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Georges Ribemont-Dessaignes, Francis Picabia

Extraits

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Littérature française

Jésus-Christ Rastaquouère

Extraordinaire, fantastique, étonnant, monstrueux, insensé, fou ! Francis Picabia

02/2018

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Essais biographiques

Francis Picabia, rastaquouère

"Dans ses cinquante années de peinture, Picabia a constamment évité de s'attacher à une formule quelconque ou de porter un insigne. On pourrait l'appeler le plus grand représentant de la liberté en art, non seulement à l'encontre de l'esclavage des académies, mais aussi contre la soumission à quelque dogme que ce soit". Ces remarques de Marcel Duchamp soulignent la dimension profondément libertaire de celui qui aimait se qualifier d'"artiste en tous genres". Ce parcours chaotique, contradictoire, fait d'allers et retours permanents entre abstraction et figuration, géométrie et biomorphisme, onirisme et réalisme, ne saurait être appréhendé de façon simplement formelle. Il demeure difficile d'identifier un style ou une manière Picabia. Ce qu'une approche biographique nous permet a contrariode comprendre, c'est précisément une certaine constance dans l'attitude. Ce fils de famille "né sans mère", aux goûts de luxe particulièrement prononcés et à la vie psychique et conjugale agitée, n'est en effet pas à une contradiction près. Francis Picabia n'abhorre rien tant que l'idéal de pureté et d'intransigeance qu'il voit poindre chez ses amis dadaïstes et même chez André Breton. Picabia aime trop la vie pour se laisser enfermer dans une croyance ou une certitude, fussent-elles d'avant-garde. Jusqu'à sa mort, notre "Funny-Guy" restera fidèle à cet état d'esprit, qui renvoie plus à une manière de vivre qu'à un programme strictement artistique. Ce qui pourrait passer pour une suite de reniements et de régressions n'est en fait qu'une manière de dire oui à la vie, à ses errements et à ses contradictions. Francis Picabia est l'artiste qui fait son miel de cette "mort de l'art" tant de fois proclamée au cours du XX ? siècle. "Parce que je suis le seul qui, après la mort de l'Art, n'en ai pas hérité ; tous les artistes qui suivent son cortège et se promènent à travers le monde figuraient sur son testament ; moi, il m'a déshérité, mais il m'a ainsi laissé libre de dire tout ce qui me passe par la tête et de faire ce qu'il me plaît". B. M.

10/2021

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Poésie

Ecce homo

"Ribemont-Dessaignes, en dépit de ses interventions publiques, reste un solitaire - "Tout n'est qu'illustration autour de la solitude", note-t-il déjà en 1926 - et son chant reste toujours, plus ou moins, chant d'appel et de mort. Les contradictions qui l'habitent, cette interrogation inquiète que traduisent de brèves fulgurances transparaissent aussi bien dans les photographies de lui, faites par Man Ray, qu'à travers les témoignages de ceux qui furent ses proches. Rappelant dans Marginales la conférence donnée en 1930 à Bruxelles, Albert Ayguesparse le décrit ainsi : "Grand, mince, d'une élégance chiffonnée, éblouissant de verve, Ribemont-Dessaignes était bien comme nous l'imaginions. Déroutant, agressif, tout à la fois tendre et farouche, mais d'une impitoyable lucidité, Ribemont-Dessaignes est un étonnant sourcier du langage ; il détient le singulier pouvoir de conduire le lecteur dans l'univers de violence et de dérision que Dada vient de mettre au jour et où, d'emblée, il se trouve chez lui. Cet univers, Ribemont-Dessaignes va en arpenter tous les domaines. On dirait qu'un élan irrésistible le pousse plus avant. Ecrire, pour lui, quoi qu'il en dise, n'est jamais un jeu, mais un acte, une démystification, une force jaillie de ce fonds libertaire qu'il porte en lui, inaltérable et incorruptible. En bon franc-tireur, Ribemont-Dessaignes vivra le plus souvent en marge des groupes littéraires auxquels le rattachent cependant des vues communes et avec lesquels il fera un bout de chemin"" Jean Pierre Begot.

