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Gilles Deleuze. 2e édition

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Que-sais-je ?

Gilles Deleuze. 2e édition

Comment comprendre la logique d'ensemble de l'oeuvre de Gilles Deleuze, philosophie aux multiples facettes ? Quel est le rapport entre les études d'histoire de la philosophie, les livres systématiques écrits en son nom propre, les ouvrages de philosophie politique élaborés avec Guattari, les travaux consacrés à la littérature et à l'art ? Le problème critique, fil directeur de l'oeuvre deleuzienne, permet d'y répondre. La critique comporte deux tâches : détruire le monde de la représentation et créer de nouvelles possibilités d'exister. L'effort pour accomplir ces deux tâches rend compte de la cohérence de la pensée deleuzienne. Appliquant à Deleuze ses propres outils d'historien de la philosophie, ce livre dégage la "cohérence supérieure" de son oeuvre.

06/2021

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Philosophie

Deleuze

Le nom de Deleuze est associé à d'étranges concepts (machines désirantes, ritournelle, machine de guerre ou lignes de fuite). Or ces notions impressionnantes s'expliquent simplement, à partir du moment où l'on dispose de l'intuition qui ordonne son oeuvre. Cet ouvrage nous fait accéder à la compréhension du fil qui noue la pensée de Deleuze, notamment à partir de personnages littéraires tels que Bartleby, Lancelot ou la Princesse de Clèves. Deleuze apparaît alors comme non dogmatique, lui-même ouvert à la variation et à l'invention d'une multiplicité de sens possibles de la vie.

06/2012

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Autres philosophes

Gilles Deleuze (étude et analyse complète de sa pensée)

Venez découvrir la pensée de Gilles Deleuze grâce à une analyse philosophique de référence ! Ecrite par un spécialiste universitaire, cette étude est recommandée par de nombreux enseignants. Cet ouvrage contient notamment la biographie du philosophe, le résumé détaillé de sa pensée, ainsi que l'analyse de son courant philosophique. Retrouvez tous nos titres sur : www. fichedelecture. fr.

02/2022

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Histoire de la philosophie

Gilles Deleuze et Félix Guattari. Une philosophie des devenirs-révolutionnaires

L'oeuvre de Deleuze et Guattari est une philosophie des devenirs-révolutionnaires, qui est à la fois ancrée dans son époque et en rupture avec elle. Dans L'Anti-Eodipe et Mille plateaux, Deleuze et Guattari veulent en effet : théoriser le potentiel révolutionnaire qui s'est manifesté en Mai 68 et qui a rouvert les possibles dans l'histoire, par une combinaison originale de révolution sociale et de révolution désirante (théorie des minorités) ; analyser les conditions qui ont permis le retournement de ce moment révolutionnaire en une vaste contre-révolution mondiale, avec les nouvelles formes de répression des minorités (théorie du néo-fascisme) ; et déterminer les moyens d'élargir la brèche ouverte dans l'histoire par le mouvement de Mai 68 et contribuer à dresser l'organisation révolutionnaire qui lui a fait défaut (théorie de la machine de guerre minoritaire et révolutionnaire). S'exprime là tout un effort pour revitaliser les forces sociales et en libérer le potentiel révolutionnaire. Cet horizon n'est-il pas encore le nôtre ?

03/2024

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Philosophie

Si la philosophie m'était contée. De Platon à Gilles Deleuze

Le saviez-vous ? Descartes conçoit le principe fondamental du doute à partir de la simple observation d'un panier de pommes. Cherchant à définir l'humain, Kant étudie les mécanismes du rire. Et Bergson élabore l'Idée de la durée en examinant la préparation d'un verre d'eau sucrée ! Voici un florilège de 16 textes philosophiques basés sur l'observation de la vie courante, si proches par le ton et les exemples choisis qu'on les dirait contemporains. Les anecdotes lumineuses et savoureuses de Platon, Diogène, Spinoza, Hegel ou Nietzsche sont suivies de commentaires explicatifs. La philosophie retrouve ici son vrai visage, celui d'une discipline vivante et accessible, dont nous pouvons faire l'expérience par nous-mêmes chaque jour.

