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Fusillé sur son brancard. L'affaire Chapelant et les fantômes de la Grande Guerre

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Histoire de France

Fusillé sur son brancard. L'affaire Chapelant et les fantômes de la Grande Guerre

Le 11 octobre 1914, au Bois-des-Loges, le sous-lieutenant Julien Chapelant est fusillé pour reddition à l'ennemi. Blessé, la jambe fracturée, il est ligoté à son brancard pour pouvoir être maintenu debout face au peloton d'exécution. Cette affaire, qui a révolté l'opinion, a suscité une grande campagne en faveur de sa réhabilitation, soutenue par les associations d'anciens combattants et la Ligue des droits de l'Homme. Mais comment faire un récit honnête et impartial de cette affaire ? En effet, il est des témoins qui accusent Chapelant et d'autres qui le disculpent intégralement. Où se situe la vérité ? Plutôt que de bâtir une narration unique qui enfermerait le lecteur dans la vision de l'auteur, Jean-Yves Le Naour a fait le choix de présenter deux versions différentes, délibérément partiales : la thèse de la culpabilité du sous-lieutenant et celle de son innocence. Ainsi, derrière l'histoire de ce fusillé, c'est aussi une réflexion sur la subjectivité de l'histoire et la relativité du témoignage à laquelle nous invite ce livre à la forme inédite. Pour la première fois, l'historien s'efface derrière le lecteur. A lui de se faire juge.

05/2019

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Histoire de France

L'affaire Chapelant, l'autre vérité

Qui n'a pas été marqué par le film de Stanley Kubrick "Les sentiers de la gloire" ou meurtri par la vision de ces poilus fusillés pour l'exemple. Le martyr dans cet ouvrage, c'est Jean-Julien Chapelant, originaire d'Ampuis (69), exécuté le 11 octobre 1914 au hameau des Loges à Beuvraignes près de Roye (80). L'auteur vous fait revivre les derniers moments de ce jeune lieutenant, le chaos de la France en septembre 1914, la retraite de milliers de fantassins humiliés par l'artillerie allemande dans l'Aisne et l'Oise... Après l'éphémère succès des français sur la Marne, les fleurons des régiments d'infanterie ont connu la déroute dans la Somme. L'Etat-Major dépassé cherchera des boucs émissaires comme Chapelant. A l'aube de son conseil de guerre spécial, les paroles du lieutenant-colonel Didier, réitérant ses menaces aux juges, sont claires : "Vous entendez Gaube, il faut me le fusiller". Les mitrailleuses de Chapelant ont enrayé l'offensive des Poméraniens sur Paris et de clouer au sol 450 Allemands, pourquoi le cacher ? Les pièces de ce dossier ont été falsifiées, les témoins à décharge écartés, les faits de gloire attribués à d'autres. Pour quelle raison a-t-il été exécuté en dépit d'aucun code de justice militaire ? Pourquoi l'avoir inhumé dans une fosse commune aux Loges puis exhumé, transféré en catimini dans un autre lieu connu ? Comment l'affaire Chapelant alimentera ce parjure et la camarilla anti-Joffre durant toute la Grande guerre ? Pourquoi Henri Guernut représentant la Ligue de Défense des Droits de l'Homme dut lutter dès 1919, contre les réseaux résurgents de l'Affaire Dreyfus ? Comment le Général de division Demange attéré, exigera de surseoir à l'exécution du blessé ligoté sur un brancard ? Un imbroglio auquel le chef de corps du 98e R.I répondit : trop tard ? Chapelant a été reconnu "mort pour la France" le 9 novembre 2012. Il est le seul Poilu à l'être ainsi depuis 1934, pourquoi ? Christian Rollat répond à toutes ces interrogations. La stèle légitimement élevée pour Chapelant en 2014, sur le lieu de son exécution en présence des autorités nationales de l'Etat et de la région Picarde ne soulève aucune contestation. Nul ne s'oppose désormais à lever sa condamnation. Puisse ce livre y contribuer et engendrer d'autres reconnaissances.