04/1987

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Beaux arts

Francis Picabia. La peinture sans aura

L'alternance déroutante des styles et des manières qui caractérise l'art de Francis Picabia (1879-1953) a souvent été mise sur le compte d'un tempérament versatile et d'un goût du changement pour le changement sans grande conséquence. Toute la carrière de Picabia manifeste en fait une grave crise de confiance envers les pouvoirs de la peinture. La prise de conscience de la possible obsolescence de la peinture et de son inutilité met fin chez lui à l'expérience impressionniste et lui fait rechercher les voies salvatrices de l'abstraction. Mais la guerre sonne la fin des illusions : avec Dada, Picabia décrète la mort de l'art, se lance dans de provocants éloges du faux et inflige à sa pratique, par le recyclage d'images mécaniques, la " marque infamante de la reproduction " (Walter Benjamin). De tous les assassins de la peinture, cependant, Picabia est sans doute celui qui aura le moins sereinement assumé son geste tout son œuvre ultérieur témoigne d'une alternance de phases pendant lesquelles il semble croire à nouveau en la prétention de l'art à incarner les plus hautes significations, et de crises destructrices où la peinture est ravalée à la fabrication de croûtes kitsch et vulgaires. Tour à tour, Picabia aura donc tenu deux postures ambivalentes et contradictoires : celle d'un iconoclaste, destructeur d'aura, et celle d'un farouche défenseur de positions conservatoires perdues d'avance. Mais les deux figures également excessives de l'exaltation et du dénigrement de la peinture ne sont pas autre chose, au fond, que les deux aspects d'un même complexe du peintre au XXe siècle. C'est celui-ci que ce livre explore, au long d'une plongée dans l'œuvre de Picabia permise par l'exploitation de sources et documents nombreux et inédits.

10/2002

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Beaux arts

Album picabia

L'Album Picabia est une chronique artistique inspirante de la vie de Francis Picabia (1879-1953), vue par sa dernière épouse et protégée, Olga Mohler Picabia. Entamé en 1936, quatre ans avant leur mariage, et laissé inachevé en 1951, deux ans avant la mort de Picabia, cet album est une collection de souvenirs, croquis, coupures de journaux, photographies et notes illustrant les vies publique et privée de l'artiste avec autant d'admiration que d'affection. Par sa richesse, ce compte rendu visuel révèle toute la profondeur d'une des complicités romantiques et créatives les plus remarquables et les moins connues du XXe siècle.

08/2016

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Physique, chimie

Travaux de chimie organique

Travaux de chimie organique / de Victor Dessaignes,... ; précédés d'une notice biographique par le Dr Alban Ribemont-Dessaignes,... Date de l'édition originale : 1886 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Poésie

Lettres et poèmes à Gabriële

La publication de lettres et poèmes inédits de Picabia adressés à sa femme et inspiratrice Gabriële Buffet est un événement. L’occasion de redécouvrir le talent d’écriture d’un immense original, un géant parmi les artistes du XXe siècle. Le rôle de Francis Picabia (1879-1953) fut crucial dans l’histoire de la peinture, et au-delà.

C’était un artiste protéiforme, inclassable, cherchant à fuir les positions arrêtées, les modèles établis, toute école, tout dogme. Il fut poète et écrivain comme il fut peintre, c’est-à-dire entièrement, librement, et éprouvant pour ses deux activités majeures la même attraction mêlée de rejet. Car Picabia abhorrait toute forme d’étiquette, de posture, de reconnaissance et ne voyait de meilleure définition de lui-même que son nom (« Je suis Picabia et c’est mon infirmité. »).

 

03/2023

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Beaux arts

Aujourd'hui pense à moi. Francis Picabia, Ego, Image

"Moi je ne suis rien, je suis Francis Picabia." C'est dans cette tension entre exaltation et rejet du moi que l'artiste a indiqué sa position dans la modernité. Son refus de l'action collective s'est exprimé au coeur de la Grande Guerre dans une oeuvre centrée non pas sur l'histoire ni sur des problèmes plastiques, mais sur le moi. Aujourd'hui pense à moi prend le pari que son sujet est également son outil d'analyse et qu'il se nomme Ego. Couvrant une période qui va de l'abstraction de 1913 chez Picabia jusqu'à sa peinture maximaliste dite des Monstres entre 1924 et 1927, ce livre révise certaines des certitudes les mieux établies sur l'oeuvre et propose de voir dans la formalisation de l'ego un processus clé de la modernité, producteur de ses propres ruptures. Articulé à l'analyse freudienne de la mélancolie, ego devient une procédure conceptuelle qui contraint à reposer l'ancienne problématique mimétique. "On ne peut mettre dans le coffre la clé qui ouvre le coffre" nous dit l'historien. C'est pourtant ce que l'art de Picabia - ce coffre à double fond - systématisa. Face à la menace de la mécanisation définitive de l'art (dont les images produites aujourd'hui à l'ère du capitalisme narcissique sont les surgeons directs), sa réponse en forme de répétition mélancolique résida dans le détournement occulte de l'image. "Moi je ne suis rien, je suis Francis Picabia." Ce livre s'attache à montrer les enjeux de cet aveu en forme de nom propre dans la modernité.

