions, productivité, techniques, main d'oeuvre, commercialisation, etc. Visant à susciter de nouvelles problématiques en histoire rurale, ce livre se propose de présenter ces documents, d'établir leurs principaux apports et d'amorcer une réflexion relative à leurs méthodes d'analyse. Fulgence Delleaux est Professeur d'histoire moderne à l'Université de Namur. Il travaille sur l'histoire économique, sociale et émotionnelle des campagnes européennes, à l'époque moderne, à partir des écrits paysans. Michel Hermans est Chargé d'enseignement visiteur à l'Université de Namur et Professeur invité aux Facultés jésuites de Paris. Il travaille en particulier sur les correspondances de missionnaires jésuites aux XVIIe et XVIIIe siècles.

01/2022

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Histoire de France

Des pouvoirs en France. 1300/1500

Les seize textes réunis dans ce volume visent à aborder l'histoire des pouvoirs dans l'espace français au cours des deux derniers siècles du Moyen Age de façon à la fois variée et précise : historiographie, iconographie, lexicographie, approche quantitative des phénomènes, étude voire édition de textes didactiques et de documents d'ordre diplomatique ou administratif... Les différentes méthodes appliquées par les historiens récents du fait politique reçoivent ici application et illustration. Les exposés synthétiques voisinent à dessein avec les enquêtes menées autour d'une controverse ou d'une péripétie particulière. Figurent aussi bien les conceptions et les représentations des pouvoirs que les mécanismes qu'ils utilisent et les pratiques auxquelles ils ont recours. Sans doute le pouvoir des rois de France, sa nature, son exercice, occupent-ils la première place mais les réactions individuelles ou collectives de leurs sujets, leurs attentes et leurs craintes ont largement retenu l'attention, tandis que se trouve souligné le rôle déterminant des princes, qu'ils appartiennent ou non à la maison de France. Indissolublement liées, quelques questions majeures se posent à propos du royaume de France à la fin du Moyen Age : quels pouvoirs ses souverains étaient-ils en mesure d'exercer ? Quel type de gouvernement s'efforçaient-ils de promouvoir ? Quels contre-pouvoirs, quel autre modèle les princes pouvaient-ils ou souhaitaient-ils leur opposer ? A ces interrogations, des éléments de réponse sont fournis, à partir d'approches originales.

01/1992

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Critique littéraire

Exils et transferts culturels dans l'Europe moderne

Le thème de l'exil a été traité à plus d'une reprise : manifestations et publications scientifiques ne manquent pas sur le sujet. On ne s'en étonnera pas si l'on songe combien l'histoire du XXe siècle a été porteuse de déplacements de populations – migrations internes aussi bien qu'externes – inducteurs d'exil au point d'en faire une expérience ontologique constitutive de l'homme de ce siècle. Le présent ouvrage se propose d'envisager l'exil dans une perspective plus particulière, celle de ses rapports avec les transferts culturels. L'exil y est en effet traité comme un ressort important des échanges inter- et transculturels. Qu'il s'agisse de sa forme réelle ou imaginaire, l'exil signifie toujours une rupture ou une perturbation des relations avec la culture d'origine en même temps que la naissance et le développement de relations avec une culture étrangère.

07/2015

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Religion

Croire et faire croire. Les missions françaises au XVIIe siècle (1600-1650)

