Recherche

Heidegger. Le nazisme, les femmes, la philosophie

Extraits

ActuaLitté

Philosophie

Heidegger. Le nazisme, les femmes, la philosophie

Les convictions politiques d'un philosophe sont-elles pertinentes pour juger son oeuvre? La question s'est posée avec une virulence particulière en raison de ses convictions nazies au sujet de Martin Heidegger, adulé par certains et honni par d'autres. Pour Alain Badiou et Barbara Cassin, cette polémique est mal centrée et il faut accepter le paradoxe suivant : oui, Heidegger a été un nazi ordinaire, petit-bourgeois et provincial, et oui, Heidegger est l'un des penseurs les plus importants du siècle dernier. En se plongeant dans sa correspondance, les deux philosophes interrogent de manière inattendue la figure de Heidegger, son rapport à la politique, bien sûr, ainsi qu'aux femmes. A la sienne, Elfride, avec laquelle il forma un couple indestructible et tourmenté, à la manière de Sartre et Beauvoir. Mais aussi à toutes celles, et notamment Hannah Arendt, dont il fut l'amant au cours de sa longue existence.

03/2010

ActuaLitté

Philosophie

Martin Heidegger, catholicisme, révolution, nazisme

"Le national-socialisme est un principe barbare", écrit Martin Heidegger dans ses Cahiers noirs, ajoutant : "C'est ce qui lui est essentiel et sa possible grandeur." Révolutionnaire radical, ayant vu et approuvé le caractère destructeur du nazisme, le recteur de Fribourg a réservé d'autres surprises dans ses journaux philosophiques, dans lesquels il évoque par exemple l'"auto-anéantissement du "juif"". Alors que le philosophe est devenu un objet d'incompréhension et d'horreur, nombre de spécialistes en appellent désormais à l'histoire. C'est cette réhistoricisation que l'auteur a entreprise dans ce livre. Refusant la polémique, l'adoration et la détestation, il s'emploie à comprendre l'homme et le penseur, de l'intérieur et en son temps, par le biais de toutes les sources disponibles : cours, lettres, textes de circonstance, de même que ces Cahiers noirs qui suscitent tant d'émoi. Excédant largement le IIIe Reich, le cheminement de Heidegger fut heurté : il commença par un catholicisme intransigeant, qui laissa la place, après la Première Guerre mondiale, à une volonté farouche de révolution philosophique, terreau dans lequel son nazisme vint jeter de profondes racines qui survécurent à l'effondrement du régime d'Adolf Hitler. De cette biographie se dégage un portrait fait d'ombres et de lumières : grand philosophe, maître, ami ou amant de juifs ou d'étrangers, Heidegger fut aussi un nationaliste antisémite, inquiet de l'"enjuivement" de son peuple et soucieux de son rôle historique prééminent.

01/2016

ActuaLitté

Philosophie

Heidegger, l'introduction du nazisme dans la philosophie. Autour des séminaires inédits de 1933-1935, 2e édition

Des documents inédits ou non traduits jusqu'à aujourd'hui nous révèlent à quel point Heidegger s'est consacré à introduire les fondements du nazisme dans la philosophie et son enseignement. Dans son séminaire de l'hiver 1933-1934, il identifie ainsi le peuple à la communauté de race et entend former une noblesse politique pour le IIIe Reich, tout en exaltant l'éros du peuple pour le Führer. Or, contrairement à ce qu'on a pu écrire, loin de s'atténuer après 1935, le nazisme de Heidegger se radicalise. Sans jamais dissocier réflexion philosophique et recherche historique, Emmanuel Faye montre que les rapports de Heidegger au national-socialisme ne peuvent se résumer au fourvoiement temporaire d'un homme dont l'œuvre continuerait à mériter admiration et respect. En se posant en " guide spirituel " du nazisme, Heidegger, loin d'enrichir la philosophie, s'est employé à détruire à travers elle toute pensée, toute humanité. Déjouer cette entreprise, telle est donc la tâche urgente du philosophe. Cette nouvelle édition est augmentée d'une préface inédite, et de la bibliographie de la discussion internationale à laquelle cet ouvrage a déjà donné lieu.

01/2007

ActuaLitté

Philosophie

La philosophie allemande de Kant à Heidegger

Kant, Fichte, Schelling, Hegel, Kierkegaard, Schopenhauer, Marx, Nietzsche, Husserl, Heidegger. Mais aussi les sources austro-allemandes de la philosophie analytique, les philosophies de la culture, l'école de Francfort, les philosophies politiques, le rationalisme critique, littérature et philosophie. Des auteurs, des œuvres, des problématiques, complétés par des conseils de lecture, un tableau chronologique politico-culturel, une bibliographie générale et plusieurs index. Ainsi conçu, cet ouvrage se présente comme une initiation synthétique et méthodologique à la connaissance et à la compréhension de la philosophie allemande.

