Recherche

Gilles Lipovetsky

Extraits

ActuaLitté

Sociologie

Le bonheur paradoxal. Essai sur la société d'hyperconsommation

Nous sommes entrés dans une nouvelle phase du capitalisme de consommation : la société d'hyperconsommation. Un homo consumericus de troisième type voit le jour, un espèce de turbo-consommateur décalé, mobile flexible, largement affranchi des anciennes cultures de classe, imprévisible dans ses goûts et ses achats, à l'affût d'expériences émotionnelles et de mieux-être, de qualité de vie et de santé, de marques et d'authenticité, d'immédiateté et de communication, dans un système où l'acheteur est de plus en plus informé et infidèle, réflexif et " esthétique ". L'esprit de consommation s'infiltre jusque dans le rapport à la famille et à la religion, à la politique et au syndicalisme, à la culture et au temps disponible. Mais ces plaisirs privés débouchent sur un bonheur blessé : jamais l'individu contemporain n'a atteint un tel degré de déréliction.

01/2009

ActuaLitté

Philosophie

Les Temps hypermodernes

L'œuvre de Gilles Lipovetsky a profondément marqué l'interprétation de la modernité. Dans L'Ere du vide (1983), il posait les jalons de ce qui devait s'imposer comme le " paradigme individualiste ". Depuis, il n'a cessé d'explorer les multiples facettes de cet individu contemporain : le règne inédit de la mode, les métamorphoses de l'éthique, mais aussi la nouvelle économie des sexes, l'explosion du luxe et les mutations de la société de consommation. Gilles Lipovetsky revient ici sur son itinéraire intellectuel, mais il apporte aussi un élément supplémentaire à son interprétation de la " seconde révolution moderne " : le " postmoderne " a fait son temps ; nous sommes passés, pour le meilleur et pour le pire, à l'âge " hypermoderne ".

12/2006

ActuaLitté

Philosophie

L'ERE DU VIDE. Essais sur l'individualisme contemporain

Nous vivons un nouvel air du temps. A la révolte des années d'expansion succèdent aujourd'hui l'indifférence et le narcissisme ; à la logique de l'uniformisation succèdent la déstandardisation et la séduction ; à la solennité idéologique succède la généralisation de la forme humoristique. Nouvel âge démocratique se traduisant par la réduction de la violence et l'épuisement de ce qui fait depuis un siècle figure d'avant-garde. Avec ce nouveau stade historique de l'individualisme, les sociétés démocratiques avancées sont situées dans l'âge " post-moderne ".

05/2007

ActuaLitté

Philosophie

De la légèreté. Vers une civilisation du léger

Gilles Lipovetsky, philosophe et sociologue, analyse la contradiction suivante : nous évoluons dans une société où tout ce qui est léger est valorisé mais ce désir de légèreté fabrique un monde de plus en plus lourd et sous contraintes.

01/2015

ActuaLitté

Notions

Le sacre de l'authenticité

Le droit d'être soi s'est affirmé, depuis les années 1970, comme une idée-force majeure, un puissant transformateur anthropologique. Il a bouleversé le rapport des individus à eux-mêmes, au genre, à la sexualité et à la famille, au travail et à l'art, à la politique et à la religion. Il a remodelé de fond en comble la façon d'être soi et de vivre en société, façonné une nouvelle condition subjective, enfanté une nouvelle phase de la civilisation des individus. Il a contribué à l'avènement du stade hypermoderne de l'état social démocratique-individualiste : il nous a fait changer de monde. Nous voici au moment où cet idéal est parvenu au zénith de son rayonnement social. Il s'agit désormais d'être soi dans la consommation courante, dans l'alimentation, les voyages, le vêtir, la décoration du chez-soi, les manières de communiquer. Plus aucun secteur n'échappe au fétichisme de l'authentique. Partout nous voulons du sens, du vrai, de la transparence, du naturel, de la sincérité, de la fidélité à soi-même. Nous vivons la phase de parachèvement historique de la culture d'authenticité. Est-elle capable de relever tous les défis de notre siècle anxieux ? Rien n'est moins sûr.