Dès la fin du XVIe et tout au long du XVIIe siècle, les grands ordres missionnaires de France se sont, dans l'esprit du concile de Trente, efforcés d'évangéliser les paysans du royaume, puis sont allés porter la foi aux Indiens de Nouvelle-France, aux Turcs et aux Chinois. Ils ont découvert avec horreur qu'un paysan breton pouvait être aussi ignorant de la foi qu'un " sauvage ". François de Sales en tête, les élites chrétiennes se sont alors convaincues que, pour assurer leur propre salut, il leur fallait arracher les autres hommes à la tyrannie de Satan. A partir de 1620, nombreux sont les missionnaires qui, en France comme dans les terres nouvelles, vont se lancer dans cette guerre sainte, dont l'enjeu est la conquête des âmes. Différentes méthodes de conversion vont voir le jour, les jésuites et les capucins privilégiant des techniques que les plus zélés tenteront ensuite de mettre en application de l'autre côté de l'océan. Ces soldats de Dieu - Érasme parle des " héroïques et illustres conducteurs de l'armée de Jésus-Christ " -, chargés de détruire l'ignorance, durent se faire explorateurs, ethnographes, interprètes. Du choc des cultures qui se produisit alors au nord du Nouveau Monde, nous ne connaissons que la vision européenne, mais les autochtones ne furent sans doute pas aussi malléables qu'on l'a dit, car la christianisation de la Nouvelle-France passait par la sédentarisation des populations et rimait avec européanisation.

11/2003

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Histoire internationale

Caves et celliers dans l'Europe médiévale et moderne

Caves et celliers sont des espaces techniques dédiés au stockage et à la conservation, particulièrement des denrées alimentaires telles que le vin. Ces dépendances domestiques sont habituellement cachées, invisibles à la vue du public. Il en résulte que caves, celliers et autres structures souterraines des habitats font figure de parents pauvres de l'histoire de l'architecture.Pour autant, au Moyen Age comme à l'époque moderne, les caves sont essentielles à l'économie des habitations ou des bâtiments dont elles dépendent. Les techniques mises en oeuvre dans leur construction, l'organisation interne, les aménagements spécifiques, ou encore la manière dont elles furent utilisées, attestent l'importance qui leur a été accordée. Figeant le parcellaire et la présence de vestiges antérieurs, les caves sont des témoins essentiels pour comprendre les dynamiques de développement des villes. En milieu urbain, elles s'accompagnent parfois de réseaux souterrains formés par les carrières d'extraction de pierre. Des parallèles peuvent être établis avec les caves et celliers situés en milieu rural, notamment ceux d'ensembles seigneuriaux, de châteaux, d'abbayes ou d'autres établissements religieux.Ce livre offre la première synthèse archéologique sur les caves et celliers des maisons médiévales et modernes tant en France qu'en Europe et au Liban.

10/2019

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Sciences historiques

Bâtards et bâtardises dans l'Europe médiévale et moderne

Les auteurs ont cherché à poser les jalons d'une histoire sociale et culturelle de la bâtardise dans les sociétés européennes du Moyen Age et de l'époque moderne. La diversité des disciplines mobilisées (histoire, histoire du droit, linguistique, littérature, démographie historique) permet de mettre en valeur la pluralité des approches d'un statut intrinsèquement complexe, d'une réalité sociale irréductible à un modèle unique, dont l'appréciation par l'Eglise, la société ou la parenté oseille entre exclusion et intégration, stigmatisation et réhabilitation. Ils ont articulé l'approche théorique de ce que le droit nous dit d'un statut pensé comme outil de contrainte pour hiérarchiser les filiations et promouvoir l'institution matrimoniale, à celle, pratique, de profils ou de destins parti- culiers. La bâtardise renvoie à une "macule de geniture" ou un defectus nalalium qui stigmatise l'enfant (naturel, adultérin, ou sacrilège) né d'un couple qui n'était pas uni en "loial mariage". Les bâtards sont exclus des ordres sacrés et de (héritage de leurs parents ; leur témoignage est irrecevable en justice ; de nombreux métiers leur sont inaccessibles. L' "honnêteté de leur conversation" peut toutefois permettre de motiver une demande de dispense auprès du pape pour accéder aux ordres majeurs ou une légitimation auprès des pouvoirs souverains pour hériter de leurs parents ou accéder à des offices. Pour tes autres, théoriquement sans gens ni genus, quel destin se profile donc ? Une parentalité particulière s'exprime selon que l'enfant est accueilli dans une fratrie, dans la maison de son père, ou qu'il est abandonné aux institutions charitables qui se substituent au père charnel ; selon aussi que l'enfant naît ou non dans la noblesse qui lui offre un temps certaines opportunités d'ascension sociale. L'ambiguïté du regard des sociétés anciennes sur ce statut se révèle aussi dans la manière dont les littératures médiévales et modernes ont pu mobiliser la figure du bâtard, "monstre politique", incarnation d'une hybridation originelle qui permet de problématiser les normes sociales et politiques de leurs temps.