10/2015

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Histoire de France

Les fusillés innocents durant la Grande Guerre. Morts pour et par la France

Je me suis laissé dire qu'après la guerre, les fusillés avaient été considérés comme "Morts pour la France", ce qui serait une sorte de réhabilitation. Je ne sais si cela est exact, mais quant à moi, je crois sincèrement que beaucoup de ces malheureux sont effectivement morts pour le pays, car c'est la France qui les a appelés et c'est pour elle qu'ils se sont battus, qu'ils ont souffert là où les menait leur tragique destinée et ce n'est pas un moment de défaillance physique ou morale qui peut effacer leur sacrifice. J'ose m'incliner devant leur mémoire. Jugera qui voudra, à condition d'être passé par là.

11/2013

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Droit

La Grande Guerre et son droit

Si le centenaire de la Première Guerre mondiale a évidemment été l'occasion d'expositions et de manifestations scientifiques nombreuses, rares sont celles dont le droit a été l'objet exclusif. Tel est au contraire le parti pris de l'ouvrage aujourd'hui présenté au public, qui entend appréhender non seulement l'attitude des juristes face à la guerre, mais aussi la réaction des systèmes juridiques eux-mêmes, à travers des exemples tirés tant du droit privé que du droit public, dans le but de saisir le fonctionnement concret des règles de droit dans un contexte assurément particulier, la résistance des principales distinctions (droit privé/droit public), catégories (propriété privée) et notions juridiques et la solidité de certains principes juridiques (liberté contractuelle, intangibilité du contrat). L'ouvrage s'adresse ainsi non seulement aux universitaires et étudiants des facultés de droit et d'histoire, mais aussi à tous ceux qui souhaitent découvrir comment les systèmes juridiques des principaux pays belligérants, confrontés à l'âpreté des combats et à l'enlisement d'un conflit dans lequel ils ne sont pas tous entrés de manière identique, ont entendu répondre aux divers défis qui leur étaient adressés. Les contributions réunies dans ce volume, pour l'essentiel rédigées par des historiens du droit, montrent alors que, pour chacun de ces systèmes, les difficultés liées à la mobilisation, à la conduite des opérations militaires, au maintien de l'activité économique, au fonctionnement de la justice ou encore à la réparation des dommages de guerre, ont souvent été résolues au moyen de techniques pour une bonne part similaires, comme la mise en place d'un contrôle accru des activités économiques au moyen notamment de restrictions à la liberté contractuelle et à la liberté du commerce, le recours à la technique des moratoria ou, au contraire, le maintien de certains grands principes du droit contractuel, spécialement la force obligatoire du contrat. Elles montrent également que cette adaptation des systèmes juridiques au temps de guerre a souvent bénéficié de l'expérience passée (notamment le premier conflit franco-prussien de 1870) et que, sur certains points (réparation des dommages de guerre, encadrement accru du contrat de bail), elle laissera des traces bien après la fin des hostilités.

04/2018

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Histoire de France

Le procès des témoins de la grande guerre. L'affaire Norton Cru

" J'ai commencé un travail qui ne semble pouvoir être comparé à aucun autre, un élément d'histoire absent de toutes les histoires existantes : les réactions psychologiques du soldat, cet aspect de la guerre qui est le plus humain de tous. Et je crois que cela aidera à montrer la guerre comme elle est réellement, presque autant que l'histoire économique et sociale, quoique dans un champ plus restreint. Bien que je ne sois pas pacifiste, je suis persuadé que si les gens savaient ce que je sais de la guerre, ils ne seraient pas tentés d'entreprendre ce type d'aventure. " Ainsi parlait l'ancien combattant Jean Norton Cru d'une enquête qui aboutira, en 1929, à la publication de son livre, Témoins, un des plus grands du XXème siècle. Cela donnera lieu à une immense polémique, " l'affaire Norton Cru " : le procès d'un homme qui voulait démasquer les faussaires pour mieux instituer les témoins véridiques et dénoncer cette première forme de négationnisme qu'était le travestissement de l'expérience de la guerre dans le but ultime que chacun en comprenne la nature afin d'en éviter le retour. C'est le destin de la réception de Témoins que Frédéric Rousseau examine ici, depuis les premières réactions à la parution du livre jusqu'aux positions des historiens d'aujourd'hui, dont certains sont tentés de récuser " la dictature du témoin " censée empêcher la bonne histoire. Comment écrire l'histoire tragique du XXème siècle ? Est-ce en soupçonnant le témoignage ou en se mettant à son écoute ? Quelle vérité l'historien détient-il par rapport au témoin ? La " bonne " histoire ne se situe-t-elle pas toujours entre science et mémoire ? Questions fondamentales que posait Témoins et qui continuent plus que jamais à se poser.