11/2019

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Critique littéraire

Correspondance avec Tristan Tzara et Francis Picabia. 1919-1924

"Voici la correspondance échangée entre les trois principaux meneurs de Dada à Paris. Nous sommes au coeur de l'organisation de la révolution. Par chance, chacun ayant la manie de la conservation, nous avons eu accès à quasiment toutes leurs lettres. Ils utilisent peu le téléphone, et ne se voient qu'au moment du coup d'éclat. Quelles sont leurs motivations ? Comment s'impliquent-ils ? Comment voient-ils leur coup d'Etat ? Quelle stratégie envisagent-ils ? Paradoxalement, on ne lira pas le journal à plusieurs voix d'artistes révolutionnaires, mais plutôt un échange étrangement sentimental, ponctué par des accusations, des séparations suivies, à plus ou moins long terme, de rabibochages. Ces lettres sont rien moins que dadaïstes. Chacun use d'une langue très policée, selon les conventions de l'époque. Comment feront-ils donc pour tuer l'art ? Par le spectacle, par l'action publique. Aussi discrètement que possible, l'annotation brosse le panorama sur lequel se détachent ces échanges, évoquant les deux saisons Dada à Paris, le Procès Barrès, la préparation du Congrès de Paris, mise en échec par Tzara, la soirée de L'Oeil cacodylate offerte par Picabia, sa revue insolente, 391 ; les vacances prises en commun au Tyrol, la rencontre ratée de Freud par Breton à Vienne, puis, plus tard, la mise en accusation de Dalí, les défis que la société leur lance. Car, au fond de tous ces débats, c'est toujours de création qu'il s'agit, d'un nouveau langage poétique et pictural. Faudra-t-il s'allier à un parti politique pour faire émerger l'homme nouveau ? La psychanalyse ou, plus précisément, l'automatisme verbal, offre-t-il une solution d'avenir ? A moins que ce ne soit le spiritisme, l'hypnose ? C'est le temps où se préparait le surréalisme, dont le nom n'est jamais prononcé, qui se profile à travers Les Champs magnétiques et tant de réflexions esthétiques. "Dada ne fut qu'une bombe, me disait Max Ernst, vous n'allez pas vous amuser à en recueillir les éclats !". Eh bien si, justement, car, aussi éphémère fût-il, il donna du grain à moudre à plusieurs générations, jusqu'à ce jour. Et la braise ne s'est toujours pas éteinte", Henri Béhar.

12/2017

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Théâtre

Le théâtre dada et surréaliste

Entre "ce besoin de réalité qui nous tourmente", caractérisant l'esthétique naturaliste, et la "scène libre au gré des fictions" postulée par le symbolisme, la scène de notre siècle a choisi une troisième voie, non de compromis mais de dépassement, représentée par le théâtre dada et surréaliste, faisant place à la surprise, à la poésie, au rêve, au merveilleux. L'aventure commence avec Ubu roi d'Alfred Jarry (1896) pour s'épanouir mondialement avec Le Regard du sourd de Bob Wilson (1971). Etudiant des oeuvres peu connues, montées par des théâtres de fortune en France entre les deux guerres, cet essai met en lumière les traits essentiels d'une esthétique dramatique Qui ne cesse de féconder la création actuelle. La première partie est consacrée aux précurseurs et marginaux : Alfred Jarry, Apollinaire, Albert-Birot, Yvan GolI, le Douanier Rousseau, Raymond Roussel. La deuxième analyse quelques pièces dada d'Erik Satie, Ribemont-Dessaignes, Tristan Tzara, etc. Enfin la troisième partie évoque le théâtre surréaliste d'André Breton, Aragon, Artaud, Vitrac, Desnos, Huidobro, Georges Neveux, Georges Hugnet, Picasso ; et, pour la nouvelle génération, Julien Gracq et Georges Schehadé.