08/2016

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Critique littéraire

Le Monde moderne vu par les écrivains français (1900-1950)

Dans cet essai posthume, Michel Raimond expose la manière dont les écrivains de la première moitié du XXe siècle ont été partagés entre célébration et détestation du monde moderne en replaçant la vision qu'ils en ont eue dans le contexte des débats intellectuels de l'époque.

06/2018

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Critique littéraire

La Bible imprimée dans l'Europe moderne

Les Bibles imprimées sont non seulement les témoins des mentalités religieuses des éditeurs et des imprimeurs de l'époque, mais aussi des objets physiques. Ce recueil de communications rédigées par des spécialistes de domaines très divers reflète ces deux aspects de la recherche actuelle. Certaines de ces études permettent ainsi de déchiffrer, à travers la composition typographique des bibles hébraïques ou polyglottes de Venise, d'Alcalá, de Paris et d'Anvers, les principes de critique que suivaient leurs rédacteurs. D'autres recherches s'attachent à restituer la vie des ateliers d'imprimerie au XVIe siècle et les enjeux économiques auxquels ils étaient soumis. D'autres encore étudient le rôle qu'a pu jouer la Bible dans l'éducation de la jeunesse en Europe et dans la formation de la mentalité puritaine de la Nouvelle-Angleterre. Une communication évoque les perquisitions menées dans les couvents d'Italie afin d'y traquer les bibles en langue vernaculaire, une autre la promulgation des premières lois de censure de la librairie en France. Quant à la diffusion de la Bible de la Réforme, elle est ici analysée dans ses diverses recensions théologiques et ses multiples variations suivant les pays — en Allemagne, à Genève et en Angleterre, Etats largement acquis à la Réforme, mais aussi en Italie, en Espagne, en Hongrie et en Pologne, pays restés ou redevenus catholiques —, à partir des versions imprimées de plus en plus savantes que rédigeaient des théologiens réformés et auxquelles des traducteurs catholiques puisaient sans vergogne. En illustrant le texte de la Bible, les graveurs cherchaient soit à en éclairer le sens, soit à l'embellir de scènes édifiantes, voire, parfois, d'une Bethsabée voluptueuse. En Allemagne et en Finlande, la fonte typographique choisie pour les bibles devint un symbole qui aida à la création de la conscience nationale. Ainsi, la Bible parlait à un public plus vaste que celui des érudits.

12/1999

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Histoire du droit

Les pouvoirs urbains dans l'Europe médiévale et moderne

Dans le prolongement des colloques organisés à Albi sur les cités épiscopales du Midi puis sur la justice dans les cités épiscopales, le Centre toulousain d'histoire du droit et des idées politiques et le Groupe de recherche et d'études juridiques d'Albi ont organisé en association avec l'Université nationale et capodistrienne d'Athènes un nouveau temps d'échange sur les pouvoirs dans les villes européennes au Moyen Age et sous l'Ancien Régime. Les actes de ce colloque réunissent les contributions d'archéologues, historiens, historiens de l'art et historiens du droit et des institutions qui témoignent de divers modes d'expression du pouvoir à partir de plusieurs exemples européens. Protéiforme, le pouvoir au sein des villes s'incarne tout d'abord dans différentes autorités, laïques et ecclésiastiques entre lesquelles des rivalités ne manquent pas de naître. Il s'exprime ensuite dans le fonctionnement des institutions et dans leurs choix politiques, éco­nomiques et culturels. Très souvent mécènes, les autorités urbaines ont enfin durablement marqué les villes de leur empreinte comme le prouvent aujourd'hui encore nombre d'oeuvres architecturales et artistiques.