10/2004

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Philosophie

LE PLI. Leibniz et le Baroque

Le pli a toujours existé dans les arts, mais le propre du Baroque est de porter le pli à l'infini. Si la philosophie de Leibniz est baroque par excellence, c'est parce que tout se plie, se déplie, se replie. Sa thèse la plus célèbre est celle de l'âme comme " monade " sans porte ni fenêtre, qui tire d'un sombre fond toutes ses perceptions claires : elle ne peut se confondre que par analogie avec l'intérieur d'une chapelle baroque, de marbre noir, où la lumière n'arrive que par des ouvertures imperceptibles à l'observateur du dedans : aussi l'âme est-elle pleine de plis obscurs. Pour découvrir un néo-Baroque moderne, il suffit de suivre l'histoire du pli infini dans tous les arts : " pli selon pli " avec la poésie de Mallarmé et le roman de Proust, mais aussi l'œuvre de Michaux, la musique de Boulez, la peinture de Hantaï. Et ce néoleibnizianisme n'a cessé d'inspirer la philosophie.

01/1988

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Beaux arts

Francis Bacon. Logique de la sensation

" Pitié pour la viande! Il n'y a pas de doute, la viande est l'objet le plus haut de la pitié de Bacon, son seul objet de pitié, sa pitié d'Anglo-Irlandais. Et sur ce point, c'est comme pour Soutine, avec son immense pitié de Juif. La viande n'est pas une chair morte, elle a gardé toutes les souffrances et pris sur soi toutes les couleurs de la chair vive. Tant de douleur convulsive et de vulnérabilité, mais aussi d'invention charmante, de couleur et d'acrobatie. Bacon ne dit pas " pitié pour les bêtes " mais plutôt tout homme qui souffre est de la viande. La viande est la zone commune de l'homme et de la bête, leur zone d'indiscernabilité, elle est ce " fait ", cet état même où le peintre s'identifie aux objets de son horreur ou de sa compassion. Le peintre est boucher certes, mais il est dans cette boucherie comme dans une église, avec la viande pour Crucifié (" peinture " de 1946). C'est seulement dans les boucheries que Bacon est un peintre religieux. " G. D.

05/2002

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Cinéma

Cinéma. Tome 1, L'image-mouvement

Cette étude n'est pas une histoire du cinéma, mais un essai de classification des images et des signes tels qu'ils apparaissent au cinéma. On considère ici un premier type d'image, l'image-mouvement, avec ses variétés principales, image-perception, image-affection, image-action, et les signes (non linguistiques) qui les caractérisent. Tantôt la lumière entre en lutte avec les ténèbres, tantôt elle développe son rapport avec le blanc. Les qualités et les puissances tantôt s'expriment sur des visages, tantôt s'exposent dans des " espaces quelconques ", tantôt révèlent des mondes originaires, tantôt s'actualisent dans des milieux supposés réels. Les grands auteurs de cinéma inventent et composent des images et des signes, chacun à sa manière. Ils ne sont pas seulement confrontables à des peintres, des architectes, des musiciens mais à des penseurs. Il ne suffit pas de se plaindre ou de se féliciter de l'invasion de la pensée par l'audio-visuel ; il faut montrer comment la pensée opère avec les signes optiques et sonores de l'image-mouvement, et aussi d'une image-temps plus profonde, pour produire parfois de grandes œuvres.

04/1996

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Philosophie

LOGIQUE DU SENS

A travers des séries de paradoxes antiques et modernes, ce livre cherche à déterminer le statut du sens et du non-sens, et d'abord leur lieu. Où se passe exactement ce qu'on appelle un " événement " ? La profondeur, la hauteur et la surface entrent dans des rapports complexes constitutifs de la vie. Les stoïciens furent un nouveau type de philosophes. Lewis Carroll fut un nouveau type d'écrivain, parce qu'il partait à la conquête des surfaces. Il se peut que cette conquête soit le plus grand effort de la vie psychique, dans la sexualité comme dans la pensée. Et que, dans le sens et le non-sens, " le plus profond c'est la peau ".