05/1979

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Beaux arts

Dada N° 265, juin 2022 : Picabia

La seule façon d'être suivi, c'est de courir plus vite que les autres ! " C'est la devise que Francis Picabia (1879-1953) semble avoir appliquée tout au long de sa vie. Après avoir connu le succès très jeune avec ses toiles impressionnistes, il s'essaye aux différentes tendances des avant-gardes : fauvisme, futurisme, cubisme... et surtout dadaïsme, dont il sera l'un des pionniers. Picabia, c'est pratiquement une histoire de l'art moderne à lui tout seul. Mais l'artiste ne se laissera jamais enfermer dans aucun courant et revendiquera jusqu'au bout une totale liberté de création, qui se traduit par une oeuvre extraordinairement variée.

06/2022

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Littérature française (poches)

Georges et Georges

Après quelques années de vie commune, Marianne et Georges ne se supportent plus : elle regrette le Georges amoureux naïf des premiers temps, lui désire une femme plus pimentée. Grâce au docteur Galopin, spécialisé en électromagnétisme, ils vont chacun être mis en face de leur rêve. Et devront le cacher à l'autre ! Le cauchemar commence. D'un appartement parisien jusqu'à l'ambassade de Batavia, les portes claquent devant l'hystérie de six personnages qui se fuient et se poursuivent. Une comédie déjantée sous le signe de Feydeau où les quiproquos s'accumulent, entraînant surprises et fous rires. Dans une postface magistrale, Eric-Emmanuel Schmitt analyse sa passion pour l'oeuvre de Feydeau, la complexité et la rigueur mathématique extrême du dramaturge qui disait : «Lorsque la présence d'un personnage est indésirable, il faut immédiatement le faire entrer en scène.»

08/2014

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Littérature sud-américaine

Pour en finir avec le jugement de Dieu

En novembre 1947, Artaud enregistre pour la Radiodiffusion française, une émission intitulée Pour en finir avec le jugement de dieu. Le texte écrit pour l'occasion est lu par Roger Blin, Maria Casarès, Paule Thévenin et Artaud lui-même. L'auteur enregistre après coup un certain nombre de cris de diverses intensite ? s, des bruitages, et improvise un accompagnement musical a` plusieurs de ses scansions au moyen d'instruments de percussion et de xylophones. L'e ? mission doit e^tre diffuse ? e le 2 fe ? vrier 1948. Alerte ? par la presse qui se re ? jouit du scandale a` venir, Wladimir Porche ? , directeur ge ? ne ? ral de la Radiodiffusion franc ? aise, interdit la diffusion au dernier moment, le 1er fe ? vrier. Malgré le soutien d'un comité de journalistes, d'artistes, d'e ? crivains, de musiciens (parmi lesquels Max-Pol Fouchet, Raymond Queneau, Pierre Herbart, Roger Vitrac, Georges Ribemont-Dessaignes, Jean-Louis Barrault, Louis Jouvet, Jean Cocteau, Rene ? Clair, Paul E ? luard, Jean Paulhan, Maurice Nadeau, Georges Auric, Rene ? Char, Adrienne Monnier...), l'émission n'est pas diffusée. Le texte paraît quelques mois plus tard, au printemps 1948, à titre posthume, aux éditions K, dirigées par Alain Gheerbrant. Avec le texte de l'émission, nous reproduisons le Théâtre de la Cruauté, des Lettres à propos de Pour en finir avec le jugement de dieu et les Etats préparatoires de Pour en finir avec le jugement de dieu.

04/2022

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Littérature française (poches)

Georges

Et quelle est cette réponse, Monsieur ? demanda Georges. Cette réponse est que votre seconde demande est pour le moins aussi exagérée que la première. Je ne me bats pas avec un mulâtre... C'est votre dernier mot ? dit-il. Oui, Monsieur, répondit Henri. A merveille, Monsieur, reprit Georges... Et, saluant MM. de Malmédie, il se retira suivi du gouverneur. Je vous l'avais bien prédit, Monsieur, dit lord Williams lorsqu'ils furent à la porte. Et vous ne m'aviez rien prédit que je ne susse d'avance, milord, répondit Georges ; mais je suis revenu ici pour accomplir une destinée. Il faut que j'aille jusqu'au bout. J'ai un préjugé à combattre. Il faut qu'il m'écrase ou que je le tue. Un grand roman inconnu, d'Alexandre Dumas.