03/1993

ActuaLitté

Histoire internationale

Les femmes du nazisme. L'attrait du mal

Dans l'Allemagne nazie, les décisions importantes et le pouvoir absolu revenaient aux hommes, tandis que les femmes devaient se limiter à Kinder, Küche und Kirche (enfants, cuisine et église). Pourtant, nombreuses sont celles qui, attirées par le pouvoir et le charme maléfique du Troisième Reich et de ses leaders, devinrent des collaboratrices impitoyables. Avec l'avènement de la guerre, elles endossèrent des rôles de premier ordre dans les camps de concentration ou dans les programmes d'euthanasie, commettant tous types de crimes et atrocités. Cet ouvrage retrace leurs histoires : de Maria Mandel - lors des exécutions dans le camp de concentration qu'elle dirigeait, elle faisait jouer par un orchestre les musiques classiques qu'elle aimait - à Magda Goebbels, qui adulait Hitler au point de laisser mourir ses enfants à ses côtés dans le célèbre bunker berlinois ; de Gertrud Scholtz-Klink, présidente de la Ligue nationale-socialiste des femmes, à la démoniaque Ilse Koch, surnommée "la sorcière de Buchenwald" en raison de son sadisme à l'égard des prisonniers des camps ; de la fidèle Eva Braun, prête à suivre son Führer jusqu'à la mort, à la pléthore de femmes ordinaires qui, par conviction ou intérêt personnel, se consacrèrent à l'idéologie nazie.

01/2019

ActuaLitté

Histoire de la philosophie

La barbe ne fait pas le philosophe. Les femmes et la philosophie en France (1880-1949)

La barbe ne fait pas le philosophe " Femme, être incomplet et condamné à une éternelle enfance, tu prétends t'élever à la philosophie ! Quel aveuglement est le tien ?? " Les mots de Victor Cousin, personnage clé de l'institutionnalisation de la philosophie en France au XIXe ? siècle, donnent le ton. La IIIe ? République perpétue cette politique d'exclusion : tandis que la philosophie est élevée au rang de couronnement des études secondaires et de pratique culturelle républicaine par excellence, chargée de suppléer la religion dans l'organisation morale de la société, elle se trouve exclue par la loi des cours prodigués aux jeunes filles. Qu'est-ce donc qu'être philosophe en France entre 1880 et 1949 ? C'est d'abord et avant tout porter une barbe : être un homme. Pourtant, Plutarque défiait déjà quiconque de mesurer la sagesse du penseur à la longueur de son poil... Cette situation n'est pas sans susciter des rébellions, des transgressions, parfois des travestissements - et, ainsi, des évolutions. Mêlant combats individuels et collectifs, cette enquête novatrice révèle un pan de l'histoire des femmes aux XIXe et XXe ? siècles et fait ressortir une galerie de femmes philosophes qui s'affirment en dépit des obstacles : de Jenny d'Héricourt et Julie Favre jusqu'à Dina Dreyfus et Simone de Beauvoir, en passant par Jeanne Crouzet, Julie Hasdeu, Clémence Royer, Jeanne Baudry, Léontine Zanta, Alice Steriad, Lucy Prenant, Hélène Metzger, Renée Déjean, Yvonne Picard, Simone Weil ou Marguerite Buffard Flavien.

09/2022

ActuaLitté

Ouvrages généraux

La Philosophie éternelle. Philosophia Perennis

La Philosophie éternelle date de 1945, treize ans après le Meilleur des Mondes. Au désespoir, Huxley n'oppose pas seulement l'érudition et l'humour ; ce grand voyageur, qui fit le tour du monde en sceptique et expérimenta les drogues en documentaliste, s'est défendu du pessimisme par ces deux formes de l'intelligence à l'affût d'elle-même que sont l'ironie et le savoir. "La matière de la Philosophia Perennis, c'est la nature de la réalité éternelle, spirituelle (...). Dans l'étude de la Philosophia Perennis, on peut commencer soit par le bas, par la pratique et la morale ; soit par le haut, par la considération des vérités métaphysiques ; soit enfin par le milieu, au point focal où l'esprit et la matière, l'action et la pensée, ont leur lieu de rencontre dans la psychologie humaine". Aldous Huxley