06/1998

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Philosophie

CINEMA. Tome 2, L'image-temps

Comment l'image-temps surgit-elle ? Sans doute avec la mutation du cinéma, après la guerre, quand les situations sensori-motrices font place à des situations optiques et sonores pures (néo-réalisme). Mais la mutation était préparée depuis longtemps, sous des modes très divers (Ozu, mais aussi Mankiewic, ou même la comédie musicale). L'image-temps ne supprime pas l'image-mouvement, elle renverse le rapport de subordination Au lieu que le temps soit le nombre ou la mesure du mouvement, c'est-à-dire une représentation indirecte, le mouvement n'est plus que la conséquence d'une présentation directe du temps : par là même, un faux mouvement, un faux raccord. Le faux raccord est un exemple de " coupure irrationnelle ". Et, tandis que le cinéma du mouvement opère des enchaînements d'images par coupures rationnelles, le cinéma du temps procède à des ré-enchaînements sur coupure irrationnelle (notamment entre l'image sonore et l'image visuelle). C'est une erreur de dire que l'image cinématographique est forcément au présent. L'image-temps directe n'est pas au présent, pas plus qu'elle n'est souvenir. Elle rompt avec la succession empirique et avec la mémoire psychologique, pour s'élever à un ordre ou une série du temps (Welles, Resnais, Godard...). Ces signes de temps sont inséparables de signes de pensée et de signes de parole. Mais comment la pensée se présente-t-elle au cinéma et quels sont les actes de parole spécifiquement cinématographiques ?

03/1994

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Philosophie

Spinoza et le problème de l'expression

Les définitions courantes de la philosophie ne s'appliquent pas à Spinoza : penseur solitaire, scandaleux et haï, qui conçoit la philosophie comme une entreprise de libération et de démystification radicales, n'ayant d'équivalent que chez Lucrèce ou, plus tard, chez Nietzsche. Le spinozisme pose aujourd'hui les problèmes les plus actuels, concernant le rôle comparé de l'ontologie (théorie de la substance), de l'épistémologie (théorie de l'idée), de l'anthropologie politique (théorie des modes, des passions et des actions). L'objet de ce livre est de déterminer le rapport de ces trois dimensions : l'affirmation spéculative ou l'univocité de l'Etre dans la théorie de la substance ; la production du vrai ou la genèse du sens dans la théorie de l'idée ; la joie pratique ou l'élimination des passions tristes, l'organisation sélective des passions dans la théorie des modes. Ces trois dimensions s'ordonnent suivant un concept systématique, celui d'expression (la substance s'exprime dans les attributs, les attributs s'expriment dans les modes, les idées sont expressives). Et sans doute le concept d'expression a une longue histoire avant Spinoza, pendant tout le Moyen Age et la Renaissance. Il a aussi avec Leibniz un développement très différent de celui que lui donne Spinoza. La seule chose commune entre Leibniz et Spinoza, c'est pourtant qu'ils fondent la première grande réaction anti-cartésienne sur cette notion théorique et pratique. Mais la manière dont Spinoza la comprend, lui donnant une structure nouvelle, est peut-être au coeur de sa pensée et de son style, et forme un des secrets de l'Ethique : livre double, composé d'une part par l'enchaînement continu des propositions, démonstrations et corollaires, d'autre part par la chaîne violente et discontinue des scolies - livre deux fois expressif.

03/2018

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Philosophie

Cinéma. Avec 6 CD audio

De 1981 à 1984, Gilles Deleuze s'est consacré au cinéma. Pendant ces années de cours à Paris VIII, il a écrit et publié aux Editions de Minuit L'image-mouvement et L'image-temps (1983 et 1985). Ses cours, puis ses deux livres ne sont pas une histoire du cinéma. Deleuze n'aborde pas le cinéma sous son aspect technique ni artistique au sens où le ferait un critique, mais il le prend comme pensée au même titre que la philosophie ou la science. Parmi les centaines d'heures de cours, Claire Parnet et Richard Pinhas ont choisi près de six heures. Elles leur ont paru, entre tous les agencements créés ces années-là, exprimer le travail de Gilles Deleuze. Hors l'émotion suscitée par la force des idées, écouter un philosophe penser la conception même du cinéma est radicalement nouveau.