10/2021

ActuaLitté

Sociologie

La troisième femme. Permanence et révolution du féminin

Ce demi-siècle a plus changé la condition féminine que les millénaires antérieurs : affranchies de la servitude immémoriale de la procréation, exerçant une activité professionnelle, vivant leur liberté sexuelle, les femmes battent désormais en brèche les citadelles masculines. Dans cette émancipation, on pourrait voir à l'œuvre la logique des sociétés postmodernes définie par Gilles Lipovetsky dans ses précédents ouvrages : le procès de personnalisation, cette nouvelle façon pour la société de s'organiser et de gérer les comportements selon les valeurs du libre déploiement de la personnalité humaine, de la légitimité de la jouissance et des demandes singulières, de la nécessité de moduler les institutions sur les aspirations des individus. Déjà, l'analyse de la mode avait révélé la déréliction de l'individu à l'ère démocratique, rendu plus problématique à lui-même et aux autres. Il est remarquable qu'aujourd'hui Gilles Lipovetsky - observant au plus près les manières d'être et de penser des individus dans des domaines aussi divers que l'amour, la séduction, la beauté physique, le rapport au travail, à la famille et au pouvoir - retrouve dans l'avancée de la postmodernité un élément majeur qui subsiste dans son altérité et se recompose dans la configuration individualiste : le féminin. Si les sociétés postmodernes s'emploient à réduire les oppositions du genre, elles ne préparent pas leur confluence. L'homme reste associé prioritairement aux rôles publics et " instrumentaux ", la femme aux rôles privés, esthétiques et affectifs. Loin d'opérer une rupture absolue avec le passé historique, la dynamique démocratique le recycle continûment. En cela, elle ne va pas jusqu'au bout d'elle-même.

11/1997

ActuaLitté

Philosophie

Plaire et toucher. Essai sur la société de séduction

Le désir de plaire et les comportements de séduction semblent atemporels, depuis que des espèces se reproduisent par voie sexuelle. Néanmoins, l'hypermodernité libérale marque une rupture majeure dans cette histoire millénaire, tant elle impose à nos sociétés la généralisation de l'ethos de séduction et la suprématie de ses mécanismes. Le mot d'ordre ne paraît plus être de contraindre, ordonner, discipliner, réprimer, mais de "plaire et toucher". La visée du théâtre classique selon Racine est désormais l'une des grandes lois, partout à l'oeuvre, dans l'économie, les médias, la politique, l'éducation. L'économie consumériste sature d'offres commerciales attractives notre quotidien, dominé par l'impératif de captation des désirs, de l'attention et des affects ; le modèle éducatif s'élabore sur la compréhension, le plaisir, l'écoute relationnelle ; dans la sphère politique, l'heure n'est plus à la conviction par la propagande, mais à la séduction par la vidéocommunication, parachevant la dynamique de sécularisation de l'instance du pouvoir. La séduction-monde a provoqué l'émergence d'une individualisation hypertrophiée du rapport à autrui - ultime manière d'agir sur le comportement des hommes et de les gouverner, ultime figure du pouvoir dans les sociétés démocratiques libérales.