03/2003

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Sciences historiques

La Grande Guerre sur mer

La Première Guerre mondiale est la période de l'apogée des cuirassés, ces géants des mers, lourdement blindés et armés, qui évoluent dans des escadres d'une puissance encore jamais vue. Ils ne s'affrontent que rarement, mais le font dans des batailles d'une rare intensité, comme le Dogger Bank en 1915 ou le Jutland en 1916. Des navires plus petits, comme les croiseurs, livrent aussi des combats sur toutes les mers du globe : Coronel, Falklands, etc. Enfin, les sous-marins vont leur apparition en causant des pertes terribles à la navigation de commerce. Après La Grande Guerre aérienne et La Grande Guerre des chars, ce livre est le troisième de la collection "Regards sur la Grande Guerre" écrit par Yves Buffetaut, rédacteur en chef de la revue Tranchées.

10/2019

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Littérature française

L'Affaire Dr Jekyll et Mr Hyde. Les Fantômes de Tanger

Raphael Delcourt est un talentueux journaliste d'investigation indépendant, qui travaille pour plusieurs médias prestigieux. Baroudeur cynique, c'est une âme en peine qui passe le plus clair de son temps dans les vapeurs d'alcool et les alcôves tristes des lieux interlopes de Paris où se croisent les désespérés et les maudits. Le rédacteur en chef d'un grand journal parisien lui propose d'aller enquêter sur le Barbier de Daech, un terroriste qui a sévit au Maroc. Raphael accepte la proposition et s'envole pour Tanger. Commence alors pour lui un voyage initiatique au cours duquel il regardera pour la première fois son démon dans les yeux. Sur le chemin d'une impossible rédemption, au confins d'une cité qui cache tant de mystère.

10/2021

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Histoire de France

JE SERAI FUSILLE DEMAIN. LES DERNIERES LETTRES DES PATRIOTES BELGES ET FRANCAIS FUSILLES PAR L'OCCUPANT (1914-1918)

De 1914 à 1918, des citoyens ont combattu l'occupation allemande dans la clandestinité en Belgique et dans le Nord de la France. Edith Cavell, Gabrielle Petit et près de trois cents autres patriotes ont été envoyés au peloton d'exécution par les conseils de guerre allemands. La plupart d'entre eux ont eu l'occasion d'adresser, quelques heures avant de mourir, une dernière lettre à leurs proches. Les auteurs se penchent sur ces écrits ultimes et proposent une sélection de lettres parmi les plus emblématiques. Ces lettres d'adieu forment en effet de formidables témoignages de l'homme face à la mort. Elles éclairent aussi d'un jour particulier les conceptions familiales, religieuses et civiques de ces simples particuliers qui, pour la plupart, ne les auraient jamais exprimées par écrit s'ils n'avaient pas été condamnés.

12/2011

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Littérature française (poches)

L'Affaire Calas. Et autres affaires

L'affaire Calas, l'affaire Lally, l'affaire Sirven, l'affaire du chevalier de La Barre : des innocents condamnés sans preuves, des procès instruits au mépris des lois, un cortège de victimes implorant justice ou vengeance (et le plus mystérieux des romans de police : personne n'a jamais su qui avait tué Marc-Antoine Calas). Tous les textes que rassemble ce volume, toutes ces lettres, ces libelles, ces suppliques résument le meilleur Voltaire, le plus courageux, le plus actuel : le fusil ou la prison ont pu remplacer le bûcher, les Calas sont encore de notre temps et il n'y a pas toujours un Voltaire pour le dire.

06/1975

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Livres 3 ans et +

La vérité sur les fantômes

Lisa Blumen nous raconte tout sur les fantômes, leurs us, coutumes et costumes, leurs goûts, leurs passe-temps favoris. Avec des images tout en douceur réalisées au feutre et crayon de couleur, elle nous entraîne dans un univers finalement assez ordinaire. Les fantômes restent des êtres bien vivants, comme les enfants, à la fois farceurs et trouillards, rêveurs et bien présents.