09/2023

ActuaLitté

Philosophie

Dialogue avec Heidegger. Tome 1, Philosophie grecque

Les études qui composent ce recueil sont autant d'étapes dans l'approche d'une pensée encore secrète, celle de Martin Heidegger. Son unique question est peut-être : Qu'est-ce que la philosophie ? On peut dire de toute grande philosophie ce que Hegel disait de la philosophie de Descartes, à savoir que c'est " tout à son départ qu'elle reprend à nouveau la question ". Cette reprise initiale d'une même question apparaît chaque fois qu'elle est portée à la parole ; comme ayant la portée d'une thèse sur l'être. C'est ainsi que, selon le mot de Valéry : " Penseurs sont gens qui re-pensent et qui pensent que ce qui fut pensé ne fut jamais assez pensé ". Mais ces thèses sur l'être, dont le début est grec, et qui, pendant plus de deux millénaires, a rempli l'espace d'une histoire dite de la philosophie, d'où tient-elle son commencement ? Et de là peut-être son unité encore non pensée ? Commencer (entrer dans la question) et débuter (y prendre le départ) font deux. Dans tout début s'abrite l'énigme d'un commencement qu'il appartient au début de laisser dans l'ombre. Les Grecs sont, en philosophie, nos débutants. C'est à partir d'eux et d'eux seulement que philosophie il y a. Mais d'où ont-ils commencé ? D'où ont-ils été eux-mêmes commencés, c'est-à-dire initiés à leur propre début ? La parole grecque, sur ce point, demeure énigmatique.

01/1987

ActuaLitté

Philosophie

Heidegger, les Juifs, la Shoah. Les Cahiers noirs

Ecrit dans le sillage de la publication récente des Cahiers noirs, ce livre dit l'urgence et la nécessité de relire aujourd'hui la philosophie de Heidegger. Dans sa préface à l'édition française, Donatella Di Cesare écrit :" J'espère que ce livre ne sera jugé qu'après avoir été véritablement lu jusqu'à la fin. Nous sommes dans une période où la complexité est mal supportée [...]. Ce livre prend en considération ce que Heidegger écrit sur les Juifs et sur le judaïsme dans les Cahiers noirs publiés jusqu'à présent, qui couvrent la période de 1931 à 1948. L'antisémitisme est la grande nouveauté de cette oeuvre [...]. Il ne peut en aucune façon être minimisé, pas plus qu'il ne peut être nié [...].Il n'a rien d'un sentiment, d'une haine qui va et vient, et qui peut être circonscrite à une seule période. Il a une provenance théologique et une intention politique. Dans le cas de Heidegger, il revêt également une dimension philosophique. L'adjectif "métaphysique" n'atténue pas l'antisémitisme. Il en indique au contraire la profondeur. Il s'agit d'un antisémitisme plus abstrait et en même temps, pour cette raison, plus dangereux qu'une simple aversion. Mais "métaphysique" renvoie aussi à la tradition de la métaphysique occidentale. Dans son antisémitisme métaphysique, Heidegger n'est pas isolé : il s'inscrit dans le sillage des philosophes, de Kant à Hegel et à Nietzsche. J'ai brièvement reconstruit une sorte d'histoire de l'antisémitisme dans la philosophie allemande qui aide à contextualiser et à comprendre quelques stéréotypes et concepts que Heidegger reprend."

02/2016

ActuaLitté

Philosophie

Heidegger et les juifs

" Les juifs ", minuscule, pluriel, guillemets. Pas les juifs réels. Ce qui fait que, des juifs réels, l'Europe ne sait que faire (les convertir, les expulser, les intégrer, les exterminer). " Les juifs " comme ce qui rappelle qu'on oublie quelque chose, qui n'est rien, seulement la Loi. La Loi de ne pas oublier. Comme ce qui, bon gré mal gré, témoigne qu'on en est l'otage. De là le scandale. La pensée de Heidegger est tout attachée à rappeler ce qu'il y a d'oubli dans toute philosophie, toute représentation, toute politique. D'oubli de l'être. Comment a-t-elle pu se prêter activement à la politique nationale-socialiste ? Comment a-t-elle pu oublier, ignorer jusqu'au bout, l'extermination de ceux qui rappellent l'Oublié ?

03/1988

ActuaLitté

Philosophie

Heidegger et les Modernes

Ici, la vraie question ne sera plus de savoir si Martin Heidegger fut, ou ne fut pas, le complice philosophique des nazis. Il y a, sur ce point, des faits et des preuves dont chacun devra bien, un jour ou l'autre, prendre acte... Ne serait-il pas plus raisonnable, dès lors, de se demander pourquoi et comment les intellectuels français n'ont pas osé, depuis trente ans, désacraliser une pensée si fermement enracinée dans son refus de la culture démocratique ? Plus encore : Heidegger fut-il, pour nos Modernes anti-modernes, l'ultime caution disponible après l'effondrement des marxismes ? Et ses principales thèses n'ont-elles pas fourni, à l'insu de tous, la matrice dans laquelle des intellectuels en mal de référence ont voulu forger leurs slogans et leurs aversions d'époque ? Tel est donc l'objet de ce livre : refaire, à partir d'une œuvre désormais suspecte, le chemin d'une histoire de l'esprit français et de ses aveuglements. Sur ce chemin, les auteurs rencontreront, bien sûr, la plupart des débats contemporains - du refus de la modernité à la critique soixante-huitarde de nos sociétés, de la haine de la technique à l'anti-humanisme obsessionnel de certains maîtres penseurs. On aura compris que, par-delà le philosophe de Etre et Temps, et par-delà ce qu'il appela lui-même sa " grosse bêtise ", ce livre analyse d'abord les singulières naïvetés des intelligentsias qui n'ont jamais pu résister au plaisir de s'égarer.