11/2017

ActuaLitté

Philosophie

LE CREPUSCULE DU DEVOIR. L'éthique indolore des nouveaux temps démocratiques

Bioéthique, charité médiatique, actions humanitaires, sauvegarde de l'environnement, moralisation des affaires, de la politique et des media, débats autour de l'avortement et du harcèlement sexuel, croisades contre la drogue et le tabac : partout la revitalisation des " valeurs " et l'esprit de responsabilité sont brandis comme l'impératif premier de l'époque. Il y a peu, nos sociétés s'électrisaient à l'idée de libération individuelle et collective, aujourd'hui elles vont proclamant qu'il n'est plus d'utopie possible que morale. Pour autant, il n'y a aucun " retour de la morale ". L'âge du devoir rigoriste et catégorique s'est éclipsé au bénéfice d'une culture inédite qui diffuse davantage les normes du bien-être que les obligations suprêmes de l'idéal, qui métamorphose l'action morale en show récréatif et en communication d'entreprise, qui promeut les droits subjectifs mais fait tomber en déshérence le devoir déchirant. Désormais, le label éthique est partout, l'exigence de se dévouer nulle part. Nous voici engagés dans le cycle postmoderniste des démocraties répudiant la rhétorique du devoir austère et intégral, couronnant les droits individuels à l'autonomie, au désir, au bonheur. Nouvelle phase de la culture individualiste qui n'exclut pas les revendications intransigeantes et leur aveuglement. Face aux menaces du néomoralisme comme du cynisme à courte vue, il convient de réhabiliter l'intelligence en éthique qui se montre moins soucieuse d'intentions pures que de résultats bénéfiques pour l'homme, qui n'exige pas l'héroïsme du désintéressement mais l'esprit de responsabilité et la recherche de compromis raisonnables. Libéralisme pragmatique et dialogué ou nouveau dogmatisme éthique ? Le visage de demain sera à l'image de cette lutte que se livrent ces deux logiques antagonistes de l'après-devoir.

02/2000

ActuaLitté

Philosophie

L'empire de l'éphémère. La mode et son destin dans les sociétés modernes

Comment comprendre l'apparition de la mode en Occident à la fin du Moyen Âge ? Comment expliquer la versatilité des élégances qui ne se trouve dans aucune autre civilisation ? Quels sont les grands moments historiques, les grandes structures qui ont déterminé l'organisation sociale des apparences ? C'est à ces questions que s'efforce de répondre ce livre, la logique de la distinction sociale paraissant loin d'être la clef passe-partout de l'inconstance frivole. Mais la mode, aujourd'hui, n'est plus un luxe esthétique et périphérique de la vie collective, elle est devenue un procès général à l'œuvre dans le tout social qui commande la production et la consommation des objets, la publicité, la culture, les media, les changements idéologiques et sociaux. Nous sommes entrés dans une seconde phase de la vie séculaire des démocraties organisées de plus en plus par la séduction, l'éphémère, la différenciation marginale. Par-delà les inquiétudes que fait naître une société vouée à l'obsolescence des choses et du sens, la " mode achevée "apparaît, paradoxalement et non sans ambiguïté, comme un instrument de consolidation des sociétés libérales, véhicule inédit des Lumières et de la dynamique modernisatrice. Gilles Lipovetsky poursuit ici sa réflexion sur l'individualisme contemporain, entamée dans L'Ere du vide (Folio Essais n°121)

09/1991

ActuaLitté

Economie

L'esthétisation du monde. Vivre à l'âge du capitalisme artiste

On connaît la rengaine, tant elle semble réaliste : richesse du monde, appauvrissement des existences ; triomphe du capital, liquidation des savoir-vivre ; surpuissance de la finance, «prolétarisation» et unification des modes de vie, par l'industrialisation de la camelote kitsch et des produits jetables, interchangeables, insignifiants - le capitalisme est une machine de déchéance esthétique et d'enlaidissement du monde. Est-ce si sûr ? Le style, la beauté, la mobilisation des goûts et des sensibilités s'imposent chaque jour davantage comme des impératifs stratégiques des marques : le capitalisme d'hyperconsommation est un mode de production esthétique. Dans les industries de consommation, le design, la mode, la publicité, la décoration, le cinéma, le show-business des produits chargés de séduction sont créés en masse. Ils véhiculent des affects et de la sensibilité, ils agencent un univers esthétique proliférant et hétérogène par l'éclectisme des styles qui s'y déploie. Partout le réel se construit comme une image en y intégrant une dimension esthétique-émotionnelle devenue centrale dans la compétition que se livrent les marques. Tel est le capitalisme artiste, lequel se caractérise par le poids grandissant des marchés de la sensibilité, par un travail systématique de stylisation des biens et des lieux marchands, par l'intégration généralisée de l'art, du «look» et de l'affect dans l'univers consumériste. Créant un paysage économique mondial chaotique tout en stylisant l'univers du quotidien, le capitalisme est moins un ogre dévorant ses propres enfants qu'un Janus à deux visages.