06/2006

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Philosophie

Leibniz : âme et damnation. 2 CD audio

«Qu'est-ce que ça veut dire, le tissu de l'âme ?» : ainsi commence ce cours, des années 1986-1987 consacrées à Leibniz. Pour illustrer cette question, Gilles Deleuze prend un exemple très simple, très concret, exprimé dans le Livre II des Nouveaux Essais sur l'Entendement : je travaille, mais j'ai envie d'aller à la taverne. Et, pour faire comprendre ce dilemme de l'acte libre, Deleuze se sert d'une extraordinaire théorie de G W Leibniz sur la damnation. Ici, les surprises philosophiques se suivent et s'enchaînent. A la manière d'une étoffe qu'on déploierait pli à pli.

10/2003

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Philosophie

Spinoza : immortalité et éternité. 1 CD audio MP3

Pendant plus de quinze ans, Gilles Deleuze a donné son cours le mardi, de 10 h à 13 h 30, dans une salle ordinaire de l'université Paris VIII. Il était hostile aux amphithéâtres, dont il disait qu'ils coupaient tout échange. Au premier rang, les prévoyants arrivaient dès 8 h 30 : étudiants japonais avec magnéto high-tech, retraités ou habitués passionnés. Les suivants se mettaient où ils pouvaient, jusqu'à former des grappes autour de la porte. Ce cours était un mélange incroyable de liberté et d'une parole magistrale avec des moments d'inspiration de haute volée. La série "A voix haute" donne à entendre en live les voix des plus grands philosophes, scientifiques et écrivains de notre temps, au travers de documents sonores précieux et souvent inédits. Avec passion, Gilles Deleuze transmet un savoir qui s'adresse aussi bien aux non-philosophes qu'aux étudiants. Quiconque l'a entendu a encore distinctement dans l'oreille le magnétisme de sa voix et la puissance de sa pensée.

08/2019

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Ouvrages généraux

L'Anti-Oedipe de Gilles Deleuze (fiche de lecture et analyse complète de l'oeuvre)

Venez découvrir L'Anti-Oedipe de Gilles Deleuze grâce à une analyse philosophique de référence ! Ecrite par un spécialiste universitaire, cette fiche de lecture est recommandée par de nombreux enseignants. Cet ouvrage contient la biographie du philosophe, le résumé détaillé, le courant philosophique, le contexte de publication de l'oeuvre et l'analyse complète. Retrouvez tous nos titres sur : www. fichedelecture. fr.

07/2022

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Sociologie

Sur la peinture. Cours mai-juin 1981

De 1970 à 1987, Gilles Deleuze a donné un cours hebdomadaire à l'université expérimentale de Vincennes, puis de Saint-Denis à partir de 1980. Les huit séances de 1981 retranscrites et annotées dans le présent volume sont entièrement consacrées à la question de la peinture. Quel rapport la peinture entretient-elle avec la catastrophe, avec le chaos ? Comment conjurer la grisaille et aborder la couleur ? Qu'est-ce qu'une ligne sans contour ? Qu'est-ce qu'un plan, un espace optique pur, un régime de couleur ? ... Cézanne, Van Gogh, Michel-Ange, Turner, Klee, Pollock, Mondrian, Bacon, Delacroix, Gauguin ou le Caravage sont pour Deleuze l'occasion de convoquer des concepts philosophiques importants : diagramme, code, digital et analogique, modulation. Avec ses étudiants, il renouvelle ces concepts qui bouleversent notre compréhension de l'activité créatrice des peintres. Concrète et joyeuse, la pensée de Deleuze est ici saisie au plus près de son mouvement propre.