01/2023

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Policiers

Les truands dans nos murs

Le petit train-train quotidien ? Les rapports qu'on tape, les vols à l'étalage, les filatures qui ne servent à rien, les baby-sitters qui fauchent la monnaie dans les tiroirs, les minables voleurs de postes de télé ? Pas plus ? Si. Dans cette grande ville du Nord, il y a aussi du sang qui coule, de la drogue qu'on fourgue, des mères de famille qu'on terrorise, et des assassins demi-fous. Croyez-moi, les flics ont de quoi s'occuper.

03/1973

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Histoire internationale

Les premières compagnies dans l'Atlantique 1600-1650. Volume I, Structures et modes de fonctionnement

Les compagnies de commerce et de colonisation du XVIIe siècle ne bénéficient pas dans l'historiographie d'une bonne image. Elles sont jugées peu efficaces voire inutiles et inadaptées. Les travaux de la fin du XIXe siècle et du XXe siècle les ont depuis longtemps condamnées. Il est nécessaire d'aborder autrement la question de leur place dans la première globalisation en les replaçant au coeur du dispositif d'expansion européen, et en privilégiant une démarche résolument comparatiste en prenant en compte les entreprises françaises, anglaises et néerlandaises. Pour ne regarder que celles qui s'intéressent à l'espace atlantique, le plus fortement concurrentiel, force est de remarquer qu'elles ont joué un rôle essentiel dans la colonisation de l'Amérique au XVIIe siècle, avec l'approbation de leurs gouvernements respectifs, et dans le développement du trafic transocéanique. Elles sont à l'origine de la traite négrière. Mais quoique soutenus par les Etats, dont elles ont obtenu des privilèges, elles n'en ont pas moins une existence propre, ce sont des entreprises privées supportées par des actionnaires qui en attendent des bénéfices.

01/2017

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Sciences historiques

Au bonheur des mâles. Adultère et cocuage à la Renaissance 1400-1650

Si l'adultère est un péché et un crime, que punissent les lois humaines et divines, le cocuage en est la face imaginaire et ludique. Aussi éternel que la réalité qu'il désigne, il connaît de la fin du Moyen Age au début des Temps modernes une sorte d'apogée : le cocu est alors l'un des grands personnages de la fête populaire et de la littérature facétieuse. Tromper son conjoint est d'abord un comportement de mâle, qui coïncide avec d'autres formes d'exploitation féminine : l'âge d'or de l'adultère masculin est aussi celui du viol et de la prostitution institutionnalisée. Or, durant toute la période, l'humiliation, le déshonneur du cocuage n'atteint que les hommes. Pas trace de femme cocue dans la langue, les fêtes, les farces, les nouvelles, les images. Pourquoi donc les hommes sont-ils seuls cocus ? C'est un tableau inédit des mœurs masculines qui se fait jour ici, révélant derrière la figure du cocu une autre figure ambiguë, celle du bon compagnon, célibataire vaurien et séducteur. Et nous voici conviés à explorer une sociabilité virile complexe où s'affirme un goût sexuel inavoué : le partage d'une même femme. C'est ce désir caché que l'auteur dévoile à nos yeux, tandis que se dessine une identité sexuelle masculine en pleine mutation, dans un monde où la femme prend peu à peu la place qui lui revient.

06/2007

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Sciences historiques

Musiciens dans la ville (1600-1850)

De concerts en bals masqués, de leçons en processions, ce livre suit mille musiciens d'une ville de province, Le Mans, dans l'exercice de leurs multiples activités professionnelles. Dans leur masure ou leur maison de maître, il explore leur vie de tous les jours, leurs mariages avantageux, leurs amitiés, leurs rivalités. Il dévoile aussi la place singulière qu'ils occupent dans la société urbaine des temps modernes. L'histoire se déroule du règne de Louis XIII à la Deuxième République, ou, si l'on préfère, du temps de Monteverdi à celui de Chopin. Loin de la cour et des capitales, dans une ville comparable à maintes cités françaises, on rencontre des musiciens ni maudits ni célèbres, qui exercent leur art comme un artisanat. On lie connaissance avec le sieur Dupré, maître à danser, avec le florissant maître de chapelle Louis Bouteiller, ou encore avec Lalande-le-Jeune, vieux vielleux danseur de menuet... A travers eux, revivent ces musiciens ordinaires qui, nombreux, faisaient résonner le quotidien des villes d'autrefois. Autour d'eux, c'est aussi la diversité des sociétés anciennes que l'on aperçoit, sous un angle inédit.