10/2020

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Policiers

La guerre fantôme

De retour à Washington après avoir sauvé New York d'un attentat ourdi par les talibans, l'espion John Wells a bien du mal à retrouver la vie civile. Aussi, lorsque la CIA l'informe d'un regain d'activité des talibans en Afghanistan, il n'hésite pas à repartir. Mais la mission de Wells tourne vite au fiasco... Pendant ce temps, en Chine, des manoeuvres militaires et des tentatives de confrontations navales avec les Etats-Unis se préparent. Et l'Iran, qui aimerait bien avoir la bombe atomique, se rapproche dangereusement... de cette même Chine.

04/2010

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Théâtre - Pièces

Rancard en pagaille

Le soir venu, Muriel, une célèbre comédienne de télévision, est confortablement assise dans un chic restaurant parisien. Après quelques verres de vin et quelques heures ennuyeuses, elle attend le rancard de sa vie : un jeune réalisateur de cinéma très prometteur. Elle souhaite décrocher un rôle féminin d'envergure pour son prochain film car, depuis quelque temps, sa carrière se tasse et elle tente le tout pour le tout pour s'en relever. Une violente émeute éclate dans une manifestation des gilets jaunes, causée par des casseurs. Muriel et les employés du restaurant se retrouvent enfermés. Au fil de la nuit, l'arrivée de la police, du jeune réalisateur de cinéma et d'une amie comédienne va tout chambouler. Les mensonges et les vérités vont vite refaire surface. Les réflexions et les émotions vont être tourmentées. Entre les questionnements sur l'enjeu de la classe sociale et des relations humaines volages, l'enfermement et les disputes incessantes vont entraîner la pagaille au restaurant. David Geoffroy est un jeune auteur et scénariste. Passionné depuis son enfance par le théâtre et l'écriture, il obtient un diplôme de Master 2 en théâtre à l'université de Nanterre. Aujourd'hui, l'auteur se consacre exclusivement à l'écriture. Rancard en pagaille est son premier livre publié.

02/2022

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Histoire de France

Les Corses et la Grande Guerre

En cette année 2014 qui commémore le déclenchement de la Première Guerre mondiale, le thème de l'exposition annuelle du Musée de la Corse. S'est imposé. Pour réaliser son catalogue, le Musée a fait appel aux meilleurs spécialistes insulaires ou non, autour de problématiques militaires, politiques ou sociales. De nombreux travaux scientifiques ont été publiés sur la guerre de 1914-1918, mais il restait à faire le point sur les chiffres et remettre de l'ordre dans les discours et les hypothèses qui firent florès depuis. L'ouvrage réunit 17 articles ainsi que le catalogue de l'ensemble des oeuvres présentées au sein de l'exposition.

10/2014

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Histoire de France

Nouvelles recherches sur la Grande Guerre

Cet ouvrage, contribution de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts d'Angers au Centenaire de la Grande guerre évoque d'abord Angers et le Maine-et-Loire. Avec la Société d'Agriculture, Sciences et Arts — c'était alors son nom — qui a su poursuivre ses travaux quand certains des siens perdent leurs fils au front, et que chaque jour arrivent des blessés à la gare Saint-Laud. Avec des figures, parfois attendues, ainsi Lucien Lizé l'un des généraux angevins de la guerre, ou inattendues : le philosophe Henri Bergson, Jacques de Dampierre, maire de Villemoisan. Le regard s'élargit aux autres lieux et aux autres acteurs de la guerre et de la paix. A la France du Nord, envahie, mais où les écoles continuent à instruire. A l'Europe centrale, pour laquelle la paix est une défaite et non une victoire. A nos soldats d'Afrique, uniformément appelé Sénégalais. Et jusqu'à une dernière image de L'Echo de Paris : le 2 novembre 1918, la mère et la petite fille devant une tombe — une simple croix surmontée du casque : "Papa sait-il qu'on est vainqueur ? ", demande la petite... Reste l'évocation des honneurs décernés à ces soldats de la Patrie, et un retour sur les négociations d'armistice. Ainsi sont parcourues ces quatre années d'une guerre, "la der des ders", définitivement inscrite dans le passé cent ans après, et pourtant si présente dans le destin de l'Europe aujourd'hui et de demain.