06/2001

ActuaLitté

Beaux arts

Heidegger et la question de l'habiter. Une philosophie de l'architecture

Peut-on être architecte sans avoir lu Heidegger ? Peut-on bâtir au sens vrai sans avoir approché la pensée, complexe et profonde, de l'auteur, en 1951, de l'essai " Bâtir, habiter, penser " ? La question peut sembler incongrue ; elle s'impose pourtant comme une évidence à la lecture de ce livre. Partant du fait qu'il ne suffit pas d'être abrité pour habiter, différence primordiale que Heidegger établit tandis que l'Allemagne de l'après-guerre construit à tout-va, c'est à la question de l'être de l'homme qu'il en vient. Et, au fil de sa réflexion, l'architecte, que le philosophe appelle à être jardinier du monde, se révèle être un protagoniste clé de l'accomplissement de l'existence humaine. La dissection méthodique et éclairante du raisonnement heideggérien opérée ici ale mérite de ne pas s'adresser aux seuls philosophes ; tout architecte ou apprenti architecte y trouvera matière à nourrir à la fois sa sensibilité intime et sa pratique. A l'instar d'un Alvar Aalto ou d'un Peter Zumthor dont les emblématiques thermes de Vals, décryptés dans cet ouvrage, sont une incarnation consciente et explicite de ce que l'architecture doit au philosophe allemand.

06/2019

ActuaLitté

Droit

LE CHEF DE LA FEMME. DIEU(X), LES FEMMES ET LA LOI

La femme et l'homme sont égaux en droit. Pourtant, beaucoup de femmes constatent qu'il n'en est rien dans la réalité. Une accusation revient souvent chez celles et ceux qui dénoncent cet état de fait : ce sont les religions et leurs lois divines qui sont responsables de cette discrimination des filles d'Eve. Or, du Code d'Hammourabi au Coran, en passant par l'Antiquité gréco-romaine, l'Ancien et le Nouveau Testaments, ces prescriptions sont écrites en langage humain et toujours par des hommes qui façonnent les divinités à leur image : celle du chef qui protège et commande à sa femme comme à ses enfants. On en retrouve la trace dans les lois civiles. Ainsi de l'article 213 du Code Napoléon de 1804 dont les rédacteurs se réclamaient de saint Paul : Le mari doit protection à sa femme, la femme obéissance à son mari, tandis qu'un siècle plus tard le législateur suisse composait ce bel alexandrin : Le mari est le chef de l'union conjugale. Croyants et incroyants trouveront matière à réflexion dans ce récit documentaire qui se termine sur un rappel des droits des femmes tels qu'ils sont aujourd'hui proclamés.

09/2019

ActuaLitté

Philosophie

Heidegger

Parmi les philosophes qui s'inscrivent dans la généalogie fameuse - et peut-être mythique- inaugurée avec Platon, Martin Heidegger (1889-1976) est historiquement le plus proche de nous. Ce livre est un essai de présentation de sa pensée selon un ordre qui n'est pas celui de l'œuvre même : plutôt une sorte de reconstruction pédagogique. Il expose d'abord les deux grandes intuitions de Heidegger : celle de l'existence et celle de la différence ontologique entre être et étant. Puis il fait le point sur les prolongements contemporains de l'œuvre heideggerienne, sujets de réflexion, débats, ou orientations qui sont importants dans notre monde et nous viennent de lui. On traite ainsi de la technique, de l'herméneutique (pensée radicale de l'interprétation), d'une certaine conception de l'histoire de la philosophie et de l'idée du " voisinage de la pensée et de la poésie ". Enfin on introduit le lecteur au débat sur l'adhésion de Heidegger au nazisme en proposant quelques réflexions qui servent de conclusion.

04/1997

ActuaLitté

Philosophie

L'étude et le rouet. Des femmes, de la philosophie, etc.