10/2002

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Histoire internationale

Images et sociétés dans l'Europe moderne. 15ème et 18ème siècle

L'image n'est pas réductible aux splendeurs exposées dans les châteaux, les églises et les musées. Dès la Renaissance, où se développe le concept de beauté idéale, l'image envahit le quotidien : elle est un enjeu politique, un instrument de propagande, un support de la dévotion, un objet de distinction et, de plus en plus, un objet de délectation. Car la vue est bien le sens le plus célébré à l'époque moderne. Ce manuel, introduction à l'approche socio-historique de l'image, étudie la place croissante qu'occupe l'image dans l'espace quotidien des sociétés européennes du 15e au 18e siècle. Il entame sa réflexion sur les nouveautés techniques, représentatives et artistiques introduites par la Renaissance et s'achève sur l'apparition du système moderne de l'image au 18e siècle - et jusqu'à la Révolution -, avec salons, critique d'art et musées. Entre ces deux chapitres, des études thématiques abordent chronologiquement les aspects sociaux et idéologiques de la production et de l'utilisation des images : les artistes - hommes et femmes -, les clients et mécènes, l'image religieuse, le langage allégorique et le naturalisme, la fonction morale et cognitive de l'image, son rôle dans la distinction sociale et ses rapports avec le pouvoir politique. Maurice Daumas est agrégé d'histoire, maître de conférences d'Histoire moderne à l'Université des Antilles et de la Guyane. Il a publié, entre autres, L'Affaire d'Esclans : les conflits familiaux au XVIIIe siècle (Seuil, 1987) et La Tendresse amoureuse : XVII-XVIIIe siècles (Hachette, 1997). Les mutations de la Renaissance. Artistes et commanditaires. L'image sacrée. Symbolique et naturalisme. Miroir de l'homme, miroir du monde. L'image, objet de distinction sociale. Image et pouvoir politique. Au siècle des Lumières : le système moderne.

03/2000

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Ethnologie

Traditions en devenir. Coutumes et croyances d'Europe et d'Asie face au monde moderne

Tradition, transmission, transformation : si loin qu'elles remontent dans le passé, les traditions ne cessent de subir des changements qui les ouvrent sur le présent. Ces transformations, liées à l'histoire générale, aux échanges, au passage de l'oral à l'écrit une île de l'archipel japonais des Ryûkyû en fournit ici un exemple - ne sont pas moins dignes d'étude que la continuité d'une mémoire parfois millénaire. On verra comment des rituels de l'ours, communs à certaines régions des Pyrénées et de la Sibérie. trouvent des échos chez Rabelais, aussi bien que dans des coutumes propres à certains cantons de la Dordogne. On y trouvera l'origine d'Arlequin, dont l'Hellequin de la Chasse des morts est un autre avatar, transitant du récit populaire à la littérature savante. On se demandera pourquoi, au carnaval d'Arpajon, on brûle encore l'effigie d'un "triste sire Binot". et de quel fond lointain peut sortir le cheval Bayard, dont le sabot s'est incrusté à travers les territoires belges et français. Si ces manifestations d'antiques traditions font souvent figure, en Occident, de coutumes "folkloriques" limitées, il n'en va pas de même dans les cultures d'Asie. La geste de Rama, en Inde, la personnalité semilégendaire de Confucius, en Chine, continuent à soulever les passions, à susciter selon les cas l'enthousiasme. la dévotion, ou l'hostilité de populations entières, en rapport avec la politique du moment. Les nouveau médias - bande dessinée chinoise, dessins animés japonais - jouent leur partie dans cette transmission, comme dans le grand jeu idéologique. Car les traditions vivantes. en devenir, se révèlent ambivalentes. Un sentiment aussi positif que l'amour de la nature au Japon peut donner lieu à de douteuses déclarations nationalistes, aussi bien qu'aux films d'un Miyazaki, dont le message atteint à l'universel.