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Littérature française

Georges

Georges est atteint d'une maladie génétique rare : Le syndrome de Protée. Son visage est difforme et lui donne l'apparence d'un monstre. Depuis son plus jeune âge, il a été élevé par sa grand-mère dans un lieu-dit, quelque part au milieu du pays de Retz. Après la mort de celle-ci, Georges s'est retrouvé seul au monde, avec, comme unique amie, sa petite chienne Lola. Mais il n'est pas malheureux. Georges a accepté son sort. Sa rencontre avec Rachel va pourtant bouleverser sa vie. La jeune femme va découvrir chez cet homme laid et repoussant des trésors enfouis qu'elle va mettre au grand jour. Avec l'aide de Rachel, et grâce à son intelligence hors du commun associée à son travail acharné, Georges va, petit à petit, réussir à se hisser au sommet de la société, et à être reconnu pour ce qu'il est réellement. Ce roman est un conte pour adulte. Entre amitié, amour et violence. L'ascension d'un homme qui n'avait pourtant ni avenir, ni ambition

12/2020

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Littérature française

Georges

Georges, par H. Arnaud (Mme Charles Reybaud) Date de l'édition originale : 1840 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Littérature française

Georges

Georges est considéré par les meilleurs biographes d'Alexandre Dumas comme son premier chef-d'œuvre romanesque. Le seul, en tout cas, où l'on puisse reconnaître les traits du grand romancier derrière ceux de son héros, son unique roman d'inspiration autobiographique. Car Georges et Dumas se ressemblent : ils sont tous deux mulâtres, ont connu de près les aventures napoléoniennes (le père de Dumas était général d'Empire) et, malgré leur fortune et leur talent, le mépris de beaucoup de leurs contemporains pour la couleur de leur peau. A l'occasion du cent cinquantième anniversaire de l'abolition de l'esclavage, il était temps de redécouvrir ce passionnant roman. Calixthe Beyala, couronnée par le Grand Prix du roman de l'Académie française pour les Honneurs perdus, présente ce livre injustement méconnu en soulignant le tourment vécu par Dumas, écrivain à succès, confronté à des préjugés qui, malheureusement, perdurent de nos jours.

05/1998

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Revues

Bataille Leiris Einstein. Le moment documents (avril 1929-avril 1931)

Pour Georges Bataille, Michel Leiris et Carl Einstein, le "moment" de la revue Documents représente un véritable tournant. C'est le plus grand moment dans leur vie d'écrivain. Pilotée par le trio Bataille Leiris Einstein, la revue Documents surgit à Paris en avril 1929, tel un surgeon inavoué du surréalisme. Deux années durant paraîtront quinze livraisons de ce magazine illustré affichant comme objets : "Doctrines" "Archéologie" , "Beaux-Arts" , "Ethnographie" et "Variétés" . La revue se veut le recueil actuel et actualisé des documents les plus caractéristiques et les plus authentiques, en somme l'Encyclopédie du XXe siècle. Ce formidable projet se démarque des revues concurrentes comme La Révolution surréaliste de Breton, Cahiers d'art de Zervos, Variétés de Van Hecke ou Bifur de Ribemont-Dessaignes. Les trois principaux animateurs de la revue Documents, financée par Georges Wildenstein, directeur de La Gazette des Beaux-Arts, sont Georges Bataille qui vient de publier Histoire de l'oeil sous le manteau, le poète Michel Leiris qui s'est éloigné du groupe surréaliste, et leur aîné l'Allemand Carl Einstein qui a publié en 1913 Bébuquin ou les dilettantes du miracle (un récit qui annonce Dada) et en 1915 un ouvrage pionnier sur l'art africain. La revue Documents se veut un fait documentaire total, se rêve même une revue de variétés de music-hall. Loin de juxtaposer des documents provenant de disciplines cloisonnées, loin de s'en tenir à l'habituelle subordination de l'image au texte, la revue du trio Bataille-Leiris-Einstein accorde à la photo, au dessin, à l'image ou à la reproduction, le privilège d'être la matière la plus originelle ou le résidu le plus original des manifestations humaines. La revue la plus déshabillée du monde nous parle et nous aguiche dans l'enchaînement et le fou rire de ses matériaux et de ses travaux documentaires.