03/2013

ActuaLitté

Sociologie

Le luxe éternel. De l'âge du sacré au temps des marques

Avec l'élargissement de la consommation, le luxe a pris de nouvelles proportions dans nos sociétés. Il n'est plus un phénomène marginal limité à une mince élite. Il est devenu un secteur à part entière de l'économie. Au travers des marques, il est omniprésent dans l'univers de la communication. Pourtant la grille de lecture courante du phénomène reste ce qu'elle était voici un siècle. Le luxe continue d'être compris en termes de luttes symboliques entre les classes sociales, avec leurs stratégies de distinction et d'ostentation de la part des dominants. Cette interprétation est-elle encore tenable ? L'expansion contemporaine du phénomène oblige à en considérer la nature : telle est la conviction qui inspire cet essai à deux voix. Gilles Lipovetsky propose une analyse historico-sociale du luxe dans la très longue durée. Elyette Roux fait le point sur sa lecture marketing et sémiotique actuelle. Le pari du livre est de croiser les perspectives afin de mettre mieux en relief les nouveaux dispositifs du luxe, cette sphère où cohabitent maintenant passions aristocratiques et passions démocratiques, traditions et innovations, mythes et modes.

05/2003

ActuaLitté

Sociologie

Le nouvel âge du kitsch. Essai sur la civilisation du "trop"

Le kitsch n'est plus ce qu'il était. De style décrié, dévolu à un univers décoratif marqué par le manque de goût, il s'est métamorphosé en néokitsch "branché", systémique et planétaire. Il était associé à la décoration intérieure bourgeoise, aux bimbeloteries, aux images sulpiciennes : le voici qui s'infiltre dans les urbanismes pastiches gigantesques, les mégacentres commerciaux, les parcs de loisirs, les défilés de mode, le showbiz, les soaps télévisés, le design, la communication virtuelle sur les réseaux. Désormais proliférant, démesuré, envahissant de plus en plus de secteurs, un nouveau cosmos kitsch s'affirme, qui dépasse de beaucoup la sphère des propriétés formelles des choses et des images tant il contribue à dessiner une forme de civilisation : la civilisation du "trop". Ajoutant le trop au trop, l'hyperkitsch consumériste a pris le relais du kitsch bourgeois et romantique. Il est devenu l'expression même de la civilisation mondialisée de la surconsommation, du spectacle et des simulacres. C'est cette formidable mutation historique que les deux auteurs analysent afin de porter sur le kitsch un jugement raisonné. Si les critiques sont nécessaires et même impératives face aux débordements du "trop", reste en effet à savoir jusqu'où. Une société sans kitsch est-elle souhaitable ? C'est loin d'être sûr. Le kitsch n'est pas chose à brûler mais à penser.