Comment peut-on être femme et philosophe ? Question absurde. Question clé qui invalide les distinctions ordinaires entre biographie, histoire, politique et philosophie. " Je suis née un peu partout, sous le ciel désormais en morceaux des Grecs, dans des sabots de paysanne bretonne... mais aussi dans les révoltes qui furent miennes, les gifles qui s'ensuivirent ou qui les précédèrent, dans la détresse lucide de Simone de Beauvoir, dans le poêle de Descartes, et ce n'est pas fini. " La question des femme a ici un statut universel. Point de départ d'une véritable orientation de la pensée, c'est aussi si l'on en juge par la manière drolatique de Michèle Le Doeuff et sa matière: entièrement liée à la cité et aux mœurs l'occasion de retrouvailles avec un très ancien mode d'intervention philosophique, à la fois public et polémique.

10/2008

ActuaLitté

Histoire internationale

La Fascination du nazisme

Tous les régimes autoritaires cherchent à soumettre et à utiliser l'art, la culture, les médias. Tous s'efforcent de bâtir une mythologie. Mais aucun n'a été aussi loin que le nazisme. Sans doute parce que les nazis ont compris les premiers ce qu'est la culture de masse. Peter Reichel dévoile l'incomparable habileté avec laquelle ils ont su créer un monde d'illusions qui leur a permis d'entraîner les Allemands au désastre.

09/2011

ActuaLitté

Allemagne

Les éminences grises du nazisme

Nombreux sont ceux à avoir contribué, dans l'ombre des principaux représentants du nazisme, à l'ascension d'Hitler et au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Ces éminences grises ont été des artisans puissants des horreurs engendrées par le régime hitlérien. Dietrich Eckart a fait du premier parti nazi, groupuscule que l'on croyait sans grand avenir, une force de déstabilisation majeure de la république de Weimar, à constituer un programme politique, à donner à Hitler la possibilité de s'affirmer en tant que Führer. Otto Dietrich, secrétaire d'Etat à la propagande de 1937 à 1945, joua un rôle majeur dans le contrôle de la presse. Dans la gestion des affaires du parti, des revenus de ses journaux et maisons d'édition, Max Amann occupera des fonctions prépondérantes. Plus orienté vers les milieux de la finance et de l'industrie, Kurt von Schröder, financier de l'ombre du parti nazi et de la SS, sera présent aux heures cruciales de l'accession au pouvoir. Du côté des militaires, plusieurs officiers ont eu leur part au sein de la Reichswehr puis de la Wehrmacht : Walter von Reichenau, dans le sillage du ministre de la Guerre von Blomberg, est de ceux-là. Autre catégorie ayant exercé une influence sinistre : les médecins. Karl Brandt fut, en tant que préconisateur de l'euthanasie et de diverses expérimentations humaines dans les camps de concentration, une autorité médicale suprême du IIIe Reich. Ernst Grawitz, dignitaire de la SS, fut un invraisemblable directeur de la Croix-Rouge allemande, en même temps que l'inspirateur de Heinrich Himmler en matière d'extermination de masse. Inge Viermetz fut responsable de Lebensborn. Dans ce dernier domaine, sur le plan froidement administratif de l'organisation des camps de la mort et de l'exploitation "économique" de la Solution finale, l'obergruppenführer Oswald Pohl, "gestionnaire" de la SS, déploiera tous ses "talents" ... La "justice" du IIIe Reich, quant à elle, a trouvé son exécuteur des basses oeuvres avec Roland Freisler, magistrat nazi fanatique, à la tête du "Tribunal du peuple" , oublié car mort prématurément lors d'un bombardement allié aux derniers jours de la guerre... Un ouvrage remarquablement documenté, qui replace en pleine lumière ces personnages de l'ombre. Historien et journaliste, Gérard Chauvy collabore au Progrès de Lyon. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur le nazisme et la Seconde Guerre mondiale. Il a récemment publié L'Abwher. Les services secrets allemands (1939-1945).

07/2024

ActuaLitté

Histoire de la médecine

La femme, les femmes savantes, les doctoresses, lecture, 14 décembre 1879

La femme, les femmes savantes, les doctoresses : lue en séance publique le 14 décembre 1879 / par le docteur Sauvet... ; Société nationale de médecine de Marseille Date de l'édition originale : 1880 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2021