03/2022

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Art contemporain

George Adéagbo. Edition bilingue français-anglais

Georges Adéagbo a fait des études de droit à Abidjan, Côte d'Ivoire. En 1967 il part pour la France ou il fait un stage chez Pechiney. Suite au décès de son père, il retourne au Bénin en 1971 pour assumer les affaires paternelles. C'est alors que débute son activité artistique, il commence à écrire des écrits philosophiques et à collecter, dans les rues ou proche de la lagune, de nombreux objets abandonnés ou perdus. Il recueille tout : vêtements, tissus, chaussures, disques, livres, jouets, coupures de journaux, notes écrites, cailloux, paquets de cigarettes, morceaux de plastique. Tous ces objets, chargés d'une mémoire, d'une histoire et tombés dans l'oubli, Georges Adéagbo les organise dans un ordre précis. Georges ne s'approprie pas les objets, ce sont les objets qui le sollicitent. Il dit de lui-même " Je marche, je pense, je vois, je passe, je reviens, je ramasse les objets qui m'attirent, je rentre, je le lis, j'écris des notes. J'apprends1. " La démarche artistique de Georges Adéagbo n'est pas comprise par ses proches, critiqué, incompris, il est pris pour un fou et sera même interné. En 1993 Georges Adéagbo rencontre Jean-Michel Rousset, un commissaire d'exposition, alors collaborateur du marchand d'art français André Magnin également directeur artistique de la Contemporary African Art Collection. Débute ainsi sa carrière artistique, il peut enfin présenter ses " installations " ailleurs que dans sa cour. L'année suivante, il expose à la Saline royale d'Arc-et-Senans. Puis s'ensuivra d'autres expositions en Europe et partout dans le monde. En 1999, c'est la consécration : il expose à la Biennale de Venise et il devient le premier artiste africain à recevoir le prix du jury de la Biennale de Venise2. Il rencontre alors Stephan Köhler, qui deviendra le coordinateur de ses futures expositions3. Trois ans plus tard il participe à la documenta de Cassel orchestrée par Okwui Enwezor4. Avec le temps, ses oeuvres sont plus soignées mais elles restent conforme aux codes de l'art conceptuel. Georges Adéagbo se saisit des éléments clés des sociétés qu'il croise pour construire un libre langage. Observateur implacable de la marche du monde, ses oeuvres pointent les constantes de l'Histoire (le racisme, la pauvreté, la crise, les guerres) et creusent un dialogue souterrain entre sa culture africaine et celles des pays où il est invité à exposer5

04/2021

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Littérature française

Georges Pancol

Georges Pancol (1888-1915) est l'une des figures de la " génération perdue ", selon l'expression de Michel Suffran, de jeunes écrivains originaires de la région de Bordeaux dont beaucoup de représentants ont disparu dans la Grande Guerre. Ce jeune intellectuel brillant avait commencé au début de l'année 1914 une prometteuse carrière de haut-fonctionnaire comme élève-administrateur au Gouvernement général à Hanoï. Grâce aux Lettres d'Indochine et aux Lettres de France, qu'il a adresses à sa famille au cours des années 1914 et 1915 et dont on trouvera ici une nouvelle édition enrichie de nouveaux éléments ; on peut lire un récit intime et- circonstancié des deux dernières années de sa vie. Pendant cette courte, mais intense période, il a découvert le Tonkin, plus particulièrement la Baie d'Along, la Chine, pour un bref voyage professionnel, puis la guerre dans les tranchées de Champagne. A mi-chemin entre un journal de voyage et des mémoires improvisés, ces Lettres nous font découvrir un Georges Pancol jusque-là inconnu.