05/2023

ActuaLitté

Cinéma

L'écran global. Culture-médias et cinéma à l'âge hypermoderne

L époque contemporaine est celle de la prolifération des écrans. L'aventure a commencé il y a plus d'un siècle avec l'écran originel : celui du cinéma. Au moment où, de la télévision à la vidéo, du micro-ordinateur au téléphone mobile, des caméras de surveillance au réseau de la Toile, on assiste à l'avènement de l'écran global, qu'en est-il de cette nouvelle culture d'écrans ? La thèse développée ici est que, loin de signer la mort du 7e art, l'époque du tout-écran enregistre la plus grande mutation jamais connue du cinéma. Non seulement celui-ci se métamorphose en hypercinéma autour de trois figures constitutives (excès, multiplexité, distance), mais il est devenu producteur d'un monde et, partant, d'une vision du monde. Tous les autres écrans (télévision, pub, jeux vidéo, vidéo-clips, Second Life...) sont désormais restructurés par la logique de la starification, de l'hyper-spectacularisation et du divertissement. Et même le rapport au monde et à soi n'y échappe pas. Voici que le cinéma est partout, y compris là où il n'est pas : mode, sport, urbanisme, arts visuels, vidéomania généralisée portent l'empreinte de la ciné-attitude. Faut-il avoir peur de cet âge écranique ? Dans ce livre s'exprime une autre approche : celle qui considère que les images des temps hypermodernes ne sont pas synonymes d'appauvrissement de la pensée, du sensible, de l'esthétique. Le film civilisationnel qui se joue, ni scénario catastrophe ni happy end, contraint à forger un modèle inédit d'intelligibilité du cinéma, des écrans, et, plus profondément, de la culture qui vient.

10/2007

ActuaLitté

Sociologie

L'occident mondialisé. Controverse sur la culture planétaire

Depuis la chute du Mur, la mondialisation est en débat : entre l'horizon d'une "fin de l'histoire", démocratique et capitaliste, et la perspective d'un "clash des civilisations", la polémique fait rage. Les auteurs reviennent sur cette controverse et la nuancent sans pour autant mettre de côté leurs divergences.

04/2011

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Gilles

Je ne puis plus aimer une femme. Je vais partir. Torrents de larmes, sanglots, spasmes, râles, agonie, mort, autre veillée funèbre. Femmes mortes. Dora, au loin, qu'étaient ses jours et ses nuits ? Assez. Femmes mortes. Il était mort aux femmes. Il attendit une heure. Le sanglot de Berthe ne finissait pas. Il se raidissait pour ne rien dire. Pas un mot. Il regardait autour de lui ce charmant décor, mort comme celui de sa chambre avec Pauline.

05/2007

ActuaLitté

Histoire internationale

L'arche des enfants. L'odyssée de huit cents enfants de Saint-Pétersbourg pendant la guerre civile russe

En 1918, au lendemain de la Première Guerre mondiale, alors que la guerre civile sévit dans l'ancien empire russe, la ville de Saint-Pétersbourg (à l'époque, Petrograd) décide d'envoyer huit cents enfants dans le sud de la Russie et dans l'Oural afin de leur permettre d'échapper à la famine. Partis pour trois mois, ils ne reviendront dans leur pays que trois ans plus tard, après un tour du monde complet passant par la Sibérie, la Chine, le Japon, les Etats-Unis et l'Europe, en train puis à bord d'un cargo affrété par la Croix-Rouge américaine. C'est l'histoire de ce voyage hallucinant, restée inédite jusqu'à la chute du régime soviétique, que raconte ici Vladimir Lipovetsky. Grand chercheur d'aventures humaines, il a mis une vingtaine d'années à reconstituer l'itinéraire de cette "arche des enfants", consultant les archives tant russes qu'américaines et interrogeant les survivants de cet épisode quasi biblique du grand Déluge russe.

10/2015

ActuaLitté

Littérature française

Gilles & Jeanne

Comment Jeanne d'Arc, si lucide, au bon sens si fort, a-t-elle pu accepter pour compagnon ce Gilles de Rais dont la monstruosité continue à révolter et à fasciner, un demi-millénaire après son supplice ? A cette question - toujours esquivée ou laissée pendante par les historiens -, Michel Tournier tente de répondre : et si Gilles de Rais n'était devenu un monstre que sous l'influence de Jeanne ? Et s'il avait remis son âme entre ses mains pour le meilleur et pour le pire ? Pour le meilleur : libération d'Orléans, victoire de Patay, sacre de Charles VII. Pour le pire : blessure, capture, procès, condamnation par l'Eglise, bûcher. Gilles de Rais a suivi Jeanne jusqu'au bout, jusqu'à la sorcellerie, jusqu'au bûcher sur lequel il est monté neuf ans après elle.