03/2019

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Histoire de France

L'affaire Bolo. Trahisons, menées secrètes et haines politiques durant la Grande Guerre

De tous les scandales de trahison qui ont éclaté au coeur de la Grande Guerre, l'affaire Bolo est sans doute celui qui, à l'époque, a le plus profondément marqué les esprits, bien plus que l'affaire Mata-Hari dont on écrira la légende des années après. Pendant des mois et des mois, l'opinion publique en a suivi les développements avec une curiosité passionnée. La personne de Paul Bolo, poursuivi pour intelligences avec l'ennemi, fascine. Figure du Tout-Paris de la finance et de la politique, Bolo a un passé rempli d'aventures et de mésaventures et un présent fait de spéculations financières, de richesses et de mondanités. Il a ses entrées à l'Elysée. Il est un ami intime de Joseph Caillaux. Ce personnage de roman ne serait-il qu'un aventurier de haut vol ? Aurait-il trahi en pactisant avec les Allemands ? Les soupçons qui pèsent sur lui, bientôt les accusations d'intelligences avec l'ennemi qu'on formule à son encontre, sont-ils justifiés ? On dénonce un scandale antipatriotique mais ne veut-on pas en réalité fabriquer une affaire politique ? A travers Bolo, ne cherche-t-on pas surtout à jeter le discrédit sur Joseph Caillaux, l'adversaire de Raymond Poincaré et de Georges Clemenceau, celui qui s'oppose à leur ligne jusqu'au-boutiste et souhaiterait que l'on privilégie la recherche de solutions de paix ? Le livre de Christian Feucher est le récit de cette affaire. C'est le portrait d'un personnage hors du commun, Paul Bolo. C'est la relation des enquêtes menées par le contre-espionnage français et les magistrats instructeurs du Conseil de Guerre. C'est l'histoire des haines politiques qui, en ces circonstances, ont vu s'affronter Caillaux, Poincaré et Clemenceau.

03/2018

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Ethnologie et anthropologie

Travailler. La grande affaire de l'humanité

Le travail détermine les personnes avec qui nous passons la plupart de notre temps, alimente nos valeurs morales et politiques, façonne nos perspectives d'avenir. L'histoire des premiers homo sapiens révèle pourtant un monde où le travail ne jouait pas ce rôle primordial. Pourquoi travaillons-nous autant ? Comment le travail a-t-il pu façonner à ce point notre évolution ? Pour répondre à ces questions, il faut s'aventurer au-delà de la science économique et pénétrer dans le monde de la physique, de la biologie de l'évolution et de l'anthropologie. James Suzman propose une nouvelle histoire du travail et déconstruit nos représentations ordinaires en s'appuyant sur vingt-cinq ans de recherches, à l'interface entre les tribus de chasseurs-cueilleurs, les premières sociétés agricoles et le monde industrialisé. Il révèle comment les révolutions technologiques successives ont déformé notre conception de l'effort et de la récompense, engendrant une série de problèmes sociaux, économiques et environnementaux. On comprend dès lors que l'émergence de l'intelligence artificielle et la perspective d'une automatisation généralisée constituent un point d'inflexion sans précédent dans notre histoire, susceptible de transformer en profondeur nos sociétés laborieuses, et révélant l'urgence de réinventer notre rapport au travail.

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Ethnologie et anthropologie

Travailler. La grande affaire de l’humanité

Le travail détermine les personnes avec qui nous passons la plupart de notre temps, alimente nos valeurs morales et politiques, façonne nos perspectives d'avenir. L'histoire des premiers homo sapiens révèle pourtant un monde où le travail ne jouait pas ce rôle primordial. Pourquoi travaillons-nous autant ? Comment le travail a-t-il pu façonner à ce point notre évolution ? James Suzman propose une nouvelle histoire du travail en s'appuyant sur vingt-cinq ans de recherches, à l'interface entre les tribus de chasseurs-cueilleurs, les premières sociétés agricoles et le monde industrialisé. Il révèle comment les révolutions technologiques successives ont déformé notre conception de l'effort et de la récompense, engendrant une série de problèmes sociaux, économiques et environnementaux. La perspective d'une automatisation généralisée, susceptible de transformer en profondeur nos sociétés laborieuses, révèle l'urgence de réinventer notre rapport au travail.