10/2023

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Philosophie

Critique et clinique

- Comment une autre langue se crée dans la langue, de telle manière que le langage tout entier tende vers sa limite ou son propre " dehors " ? - Comment la possibilité de la psychose et la réalité du délire s'inscrivent dans ce parcours ? - Comment le dehors du langage est fait de visions et d'auditions non-langagières, mais que seul le langage rend possibles ? - Pourquoi les écrivains sont dès lors, à travers les mots, des coloristes et des musiciens ?

07/1993

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Critique

Proust et les signes

Le mot "signe" est un des mots les plus fréquents de la Recherche, notamment dans la systématisation finale qui constitue Le Temps retrouvé. La Recherche se présente comme l'exploration des différents mondes de signes, qui s'organisent en cercles et se recoupent en certains points. Car les signes sont spécifiques et constituent la matière de tel ou tel monde. On le voit déjà dans les personnages secondaires : Norpois et le chiffre diplomatique, Saint-Loup et les signes stratégiques, Cottard et les symptômes médicaux. Un homme peut être habile à déchiffrer les signes d'un domaine, mais rester idiot dans tout autre cas : ainsi Cottard, grand clinicien. Bien plus, dans un domaine commun, les mondes se cloisonnent : les signes des Verdurin n'ont pas cours chez les Guermantes, inversement le style de Swann ou les hiéroglyphes de Charlus ne passent pas chez les Verdurin. L'unité de tous les mondes est qu'ils forment des systèmes de signes émis par des personnes, des objets, des matières ; on ne découvre aucune vérité, on n'apprend rien, sinon par déchiffrage et interprétation. L'oeuvre de Proust n'est pas un exercice de mémoire, volontaire ou involontaire, mais, au sens le plus fort du terme, une recherche de la vérité qui se construit par l'apprentissage des signes. Il ne s'agit pas de reconstituer le passé mais de comprendre le réel en distinguant le vrai du faux.

01/2022

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Histoire de la philosophie

Un autre monde possible. La philosophie de Gilles Deleuze face aux perspectivismes contemporains

Cet ouvrage propose une relecture critique de la philosophie de Gilles Deleuze en reconstituant le système perspectiviste qui le sous-tend. La thèse qui est défendue est qu'on ne peut comprendre le "perspectivisme" deleuzien qu'en regard de sa théorie de la "structure Autrui" , c'est-à-dire de son analyse des interactions avec l'autre. C'est le cas des premiers écrits de Deleuze, marqués par l'influence de Sartre et d'Alquié, à ses derniers textes, co-écrits avec Félix Guattari. Chaque fois, l'autre est défini comme "l'expression d'un monde possible" , c'est-à-dire comme celui qui perçoit ce que je ne perçois pas moi-même. C'est ce qui justifie une redéfinition d'autrui en termes de "disjonction de perspectives" ou de "perspective alternative" . Afin d'évaluer l'intérêt d'une telle redéfinition, l'ouvrage présente d'abord le système perspectiviste deleuzien à partir de la théorie de la "structure Autrui" qui le sous-tend. Puis, il évalue les apports théoriques de ce modèle - que ce soit par rapport à un certain nombre de références canoniques ou en discutant les principaux commentateurs du corpus deleuzien, dans le champ francophone et anglosaxon. Enfin, il articule la théorie deleuzienne aux différentes approches contemporaines qui se revendiquent de la notion de "perspectivisme" pour en indiquer à la fois les points de contact et d'incompatibilité.

03/2022

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Philosophie

Deleuze, philosophe des multiplicités

Le recueil de textes présentés ici reprend l'hommage à Deleuze organisé dans la cadre du Collège International de Philosophie pour le vingtième anniversaire de sa mort, le 4 novembre 2015 au Lycée Henri IV. Ils témoignent de l'effort toujours renouvelé des philosophes pour saisir la pensée deleuzienne dans le divers de ses concepts et de leurs enchaînements rhizomatiques, d'une cartographie toujours à relancer. Parce qu'ils nous parlent du désir, des luttes, de l'intensité et de la guerre, ils n'ont de cesse d'interroger le présent, l'absolue contingence des choses, les plans d'immanence et l'infini des possibles. Emportés par le chassé-croisé de l'empirisme et du transcendantal, de la formule et du diagramme, de la connaissance et de la vie, ces textes, par-delà leur manière de traiter de l'événement et de la différence, des lieux où s'effondrent les fausses assurances, portent, au plus haut point, l'originalité d'une pensée toujours en devenir. Rassemblés dans cet ouvrage, ils offrent une contribution majeure aux études deleuziennes.