02/2019

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Monographies

Georges troubat

Le jeu, toujours recommencé, est donc infini. Assemblages, recouvrements, juxtapositions. Bleus, rouges, jaunes. Lignes, surfaces, figures. Une exposition de Georges Troubat est toujours une expérience singulière : comme un musicien avec un ensemble limité de notes, l'artiste multiplie les variations, les improvisions, offrant l'étonnante impression d'un ruissellement permanent. Cet homme a toujours été très actif dans sa vie ; rien n'est définitif, le courant nous emporte et il nous faut nager avec lui. L'acte créatif n'existe que répété puisqu'il est lié à la marche, aux mouvements du temps, aux passages des saisons, aux rythmes du monde. La peinture de Georges Troubat est vivante, au sens plein : elle régie son pas sur les impulsions du vivant. Son animation procède de la vie elle-même, à laquelle elle retourne comme un acquiescement permanent. Cet homme que l'on croit pressé est un nageur ébloui, et sa peinture témoigne pour un monde qui ne serait qu'éblouissement. The game that is started over and over, is then infinite. Assemblages, collections, juxtapositions. Blus, reds, yellows. Lines, textures, shapes. An exhibition of Georges Troubat is always a peculiar experience : just like a musician with a few limited notes, the artist multiplies the variations, improvisations, offering the astonishing feeling of an on-going flow. This man was always very active in his life, but nothing lasts forever, the flow takes us with it and we have to swim with it. The creative act only exists by repetition as it's tied to the pace, to the mouvements of time, to the passing seasons, to the world's rhythms. George Troubat's painting is alive, taking on the whole meaning of the word : it regulates its pace on the impulsion of the living. Its animation begins from life itself, to whom it goes back to, like a perpetual approbation. This man, who we think in a hurry, is a dazzling swimmer and his painting attests for a world which would only be dazzling.

03/2022

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Lutin poche

Aboie, Georges !

La maman de Georges dit : "Allez, aboie, Georges ! " Georges fait "Miaou". "Non, Georges", dit la maman de Georges. "Les chats font miaou mais les chiens font wouf. Allez, aboie, Georges ! " Et Georges fait "Coin Coin".

05/2000

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Biographies

Georges Feydeau

Georges Feydeau (1862-1921) s'est tôt imposé sur les scènes comiques en s'emparant d'un genre théâtral alors chéri du public et peu estimé des lettrés, le vaudeville. Il l'a perfectionné et lui a donné ses lettres de noblesse, au point d'en devenir le maître incontesté, dont les pièces n'ont cessé d'être jouées et applaudies. L'auteur de La Dame de chez Maxim, souvent remarqué pour son élégance et son apparente nonchalance, est en réalité un homme empli de paradoxes : le mondain qui hante les soirées parisiennes s'avère réservé et solitaire, tandis que derrière l'image de l'amuseur lève-tard et tout à ses collections d'objets d'art se cache un dramaturge inquiet, travailleur, exigeant et passionné. Pour exprimer ses contradictions et ses tourments, Feydeau choisit le rire, et poursuit sans relâche une double ambition : déclencher l'hilarité et susciter la réflexion.

06/2023

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Histoire et Philosophiesophie

Georges Cuvier

Fondateur de l'anatomie comparée et de la paléontologie, Georges Cuvier méritait une biographie pas comme les autres. Mêlant la science, l'anecdote historique et la correspondance de l'époque, celle que lui consacre Philippe Taquet plonge le lecteur dans une époque troublée, où la description d'une mâchoire de dinosaure côtoyait celle de la pile de Volta, où l'armée de la République pillait les musées européens pour remplir le Louvre et le Muséum, et où il fallait plusieurs mois pour faire venir de Hollande deux éléphants, les premiers que l'on vit à Paris, tandis qu'émeutes et attentats éclataient quelques rues plus loin. Il est bien difficile aujourd'hui d'imaginer l'incroyable engouement pour la science qui s'empara de la France sous la Révolution, le Consulat et le Directoire. Il fallait édifier une science nouvelle qui fasse oublier celle de l'Ancien Régime et structure une société inédite. Le Muséum et le Jardin des plantes (ex "Jardin du Roi") furent repris par des jeunes savants brillants - Cuvier, Geoffroy Saint-Hilaire, Brongniart, Lamarck. Certains suivirent Bonaparte en Italie et en Egypte, d'autres noyautèrent l'Institut et le Collège de France, tous firent de la France du début du xixe siècle le centre scientifique de l'Europe. Le "citoyen" Georges Cuvier en est l'exemple type. D'abord naturaliste amateur, il gravit tous les échelons de la gloire scientifique en créant une nouvelle discipline, l'anatomie comparée, et en l'étendant aux animaux fossiles, qui étaient alors de totales énigmes. Philippe Taquet

09/2019

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Autres éditeurs (A à E)

Georges Géant

Georges Géant est grand, très grand ! Si grand que parfois il est gênant, envahissant. Et pour ne rien arranger, il est très maladroit. Trouvera-t-il un métier ? Le thème de la différence est traité avec tendresse et humour.