10/2023

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Musique, danse

Romance de Guerre - CD. Les Musiciens et la grande guerre

Au fil des longs mois de la Grande Guerre, la société continue de s'accrocher aux codes anciens, aux habitudes d'avant-guerre. Beaucoup de compositeurs, éloignés du Conflit comme Elgar ou plongés dans la boue des tranchées comme Philippe Gaubert, pensent que la sonate qui faisait vibrer les salons depuis plus d'un siècle n'est pas près de mourir. Si la sonate d'Elgar est bien connue, les oeuvres de Philippe Gaubert et surtout de Blair Fairchild, injustement oubliées, méritent de revivre. Les Musiciens et la Grande Guerre, disque 26 6 TT 71'15 Philippe Gaubert (1879-1941) Sonate pour violon et piano 1. Allegro6'45 2. Très lent5'48 3. Très vif scherzando5'31 4. Allegro ma non troppo6'28 Blair Fairchild (1877-1933) Sonate pour violon op. 43 5. Moderato7'08 6. Allegretto vivo4'56 7. Quasi adagio5'48 8. Molto allegro5'15 Sir Edward ELGAR (1857-1934) Sonate pour violon op. 82 9. Allegro. Risoluto7'44 10. Andante. Romanza7'42 11. Allegro non troppo8'20 Benjamin Dale (1885-1943) Prunella op. 10 12. Andante Grazioso2'30

03/2018

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Esotérisme

La Grande Guerre et l'occulte

Les différents phénomènes paranormaux de la Première Guerre mondiale répertoriés.

08/2015

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Histoire de France

LES SOLDATS DE LA GRANDE GUERRE

De 1914 à 1918, environ huit millions de Français sont mobilisés. Plus de quatre millions participent effectivement aux combats, en soldats, et un sur trois y laisse sa vie. Au cours de cette tragédie se rassemblent des hommes de tous âges et de toutes conditions. A la diversité de leurs origines, il faut ajouter celle des conditions d'existence au feu : les " embusqués " de l'arrière ne rencontrent pas les mêmes difficultés que les zouaves des premières lignes ; la journée d'un artilleur ne ressemble guère à celle d'un fantassin ; dans une même tranchée, le chti'mi, sans nouvelles des siens, nourrit d'autres préoccupations que l'instituteur laïque. Jacques Meyer, lui-même combattant de la Grande Guerre, avait recueilli pour cet ouvrage de nombreux témoignages oraux. Ces documents apportent une importante contribution à la psychologie du soldat et brossent le tableau, parfois monotone, parfois terrifiant, du quotidien de la guerre.

05/1998

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12 ans et +

Les fiancés de la Grande Guerre

"Alphonsine et Camille étaient tout juste fiancés, lorsque le jeune homme fut mobilisé en août 1914. Elle l'accompagna jusqu'à la gare du Nord. Paris était encombré de toute une foule, composée pour la plupart de familles qui, comme elle, tenaient à être auprès d'un des leurs qui était mobilisé. Les jeunes gens durent se séparer devant les grilles, car un officier ne laissait passer que les militaires. Ils s'embrassèrent une dernière fois, longuement, puis Camille dut se diriger vers son train, avec les autres soldats." Quand se reverront-ils ? Une belle histoire d'amour malgré la fureur des canons et la folie des hommes.