ActuaLitté

Philosophie

Homme, femme, philosophie

Alain Badiou est platonicien (plutôt platonicien), Barbara Cassin est sophiste (plutôt sophiste). Cela a-t-il quelque chose à voir avec le fait qu'il soit un homme et qu'elle soit une femme ? Telle est la question que nous nous posons depuis longtemps. Depuis que nous nous connaissons en somme, et que nous avons commencé à travailler ensemble comme directeurs de collection. A un moment donné, nous avons pris cette question à bras-le-corps. C'est venu, peut-être, d'une remarque à notre propos disant que, un platonicien avec un(e) sophiste, cet attelage qui ne laissait rien échapper devenait pour de bon dangereux. Nous avons ri, et réfléchi. D'abord, nous avons échangé des lettres, jouant avec le plaisir d'une correspondance sporadique, parfois rauque, pendant trois ans. Au beau milieu de quoi nous avons décidé de faire un séminaire commun ailleurs, loin de nos bases : à Johns Hopkins. On nous a obligés à répondre sans arrière-monde, Alain Badiou en mathématicien-platonicien, Barbara Cassin en philologue-sophiste. A bras-le-corps donc, mais encore latéralement comme on voit. Nous avons alors ressenti la nécessité d'exhiber les éléments clefs à quoi tiennent nos positions, ce qui philosophiquement nous tient. Puis nous avons déroulé les conséquences strictes de ces solidités quant à l'idée que nous nous faisons du rapport homme femme. Au moment de conclure, nous nous sommes demandé ensemble pourquoi nous choisissions la Grèce.

10/2019

ActuaLitté

Esthétique

La pensée esthétique de Heidegger

Dans ce livre, c'est l'alliance apparemment indéfectible entre esthétique et métaphysique qu'il est nécessaire selon Stéphan Vaquero de mettre radicalement en question. Il s'agit en effet pour lui d'entreprendre une " réhabilitation de l'esthétique " en montrant que chez Heidegger le sensible et le sentiment sont pensés non pas en fonction de la relation sujet-objet, mais à partir de leur caractère ontologique qui fait d'eux des expériences de l'immédiate présence de l'apparaître. C'est donc à une lecture profondément renouvelée des textes que Heidegger a consacrés à l'oeuvre d'art qu'il nous invite, en montrant qu'il s'agit de trouver en eux une pensée non métaphysique du sensible, de la sensibilité et du beau. Comme il l'affirme dans la conclusion, la critique heideggérienne de l'esthétique vise dans l'esthétique ce qui n'est pas elle, à savoir essentiellement la pensée métaphysique de la re-présentation, qui en fait une théorie de la médiation entre sujet et objet, alors qu'il s'agit au contraire de retrouver le caractère originaire de l'esthétique qui est celui d'une épreuve immédiate de l'être telle qu'elle se donne à voir dans l'oeuvre d'art. C'est donc une telle réhabilitation ontologique de l'esthétique qui constitue l'enjeu des quatre chapitres du livre, lesquels traitent chacun d'un aspect essentiel de l'expérience artistique.

06/2021

ActuaLitté

BD tout public

Philosophia. Une histoire de la philosophie en BD

Philosophia, c'est une histoire de la philosophie en bande dessinée. Des premiers philosophes grecs jusqu'à ceux d'aujourd'hui, ce roman graphique de la pensée se veut une introduction ludique et esthétique aux grandes idées qui ont rendu célèbres des auteurs aussi incontournables que Platon, Descartes, Kant et bien d'autres…

10/2018

ActuaLitté

Beaux arts

Une femme regarde les hommes regarder les femmes

Siri Hustvedt, fidèle à son engagement envers la cause des femmes, analyse ici la nature et les implications du regard, bien souvent manipulateur, voire prédateur, que les artistes de sexe masculin tendent à poser sur les femmes (qu'elles soient "simples" modèles ou elles-mêmes artistes). Mais elle s'attache surtout à identifier les partis pris, conscients et inconscients, qui affectent notre manière de juger l'art, la littérature et le monde en général. Convoquant entre autres les oeuvres de Picasso, De Kooning, Max Beckmann, Jeff Koons, Robert Mapplethorpe, en passant par Pedro Almodóvar, Wim Wenders, Louise Bourgeois ou Emily Dickinson, l'auteur d'Un monde flamboyant développe une réflexion sur l'art dans ses rapports avec la perception ; elle interroge la façon dont nous évaluons la notion de créativité et montre que les critères d'appréciation se modifient constamment dès lors que nous nous déplaçons d'une culture à une autre ou d'une période de l'histoire à la suivante - alors même que d'aucuns prétendent que tout art digne de ce nom relève de critères tout à la fois universels, intemporels et quasi immuables. S'insurgeant contre un tel postulat, Siri Hustvedt, respectueuse de l'éthique intellectuelle dont elle a toujours fait preuve en tant qu'essayiste, privilégie les questions par rapport aux réponses et se montre avant tout soucieuse d'ouvrir des espaces de libre discussion, invitant le lecteur à adopter divers angles d'approche, comme pour mieux lui laisser le choix ultime de celui qu'il fera sien.

02/2019

ActuaLitté

Philosophie

Le Langage Heidegger

Etude de la poétique du langage Heidegger et de ses effets sur la philosophie, la littérature, les sciences humaines.