04/1983

ActuaLitté

Chanson française

Gilles Servat

Cet ouvrage, illustré de documents d'archives et de photographies d'Yvon Boëlle, est écrit par un critique de musique connu dans le monde musical breton. Parmi les sujets abordés : l' évocation de l'Héritage des Celtes, des artistes côtoyés (Brassens, Ferré...), de l'inspiration de l'Irlande, des marées noires en Bretagne, de la langue bretonne...

10/2022

ActuaLitté

Ecrits sur l'art

Gilles Aillaud

"Je peins des choses parce que la force des choses me paraît plus forte que toute idée".

06/2022

ActuaLitté

Littérature française

L'élève Gilles

Disparu précocement en 1915, André Lafon " était de ceux que ne quitte jamais le sentiment tragique de la vie ", confia François Mauriac, son frère en littérature. Longtemps introuvable, L'Elève Gilles, qui soutient la comparaison avec Le Grand Meaulnes d'Alain-Fournier ou Les Désarrois de l'élève Törless de Robert Musil, appartient à ces livres dont on se confie l'existence entre amis, comme un secret, et dont on recommande la lecture avec précaution. C'est un mot de passe, le signe de reconnaissance d'une sympathique maçonnerie. Il marque l'appartenance à une communauté sensible, à un petit clan d'amateurs fraternels se saluant comme membres d'une même famille. Roman d'apprentissage, L'Elève Gilles est avant tout un récit secret. Dans une langue intemporelle, André Lafon puise parmi ses propres souvenirs pour évoquer une enfance solitaire et contemplative au bord d'un estuaire. Il dit la consolation et l'enthousiasme qui saisissent l'exilé, dans son lit de dortoir, à contempler, avec une avidité forcenée, la splendeur des constellations.

08/2017

ActuaLitté

Littérature française

Saint-Gilles Ixelles

"Parler un peu de la rue du Métal maintenant. Revoir Paula qui se présente devant le numéro 30 bis ce jour de septembre 2007 et recule sur le trottoir pour lever les yeux vers la façade - c'est un moment important. Ce qui se tient là, dans cette rue de Bruxelles au bas du quartier Saint-Gilles, rue quelconque, rue insignifiante, rue reprisée comme un vieux bas de laine, est une maison de conte : cramoisie, vénérable, à la fois fantastique et repliée". (Maylis de Kerangal) Comme le souligne la romancière française d'Un monde à portée de main (2018), vivre une ville, c'est apprendre à la regarder, à écouter ce qu'elle nous "conte" . Les anciens villages de Forest, Saint-Gilles et Ixelles ont préservé un bâti chargé d'histoire. Ils sont, depuis plus d'un siècle, intégrés dans le tissu urbain bruxellois, mais ils conservent un esprit de quartier très apprécié. Les auteurs qui les ont décrits y ont souvent habité, attirés par la modicité des loyers (c'était hier) ou par leur diversité culturelle (aujourd'hui). Espaces de vie, donc, d'enseignement, mais aussi espaces de travail, de sorties, de divertissement : nous parcourons les rues et les places du sud-est de Bruxelles en compagnie d'écrivains belges et étrangers au cours d'une promenade qui va de la barrière de Saint-Gilles à l'abbaye de la Cambre.

11/2023

ActuaLitté

BD tout public

Gilles la jungle

Né en 1984 de la plume délirante de Claude Cloutier dans les pages du mensuel Titanic (publication soeur du magazine Croc) et inspiré du roman-photo italien kitsch Kimba, Gilles la jungle est beaucoup plus près de l'humour disjoncté des lundis des Ha ! Ha ! que du héros d'Edgar Rice Burroughs. Flèches empoisonnées au Cheez Whiz, traîtres à temps partiel et génies du crime vêtus de collants mi-polyester, mi-coton (L'uniforme des criminels internationaux), le danger guette l'impérissable roi de la jungle dans chaque recoin de la savanne...