03/2017

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Critique littéraire

Reconnaissances. Antelme, Blanchot, Deleuze

" Reconnaître ? Prédication flottante, évasive. Elle décide pourtant des destins singuliers (on reconnaît un enfant, un mort), des destins collectifs (on reconnaît un Etat, une langue, un peuple), des rapports éthiques (on reconnaît une erreur), des événements métaphysiques (on reconnaît un dieu, une vérité). Quel est précisément ce " on " de la reconnaissance, ce sujet indéfini qui semble préexister à la relation comme au sujet qui l'accomplit et à l'objet qui la reçoit ? Quel mystère entoure l'acte de reconnaître, et pourquoi la question se pose-t-elle, de nos jours plus que jamais ? Comment un besoin minimal de reconnaissance peut-il venir à s'exercer ? Quel mouvement secret emporte l'art et la littérature pour donner un autre retentissement à ces questions ? " Dans son parcours du mouvement infini de la reconnaissance, ce livre rencontre les œuvres de Maurice Blanchot, Robert Antelme et Gilles Deleuze. Blanchot, parce qu'il explore notre désir de reconnaissance toujours déçu, jamais atteint, à l'œuvre dans toute littérature ; Antelme, parce que l'expérience des camps l'a rendu un jour non reconnaissable aux yeux des plus proches et qu'il en a fait la matière du texte le plus célèbre sur le sujet " l'espèce humaine " ; Deleuze enfin, parce qu'il a. exploré la voie joyeuse, insaisissable, de toute œuvre de reconnaissance dans la pensée humaine. Ces trois auteurs n'avaient jamais, à ce jour, encore été associés dans un même texte critique.

11/2003

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Actualité et médias

Deleuze, Sheila et moi

Ce qui fait le charme d'André Manoukian, c'est qu'il ne se prend jamais au sérieux. Dans l'émission Nouvelle Star, il est le jury réputé pour ses envolées philosophico-érotico-cosmico-musicales. II est vrai que citer Gilles Deleuze ou Platon en prime time tout en commentant les prestations de chanteurs en devenir n'est pas donné à tout le monde ! Ses fameuses " petites phrases " (J'aime bien votre côté Nana Mouskouri postmoderne ; On a invoqué l'esprit de Jim Morrison et on a eu Rika Zaraï...), qu'il décrypte ici pour nous, sont autant d'occasions de nous faire rire et de parler de ce qu'il aime : la musique, les femmes, le groove, les penseurs... Parce que le " petit Manoukian illustré " ne serait pas complet sans explorer quelques thèmes chers à l'auteur, il nous propose ensuite un Abécédaire très personnel (de Alchimie à Zorba) et termine en beauté avec une galerie de portraits de philosophes : avez-vous déjà imaginé Spinoza en Bob Dylan ou Aristote en Jamel Debbouze ? Lui si ! Et il nous dit pourquoi.

03/2010

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Philosophie

Une dette (Deleuze, Duras, Debord)

Rien ne rassemble Deleuze, Duras et Debord sinon d'avoir été contemporains, d'avoir vécu en même temps les années de l'après-guerre, l'existentialisme, les guerres coloniales, la chute du mur de Berlin, l'écroulement des certitudes justes. Et une nécessité commune à dire les choses, une faculté à élucider le poids du monde par les mots. Trois parleurs émérites, trois solitaires avec leurs bandes, leurs réseaux de fidèles. Trois insoumis qui se défiaient de toute idée de système, de tout enclos de la pensée. Le rapport aux images est fondamental pour relire l'ensemble de leur oeuvre. Debord les étrille, Deleuze les étudie, Duras s'y essaie. La lucidité exige son prix. Malgré leur force et leur courage, le penseur politique et le philosophe ont décidé de mettre fin à leurs jours, l'écrivain et cinéaste a utilisé quant à elle une mèche longue. Que cela nous serve de leçon n'est pas sûr. En tout cas, c'est un emblème des temps que nous vivons. Endurance et suffocation contre laxisme et silence.