12/2014

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Critique littéraire

Le français préclassique 1500-1650 N° 21

SOMMAIRE : DU MOYEN FRANCAIS AU FRANCAIS PRECLASSIQUE : QUELLE(S) FRONTIERE(S) ? Maria Colombo Timelli, Gabriella Parussa, Avant-propos. - Paola Cifarelli, Les Faits d'armes et de chevalerie de Christine de Pizan dans les premiers imprimés : quelques observations sur la langue. - Maria Colombo Timelli, Galien Rethoré, Paris, Antoine Vérard, 1500. - Laura-Maï Dourdy, Penser la langue française dans les ateliers d'imprimerie au XVIe siècle. - Gabriella Parussa, Imprimeurs et frontières linguistiques. Quel apport pour la périodisation linguistique ? - Adeline Sanchez, Réflexions sur l'évolution linguistique des traductions françaises du Lilium medicinae de Bernard de Gordon. - Joëlle Ducos, Le lexique scientifique entre continuité et ruptures (Moyen Age et Renaissance). - Anne Schoysman, Ponctuation et segmentation phrastique en diachronie : l'exemple des Métamorphoses d'Ovide en prose, de la Bible des poètes au Grand Olympe. VARIA. Elisabetta Barale, Le débat sur l'orthographe française dans les textes pédagogiques du XVIe siècle : le cas des Dialogues françois pour les jeunes enfants de l'Officine Plantinienne. - Marie Cézard-Leyral, L'article "aliment" du De origine, usu et ratione vulgarium vocum... de Jacques Bourgoing : deambulation lexicale en terres nourricières.

11/2019

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Histoire de France

Le Diable dans un bénitier. L'art de la calomnie en France, 1650-1800

Le Gazetier cuirassé; Le Diable dans un bénitier; La Police de Paris dévoilée; La Vie secrète de Pierre Manuel : quatre libelles parmi des centaines d'autres, pornographiques, délateurs, politiques. Leur accumulation fait corpus, tisse un récit si riche en intrigues et en anecdotes où les vies privées deviennent des affaires publiques qu'il semble que son invraisemblance ne peut être véridique. Mais les archives de la police et des services diplomatiques le confirment en tout point. Surtout, ce corpus est une mine concernant le statut de l'écrivain, le marché du livre, le journalisme, l'opinion publique et l'idéologie dans la France du XVIIIe siècle. L'art et la politique de la calomnie, développés sous les régimes de Louis XV, de Louis XVI, de la monarchie constitutionnelle de 1789-1792 et sous la République jacobine de 1792-1794, créent un univers en soi. Une foule de plumitifs et d'écrivailleurs, fruit de l'explosion démographique de la république des lettres, crèvent la faim à Paris, subsistent grâce à des travaux alimentaires pour quelques mécènes, et, lorsque l'embastillement pour dettes menace, se réfugient à Londres notamment où ils se font précepteurs, traducteurs, colporteurs de brochures, tout en produisant en série plagiée, grâce aux rapports fournis par des informateurs secrets à Paris et à Versailles, des opuscules qui diffament le souverain et ses ministres, les danseuses et les hommes du monde, et dénoncent la dépravation et le despotisme. Leurs ouvrages sont édités par les imprimeries qui prolifèrent aux frontières du royaume d'où elles ont tissé des réseaux complexes de contrebandiers qui fournissent partout en France libraires et colporteurs. Le gouvernement français réplique en envoyant des agents secrets pour assassiner, enlever ou soudoyer les libellistes. La calomnie dans la France du XVIIIe siècle est un courant littéraire et un genre politique qui, après avoir sapé l'autorité de la monarchie absolue, s'intégra à la culture politique républicaine pour atteindre son point extrême sous Robespierre. L'évolution des contenus conforta la permanence de la forme.