11/2014

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Sports

Les chasseurs de la Grande Guerre

En France, l'on expérimente la "cinquième arme" dès les Manœuvres de Picardie, en septembre 1910. Lors d'exercices annuels, l'état-major se rend compte de l'efficacité de l'Aéronautique militaire pour le recueil du renseignement. Observation et reconnaissance semblent être la vocation immuable de l'aviation. Ce sont les aviateurs et non les stratèges qui bouleversent l'ordre établi. Beaucoup rêvent d'en découdre avec l'ennemi que l'on croise en vol, en se saluant puisque les aéroplanes ne sont pas armés... Ainsi, dès le 10 août 1914, le caporal Joseph Thoret, pilote de la BL 10 stationnée à Colmar, engage-t-il, à bord de son inoffensif Blériot XI un appareil allemand à coups de revolver, dans ce qui est sans doute le premier duel aérien de l'Histoire. Et le 5 octobre, c'est d'un Voisin de bombardement que l'équipage Frantz/Quenault remporte la première victoire homologuée. L'aviation de chasse est née, sa spécialisation va s'affirmer durant la Bataille de Verdun, lorsque le général Pétain demande au commandant Tricornot de Rose de "balayer le ciel des avions allemands". Avec la synchronisation des mitrailleuses autorisant le tir à travers l'hélice, l'avion va devenir un prédateur...

11/2013

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Sports

Les bombardiers de la Grande Guerre

En 1914, certains militaires ont déjà perçu que reconnaissance et réglage des tirs d'artillerie sont la vocation de l'aéroplane ; mais porter des coups directs par voie aérienne est quasi impensable en raison de la faible capacité d'emport des machines volantes, en dehors des ballons dirigeables. Et la réalité des combats démontrera vite que ceux-ci sont vulnérables. Pourtant, suite à l'attaque de Paris par un Taube le 30 août 1914, les fragiles avions larguent des projectiles à proximité du front, emportés dans le fuselage et " balancés " au jugé par un membre d'équipage : fléchettes, obus empennés... Les premières escadrilles de Voisin sont plutôt spécialisées dans un rôle plus généralement offensif, bombardement certes, mais leur mitrailleuse leur permet aussi de donner la chasse à l'ennemi. La doctrine d'emploi va évoluer et les machines auront des dimensions et des puissances de plus en plus conséquentes : d'une pincée de grenades larguées par un appareil isolé, les derniers mois du conflit verront voler des formations compactes de bombardiers parfois multimoteurs, portant plusieurs centaines de kilos d'explosif loin sur les centres industriels mais aussi urbains de l'adversaire...

10/2014

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Sports

Les hydravions de la Grande Guerre

Le 28 mars 1910, une machine volante décolle de l'élément liquide avant de s'y reposer. Une première mondiale, œuvre du pionnier français Henri Fabre. Le 13 avril 1912, un autre pionnier français, François Denhaut, fait de même avec un engin d'une architecture nouvelle, sorte de canot doté d'une voilure. Coexisteront alors deux types de machines, à flotteurs (floatplane), et à coque (flying boat). La Grande Guerre impose l'emploi militaire de l'aviation. Dès lors, il s'avère pertinent d'utiliser des appareils marins en environnement maritime (d'autant que les moteurs ont encore à gagner en fiabilité) et pour les mêmes tâches que leurs homologues terrestres, dans un premier temps l'observation. Les spécificités du combat naval vont cependant conduire l'hydravion, opérant au départ de bases côtières, voire à partir de bateaux aménagés, à progresser en puissance et en endurance pour diversifier ses missions : sauvetage en mer, exploration et patrouille (reconnaissance lointaine et protection de convois), bombardement de navires et d'objectifs terrestres, torpillage, et même chasse. Perfectionné durant le conflit, l'hydravion sera prêt à une exploitation civile dès la fin des hostilités...

06/2015

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Sciences politiques

Les fantassins de la grande guerre

Ce livre permet de retracer le rôle de l'infanterie à travers chaque phase importante du conflit, et son évolution suite aux changements dans la façon de faire la guerre. Provenant à 90% du Musée royal de l'armée et de l'histoire militaire de Bruxelles, la sélection présentée - qui comporte uniquement des tenues et matériels portées par la troupe - permet d'apprécier les changements externes de ces armées entre 1914 et la fin de la guerre.

12/2018

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Histoire de France

Les mariés de la Grande Guerre

La correspondance échangée par Jeanne et Pierre pendant que ce dernier était au front. Ils venaient à peine de se rencontrer en 1914, mais, malgré la dureté des combats et les rares permissions, ils se sont finalement mariés trois ans après.