06/2014

ActuaLitté

Photographie

Gilles Caron 1968

Célébre pour ses reportages de guerre en Israël, au Vietnam ou au Biafra dans les années 1960, Gilles Caron est aussi considéré comme "le" photographe de Mai 68. Derrière des images légendaires, les archives de la Fondation Gilles Caron permettent désormais de découvrir la partie immergée d'un iceberg : des milliers de vues réalisées tout au long d'une année où il propose un portrait de la jeunesse française, de ses vedettes, de ses hommes politiques et d'une foule d'anonyme décidée à changer d'époque. Sur le terrain, dans les amphis et au cours des manifs, Gilles Caron tient une chronique de 1968 en très grande partie inédite. Son expérience malgré sa jeunesse lui permet de poser un regard à la fois bienveillant et distancié sur des événements au goût de révolution, lui qui sera le témoin engagé de conflits dramatiques en Afrique tout au long de cette année 1968. Disparu prématurément en 1970 à l'âge de 30 ans au Cambodge, Gilles Caron laisse le plus précieux témoignage de la "révolution symbolique" que fut Mai 68.

05/2018

ActuaLitté

Littérature étrangère

Filles

Dans l'interminable hiver nord-américain, Jack, flic déchu au rang de vigile pour campus chic, ne pense qu'aux filles : adolescentes heureuses disparues sans laisser de traces, dont les portraits le dévisagent et le cernent ; et puis ce bébé mort accidentellement, à peine une fillette, dont son couple ne finit plus de faire le deuil. Rongé par la perte et le silence, Jack cherche à se racheter en retrouvant ses réflexes d'enquêteur : consoler des parents en découvrant la vérité sur leur fille. Mais l'enquête tourne à l'obsession. Et sa liaison impossible avec une jeune enseignante ravive en lui un désir qui va le sauver ou le détruire. La peinture du microcosme provincial et universitaire dessine un portait saisissant des hantises d'une Amérique à la fois bien-pensante et ravagée par le ressentiment social, la guerre des sexes et les pulsions obscures. Sur un argument aux échos dérangeants, Frederick Busch réussit miraculeusement, par un mélange de pudeur et de franchise, un roman aussi digne que poignant.

02/2000

ActuaLitté

12 ans et +

Des filles, des filles, des filles et un garçon

Quatre filles... et un garçon ! Céleste, la nouvelle, qui débarque en seconde dans ce lycée de Nice et vit seule dans un studio. Elle attire et intrigue. Léno, fougueuse, féministe, dont la mère tombe enceinte à 45 ans. Kim, ivoirienne de naissance, adoptée, c'est la militante écolo du groupe. Et enfin Anis, le gars de la bande, bonne pâte, amoureux de Léno, mais en secret. Nous sommes fin août dans une petite crique méconnue des touristes près de Nice. Anis contemple la fille allongée à côté de lui. Il se motive. Il va l'embrasser. Il se penche, il recule, il se penche de nouveau, il renonce, non il y va. Et à ce moment là, une vague vient leur lécher les pieds. La fille se relève brutalement en hurlant, ils se cognent la tête. En fait, ce n'était pas une vague : un chien vient d'uriner sur le bord de la serviette et les pieds des deux ados. Demain, c'est la rentrée, et ça commence mal...

09/2020

ActuaLitté

Autres collections (9 à 12 ans

Des filles, des filles, des filles et deux garçons

"Le spectacle reprend, la magie avec. Une heure et demie ou une seconde plus tard, la vague des chanteurs et musiciens ondule sous eux, face au public. - Merci Anis, murmure Léno. C'était une soirée incroyable, il faudra s'en souvenir toujours. Elle a les yeux à marée haute et Anis la gorge plus sèche que le désert. " Amitié, rire, amour, confiance, tendresse, c'est ce qui lie ces filles, ces filles, ces filles et ces deux garçons à leur retour au lycée après les vacances de Noël ! Tout ça mais pas seulement : l'engagement, le combat et la solidarité.