02/2010

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Histoire internationale

De l'estime au cadastre en Europe. L'époque moderne

Deuxième volume d'une ambitieuse enquête sur les cadastres en Europe du Moyen Age à la période contemporaine, ce livre poursuit aux temps modernes les thématiques traitées précédemment. À travers les documents cadastraux se révèlent des sociétés, des stratégies politiques, des cultures qui se croisent, s'influencent ou divergent à travers tout le continent. Après les illustres arpentages romains et un essor cadastral au Moyen Age sur les bords italiens de la Méditerranée, l'horizon s'élargit et couvre une Europe de l'Atlantique à l'Oural, remontant jusqu'à la mer Blanche. Au XVIe et au XVIIe siècles, Hongrie, Moscovie, Pologne et Suède font leur entrée dans le monde des cadastres. Les réalisations cartographiques prennent plus d'importance. Au XVIIIe siècle, les États s'échangent modèles et expériences. Un saut d'échelle s'est produit depuis les initiatives médiévales, prises principalement par les municipalités. Au sein de cette "République des administrateurs" où ne manquent guère que les Anglais, qui échappent à la notion même, se forge une modernité fiscale européenne, autour de l'usage renouvelé de pratiques anciennes, théorisé par les physiocrates, et débouchant, au-delà du fisc, sur des objectifs de développement et d'aménagement du territoire promis à l'avenir. Des documents suédois, espagnols, poméraniens et ottomans, rares dans la bibliographie française, ainsi qu'une chronologie générale complètent cet ouvrage auquel ont collaboré vingt-quatre des meilleurs spécialistes français et étrangers.

10/2007

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Beaux arts

L'architecture au temps du baroque. 1600-1750

La Renaissance a inventé de nouvelles formules et un nouveau langage architectural. La période dite " baroque " reprend et amplifie ces formes avec une rhétorique spectaculaire propre à magnifier la force retrouvée d'une Église catholique revivifiée par la Contre-Réforme, en même temps que la nouvelle puissance des États européens, la richesse de leurs élites et la gloire de leurs monarques. Rome et Naples, Paris et Versailles, Vienne, Prague et Dresde se couvrent d'églises somptueuses et de palais prestigieux, mais aussi de demeures privées de plus en plus belles et confortables. Frédérique Lemerle et Yves Pauwels analysent les formes de l'architecture des XVIIe et XVIIIe siècles ainsi que les conditions du dialogue permanent entre commanditaires et architectes qui en permit la réalisation. Les protagonistes en sont d'un côté les papes Borghèse, Barberini ou Pamphili, Richelieu, Colbert et Louis XIV, les rois d'Espagne, les empereurs d'Autriche et les tsars de Russie, de l'autre les créateurs, Pierre de Cortone, Borromini, Bernin, Mansart, Le Vau, Gabriel et tous les artistes qui, entre " baroque " et „ classicisme ", donnèrent à l'art européen l'une de ses plus éblouissantes parures.

10/2008

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Histoire internationale

France, Europe et Monde au XXe siècle

Ce manuel propose une trame générale qui s'appuie sur une présentation par aire géographique (France, Europe, Monde) et par un découpage chronologique du XXe siècle relativement parallèle, permettant de naviguer d'un espace à l'autre pour étudier une période de manière plus globale. Cet ouvrage destiné aux étudiants du supérieur en Histoire-Géographie (classes préparatoires, université, Sciences Po) se veut être un outil de travail associant rappels de cours et mises en oeuvre méthodologiques. Des approfondissements de notions et de connaissances, des rappels d'apprentissage méthodologique, des entraînements au commentaire de documents et à la dissertation sont proposés dans chaque chapitre. Quatre rubriques structurent chaque partie de l'ouvrage : "L'essentiel", un "Zoom sur…", "Le document", et "Le sujet de dissertation".

05/2018