05/1990

ActuaLitté

Papauté

La guerre du silence. Pie XII, le nazisme, les juifs

Comment expliquer les silences de Pie XII sur les exactions nazies ? Andrea Riccardi examine la question à partir des archives de son pontificat que le Vatican a rendu accessible en mars 2020. Un livre appelé à devenir un classique. Pie XII, dont le pontificat couvre les années de la Seconde guerre mondiale est une figure controversée. S'il a défendu certaines victimes du nazisme, particulièrement durant les mois dramatiques de l'occupation de Rome, il a aussi été accusé de " silences " bien trop nombreux, au regard notamment des nouvelles qui atteignaient le Vatican concernant les territoires occupés par Hitler, et cela aussi tôt que 1939. Le choix de ne pas se manifester fortement afin d'éviter d'aggraver la situation ne concerne pas seulement la question dramatique de l'extermination des Juifs mais aussi les autres populations qui ont souffert du conflit. Cet ouvrage, qui s'appuie sur un grand nombre de documents pour la première fois accessibles, raconte l'histoire et les raisons de ces silences. Il le fait en replaçant Pie XII dans son époque, un contexte extrêmement complexe, très différent de celui qui allait prévaloir dans la période postconciliaire ; notamment à cause de l'antijudaïsme fortement répandu parmi les Catholiques et dans les cercles du Vatican, qui ne doit pas être oublié. Ce qui en ressort, c'est un pape conscient et soucieux de ses propres silences, mais en difficulté. Et si, à la lumière des faits, il est difficile d'accuser ou d'absoudre les choix de Pie XII, ce qui est certains c'est que de n'avoir pas ouvert plus tôt les archives n'a pas amélioré l'image de l'Eglise.

04/2023

ActuaLitté

Histoire de la philosophie

Moi aussi je pense donc je suis. Quand les femmes réinventent la philosophie

Simone de Beauvoir, Hannah Arendt, Simone Weil... difficile pour la plupart d'entre nous de citer d'autres noms de femmes philosophes que ceux-là. Sans doute parce que la plupart d'entre elles n'ont pas eu la chance de se voir attribuer le noble statut de "philosophe", tantôt qualifiées de "femme de lettres", ou au mieux de "penseuses" et "intellectuelles". Et pour les quelques chanceuses qui sont au panthéon des philosophes, on ne connaît bien souvent qu'une infime partie de leur pensée, ou on les réduit à leur pensée féministe. Ce livre vous invite à changer de point de vue et à reparcourir l'histoire de la pensée à travers celle de femmes qui ont fait oeuvre de philosophe, alors qu'elles étaient soit exclues de l'institution soit empêchées par les hommes. Vous découvriez une pensée riche, originale, des sujets forts, des formes inattendues, novatrices, car il a bien fallu faire preuve de créativité pour faire entendre sa voix. Pour Elodie Pinel, elle-même professeure de philosophie, il est plus que temps de prendre au sérieux ces femmes philosophes, d'entrer pleinement dans leur oeuvre et de militer pour qu'elles intègrent les programmes scolaires et que leurs idées infusent enfin dans notre société.

02/2024

ActuaLitté

Philosophie

Les débuts de la philosophie

Plus d'un siècle après la publication des fragments et des témoignages des "Présocratiques", réunis par Hermann Diels en 1903 et complétés par Walther Kranz en 1951, ce recueil propose une présentation novatrice des débuts de la philosophie grecque. La présente édition donne à lire les textes découverts depuis, comme le papyrus de Strasbourg, contenant des fragments d'Empédocle. Surtout, elle déplace la coupure, qui n'est plus à "présocratique" mais plutôt, comme le proposait le jeune Nietzsche, à "préplatonicien", Socrate faisant ici l'objet d'un chapitre à part entière. La manière dont a été conçu l'ouvrage est sans équivalent. Il y a dans ce multi-bilingue, outre du grec et du latin, de l'arabe, du syriaque, de l'arménien, de l'hébreu : les textes sont donnés dans leur langue et traduits en français. Leur collecte est facile d'usage : pour chaque philosophe, une introduction, suivie de trois sections portant sur la personne (P), la doctrine (D) et la réception philosophique et littéraire jusqu'à la fin de l'Antiquité (R). S'y ajoutent six chapitres consacrés à des corpus, qui permettent de s'attacher à des thématiques comme les représentations collectives des sophistes ou encore la manière dont le théâtre traite les philosophes et la philosophie. Un glossaire détaillé facilite la compréhension des mots de la philosophie archaïque. Lire Les débuts de la philosophie, c'est lire en même temps de l'Orphée et de l'Hésiode, du Pindare et de l'Euripide, se plonger dans le corpus grec et dans sa transmission, dont le travail d'André Laks et de Glenn W. Most donne une nouvelle intelligence et qu'il rend accessibles à tous.