05/2015

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Autres collections (6 à 9 ans)

Le fantôme de mon grand-père

Mon père dit qu'on va saluer Grand-Père Charles. Ca veut dire qu'on va au cimetière. Il est mort avant ma naissance, je ne l'ai jamais connu. Quand même, j'aime bien discuter avec lui, mentalement. Sur sa tombe, il y a ce chat trop mignon, un peu bizarre aussi. A 8 ans, on ne croit plus aux fantômes. En tout cas moi, je n'y crois pas. Alors quand je découvre mon grand-père dans ma chambre, au milieu de la nuit, je n'ai pas peur, je suis surtout très curieuse...

09/2021

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Espagne

Pays basque : les fantômes de la guerre d’Espagne

Franco est mort en 1975. Mais peut-on en dire autant du franquisme ? Quelles sont ces ombres qui parcourent le Pays basque et que personne ne veut nommer ? Qui se cache derrière ce silence obligé dont chacun sent bien la présence ? Combien furent les victimes et qui furent les bourreaux ? Pourquoi les Français, et de nombreux Basques, et tant d'Espagnols, préfèrent regarder ailleurs ? La guerre civile est terminée. Ou bien... Car comment clore ce dont on ne peut parler, comment chasser les fantômes si personne ne veut les affronter, sans peur ni passion ?

02/2022

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Economie

La Guerre des vins : l'affaire Mondavi. Mondialisation et terroirs

" Le vin de Mondavi, c'est du yaourt ". Cette phrase a fait le tour du monde. La " Macdonaldisation " serait-elle en train de se propager dans un secteur du vin, de plus en plus mondialisé ? Ce livre raconte une histoire forte : l'échec de l'implantation du producteur de vins californien Mondavi dans le village d'Aniane en Languedoc-Roussillon. Au départ, tout le monde semblait gagnant, les viticulteurs comme la région. Au terme d'une fronde anti-mondialisation, réunissant pêle-mêle écologistes, communistes, néo-ruraux et chasseurs, le Californien repartira tête basse, illustrant ainsi la " victoire " d'une France terrienne qui " résiste encore et toujours à l'envahisseur ". Derrière le caractère " gaulois " de cette affaire qui touche à la représentation culturelle et symbolique du vin, la force de ce livre est de mettre en scène de façon vivante les courants contradictoires qui traversent l'économie mondiale, en général, et la société française, en particulier. L'opposition entre vins industriels et vins du terroir devient l'illustration d'un affrontement plus global entre capitalisme " à l'anglo-saxonne " et corporatisme défensif " à la française ". Une analyse sans concession sur nos complexes d'Astérix.

02/2005

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Histoire de France

Fusillé vivant

Le 7 septembre 1914, à peine plus d’un mois après la mobilisation générale, sept réservistes appartenant au 327e régiment d’infanterie sont fusillés « pour l’exemple » sur ordre du général Boutegourd. L’un d’eux, François-Hilaire Waterlot, 27 ans, n’est pas touché mais se laisse tomber. Placé à une extrémité de la rangée, il est de nouveau épargné par le coup de grâce, commencé à l’autre extrémité. Laissé pour mort, le « fusillé » se relève, rejoint son régiment où, gracié, il reprend le combat. Il meurt au front le 10 juin 1915. Les historiens qui travaillent sur les fusillés de la Première Guerre mondiale n’ont relevé aucun autre cas de « survivant » d’une exécution. Unique à ce titre, le cas de Waterlot l’est aussi par les récits qu’il fait de « son » aventure. Infatigable épistolier, il écrit 250 lettres entre le 8 août 1914 et sa mort, l’année suivante, à raison d’une par jour en moyenne. Dans un style à la fois concis et précis il relate ainsi en détail dans quatre lettres extraordinaires l’exécution collective dont il a été à la fois victime… et témoin. Spécialiste de l’histoire du Valenciennois, Odette Hardy-Hemery ne se contente pas de retracer heure par heure cette singulière histoire ni de restituer la biographie de chacun de ses acteurs, dont les victimes seront toutes réhabilitées en 1926. En en déroulant le fil, c’est toute la Grande Guerre qu’elle fait resurgir sous nos yeux, avec ses problématiques classiques et nouvelles, à commencer par celle des « fusillés pour l’exemple », qu’elle pose en termes inédits, et de l’impunité du commandement.

09/2012