06/2021

ActuaLitté

Musique, danse

Gilles Vigneault de Natashquan

Des arpents de neige de son enfance tout en haut de la Côte Nord du Québec, Gilles Vigneault - considéré dans cette oasis francophone d'Amérique du Nord comme le "chantre du pays" - a fait un univers, et des personnages qu'il y côtoie, "les gens de son pays ". Du village natal, Natashquan, au séminaire de Rimouski, sur l'autre rive du Saint-Laurent, puis à Québec avec son université et les " boîtes à chansons " du début des années 60, le récit de Marc Legras emprunte les pas, la trace du chanteur, le suit au fur et à mesure que se déploie son œuvre et s'élargit sa notoriété. Avec, en filigrane, l'affirmation de l'identité des Québécois... En contrepoint du récit : Natashquan et l'œuvre écrite de Gilles Vigneault par le biais de poèmes, contes et réflexions suggérés par l'époque ou le quotidien - la part souvent ignorée ou méconnue de l'artiste. Natashquan, mot magique pour les familiers des chansons de Gilles Vigneault, reste sa source et son point d'ancrage. Il y fête en 200 ses quatre fois vingt ans, alois que la ville de Québec, elle, célèbre son quatre centième anniversaire.

04/2008

ActuaLitté

Photographie

Gilles Caron, Paris 1968

Célèbre pour ses reportages de guerre, Gilles Caron est aussi considéré comme "le" photographe de Mai 68. Les archives de la Fondation Gilles Caron nous permettent aujourd'hui de découvrir une radiographie de la France de cette armée charnière. Disparu prématurément en 1970 à l'âge de 30 ans au Cambodge, Gilles Caron laisse le plus précieux témoignage de la "révolution symbolique" que fut Mai 68. Un entretien intergénérationnel exclusif entre William Bachelot, petit-fils de Gilles Caron, et Daniel Cohn-Bendit, met en lumière les événements et les photographies de Mai 68.

05/2018

ActuaLitté

Cinéastes, réalisateurs

Guy Gilles. A contretemps

"En avril 2008, à la faveur d'une chronique que je devais rédiger, on me remet un coffret dvd : nom du cinéaste inconnu, titres de films inconnus. Plongée dans un royaume mystérieux, dont je ne pouvais soupçonner les merveilles à venir, tant sur le plan des films, que sur la personnalité du cinéaste. Très vite séduite par la mélancolie et la beauté du premier film vu, L'Amour à la mer, je découvrais avec hâte Au pan coupé et Le Clair de terre ; même teneur, même profondeur. Commençait alors cette longue recherche et cette exaltante aventure dont ce livre est l'aboutissement." - Temps qui passe. Temps qui s'arrête. Temps qui fuit, qui s'enfuit. Qui revient. A la recherche du temps. C'est ce que Mélanie Forret cherche à chaque page de cet ouvrage. Guy Gilles, qui, n'ayant connu qu'un succès "confidentiel" de son vivant, jouit depuis quelques années, d'un regain d'intérêt. Cinéaste à "contretemps" Guy Gilles ? A contretemps du cinéma de son époque ? A contretemps de son temps ? A contretemps du temps. Du temps qui passe.

11/2022

ActuaLitté

Que-sais-je ?

Gilles Deleuze. 2e édition

Comment comprendre la logique d'ensemble de l'oeuvre de Gilles Deleuze, philosophie aux multiples facettes ? Quel est le rapport entre les études d'histoire de la philosophie, les livres systématiques écrits en son nom propre, les ouvrages de philosophie politique élaborés avec Guattari, les travaux consacrés à la littérature et à l'art ? Le problème critique, fil directeur de l'oeuvre deleuzienne, permet d'y répondre. La critique comporte deux tâches : détruire le monde de la représentation et créer de nouvelles possibilités d'exister. L'effort pour accomplir ces deux tâches rend compte de la cohérence de la pensée deleuzienne. Appliquant à Deleuze ses propres outils d'historien de la philosophie, ce livre dégage la "cohérence supérieure" de son oeuvre.

06/2021