09/2023

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Ouvrages généraux et thématiqu

Georges Cadoudal

Né à Brech, près d'Auray, le 1er janvier 1771, Georges Cadoudal fut un opposant virulent à la révolution d'accident qui ensanglanta la France à partir de 1791. Commandant de l'Armée catholique et royale de Bretagne, il mena une lutte sans concession contre les armées jacobines auxquelles les enragés de la Convention avaient confié la mission de perpétrer le premier génocide de l'histoire moderne. Son charisme et son intransigeance ont fait de lui un des personnages les plus importants de la contre-révolution. Dans ce livre, G Lenotre nous présente la vie romanesque et aventureuse de cet homme d'exception qui paya de sa vie sa lutte contre les excès de la Révolution et le totalitarisme de Bonaparte. Guillotiné le 25 juin 1804, son squelette fut exposé à la faculté de médecine durant tout le premier empire. Il fut réhabilité pendant la restauration et nommé maréchal de France à titre posthume.

11/2022

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Dessin

Georges Wolinski

41 dessins de Georges Wolinski entrent dans les collections des Beaux-Arts de Paris, où il a fait ses études. Cette généreuse donation familiale nous éclaire sur son rapport à l'art, à l'humour, au dessin, à l'existence. Un texte de Philippe Lançon, qui a partagé avec lui amitié et travail à Charlie Hebdo, analyse et rend hommage à celui qui "a changé la nature et le sens du dessin de presse, mais aussi le rapport de force entre dessin et récit."

06/2021

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Monographies

Georges Rouault

"J'ai été si heureux de peindre, fou de peinture, oubliant tout dans le plus noir chagrin." Georges Rouault.

06/2021

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Ecole des loisirs

Bravo, Georges !

La maman de Georges demande : "Un plus un, ça fait combien, Georges ? " Georges dit : "Il faut d'abord que je mange". Alors, sa maman lui donne à manger. "Trois plus trois, ça fait combien Georges ? " Et Georges répond : "C'est l'heure de la sieste" . Georges rêve de calculs et d'arbres. Comment Georges va-t-il réussir à se sortir de ce fichu rêve ? Courage Georges !

08/2021

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Musique, danse

Georges Enesco

La situation de Georges Enesco (1881-1955) lui confère une singulière universalité. A ses racines roumaines (musique folklorique et liturgique), s'ajoutent les études de l'enfant prodige à Vienne et Paris qui le placent au cœur de l'Europe musicale. La liste des personnalités qui ont traversé sa vie -jalonnée par ses concerts à Paris ou à Bucarest, ses master-classes et ses voyages à travers le monde - constitue une sorte de Bottin artistique. La prolixité de ses dons est surprenante. Violoniste, sa célébrité de virtuose l'amène à devenir le maître de Menuhin. Pianiste, Cortot jalouse sa technique de jeu et Lipatti le considère comme son père spirituel. Chef d'orchestre, il est l'un des successeurs possibles de Toscanini à New York... D'un puissant charisme et d'une stupéfiante mémoire, il incarne le musicien complet, " le plus étonnant génie musical depuis Mozart ", comme l'a affirmé Pablo Casals. Mais c'est avant tout à l'un des plus grands compositeurs du XXe siècle, encore à découvrir, que rend hommage cette première monographie consacrée à Georges Enesco en langue française, s'appuyant sur des inédits recueillis tant en France qu'en Roumanie. D'une activité créatrice étendue sur près de soixante-dix ans, on retient d'authentiques chefs-d'œuvre pour piano et de musique de chambre, symphonique ou vocale qui témoignent d'un lyrisme ardent. Son opéra Œdipe délivre un message d'humanisme et de profonde spiritualité face au destin. Au delà d'un " romantisme national " de jeunesse, son langage musical de maturité, salué jusque par György Ligeti, est empreint d'une souveraine liberté et d'une modernité exigeante bien que discrète. Après avoir vécu les deux guerres mondiales dans son pays (où il a beaucoup contribué à développer la vie musicale), affaibli par sa santé précaire et de sérieuses difficultés matérielles, il a néanmoins en 1946 " choisi " l'exil en France.

02/2006