02/2007

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Autres philosophes

Deleuze face à la Norme

Peu connue, la pensée de Gilles Deleuze sur la norme révèle pourtant magistralement son devenir contemporain. La philosophie deleuzienne en soi ainsi que ses écrits spécifiques sur la loi et le droit illustrent l'évolution de nos sociétés de contrôle bio-sécuritaires par une conception de la norme plurielle et casuistique. Les contributeurs de cet ouvrage, philosophes, littéraires, gestionnaires et juristes, se proposent de caractériser tant le concept que la posture deleuzienne face à la norme. Il en ressort une pensée riche pour décrire l'évolution actuelle des normes mais également des "lignes de fuite" pour s'extraire de leur emprise grandissante.

05/2023

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Philosophie

DELEUZE. "La clameur de l'être"

" Deleuze reste diagonal au regard des blocs d'opinion philosophique qui ont dessiné le paysage intellectuel depuis les années soixante. Comme tout grand philosophe, et en parfaite conformité avec l'aristocratisme de sa pensée, il constitue une polarité à lui tout seul. C'est qu'il n'avait qu'une passion intellectuelle authentique : celle de poursuivre son oeuvre, selon la méthode intuitive et rigoureuse qu'il avait fixée une fois pour toutes. Il y fallait sans doute la multiplicité infinie des cas qui composent la vivacité de l'époque, mais surtout la ténacité incomparable de leur traitement uniforme. Dans cette séquence de notre histoire philosophique, il n'y a eu en définitive que deux questions sérieuses : celle du Tout (ou de l'Un), et celle de la grâce (ou de l'événement). C'est bien de s'y être obstinément confronté, sous les espèces appariées du retour éternel et du hasard qui a fait de Deleuze un grand penseur contemporain. "

01/1997

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Esthétique

Deleuze. L'usage de l'art

A la manière de Sartre, qui renonce à la question de l'essence de la littérature et lui préfère celle de son utilité, Deleuze interroge, non l'essence de l'art, mais son usage pour le philosophe. Selon Deleuze, l'art est nécessaire au philosophe pour penser sa propre condition. En effet, pour échapper à la représentation qui dénature et assujettit la pensée, la philosophie exige un détour par l'art qui transforme à la fois l'exercice de la pensée et les conditions de l'expérience. L'usage de l'art, c'est ce que fait l'art. L'art capte des forces (il rend visibles des forces invisibles) et transforme, à la fois, l'artiste et le corps social (il bouleverse les manières de sentir et de penser). Cette nouvelle manière de penser et d'user de l'art déborde le cadre habituel des études esthétiques. Il s'agit ici d'établir une périodisation de la question de l'art dans l'oeuvre de Deleuze, en fonction des problèmes qu'il pose. On retiendra trois périodes qui sont trois philosophies de l'art : la première accorde la priorité à la littérature ; la deuxième opère le passage du littéraire au sémiotique, en mettant en lumière le rôle politique de l'art ; et la troisième élabore une sémiotique de l'image, à partir de la peinture et du cinéma.