11/2016

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Les chemins de la philosophie

" Ce livre est une playlist philosophique qui pourra vous accompagner à différents moments de votre vie : sur un stade de rugby, au café, à un premier rendez-vous, dans les moments d'ennui ou les instants de peur, en cas de crise d'amitié ou d'idéalisme, lors de grande maladie ou d'envie de voyage. Tous ces thèmes y figurent, et vous verrez que la philosophie, quand elle part de la vie, rend soudain les auteurs que l'on croyait inatteignables aussi familiers que des nouveaux voisins qui soudain vous invitent à diner. La radio comme la philosophie sont avant tout une affaire de goût. Alors, à table ! et surtout : bon appétit. " Adèle Van Reeth

06/2022

ActuaLitté

Aristote

L'invention de la philosophie politique. La cité-philosophe dans les "Politiques" d'Aristote

Alors qu'il n'était pas vraiment apparu chez Platon, le "philosophe-roi" disparaît complètement dans Les politiques d'Aristote. En revanche apparaît pour la première fois celui de "philosophie politique" , en un sens bien éloigné de celui d'aujourd'hui, la théorisation abstraite, détachée de la pratique, réservée aux cabinets de philosophes, voire de consultants. La philosophie politique est entendue non pas comme la théorisation que l'on peut faire de la cité, mais l'étude - theoria - que la cité fait d'elle-même, comme une forme d'autoconnaissance, c'est-à-dire une contemplation de la cité par elle-même. Or cela implique que règne dans la cité non pas un personnage aux capacités extraordinaires, le "philosophe-roi" , mais une certaine pratique théorique, celle par laquelle les citoyens s'assemblent pour se connaître eux-mêmes directement. Ainsi, même si les critiques qu'il formule de la démocratie ne sont pas négligeables, Aristote fournit avec son Peri politeia, une définition fortement citoyenne de la philosophie politique.

11/2022

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Combattre les petites philosophies du pénis. Où vont les femmes ?

« Que veulent les femmes avec les hommes ? Que les hommes soient des femmes comme les autres ? Qu’ils les fassent jouir comme des hommes mais qu’ils leurs parlent comme des femmes ? » La psychanalyste Sophie Marinopoulos tire la sonnette d’alarme sur la guerre des sexes qui gronde plus fort chaque jour. Du côté des hommes cela se traduit par des propos sexistes, des comportements transgressifs et d’abus à l’égard des femmes, comme si les revendications d’égalité des femmes étaient une attaque de leur intégrité, de leur identité masculine. Revendications féminines qui voient les femmes calquer un discours machiste, avec des propos agressifs réducteurs et réactionnels à l’égard des hommes, au nom d’une liberté bafouée. Plus que jamais les hommes et les femmes ne se comprennent pas, se font violence et multiplient les passages à l’acte au lieu de poser des actes citoyens ensemble. Dans une société qui tente l’effacement de la différence des sexes et des générations, il semble de plus en plus périlleux de se supporter dans des places différenciées porteuses d’égalité, d’accepter ce que l’altérité induit dans nos rapports humains. L’altérophobie est en passe de devenir la maladie de notre siècle, son fléau. Dans ce pamphlet vif et brillant Sophie Marinopoulos fustigent toutes ces petites philosophies du pénis, qui placent de manière très caricaturale la différence des sexes en dessous de la ceinture, alors qu’elle se situe dans notre propre rapport au manque donc à la parole. Ces petites violences ordinaires de regards sexistes en miroir sont tristement exacerbées dans des affaires médiatiques, telle l’actuelle affaire DSK qui a vu des postures caricaturales machistes et féministes. Elle retrace le combat des femmes qui a conduit à l’éclosion du féminisme, qu’elle définit comme un état d’être. Il est question de transmission et elle recommande d’éduquer nos enfants à un esprit féministe qui doit pouvoir en toute circonstance reconnaitre nos droits égaux. Le féminisme n’est pas un parti politique, mais un mode de vie qui se signifie chaque jour. Le féminisme est une éducation précoce à la vie relationnelle qui est transmis par les mères et les pères ensemble, dans un souci commun du respect, de l’égalité, de la dignité, des droits.

11/2011

ActuaLitté

Faits de société

Opinion d'une femme sur les femmes

A qui a-t-on donné le droit les privilèges de la paternité ? Aux hommes. Pour qui a-t-on établi la liberté, l'égalité ? Pour les hommes encore. En un mot, tout est à eux ou pour eux : c'est donc pour eux aussi, et pour eux seuils, que la société politique est faite, les femmes n'y ont aucune part.

02/2021