07/2022

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Musique, danse

L'homme qui titubait dans la guerre - CD. Les musiciens de la grande guerre

Commande de l'Etat et créé en 1998 à l'Historial de la Grande Guerre à Péronne, c'est un oratorio profane, à la fois chatoyant et émouvant pour soli, récitant, choeur et orchestre. Le livret est conçu par Arielle Augry, d'après des écrits d'Ernst Jünger, Cendrars, Apollinaire, Barbusse, Rolland... Isabelle Aboulker (1938) est la petite-fille du compositeur Henry Février qui écrivit plusieurs mélodies à Verdun pendant le conflit (volumes 4, 16 et 29 de la collection Les Musiciens et la Grande Guerre). 1. Prologue4'02 2. La nuit descend... 0'39 3. C'est le sang1'41 4. La douleur2'10 5. Terre, ô terre... 2'31 6. Amour, vous ne savez pas... 3'17 7. Les Horreurs de la guerre0'58 8. Guerre ! Guerre ! Guerre ! 1'23 9. Les tranchées2'14 10. Il pleut, the rain, Regen2'14 11. L'Histoire s'enrichit... 0'52 12. Le sol n'a plus soif2'34 13. J'ai emporté le capitaine... 1'20 14. La valse de l'arrière... 1'26 15. Petite chanson des mutilés0'49 16. Lettre au gentil militaire3'34 17. C'est le sang... 2'03 18. Le grand troupeau1'01 19. La java des profiteurs2'30 20. Testament2'25 21. La lettre de Paul2'20 22. Cimetières3'17 1918, l'Homme qui titubait dans la guerre (Instrumental) 23. "J'ai emporté le capitaine. ". . 1'22 24. Petite chanson des mutilés0'53 25. La java des profiteurs1'16 26. La valse de l'arrière... 1'29 Françoise Choveaux (1953) 27. Toccata op. 2245'22 La Bataille de Verdun Vincent Bouchot (1966) 28. La nuit descend comme une fumée rabattue5'05

04/2018

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Philosophie

Pourparlers Deleuze, entre art et philosophie

Nous avons voulu inventer un manuel à Pourparlers de Deleuze en réunissant des artistes avec des philosophes. Non pas parce que nous souhaitions bien lire ou bien introduire à la pensée deleuzienne, mais parce que nous avons lu le livre de Deleuze comme une machine de guerre contre les évidences qui cadrent et enserrent aussi bien le réel et le langage censé le dire. Une avancée vers le Dehors comme moteur de résistances. Pourparlers entre art et philosophie ou comment ne pas parler pour ne rien dire mais continuer d'écrire pour ne jamais se taire.

10/2013

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Critique

Le voleur de feu. Dib rencontre Deleuze

Le Voleur De Feu - Dib rencontre Deleuze - est un récit qui bouscule les codes du genre - d'un genre - en proposant une A­relecture inédite de l'oeuvre protéiforme de Mohammed Dib, considéré comme l'un des plus grands écrivains algériens. Adoptant une dynamique de création poétique et politique, A­Karim Nait Ouslimane convoque une réflexion profonde sur A­l'écriture de Mohammed Dib qui permet une rencontre, A­fertile, entre l'écriture de Mohammed Dib et la pensée de Gilles A­Deleuze. Le Voleur De Feu échappe à toute rigidité A­formelle et ouvre une formidable voie d'accès à une oeuvre A­habituellement A­réputée comme étant réservée à des initiés.

10/2022

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Beaux arts

Georges Dezeuze. Natures mortes

Textes : Guilhem Dezeuze, Daniel Dezeuze, François Dezeuze et Numa Hambursin. Exposition : 10 juin - 1er novembre 2015. Espace Dominique Bagouet, Esplanade, Monpellier. 56 pages avec 31 reproductions et 2 photographies. "S'il fallait écrire le roman de la peinture montpelliéraine, Georges Dezeuze y figurerait comme un personnage pivot tant par son oeuvre peint que par son délicat recueil de souvenirs "Ecrit le dimanche", son rôle de passeur et sa place au carrefour de plusieurs générations, son amour tant de fois exprimé pour ce petit pays entre Méditerranée et Pic Saint-Loup. Né en 1905 à Montpellier, fils de l'Escoutaïre, Georges Dezeuze s'inscrit en 1924 à l'Ecole des beaux-arts où il se lie d'amitié avec des artistes comme Germaine Richier, Albert Dubout, Suzanne Ballivet ou Camille Descossy. Membre fondateur des groupes "Frédéric Bazille" en 1937 et "Montpellier-Sète" en 1956, il est nommé professeur à cette même école en 1945 et compte parmi ses élèves Vincent Bioulès, Claude Viallat, François Rouan ou encore son fils Daniel. Il s'éteint en 2004 à Clapiers, six ans après la rétrospective que lui a consacrée le Musée Fabre".

06/2015